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    pape François
    ((Extrait) Message pour la 54e journée mondiale des communications sociales - 24 janvier 2020)
" Qu’ils soient sous forme de fables, de romans, de films, de chansons, de nouvelles … les récits affectent nos vies, même si nous n’en sommes pas conscients. Les récits nous marquent, façonnent nos convictions et nos comportements. En lisant l’Écriture, les histoires des saints, ainsi que ces textes qui ont su lire l’âme humaine et mettre en lumière sa beauté, l’Esprit Saint est libre d’écrire dans nos cœurs.

Combien de récits nous intoxiquent, en nous persuadant que, pour être heureux, nous aurions constamment besoin d’avoir, de posséder, de consommer. Nous ne réalisons pratiquement pas à quel point nous devenons avides de tapages et de commérages ; nous consommons tant de violence et de fausseté… Souvent sur les toiles de la communication, des récits destructeurs et offensants sont élaborés. En rassemblant des informations non vérifiées, en répétant des discours insignifiants et faussement persuasifs, en blessant avec des propos de haine, on ne tisse pas l’histoire humaine, mais on dépouille l’homme de sa dignité…

Nous avons besoin de patience et de discernement pour redécouvrir des récits qui nous aident à ne pas perdre le fil au milieu des nombreuses afflictions d’aujourd’hui; des récits qui remettent en lumière la vérité de ce que nous sommes, jusque dans l’héroïsme ignoré de la vie quotidienne. " 


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    Saint Josémaria Escriva (1902-1975)
     (Quand le Christ passe, 178)
"La miséricorde de Dieu 
La joie est un bien chrétien. Elle ne s’estompe qu’avec l’offense à Dieu: car le péché vient de l’égoïsme, et que l’égoïsme cause la tristesse. Ceci dit, même alors la joie demeure enfouie sous les braises de l’âme. En effet, nous savons que Dieu et sa Mère n’oublient jamais les hommes. Si nous nous repentons, s’il jaillit de notre cœur un acte de douleur, si nous nous purifions dans le saint sacrement de la pénitence, Dieu s’avance à notre rencontre et nous pardonne. Alors, il n’y a plus de tristesse: il est tout à fait juste de se réjouir puisque ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie; il était perdu et il est retrouvé. Ces propos sont le mot de la merveilleuse fin de la parabole du fils prodigue que nous ne nous lasserons jamais de méditer: voici que le Père s’avance à ta rencontre; il inclinera sa tête sur ton épaule, il te donnera un baiser, gage d’amour et de tendresse; il te fera remettre un vêtement, un anneau et des chaussures. Tu crains encore sa remontrance: il te rend ta dignité; tu crains un châtiment: il te donne un baiser; tu as peur d’un mot de reproche: il prépare un festin à ton intention. L’amour de Dieu est insondable"

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     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
        (Manuel des âmes intérieures)
"Le motif de la crainte n'est pas celui qui doit dominer dans la vie du chrétien ; ce n'est pas l'intention de Dieu, Il mérite d'être servi par des motifs plus relevés, et le coeur humain est fait pour être conduit par l'amour. L'amour est le seul sentiment vraiment digne de Dieu." 

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   Saint Jean-Marie Vianney (1785-1859) 
   Saint Curé d'Ars
A propos de l'Eucharistie :
« Ne dites pas que vous n’en êtes pas digne. C’est vrai : vous n’en êtes pas digne, mais vous en avez besoin. »

1559

   Père Ambroise-Marie Carré (1908-2004)

"Nous sommes uniques, des chefs-d'oeuvre uniques qui sortent des mains de Dieu. Qu'allons-nous faire de cette existence irremplaçable ? Avons-nous peur d'une si grande responsabilité ? En effet, ce que suis, personne d'autre ne l'est, ne l'a été et ne le sera en dehors de moi. Qu'est-ce que les saints ont fait de cette dignité ? Pour ne pas l'abîmer et pour ne pas en être écrasés non plus ? Ils l'ont remise avec foi entre les mains de Dieu disant : "Seigneur, éternel est ton Amour, n'arrête pas l'oeuvre de tes mains."


père Ambroise-Marie Carré. (1908-2004), prêtre dominicain français, prédicateur et écrivain spirituel de renom. Il était membre de l'Académie française. Il gardait toujours de façon visible un petit carton en face de lui sur lequel était écrit : "Souviens-toi d'aimer".

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   Cardinal Marc Ouellet
    (5 juin 2019 - 75ème anniversaire de la libération)


"Croire à la paix n’implique donc pas seulement des convictions religieuses traduites en valeurs sociales, mais aussi un engagement rationnel accru, pour transformer le monde selon l’impératif du respect inconditionnel de la dignité de la personne humaine, malheureusement mise à mal par une colonisation idéologique hostile au caractère sacré de la vie humaine. Dans ce contexte difficile, croire à la paix c’est aussi compter sur l’efficience de la prière pour la paix, puisque l’Esprit de Dieu dirige l’histoire humaine vers son accomplissement transcendant avec le concours imparfait mais volontaire des libertés humaines. Celles-ci s’ouvrent par la prière à une influence plus grande de la Grâce qui peut infléchir les événements dans le sens de la paix."

1489

   Saint Jean Chrysostome 
« Respirez à la hauteur de votre dignité, mes bien-aimés ! On vous appelle fidèles, vivez la fidélité. Ne vous mêlez pas à la promiscuité de la foule des mauvais chrétiens. Écoutez ce que je vous dis : Soyez grain et non pas paille. Regardez les bons, suivez leur exemple. Qui se ressemble s'assemble ! »

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     père Ranièro Cantalamessa
homélie pour la Nativité de saint Jean Baptiste année C (24 juin 2002)

" Nous avons une idée très réductive et juridique de la personne, qui engendre une grande confusion dans le débat sur l’avortement. Il semble qu’un enfant acquière la dignité de personne au moment où les autorités humaines la lui reconnaissent. Pour la Bible, une personne est celle qui est connue de Dieu et que Dieu appelle par son nom ; et Dieu, nous est-il dit, nous connaît depuis le sein maternel, il nous voyait alors que nous étions « encore inachevés », dans le sein maternel. La science nous dit que l’embryon renferme tout l’homme en devenir, projeté dans les plus infimes détails ; la foi ajoute qu’il ne s’agit pas uniquement d’un projet inconscient de la nature mais d’un projet d’amour du Créateur. La mission de Jean-Baptiste est entièrement tracée avant sa naissance : « Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant le Seigneur, pour lui préparer les voies ».
L’Eglise a estimé que Jean-Baptiste a déjà été sanctifié dans le sein maternel, par la présence du Christ ; c’est pour cette raison qu’elle célèbre la fête de sa naissance. Ceci nous donne l’occasion d’évoquer une question délicate, qui a pris aujourd’hui une importance particulière à cause des millions d’enfants qui, surtout en raison de la diffusion effrayante de l’avortement, meurent sans avoir reçu le baptême. Que dire de ces enfants ? Sont-ils eux aussi d’une certaine manière sanctifiés dans le sein maternel ? Il y a-t-il un salut pour eux ? 
Sans hésiter je réponds : bien sûr que le salut existe pour eux. Jésus ressuscité dit également d’eux : « Laissez venir à moi les petits enfants ». L’idée selon laquelle les enfants non baptisés étaient destinés aux Limbes, un lieu intermédiaire dans lequel on ne souffre pas mais dans lequel on ne jouit pas non plus de la vision de Dieu, s’est répandue à partir du Moyen-âge. Mais il s’agit d’une idée qui n’a jamais été définie comme vérité de foi de l’Eglise. Il s’agissait d’une hypothèse des théologiens qu’à la lumière du développement de la conscience chrétienne et de la compréhension des Ecritures, nous ne pouvons plus maintenir.
Cette opinion, que j’exprimai, il y a quelque temps, dans l’un de ces commentaires de l’Evangile, fut l’objet de réactions diverses. Certains exprimèrent de la reconnaissance pour cette prise de position qui leur ôtait un poids sur le cœur, d’autres me reprochèrent de donner trop de poids à la doctrine traditionnelle et de diminuer ainsi l’importance du baptême. La discussion est aujourd’hui close car récemment, la Commission théologique internationale, qui travaille pour la congrégation pour la Doctrine de la foi a publié un document affirmant précisément cela.
Il me semble utile de revenir sur ce thème à la lumière de cet important document pour expliquer certaines des raisons qui ont conduit l’Eglise à tirer cette conclusion. Jésus a institué les sacrements comme moyens ordinaires pour le salut. Ceux-ci sont donc nécessaires et celui qui, alors qu’il peut les recevoir, les refuse contre sa conscience ou les néglige, compromet sérieusement son salut éternel. Mais Dieu ne s’est pas lié à ces moyens. Il peut sauver également à travers des chemins extraordinaires, lorsque la personne, sans aucune faute de sa part, est privée du baptême. Il l’a fait par exemple avec les Saints Innocents, morts eux aussi sans baptême. L’Eglise a toujours admis la possibilité d’un baptême de désir et d’un baptême de sang, et tant de ces enfants ont vraiment connu un baptême de sang, même s’il est de nature différente… Je ne crois pas que la clarification de l’Eglise encourage l’avortement ; si c’était le cas, ce serait véritablement tragique et il faudrait se préoccuper sérieusement, non pas du salut des enfants non baptisés mais de celui des parents baptisés. Ce serait se moquer de Dieu. Cette déclaration donnera en revanche un peu de soulagement aux croyants qui, comme chacun, s’interrogent, effarés, sur le sort atroce de tant d’enfants dans le monde aujourd’hui."

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   pape François 

(Message pour la Journée mondiale des pauvres - 18 novembre 2018)

Dieu répond par un agir concret, en se faisant proche du pauvre. Il se penche sur la personne humaine dans tout ce qu’elle est, pour la restaurer dans son intégrité et sa dignité 

“La réponse de Dieu au pauvre est toujours une intervention de salut pour soigner les blessures de l’âme et du corps, pour rétablir la justice et pour aider à reprendre une vie digne. La réponse de Dieu est aussi un appel pour que quiconque croit en lui puisse faire de même.”

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   pape François 

(Message pour la Journée mondiale des pauvres - 18 novembre 2018)

Le cri du pauvre “traverse les cieux et rejoint Dieu”.

“Le Seigneur entend les pauvres qui crient vers Lui. Il écoute ceux dont la dignité est foulée et qui ont cependant la force d’élever leur regard vers le haut pour recevoir lumière et réconfort”

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   pape François 

(Message pour la Journée mondiale des pauvres - 18 novembre 2018)

“La pauvreté n’est pas recherchée mais elle est le fruit de l’égoïsme, de l’orgueil, de l’avidité et de l’injustice. Elle prive les personnes des moyens d’une vie digne. (…) Le manque des moyens de base de subsistance, la marginalisation due au manque de travail, les différentes formes d’esclavage social, malgré les avancées accomplies par l’humanité… Comme Bartimée, l’aveugle de l’Evangile, beaucoup de pauvres sont aujourd’hui au bord de la route et cherchent un sens à leur condition. Combien s’interrogent sur les raisons de leur descente dans un tel abysse, et sur la manière d’en sortir! Ils attendent que quelqu’un s’approchent d’eux et leur disent: «Confiance, lève-toi; il t’appelle.»

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  Joseph Wresinski (1917-1988)

prêtre diocésain français, fondateur du Mouvement des droits de l'homme ATD Quart Monde

 (Refuser la misère)

"La différence entre pauvreté et misère est là. L'homme misérable est dans une situation insupportable, tenu pour quantité négligeable ou même pis : il est tenu pour un être néfaste qui n'aurait jamais dû naître, alors qu'au plus profond de lui, il sait qu'il est pourtant un -homme-.
Vouloir la dignité, rêver d'être quelqu'un et se le voir refuser même par ceux qui ne sont pas beaucoup plus riches que soi, tel le voisin, l'épicier, le facteur..., c'est cela la misère. Et c'est ce qui marque la frontière entre pauvreté et exclusion."

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saint François de Sales (1567-1622)  

(Sermon du Vendredi Saint 1622)

"Oh ! il ne faut pas penser que Notre Seigneur ait voulu mourir seulement pour nous racheter, car un seul de ses soupirs, à cause de la dignité et du mérite du soupirant, suffisait pour nous sauver et délivrer de la main de nos ennemis ; mais cet amour infini ne pouvait pas être content s'il ne mourait de l'Amour même. Le Fils de Dieu est conduit à la Croix ; et qui l'y a mis ? Certes, cela a été l'Amour." 

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Marthe Robin 

 (Journal - 12 avril 1930)

"Après les touchantes paroles de mon père spirituel je dis encore : Jésus je ne suis pas digne que vous vous donniez tout à moi, mais dites seulement une Parole et mon âme sera guérie. Jésus doit la prononcer cette parole car je le sens et quand mon père prend la divine Hostie et l'élève à portée de mes yeux en prononçant les saintes paroles, alors mon coeur se fond, mes yeux contemplent, ravis par un pouvoir qui est hors de moi, je sens que mon âme voudrait s'échapper de mon enveloppe. Mais Jésus a pitié de sa petite victime exauçat ses prières et ainsi ne permettant pas qu'il se passe rien d'extraordinaire. Je suis bien clouée à la Croix ; mais c'est avec Toi, ô divin Crucifié, l'Amour est le puissant levier qui soulève de terre.

1188

pape François 

27 novembre 2015extrait du message vidéo destiné aux participants du 5e festival de la doctrine sociale de l’Eglise ( 16 au 29 novembre 2015 à Vérone)


“Le défi de la réalité requiert la capacité de dialoguer, de construire des ponts au lieu de murs“.

“La réalité existe, simplement, et l’idée s’élabore“, on doit, entre les deux, “instaurer un dialogue constant, en évitant que l’idée finisse par se séparer de la réalité“.
“Le défi de la réalité demande cependant un changement (…) Le consumérisme, l’idolâtrie de l’argent, les inégalités et les injustices, l’uniformisation à la pensée dominante sont un poids dont nous voulons nous libérer, en récupérant notre dignité et en nous engageant dans le partage. La solution aux problèmes concrets ne vient pas de l’argent, mais de la fraternité qui prend soin de l’autre“.

Mais ce sont aussi les structures qui sont appelées au changement, “il est préférable d’être flexibles pour mieux répondre aux besoins concrets, que de défendre les structures et de rester plâtrés (…) Faire un peu de ménage, augmenter la transparence, récupérer de la fraîcheur, de l’authenticité et de l’agilité, fait du bien aux structures et aux personnes“.

“rien ne peut remplacer notre engagement personnel“, à travers “la sobriété, la consommation responsable, un style de vie qui accueille la création comme un don“.




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cardinal Robert Sarah
la force du Silence (n. 198, pp. 156-157).

« Aujourd’hui, les silences des martyrs chrétiens qui vont être massacrés par les ennemis du Christ imitent et prolongent ceux du Fils de Dieu. Les martyrs des premiers siècles comme ceux de notre triste époque, ont tous montré la même dignité silencieuse. Le silence devient alors l’unique parole, le seul témoignage, le dernier testament. Le sang des martyrs est une semence, un cri, et une prière silencieuse qui monte vers Dieu » 

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Saint Jean-Paul II, Salficici Doloris n°22
La Résurrection du Christ a révélé « la gloire du siècle à venir » et en même temps elle a confirmé « l’exaltation de la Croix » : cette gloire qui est comprise dans la souffrance même du Christ, telle qu’elle s’est bien souvent reflétée et qu’elle se reflète encore dans la souffrance de l’homme comme expression de sa grandeur spirituelle. Il faut rendre témoignage de cette gloire non seulement aux martyrs de la foi mais aussi aux nombreux autres hommes qui parfois, sans avoir la foi au Christ, souffrent et donnent leur vie pour la vérité ou pour une juste cause. Dans leurs souffrances à tous est confirmée d’une manière particulière la haute dignité de l’homme. » 

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Saint Bernard de Clairvaux ; La considération (1149-1152)

"C'est un assemblage monstrueux qu'un rang élevé et un cœur rampant, une dignité suprême et une vie abjecte, une langue qui promet beaucoup et une main qui n'agit pas, des paroles sans nombre et pas le moindre fruit, un visage grave et une conduite légère, une grande autorité et une volonté chancelante. "

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"sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face 
L’Amour m’a choisie..."
Mystère de l’appel... Thérèse s’en émerveille au début de son autobiographie :
"Ouvrant le Saint Evangile, mes yeux sont tombés sur ces mots : "Jésus étant monté
sur une montagne, il appela à Lui ceux qu’il lui plut ; et ils vinrent à Lui." (St Marc,
chap. III, v.13). Voilà bien le mystère de ma vocation, de ma vie tout entière...
Il n’appelle pas ceux qui en sont dignes, mais ceux qu’il lui plaît ou comme le dit saint Paul :
"Dieu a pitié de qui Il veut et Il fait miséricorde à qui Il veut faire miséricorde... " (Rm. 9, 1)

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Benoît XVI 
Regina Cæli, 8 mai 2005 (VII Dimanche de Pâques)
(Journée mondiale des Communications sociales)
En ce dimanche a lieu la Journée mondiale des Communications sociales, sur le thème: « Les moyens de communication au service de la compréhension entre les peuples ». En l’époque actuelle de l’image, les mass media constituent effectivement une ressource extraordinaire en vue de promouvoir la solidarité et l’entente de la famille humaine. Nous en avons eu récemment une preuve extraordinaire à l’occasion de la mort et des funérailles solennelles de mon bien-aimé Prédécesseur Jean-Paul II. Tout dépend toutefois de la façon dont ils sont utilisés. Ces instruments importants de la communication peuvent favoriser la connaissance réciproque et le dialogue, ou bien, au contraire, alimenter les préjugés et le mépris entre les individus et les peuples ; ils peuvent contribuer à diffuser la paix ou à fomenter la violence. Voilà pourquoi il faut toujours faire appel à la responsabilité personnelle ; il est nécessaire que chacun joue son rôle pour assurer, dans toute forme de communication, l’objectivité, le respect de la dignité humaine et l’attention au bien commun. De cette manière, l’on contribue à abattre les murs d’hostilité qui divisent encore l’humanité, et l’on peut consolider ces liens d’amitié et d’amour qui sont le signe du Royaume de Dieu dans l’histoire.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)