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2069

      Fènelon (1651-1715)
       (Méditations tirées de l'Écriture Sainte)
"Mon Dieu, voici un temps d'abstinence et de privation. Ce n'est rien de jeûner des viandes grossières qui nourrissent le corps, si on ne jeûne aussi de tout ce qui sert d'aliment à l'amour-propre. Ô sainte abstinence, où l'âme, rassasiée de la volonté de Dieu, ne se nourrit jamais de sa volonté propre ! Que mon âme se nourrisse dans le silence en jeûnant de tous les vains discours ! Dans les conversations innocentes et nécessaires, je retrancherai ce que vous me ferez sentir intérieurement qui n'est qu'une recherche de moi-même. Quand je me sentirai porté à faire là-dessus quelque sacrifice, je le ferai gaiement. " 
"Ce n'est rien de jeûner des viandes grossières qui nourrissent le corps, si on ne jeûne aussi de tout ce qui sert d'aliment à l'amour-propre. " Fènelon (1651-1715)

2068

      Saint Jean de la Croix (1542-1591)
       (Maxime 71)
"Vous aurez beau accomplir un grand nombre de bonnes œuvres, si vous n'apprenez pas à renoncer à votre volonté propre et à vous soumettre à la volonté de Dieu, si vous ne perdez pas toute préoccupation de vous-même et de ce qui vous concerne, vous ne ferez pas de progrès dans la sainteté." 
Saint Jean de la Croix (1542-1591)

2067

      Saint Jean d'Avila (1499-1569)
       (Sermon 29)
Mais pourquoi notre volonté propre penche-t'elle du mauvais côté ? parce que "Dès que l'homme eut péché, dès qu'il eut enfreint le commandement de Dieu, son entendement devint aveugle et sa volonté devint hésitante, cette volonté que Dieu avait donnée à l'homme pour n'aimer que Lui et Lui consacrer tout ce qu'il aime." 
Saint Jean d'Avila (1499-1569) 

2066

      Alexandre Piny (1640-1709)
       (Prêtre dominicain - L'abandon à la volonté de Dieu)
Saint Bernard nous assure que ce qui sert de bois au feu de l'enfer, c'est notre propre volonté : "Qu'est-ce qui brûle en enfer, sinon notre volonté propre ?" C'est une vérité si incontestable, qu'il ajoute même que, si cette volonté propre disparaissait du monde, il n'y aurait plus d'enfer : "Ôte la volonté propre, et il n'y aura plus d'enfer." 
Alexandre Piny (1640-1709)

2058

      Jean Joseph Surin (1600-1685)
     (Guide spirituel)
"En quoi consiste le véritable service de Dieu ? A faire sa Volonté. Cela veut dire qu'il ne suffit pas de faire des choses bonnes, mais qu'il faut faire celles qui sont de la volonté de Dieu. Il y a des personnes qui se contentent de faire des choses bonnes, choisissant celles qui leur plaisent ; mais le véritable service de Dieu est de faire le bien qu'Il veut, tout ainsi que le bon serviteur n'est pas celui qui fait des choses bonnes, mais celui qui fait celles que son maître veut." 
Jean Joseph Surin (1600-1685) Après sa mort, sa doctrine mystique est de plus en plus critiquée par l'Église catholique, et certaines de ses œuvres sont mises à l'Index.

2055

      William Faber (1814-1863)
     ( Le Créateur et la créature)
"Quoique nous aimions Dieu, et très sincèrement, il lui faut disputer notre amour à la tyrannie de nos affections terrestres ; les préférences de notre nature depuis le péché ne sont pas pour Lui ni pour ce qui Le concerne. Ainsi, il arrive chaque jour que ce qu'Il veut se trouve en opposition avec ce que nous désirons ou ce qu'exige le monde ; il nous faut opter : sans cesse notre libre élection dois choisir entre Jésus et Barrabas. Est-ce toujours à Dieu que nous donnons la préférence ?"

2037

      Marthe Robin
     (Journal 3 janvier 1930)
« Je porte en moi la grâce, la vie même de Dieu ! Je veux tout faire pour augmenter sa gloire, pour agrandir son règne.
Seigneur, je suis votre tout petit instrument, je suis là pour faire votre volonté, pour réaliser tous vos désirs, pour vous donner tout mon amour... et pour chanter vos louanges. »

2019

      Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection)

6. Qu’elle est chérie du Cœur de Jésus, l’âme humble et pure qui s’immole, qui s’abîme dans son propre néant et qui s’abandonne sans réserve dans la confiance et l’amour du Tout. Pourquoi vouloir se gouverner soi-même quand on a donné sa volonté à Dieu ?
Marthe Robin - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection

2000

      Suzanne Giuseppi Testut (Franciscaine séculière) 
       (La déposition p. 172s.)
Prier : "Que ta volonté soit faite"
Ce n'est pas s'incliner devant une réalité inéluctable. Ce n'est pas une soumission muette ou aveugle. Ce n'est pas davantage une résignation à ce qu'il faut bien accepter. C'est entrer librement dans le projet de Dieu, le faire nôtre pour avoir reconnu que sa volonté est non seulement bonne mais aussi qu'elle va dans le sens de notre liberté, de notre guérison, qu'elle va dans le sens de la vie. 
Beaucoup d'entre nous s'imaginent que prier consiste à demander à Dieu ce qui leur paraît le plus souhaitable pour eux. Nous nous tournons vers nous-mêmes et non vers Dieu ! Dans nos prières, nous privilégions nos propres désirs, pensant qu'ils sont bons pour nous. Ce qui n'est pas certain ! Dieu peut être d'un avis tout différent, et sa réponse peut être : "Attends !" car il voit plus loin et il compte sur nous pour des projets à long terme. 
L'homme ayant la redoutable liberté de dire "non" à ce que Dieu souhaite et demande, la volonté d'amour de Dieu se heurte à la volonté propre de l'homme. Mais Dieu, inlassablement, chuchote à notre oreille pour nous rendre capables d'adhérer à sa volonté et cela ne se fait pas par la contrainte mais par l'amour.
"Le Bien-aimé n'éveille pas l'Épouse avant qu'elle ne le veuille. Mais quand elle aura voulu se retourner vers son Époux, elle méritera d'être appelée par Dieu même : "Mon plaisir en elle". (Ct.2,7 – Is.62,4) 
Prier : "Que ta volonté soit faite", c'est dire "oui" aux appels de l'Amour avec le désir de se laisser toucher à l'occasion de la prière ou de la lecture des Écritures, par un mot ou une phrase qui va retenir notre attention. Dans ces moments-là, laissons notre cœur parler avec ses propres mots, laissons à nos sentiments toute liberté de s'exprimer, n'essayons pas de continuer notre lecture mais, si la Bible est dans nos mains, posons-la sur notre cœur et, écoutons.
Dès lors, écoutons le Christ et faisons du "Notre Père" notre propre prière. Prenons la réellement en compte et assurons-nous que c'est vraiment là ce que nous voulons. Elle est l'unique prière que Jésus nous ait enseignée pour que nous venions à Dieu dans toutes nos joies ou nos difficultés, tel un enfant qui spontanément attend tout de ses parents. "Comme un enfant que sa mère console, ainsi je vous consolerai". (Is.66,13).

1957

      Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection)

7. Pour être heureux, il faut remettre à Jésus la clef de sa volonté, pour aller à lui entièrement libre et bien résolu à tout quitter pour le suivre ; c’est alors que, nous prenant par la main, il transformera nos désirs en effets. Après avoir embrassé la Croix, si nous ne nous sentons pas la force de laisser le divin Rédempteur la mettre sur nos épaules, comme les filles de Jérusalem mêlons au moins nos larmes à ses douleurs ; à l’exemple de sainte Véronique, réparons par nos prières et par nos sacrifices les outrages, les mépris, les affronts faits à son amour.
Marthe Robin - de son journal, conseils pour avancer dans la voie de la perfection 

1954

      Gustave Thibon
(« L’Equilibre et l’Harmonie », pp. 48-50. Fayard – 1976)

« L’espérance chrétienne est une vertu surnaturelle, enracinée dans la foi en la toute-puissance et en la toute-bonté de Dieu, et dont aucune catastrophe temporelle ne peut et ne doit venir à bout. (...) Ne confondons pas les domaines. C’est prostituer l’espérance théologique que de l’appliquer sans discernement à tout ce qui se produit dans le temps et d’attendre que le bien sorte automatiquement du mal. Dieu veut le bien et permet le mal. Notre tâche à nous est de nous appuyer sur le bien que Dieu veut afin de diminuer le mal que Dieu permet. »

1953

      Gustave Thibon
(« L’Équilibre et l’Harmonie », pp. 48-50. Fayard – 1976)

« Notre tâche à nous est de nous appuyer sur le bien que Dieu veut afin de diminuer le mal que Dieu permet.Ce qui implique la lucidité et le courage. La première pour discerner le mal et le second pour le combattre. Il ne s’agit pas d’attendre passivement un avenir conforme à nos vœux, mais de le construire par un choix et un effort quotidiens. Le laboureur fait crédit aux bonnes forces de la nature : la vertu des semences, la fécondité de la terre et les pluies du ciel, mais non aux intempéries et aux parasites.
Dieu aura le dernier mot, nous n’en doutons pas. A la fin du monde. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour laisser trop souvent, d’ici là, la parole au diable… »

1952

      Saint Ignace de Loyola
(Saint Ignace de Loyola (1491-1556) – Lettre du 17/11/1555)

Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir. L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu. Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance ; 
il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens. Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. A condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience. Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu,- ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes – il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure. Bien plus, lorsqu’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut. 
Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres… pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité… Que Jésus Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels ! Amen.
Saint Ignace de Loyola - citations chrétiennes


1934

      Anonyme
(petites histoires à lire en famille) 

Tous les jours depuis des mois, la petite Mathilde prie pour qu'il fasse beau le jour de son anniversaire, ce qui fait bien rire sa gouvernante, qui n'est pas croyante.
Le jour venu, il pleut des cordes toute la journée !
La gouvernante, moqueuse, lui dit :
"Tu vois, Mathilde, ton Seigneur ne t'a pas entendu."
"Oh si, répond Mathilde, pleine d'aplomb. Il m'a entendue ! Simplement, tu vois, Il a dit NON !"

1922

      Origène
(Lettre à Grégoire le Thaumaturge 41, 3)

" Toi donc, mets tout ton zèle dans la lecture des Écritures, avec foi et avec la bonne volonté qui est agréable à Dieu. Il ne suffit pas, pour toi, de frapper à la porte et de chercher. En réalité, ce qui est indispensable par-dessus tout pour obtenir l'intelligence des réalités divines, c'est la prière."

1884

     Vital Lehodey (1857-1948) - Le Saint Abandon
(Homélie 27)
"Il et plus qu'un frère, plus qu'un incomparable ami, c'est le médecin de nos âmes, notre Sauveur par état. Tout nous montre qu'Il a fait pour nous des folies d'amour. "Il nous a achetés à si haut prix ! " Comment ne lui serions-nous pas chers ? En qui aurions-nous confiance, si ce n'est en ce doux Sauveur sans lequel nous étions perdus ?

1883

     Saint Grégoire le Grand (v540-604)
(Homélie 27)
"Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera", nous dit Jésus. Or, Jésus signifie "Sauveur" : demander au nom du Sauveur, c'est demander ce qui se rapporte à notre Salut véritable. Si l'on demande ce qui ne convient pas à notre salut, ce n'est pas au Nom de Jésus qu'on le demande au Père." 

1882

     Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)
(Chemin de la perfection)
Alors, plutôt que de nous lamenter de ne pas être exaucé,
"Considérez, que vous le vouliez ou non, que la volonté de Dieu se fera, et faites de nécessité vertu. Ô mon Seigneur, quel immense réconfort pour moi que vous n'ayez pas laissé l'accomplissement de votre volonté à un vouloir aussi faible que le mien ! Je serais dans une piètre situation, Seigneur, s'il avait dépendu de moi que votre volonté s'accomplisse ou non ! Maintenant je vous donne librement la mienne, bien qu'elle ne soit pas désintéressée, car une longue expérience m'a montré le gain que je retire à remettre librement ma volonté dans la Vôtre.

1881

     Saint Augustin (354-430)
(Lettre 130)
Dieu nous aime plus que nous ne nous aimons nous-mêmes. Si bien que :
"S'il arrive le contraire de ce que nous avons souhaité, nous devons le supporter patiemment, rendre grâce à Dieu en toutes choses, et reconnaître que la volonté de Dieu a été meilleure pour nous que ne l'eût été notre propre volonté.

1880

     Saint Augustin (354-430)
(Lettre 130)
"Ce que veut notre Dieu et Seigneur, ce n'est pas que nous lui fassions connaître notre volonté, car Il ne peut l'ignorer, mais que nous mettions en mouvement notre désir par la prière, de telle sorte que nous puissions recevoir ce qu'il se prépare à donner. En effet, ce qu'il veut donner est immense, mais nous, nous sommes étroits et limités." 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)