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2160

    Saint François de Sales 
     (Lettre à Mme Bourgeois, abbesse du Puits-d'Orbe, 1605)
« Ayons une intention bien pure de vouloir en toutes choses l’honneur de Dieu et sa gloire, faisons le peu que nous pourrons pour cette fin-là… et laissons à Dieu tout le soin du reste. » 

1952

      Saint Ignace de Loyola
(Saint Ignace de Loyola (1491-1556) – Lettre du 17/11/1555)

Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir. L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu. Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance ; 
il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens. Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. A condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience. Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu,- ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes – il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure. Bien plus, lorsqu’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut. 
Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres… pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité… Que Jésus Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels ! Amen.
Saint Ignace de Loyola - citations chrétiennes


1726

     saint François de Sales (1567-1622)
( Vrais entretiens spirituels)
" Ce n'est pas par la grandeur de nos actions que nous plaisons à Dieu, mais par l'amour avec lequel nous les faisons, car une soeur qui sera en sa cellule, ne faisant qu'un petit ouvrage, méritera plus qu'une autre qui aura bien de la peine, si elle le fait avec moins d'amour. C'est l'amour qui donne la perfection et le prix à nos œuvres."

1537

     saint Jean de Cronstadt (1829-1908)
"Plus le coeur est pur, plus il est vaste, et plus il est capable d'accueillir en lui un grand nombre d'amis. Au contraire, plus il est impur, plus il se rétrécit et moins il y a de place en lui pour l'Amour, car Il est encombré par l'amour propre, et cet amour-là est un faux amour. "

1488

   Saint Jean Chrysostome 
(Catéchèse VI, 25).
« Si vous demeurez sobres et vigilants, dit Jean Chrysostome, les fêtes se prolongent pour vous, toute la durée du temps. Conservez intact et immaculé votre vêtement nuptial. Votre Époux vous en aimera davantage, votre beauté et votre éclat grandiront de jour en jour et la grâce augmentera au rythme de vos efforts » 

1463

     Pape François
(Homélie pour le Dimanche des Rameaux - 5 avril 2020)


"Jésus « s’est anéanti, prenant la condition de serviteur » (Ph 2, 7). Laissons-nous introduire dans les jours saints par ces mots de l’apôtre Paul, où la Parole de Dieu, comme un refrain, montre Jésus comme un serviteur : le Jeudi saint il est le serviteur qui lave les pieds à ses disciples ; le Vendredi saint il est présenté comme le serviteur souffrant et victorieux (cf. Is 52, 13) ; et déjà demain, Isaïe prophétisera de lui : « Voici mon serviteur que je soutiens » (Is 42, 1). Dieu nous a sauvés en nous servant. En général nous pensons que c’est à nous de servir Dieu. Non, c’est lui qui nous a servi gratuitement, parce qu’il nous a aimé en premier. Il est difficile d’aimer sans être aimés. Et il est encore plus difficile de servir si nous ne nous laissons pas servir par Dieu.

Mais de quelle façon le Seigneur nous a-t-il servi ? En donnant sa vie pour nous. Nous lui sommes chers et nous lui avons coûté cher. Sainte Angèle de Foligno a témoigné d’avoir entendu de Jésus ces paroles : « Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimée ». Son amour l’a conduit à se sacrifier pour nous, à prendre sur lui tout notre mal. C’est une chose qui nous laisse pantois : Dieu nous a sauvés en acceptant que notre mal s’acharne sur lui. Sans réagir, avec seulement l’humilité, la patience et l’obéissance du serviteur, exclusivement avec la force de l’amour. Et le Père a soutenu le service de Jésus : il n’a pas mis en déroute le mal qui s’abattait sur lui, mais il a soutenu sa souffrance, pour que notre mal soit vaincu seulement par le bien, pour qu’il soit traversé jusqu’au fond par l’amour. Jusqu’au fond.

Le Seigneur nous a servis jusqu’à éprouver les situations les plus douloureuses pour qui aime : la trahison et l’abandon.

La trahison. Jésus a subi la trahison du disciple qui l’a vendu et du disciple qui l’a renié. Il a été trahi par les gens qui l’acclamaient et qui ensuite ont crié : « Qu’il soit crucifié ! » (Mt 27, 22). Il a été trahi par l’institution religieuse qui l’a condamné injustement et par l’institution politique qui s’est lavé les mains. Pensons aux petites et aux grandes trahisons que nous avons subies dans la vie. C’est terrible quand on découvre que la confiance bien placée a été trompée. Naît au fond du cœur une déception telle que la vie semble ne plus avoir de sens. Cela arrive parce que nous sommes nés pour être aimés et pour aimer, et la chose la plus douloureuse c’est d’être trahi par celui qui a promis de nous être loyal et proche. Nous ne pouvons pas non plus imaginer comme cela a été douloureux pour Dieu, qui est amour.

Regardons-nous à l’intérieur. Si nous sommes sincères avec nous-mêmes, nous verrons nos infidélités. Que de fausseté, d’hypocrisies et de duplicités ! Que de bonnes intentions trahies ! Que de promesses non tenues ! Que de résolutions laissées s’évanouir ! Le Seigneur connaît notre cœur mieux que nous, il sait combien nous sommes faibles et inconstants, combien de fois nous tombons, que de mal nous avons à nous relever et combien il est difficile de guérir certaines blessures. Et qu’a- t-il fait pour venir à notre rencontre, pour nous servir ? Ce qu’il avait dit par le prophète : « Moi je les guérirai de leurs infidélités, je les aimerai d’un amour gratuit » (Os 14, 5). Il nous a guéris en prenant sur lui nos infidélités, en enlevant nos trahisons. De sorte que, au lieu de nous décourager par peur de ne pas y arriver, nous pouvons lever notre regard vers le Crucifié, recevoir son embrassade et dire : “ Voilà, mon infidélité est là, tu l’as prise, toi, Jésus. Tu m’ouvres les bras, tu me sers par ton amour, tu continues à me soutenir…Alors j’avance ! ”

L’abandon. Sur la croix, dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus dit une phrase, une seule :

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27, 46). C’est une phrase forte. Jésus avait souffert l’abandon des siens, qui avaient fui. Mais il lui restait le Père. Maintenant, dans l’abîme de la solitude, pour la première fois il l’appelle par le nom générique de “ Dieu”. Et il lui crie « d’une voix forte » le “pourquoi” le plus déchirant : “ Pourquoi, toi aussi, m’as-tu abandonné ? ”. Ce sont en réalité les paroles d’un Psaume (cf. 21, 2) : on y dit que Jésus a aussi porté en prière l’extrême désolation. Mais il reste le fait qu’il l’a éprouvée : il a éprouvé l’abandon le plus grand dont les Évangiles témoignent en rapportant ses paroles originales : Eli, Eli lemà sabactani ?

Pourquoi tout cela ? Encore une fois pour nous, pour nous servir. Parce que lorsque nous nous sentons le dos au mur, quand nous nous trouvons dans une impasse, sans lumière et sans issue, quand il semble que même Dieu ne répond pas, nous nous rappelions que nous ne sommes pas seuls. Jésus a éprouvé l’abandon total, la situation qui lui est la plus étrangère, afin de nous être solidaire en tout. Il l’a fait pour moi, pour toi, pour te dire : “ N’aie pas peur, tu n’es pas seul. J’ai éprouvé toute ta désolation pour être toujours à ton côté ”. Voilà jusqu’où Jésus nous a servi, descendant dans l’abîme de nos souffrances les plus atroces, jusqu’à la trahison et à l’abandon. Aujourd’hui, dans le drame de la pandémie, face à tant de certitudes qui s’effritent, face à tant d’attentes trahies, dans le sens d’un abandon qui nous serre le cœur, Jésus dit à chacun de nous : “ Courage : ouvre ton cœur à mon amour. Tu sentiras la consolation de Dieu, qui te soutient ”.

Chers frères et sœurs, que pouvons-nous faire devant Dieu qui nous a servis jusqu’à éprouver la trahison et l’abandon ? Nous pouvons ne pas trahir celui pour qui nous avons été créés, ne pas abandonner ce qui compte. Nous sommes au monde pour l’aimer, lui et les autres. Le reste passe, cela demeure. Le drame que nous sommes en train de traverser nous pousse à prendre au sérieux ce qui est sérieux, et à ne pas nous perdre dans des choses de peu de valeur ; à redécouvrir que la vie ne sert à rien si on ne sert pas. Parce que la vie se mesure sur l’amour. Alors, en ces jours saints, à la maison, tenons-nous devant le Crucifié, mesure de l’amour de Dieu pour nous. Devant Dieu qui nous sert jusqu’à donner sa vie, demandons la grâce de vivre pour servir. Cherchons à contacter celui qui souffre, celui qui est seul et dans le besoin. Ne pensons pas seulement à ce qui nous manque, mais au bien que nous pouvons faire.

Voici mon serviteur que je soutiens. Le Père qui a soutenu Jésus dans sa Passion, nous encourage nous aussi dans le service. Certes, aimer, prier, pardonner, prendre soin des autres, en famille comme dans la société, peut coûter. Cela peut sembler un chemin de croix. Mais le chemin du service est le chemin vainqueur, qui nous a sauvés et qui nous sauve la vie. Je voudrais le dire spécialement aux jeunes, en cette Journée qui, depuis trente-cinq ans leur est consacrée. Chers amis, regardez les vrais héros, qui apparaissent ces jours-ci : ce ne sont pas ceux qui ont renommée, argent et succès, mais ceux qui se donnent eux-mêmes pour servir les autres. Sentez-vous appelés à mettre en jeu votre vie. N’ayez pas peur de la dépenser pour Dieu et pour les autres, vous y gagnerez ! Parce que la vie est un don qui se reçoit en se donnant. Et parce que la joie la plus grande est de dire oui à l’amour, sans si et sans mais. Comme Jésus pour nous.

1209  

Bx Columba Marmion (1858-1923)

(Le Christ, Vie de l'âme)


Quand nous sommes fidèles à consacrer chaque jour un temps plus ou moins long, suivant nos aptitudes et nos devoirs d'état, à nous entretenir avec notre Père céleste, à recueillir ces inspirations et à écouter ces "rappels" de l'Esprit, alors les paroles du Christ, les "Verba Verbi (les paroles de Celui qui est Parole) comme les nomme saint Augustin, vont se multipliant, inondant l'âme de Lumière divine, et ouvrant en elle, pour qu'elle puisse toujours s'y abreuver, des sources de Vie. Ainsi se réalise la promesse du Christ Jésus : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ; celui qui croit en moi, de son sein couleront des sources d'Eau Vive". Et, ajoute saint Jean, "Il disait cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croient en Lui." (Jn 7, 37-38)
"L'âme, en retour, traduit constamment ses sentiments en actes de foi, de repentir, de confiance, d'amour, de complaisance, d'abandon à la volonté du Père céleste ; elle se meut comme dans une atmosphère qui l'entretient de plus en plus dans l'union avec Dieu ; l'oraison devient comme sa respiration, sa vie ; l'âme est remplie de l'esprit d'oraison. L'oraison devient alors un état, et l'âme peut trouver son Dieu quand elle veut, même au milieu de toutes ses occupations.
Les moments que, dans la journée, l'âme consacre exclusivement à l'exercice formel de l'oraison ne sont que l'intensification de cet état, dans lequel elle reste habituellement, mais doucement, unie à Dieu, pour lui parler intérieurement et écouter elle-même la Voix d'en haut.
Cet état est plus que la simple Présence de Dieu ; c'est un entretien intérieur, plein d'amour dans lequel l'âme parle à Dieu, parfois des lèvres, le plus souvent du coeur, et lui reste intimement unie, en dépit de la variété des travaux et des occupations de la journée; Il y a bien des âmes simples et droites, qui, fidèles à l'attrait du Saint-Esprit, arrivent à cet état si désirables." 

1203

Saint Léon le Grand 390-461)

Sermon sur le jeûne du dixième mois

"Dieu, dans son Amour, nous a reformés à son image, et afin de retrouver en nous les traits de sa bonté, il nous donne ce qu'il faut pour que nous puissions nous-mêmes faire ce qu'Il fait. Il allume pour cela les lumières de nos esprits et nous enflamme du feu de la charité, afin que nous l'aimions, Lui, et aussi tout ce qu'Il aime. 
Trois pratiques, surtout, nous concernent ici : la prière, le jeûne et le partage. Elles sont possibles en tout temps, mais de tradition apostolique, cette période qui y est consacrée demande que l'on s'y applique davantage.
Par la prière, on se rend Dieu propice, par le jeûne, on réfrène les mauvais désirs de la chair, par les aumônes, on efface les péchés : par cette triple observance, l'image de Dieu en nous se trouve renouvelée, pour peu que nous soyons toujours prêts à chanter ses louanges, que nous soyons continuellement attentifs à nous rendre purs et que nous nous appliquions sans faiblir à aider notre prochain."

1198

saint Jean Chrysostome (345-407)
Contre ceux qui jeûnent à la première Pâque

"Pourquoi jeûnons-nous ces quarante jours ? Beaucoup autrefois s'approchaient des Mystères de Pâques témérairement et comme à l'aventure, et surtout dans ce temps où Jésus-Christ les a institués. Or, les Pères, sachant le danger qu'il y avait à s'en approcher avec négligence, désignèrent, lorsqu'ils furent réunis, quarante jours consacrés au jeûne, aux prières, à l'audition de la Parole de Dieu, aux assemblées, afin qu'étant tous soigneusement purifiés en ces jours, nous puissions nous approcher des Sacrements avec une conscience aussi pure que possible."

1048

Fabrice HADJAJ, 

Texte écrit en hommage à Jérôme Lejeune

"Qu’est-ce qu’un bienheureux ? Il ne faudrait pas en avoir une vision niaise, de facilité, de contentement, d’agrément – une vision béate et sans béance. Celui qui a vécu dans l’ignorance du souffrir, celui qui a méconnu l’horreur de son époque et réussi à s’épanouir, comme on dit, dans un confort sans morsure ni effraction, pareil à une courge bien arrosée dans son parterre, celui-là peut bien se sentir heureux, il n’est pas bien-heureux. 

Je dois le rappeler au seuil de cette réflexion : le bienheureux est très éloigné de cette aisance. Il n’a pas été épargné ni ménagé, au contraire, il a été saisi par les malheurs du temps et les a illuminés de l’intérieur – d’une présence éternelle. Il n’a pas été préservé par le drame : tout droit, il est allé tout droit sur la croix parmi les malfaiteurs, blessé, souillé – le cœur pur, cependant. 
C’est un tragique et c’est un simple."

1043

saint Léon le Grand

Préparons-nous au pardon mutuel".
« Le Seigneur a dit : "Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs". Il n'est donc permis à aucun chrétien de haïr qui que ce soit. Personne ne peut être sauvé, si ce n'est dans le pardon des péchés. Et ceux que la sagesse du monde méprise, nous ne savons à quel point la grâce de l'Esprit peut leur donner du prix.
Que le peuple de Dieu soit saint, et qu'il soit bon. Saint, pour se détourner de ce qui est défendu ; bon, pour agir selon les commandements. Bien qu'il soit grand d'avoir une foi droite et une saine doctrine, et que soit digne de louange la sobriété, la douceur et la pureté, toutes ces vertus demeurent pourtant vaines sans la charité. Et on ne peut pas dire qu'une conduite excellente soit féconde, si elle n'est pas engendrée par l'amour.
Que les croyants fassent donc la critique de leur propre état d'esprit, et qu'ils examinent attentivement les sentiments intimes de leur cœur. S'ils trouvent au fond de leur conscience quelques fruits de la charité, qu'ils ne doutent pas que Dieu est en eux. Et pour devenir de plus en plus capables d'accueillir un hôte si grand, qu'ils persévèrent et grandissent dans la miséricorde par des actes. Si en effet l'amour est Dieu, la charité ne doit connaître nulle borne, car aucune limite ne peut enfermer la divinité.
Pour traduire en actes ce bien de la charité, mes frères, il est vrai que tous les temps sont bons. Et pourtant, les jours que nous vivons nous y exhortent particulièrement. Ceux qui désirent accueillir la Pâque du Seigneur avec la sainteté de l'esprit et du corps, doivent s'efforcer avant tout d'acquérir cette grâce qui contient la somme des vertus et couvre une multitude de péchés.
Sur le point donc de célébrer le plus grand de tous les Mystères, celui où le Sang de Jésus-Christ a effacé nos iniquités, préparons tout d'abord le sacrifice de la miséricorde. » 

1019

saint Basile de Césarée
(Une pensée par jour - les pères spirituels d'Orient)
"Ce qu'il y a de plus heureux, c'est d'être pur en pensée, car la racine des actes posés par notre corps est la délibération du coeur."

970

de saint Ignace de Loyola (1491-1556) 
Lettre du 17/11/1555
"Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir.
L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu. Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance ; il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens.
Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. A condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience.
Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu,- ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes – il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure.
Bien plus, lorsqu’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut. "
Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres… pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité…
Que Jésus Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels ! Amen. "

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Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)