Affichage des articles dont le libellé est Obéissance. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Obéissance. Afficher tous les articles

2334

    Saint François de Sales (1567-1622
    (Lettre de 1616.)

L'humilité fait refus des charges , mais elle n'opiniâtre pas le refus ; elle ne discourt plus sur son indignité, mais croit tout, espère tout, supporte tout avec la charité ; elle est toujours simple. La sainte humilité est grande partisane de l'obéissance, et comme elle n'ose jamais penser pouvoir quoi que ce soit, elle pense aussi toujours que l'obéissance peut tout ; et comme la vraie simplicité refuse humblement les charges, la vraie humilité les exerce simplement." 

2287

    Saint Josémaria Escriva (1902-1975)
     (i>Sillon, /i>658)
Dieu est avec nous
Tâchons de ne pas nous leurrer… — Dieu n’est pas une ombre, un être lointain, qui nous crée puis nous abandonne ; ce n’est pas un maître qui s’en va et ne revient plus. Bien que nous ne le percevions pas avec nos sens, son existence est beaucoup plus vraie que celle de toutes les réalités que nous touchons et voyons. Dieu est ici, avec nous, Présent, Vivant : Il nous voit, Il nous entend, Il nous dirige, et Il contemple nos moindres actions, nos intentions les plus cachées.
Nous y croyons …, or nous vivons comme si Dieu n’existait pas ! puisque nous n’avons pour Lui ni une pensée, ni un mot ; puisque nous ne Lui obéissons pas, et que nous n’essayons pas de maîtriser nos passions ; puisque nous ne Lui exprimons pas notre amour, et que nous ne tâchons pas de réparer nos fautes…
— Allons-nous toujours vivre d’une foi morte ?

2244

    Charles de Condren (1588-1641)
(Lettre 76)
"Nous devons aller à la Sainte Communion, d'abord pour que Jésus Christ soit en nous tout ce qu'il doit y être, et que y cessions nous-mêmes d'êtres ce que nous sommes.
Nous devons aller à la communion par obéissance au désir qu'à Jésus-Christ de nous recevoir en Lui dans son être et dans sa vie, et de nous faire devenir ce qu'Il est, c'est à dire Vie, Vérité, Amour et vertu pour Dieu. Nous devons encore y aller par obéissance à la volonté qu'Il a de nous avoir pour membres, dans lesquels Il puisse vivre pour son Père, et par lesquels Il continue sa Vie divine sur la terre. 
Dans la Communion, Notre Seigneur se remplit de nous et y développe sa Vie et son être propre. Nous Lui faisons donc tort quand nous ne communion pas, tandis que rien ne nous empêcherait légitimement de le faire, un tort aussi réel que celui que nous ferions à l'âme de l'enfant auquel nous enlèverions sa nourriture, et que nous empêcherions ainsi de croître : car par là même nous lui ôterions la faculté de se développer et de se servir du corps dans toute l'étendue dont il était capable.

Et c'est ainsi que nos communions permettent l'extension universelle du sacrifice que Jésus Christ offre à son Père "pour la gloire de Dieu et le salut du monde :
L'âme qui a reçu le Fils de Dieu par la communion est vraiment un autel qui contient Jésus Christ et qui l'offre à Dieu continuellement, non seulement d'intention et de désir, comme on peut le faire sans le recevoir sacramentellement, mais réellement et en vérité en elle-même." 

2234

    Saint Jean Paul II 
   (Angélus du 17 mars 2002)
"La discrétion extrême avec laquelle Joseph accomplit le rôle que Dieu lui avait confié met encore davantage en évidence sa foi, qui consista à se placer toujours à l'écoute du Seigneur, en cherchant à comprendre sa volonté, afin d'obéir à celle-ci de tout son coeur et de toutes ses forces. C'est pourquoi l’Évangile le définit comme un homme "juste" (Mt 1, 19). En effet, le juste est une personne qui prie, qui vit de la foi et qui cherche à accomplir le bien en chaque circonstance de la vie." 

2161

    Saint François de Sales 
     (Lettre à la baronne de Chantal, 1610, n°838)
«Si une statue que l’on aurait mise dans une niche au milieu d’une salle avait du discours et qu’on lui demandât : …quel profit te revient-il d’être ainsi ?– Ce n’est pas pour mon service que j’y suis, c’est pour servir et obéir à la volonté de mon maître.
– Mais tu ne le vois pas !
-Non, dira-t-elle, mais il me voit et prend plaisir que je sois où il m’a mise. »

2117

  Charles de Condren (1588-1641)
( Lettre 76)
"Nous devons aller à la communion par obéissance au désir qu'a Jésus-Christ de nous recevoir en Lui dans son Être et dans sa Vie, de nous faire devenir ce qu'Il est, c'est à dire Vie, Vérité, Amour et vertu pour Dieu. Nous devons encore y aller par obéissance à la Volonté qu'Il a de nous avoir pour membres, dans lesquels Il puisse vivre pour son Père, et par lesquels Il continue sa vie divine sur la terre.
Nous devons obéissance au désir que Jésus-Christ a de nous recevoir et de nous posséder, car la communion ne nous donne pas seulement Jésus Christ, mais de plus elle nous donne à Jésus-Christ, puisqu'Il dit Lui-même que celui qui Le reçoit demeure en Lui. C'est donc une grande infidélité de manquer à ces désirs de Jésus-Christ, si nous n'avons pas d'empêchement légitime à la sainte Communion. Nous Lui faisons tort quand nous ne communions pas, tandis que rien ne nous empêcherait légitimement de le faire. Nous Lui faisons un tort aussi réel que celui que nous ferions à l'âme de l'enfant auquel nous enlèverions sa nourriture, et que nous empêcherions ainsi de croître. " 
Charles de Condren, docteur de Sorbonne (1588-1641) 

2108

    Saint François de Sales (1567-1622)
(Lettre du 29 septembre 1620)
"Il ne faut pas être injuste, ni exiger de nous que ce qui est en nous. Quand nous sommes incommodés de corps et de santé, il ne nous faut exiger de notre esprit que les actes de soumissions et d'acceptation de l'épreuve ; et quant aux actions extérieures, il les faut ordonner et faire au mieux que nous pouvons, et nous contenter de les faire encore que ce soit à contrecœur, péniblement et pesamment."  

1940

      Saint Thomas d'Aquin 
(en recevant sa dernière Communion)

« Je vous reçois, ô salut de mon âme. C'est par amour de vous que j'ai étudié, veillé des nuits entières et que je me suis épuisé ; c'est vous que j'ai prêché et enseigné. Jamais je n'ai dit un mot contre Vous. Je ne m'attache pas non plus obstinément à mon propre sens ; mais si jamais je me suis mal exprimé sur ce sacrement, je me soumets au jugement de la sainte Église romaine dans l'obéissance de laquelle je meurs. »

1876

     Bx Jean Ruusbroec (1293-1391)
(La Pierre brillante) 
A propos des chrétiens qui suivent les commandements par obligation et non par amour : "Ces gens-là sont repliés sur eux-mêmes de façon désordonnée, et c'est pourquoi ils sont toujours seuls avec eux-mêmes, car il leur manque l'amour vrai qui devrait les unir à Dieu et à tous ceux qu'Il aime." 

1875

     saint François de Sales (1567-1622)
(Sermon du 21 mars 1621)
"Grâce à Dieu, il y a partout des chrétiens : en France, en Europe, en Asie, en Afrique, enfin dans tous les pays du monde : mais le malheur est qu'il y en a si peu qui fassent profession de vrais chrétiens, que c'est grande pitié ! Ils pensent faire beaucoup quand ils se gardent de gros péchés, comme de voler, de tuer, et choses semblables ; et l'on dit : c'est un homme de bien. Néanmoins, ils ne se soucient point des conseils que Notre-Seigneur donne, lesquels sont : "Qui veut venir après moi, qu'il renonce à soi-même, prenne sa croix et me suive", et tant d'autres beaux enseignements qui nous peuvent faire arriver à la perfection." 

1874

     saint François de Sales (1567-1622)
(Vrais entretiens spirituels)
"Certes, celui qui voudrait observer les commandements de Dieu, ne voulant rien faire autre, c'est chose assurée qu'il ne serait pas damné, mais il montrerait bien que ce n'est pas pour Dieu ni pour son amour qu'il obéit en les observant, mais pour lui-même, afin de n'être pas damné. C'est comme celui qui se vanterait de quoi il n'est pas un bandit ; eh bien, si vous n'êtes pas un bandit, vous ne serez pas pendu, voilà votre récompense ! 

1873

     saint François de Sales (1567-1622)
(Vrais entretiens spirituels)
"Les commandements de Dieu et de la sainte Église ne sont pas si rigoureux comme l'on pense ; ils ne gênent pas tant les esprits comme l'on croit : la loi de Dieu est une loi toute d'amour et toute douce. Mais ne serait-ce pas, je vous prie, témoigner une grande lâcheté de courage et avoir bien peu d'amour pour Dieu, que de ne vouloir faire que ce qui nous est commandé et rien davantage ?" 

1872

     Marie-Dominique Molinié (1918-2002) prêtre dominicain
(Retraite prêchée en 1969)
"Les Commandements de Jésus ne sont pas des exigences de justice, mais d'amour : ils traduisent les lois de l'amitié. Ce sont aussi des lois, mais elles ne se présentent pas avec un caractère rude et terrifiant. Cela ne veut pas dire qu'elles ne sont pas redoutables, au contraire elles le sont plus encore qu'une loi de crainte, mais d'une autre manière." 

1858

     Vital Lehodey (1857-1948)
     (le saint Abandon)
"J'ai faim, Dieu y pense ; j'ai soif, Dieu y pense ; j'entreprends un travail, Dieu y pense ; je dois choisir un état de vie, Dieu y pense ; dans cet état, certaines difficultés se rencontrent, Dieu y pense ; pour résister à une telle tentation ou remplir tel devoir, j'ai besoin de telle grâce, Dieu y pense ; dans le cours de mon voyage vers l'éternité, il me faut le pain quotidien de l'âme et du corps, Dieu y pense." Et ainsi moi qui ne suis qu'un atome insignifiant dans le monde, j'occupe jour et nuit, sans cesse et partout, la pensée et le coeur de mon Père qu est aux cieux."

1806

     Jean-Baptiste saint Jure (1588-1657)
    « La Vie de monsieur de Renty) »
"Il faut aller plutôt à l'enfance de notre Seigneur qu'à sa croix et à ses autres Mystères, parce qu'Il s'est anéanti Lui-même, comme dit le grand Apôtre, de son propre mouvement, et a choisi la crèche et non la croix ; mais Il a été conduit à la croix par obéissance, pour nous apprendre de choisir nous-même l'anéantissement et puis nous laisser mener comme des enfants dociles en Égypte, au désert, à la croix et à la gloire." 

1781

     Saint Irénée (+202)
(Démonstration de la Prédication apostolique)
De même que ce fut par le fait d'une vierge qui avait désobéi que l'homme fut frappé, tomba et mourut, de même aussi, c'est par le fait de la Vierge qui a obéi à la parole de Dieu que l'homme ranimé a, par la vie, reçu la vie. Il fallait qu'Adam fût récapitulé dans le Christ, et qu’Ève fût récapitulée en Marie, afin qu'une Vierge, se faisant l'avocate d'une vierge, détruisit et abolit la désobéissance d'une vierge par l'obéissance d'une Vierge."

1772

     pape François 
(Homélie du 24 décembre 2013)
"Marcher. Ce verbe fais penser au cours de l'histoire, à ce long chemin qu'est l'histoire du salut, et qui commence avec Abraham, notre père dans la foi, que le Seigneur appela un jour à partir, à quitter son pays pour aller vers la terre qu'il lui avait indiquée. Dès lors, notre identité de croyant est celle de pèlerins qui marchent vers la Terre promise. Cette histoire est toujours accompagnée par le Seigneur ! Il reste fidèle à son pacte et à ses promesses. Parce qu'Il est fidèle, "et la lumière brille à travers Lui, la nuit ne l'a pas saisi." (Jn 1, 5) En revanche, le peuple alterne les moments de lumière et de ténèbres, de fidélité et d'infidélité, d’obéissance et de rébellion ; des moments où il est pèlerin et des moments où il est errant. De même, dans notre histoire personnelle, nous alternons les moments lumineux et les obscurs, de lumière et d'ombre. Quand nous aimons Dieu et ses frères, nous marchons dans la lumière ; mais quand notre coeur se ferme, quand nous nous laissons dominer par l'orgueil, le mensonge et la recherche de l'intérêt personnel, les ténèbres descendent nous envahir. "Celui qui déteste son frère et dans le noir, écrit l'apôtre Jean, il marche dans le noir sans savoir où il va, les yeux aveuglés de noir" (1 Jn 2, 11). Un peuple en marche, mais un peuple pèlerin qui ne veut pas être un peuple errant. "



1745

     Vital Lehodey (1857-1948)
(Autobiographie)
« J’avais cherché la sainteté de prime abord dans les austérités, et certes elles ont leur prix et nous devons nous y porter avec amour ; plus tard, je crus la trouver dans les voies de l’oraison, dans l’union la plus intime de l’esprit et du cœur avec Dieu, et c’était un réel progrès ; mais maintenant je m’efforce de l’obtenir par la sainte petitesse avec l’obéissance filiale et le confiant abandon. C’est assurément beaucoup mieux. Y a-t-il quelque chose de plus élevé ? Jusqu’ici, je ne crois pas ».

1744

     Vital Lehodey (1857-1948)
(le saint abandon)
" La Providence frappe des coups vigoureux, et la nature se plaint. Nos passions bouillonnent, l'orgueil nous séduit, notre volonté se laisse entraîner. Profondément blessés par le péché, nous ressemblons à un malade qui a un membre gangrené. Nous voyons bien qu'il n'y a de salut pour nous que dans une amputation ; mais nous n'avons pas le courage de la faire de nos propres mains. Dieu, dont l'amour ne connaît pas la faiblesse, veut bien nous rendre ce douloureux service.
En conséquence, Il nous enverra des contrariétés imprévues, ces délaissements, ces mépris, ces humiliations, une perte dans nos biens, une maladie qui nous mine : autant d'instruments, avec lesquels il lie, il serre le membre gangrené, Il le frappe au bon endroit, Il coupe, Il enfonce bien avant dans le vif. La nature pousse des cris ; mais Dieu ne l'écoute pas, parce que ce rude traitement, c'est la guérison, c'est la Vie."

1731

    Bx Jean Tauler (1300-1361)
(Sermon 72)
"Si l'homme s'abandonnait à Dieu en vraie confiance, en toute chose et dans tout ce qu'il fait, soyez-en sûrs, Dieu prendrait indiciblement mieux soin de cet homme, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, que toutes les créatures ne pourraient le faire."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)