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Jean-Nicolas Grou (1731-1803)

(Manuel des âmes intérieures)

"La justice de Dieu est bien terrible, dit-on, et l'on doit toujours la craindre. Cela est vrai ; mais pour qui est-elle terrible ? Est-ce pour les enfants qui adorent Dieu, qui l'aiment, qui le servent comme leur Père, qui sont déterminés à ne lui rien refuser, à ne lui déplaire en rien ?

Non. Si ces enfants aiment Dieu, Dieu les aime encore plus ; Il voit que leurs fautes ne sont point des fautes de malice, mais d'imperfection et de fragilité : au premier regard d'amour et de regret qu'ils jettent sur lui, il les leur pardonne, et s'il a à les en punir, il les en punit dans ce monde d'une manière avantageuse à leur salut.

Est-ce pour les pécheurs qui reviennent sincèrement à Dieu que sa justice est terrible ?

Non. Ils éprouvent les effets de sa grande miséricorde ; et souvent ils sont traités avec tant de bonté, que les justes mêmes en conçoivent de la jalousie : témoin l'enfant prodigue, témoin Madeleine.

La justice divine n'est terrible que pour ceux qui n'ont pas recours à sa miséricorde, soit par présomption, soit par désespoir ; pour ceux qui aiment le péché, qui n'en veulent pas sortir ; pour eux dont la volonté n'est pas droite, et qui voudraient, s'il se peut, tromper Dieu.

Mais jusqu'ou doit aller la confiance en Dieu ?

Aussi loin que sa puissance et sa Bonté, aussi loin que notre faiblesse et notre misère ; c'est à dire qu'elle ne doit point avoir de bornes."

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saint Cyprien (Traité sur la prière du Seigneur)

"Priez donc, frères bien-aimés, comme notre Maître divin nous a enseigné à le faire. Implorer Dieu par ses propres Paroles, c'est Lui adresser une prière qu'Il trouve aimable et filiale, c'est faire parvenir à ses oreilles la prière du Christ.."

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saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr


LE RECOUVREMENT AU TEMPLE

"Marie retrouve Jésus : C'est la Vierge des événements incompréhensibles, acceptés avec la disponibilité d'un cœur contemplatif. Jésus commence sa mission, il enseigne le chemin du Ciel en se plaçant sous l'autorité de l'Immaculée Conception comme un fils envers sa mère. Et à partir de ce moment-là, personne ne peut devenir comme Jésus sans vénérer, à son exemple, l'Immaculée."

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Benoît XVI
Homélie, 2 décembre 2006 (premières Vêpres de l'Avent)
Au début d'un nouveau cycle annuel, la liturgie invite l'Eglise à renouveler son annonce à toutes les nations et elle la résume en deux mots : "Dieu vient". Cette expression si synthétique contient une force de suggestion toujours nouvelle. Arrêtons-nous un instant pour réfléchir : on n'utilise pas le passé - Dieu est venu -, ni le futur - Dieu viendra -, mais le présent : "Dieu vient". Il s'agit, tout compte faite, d'un présent continu, c'est-à-dire d'une action toujours en cours : elle a eu lieu, elle a lieu et elle aura encore lieu. A chaque instant, "Dieu vient". Le verbe "venir" apparaît ici comme un verbe théologique, voire même "théologal", car il nous dit quelque chose qui concerne la nature même de Dieu. Annoncer que Dieu "vient" équivaut, donc, à annoncer simplement Dieu lui-même, à travers l'une de ses caractéristiques essentielles et qualifiante : être le Dieu-qui-vient.
L'Avent rappelle les croyants à prendre conscience de cette vérité et à agir en conséquence. Il retentit comme un appel salutaire dans la succession des jours, des semaines, des mois : Réveille-toi ! Rappelle-toi que Dieu vient ! Pas hier, pas demain, mais aujourd'hui, maintenant ! L'unique vrai Dieu, "le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob", n'est pas un Dieu qui reste dans le ciel, ne s'intéressant pas à nous ni à notre histoire, mais il est le Dieu-qui-vient. C'est un Père qui ne cesse jamais de penser à nous et, avec un extrême respect pour notre liberté, qui désire nous rencontrer et nous visiter ; il veut venir, demeurer parmi nous, rester avec nous. Sa "venue" est poussée par la volonté de nous libérer du mal et de la mort, de tout ce qui empêche notre véritable bonheur. Dieu vient nous sauver.

443

Bible - Nouveau Testament
Philippiens 2, 12-16
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours été obéissants, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ; car c'est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Agissez en tout sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez sans reproche, simples, enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu de ce peuple pervers et corrompu, dans le sein duquel vous brillez comme des flambeaux dans le monde, étant en possession de la parole de vie ; et ainsi je pourrai me glorifier, au jour du Christ, de n'avoir pas couru en vain, ni travaillé en vain.

437

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 16, 5
Si la loi ancienne cesse de sauver les hommes, ce n’est pas qu’elle soit mauvaise, mais c’est que maintenant le temps est venu d’une vertu plus parfaite. (...)
Car on ne nous promet plus une terre coulante de lait et de miel, ni une longue vieillesse, ni un grand nombre d’enfants, ni beaucoup de blé ou de vin, ou de grands troupeaux de brebis et de boeufs ; mais le ciel même, et les biens dont on y jouit ; l’honneur d’être les enfants adoptifs de Dieu, les frères du Fils unique du Père, les héritiers de sa gloire, de son royaume ; et d’une infinité d’autres biens.

431

Catéchisme abrégé
101. En quel sens toute la vie du Christ est-elle Mystère ?
Toute la vie du Christ est un événement de révélation. Ce qui est visible dans la vie terrestre du Christ conduit à son Mystère invisible, surtout au Mystère de sa filiation divine : « Qui me voit, voit le Père » (Jn 14,9). D’autre part, bien que le salut soit pleinement accompli par la croix et la résurrection, la vie entière du Christ est Mystère de salut, car tout ce que Jésus a fait, a dit et a souffert avait pour but de sauver l’homme déchu et de le rétablir dans sa vocation de fils de Dieu.

428

Bible - Ancien Testament
Ecclésiastique (Siracide), 13, 17-19
Mon fils, accomplis tes œuvres dans l'humilité,
et tu seras aimé plus qu'un bienfaiteur.
Plus tu es grand, plus il faut t'abaisser,
et tu trouveras grâce devant le Seigneur ;
car la puissance du Seigneur est grande,
et il est glorifié par les humbles.

371

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 22, 2
Votre Père sait que vous avez besoin de toutes ces choses (Mt 6, 32). Il ne dit pas, Dieu sait ; mais votre Père sait, afin que ce mot de "Père" leur infuse une confiance plus ferme et plus assurée. Car s'il est Père, leur dit-il, et quel Père !, il ne pourra pas sans doute laisser tomber ses enfants quand il les verra nécessiteux, puisque les pères d’ici-bas n’ont pas cette dureté à l’égard de leurs enfants.

363

Concile Vatican II
Lumen gentium, n° 4
L'Esprit habite dans l'Eglise et dans les cœurs des fidèles comme en un temple (cf. I Cor. 3, 16 ; 6, 19) ; en eux il prie et rend témoignage de leur adoption filiale (cf. Gal. 4, 6 ; Rom. 8, 15-16 et 26). Cette Eglise qu'il amène à la vérité tout entière (cf. Jn 16, 13), qu'il réunit dans la communion et le ministère, il l'édifie encore et la dirige par des dons variés, tant hiérarchiques que charismatiques, et par ses œuvres il l'embellit (cf. Eph. 4, 11-12 ; I Cor. 12, 4 ; Gal. 5, 22). Il la rajeunit par la force de l'Evangile, il la rénove perpétuellement et la conduit enfin à l'union parfaite avec son Epoux. Car l'Esprit et l'Epouse disent au Seigneur Jésus "Viens !" (cf. Apoc. 22, 17). Ainsi l'Eglise universelle apparaît-elle comme "un peuple rassemblé dans l'unité du Père, du Fils et de l'Esprit-Saint."

L'Esprit habite dans l'Eglise et dans les coeurs des fidèles comme en un temple


359

Bible - Nouveau Testament
Romains 8, 12-17
Ainsi donc, mes frères, nous ne sommes point redevables à la chair pour vivre selon la chair. Car si vous vivez, selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l'Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez ; car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. En effet, vous n'avez point reçu un Esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, en qui nous crions : Abba ! Père ! Cet Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers, héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, pour être glorifiés avec lui.

331

Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique
131. Quels sont le sens et la portée de la Résurrection pour le salut ?
La Résurrection est le point culminant de l’Incarnation. Elle confirme la divinité du Christ, ainsi que tout ce qu’il a fait et enseigné. Elle réalise toutes les promesses divines en notre faveur. De plus, le Ressuscité, vainqueur du péché et de la mort, est le principe de notre justification et de notre résurrection. Dès à présent, elle nous procure la grâce de l’adoption filiale qui est une participation réelle à la vie du Fils unique, lequel, à la fin des temps, ressuscitera notre corps.
Source : www.vatican.va

298

Bible - Nouveau Testament
Luc 6, 36-38
Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous.

290

St Josémaria Escriva
Quand le Christ passe, n° 65
Quelle étrange capacité possède donc l’homme d’oublier les choses les plus merveilleuses, de s’habituer si facilement au mystère ! Considérons de nouveau, en ce temps de Carême, que le chrétien ne peut être superficiel. Bien qu’entièrement plongé dans son travail ordinaire, parmi les autres hommes, ses égaux, attelé à la tâche, occupé, perpétuellement tendu, le chrétien doit être en même temps totalement plongé en Dieu, parce qu’il est fils de Dieu.

289

Tertullien
Du Baptême, 1 et 20
Heureux sacrement que celui de notre baptême ! quel effet ne produit-il pas ? il efface la tache de nos péchés passés, il nous rend enfants de Dieu, et nous ouvre l'entrée à la vie éternelle. Un traité sur cette matière ne sera pas sans doute inutile, soit pour instruire nos catéchumènes, soit pour convaincre ces fidèles indolents qui, se contentant simplement de croire, sans se mettre en peine de considérer ce que l'Ecriture et la tradition nous enseignent, négligent par cette ignorance affectée d'apprendre les fondements sur quoi la foi qu'ils professent est appuyée. (...)
C'est pourquoi, heureux néophytes que la grâce de Dieu a appelés et entendus avec tant de bonté, dès que vous commencez à sortir de ce bain sacré où vous recevez une nouvelle régénération, et à être unis avec vos frères dans le sein de l'Eglise votre mère, demandez au Père céleste, demandez au Seigneur des biens sacrés, des grâces surnaturelles, des dons du Saint-Esprit. Demandez, dit Jésus-Christ, et vous recevrez. Vous avez cherché jusqu'à cette heure, et vous avez trouvé ; vous avez heurté, et l'on vous a ouvert. La grâce que je vous demande à mon tour, c'est que, dans vos prières, vous vous souveniez de Tertullien le pécheur.

288

Bx Charles de Foucauld
Lettre à Joseph Hours (3 mai 1912)
Il est certain qu'à côté des prêtres, il faut des Priscille et des Aquila, (couple ami et collaborateurs de Paul à Corinthe, voir Ac 18, 18-19 ; Rm 16, 3) voyant ceux que le prêtre ne voit pas, pénétrant où il ne peut pénétrer, allant à ceux qui le fuient, évangélisant par un contact bienfaisant, une bonté débordante sur tous...
La charité qui est le fond de la religion oblige tout chrétien à aimer le prochain, c’est à dire tout humain, comme soi-même. Tout chrétien doit donc être apôtre : ce n’est pas un conseil, c'est un commandement, le commandement de la charité.

Les laïcs doivent être apôtres envers tous ceux qu'ils peuvent atteindre : leurs proches et leurs amis d'abord, mais non eux seuls ; la charité n'a rien d'étroit, elle embrasse tous ceux qu'embrasse le cœur de Jésus... Par quels moyens ? ... avec tous ceux avec qui ils sont en rapport, sans exception, par la bonté, la tendresse, l'affection fraternelle, l'exemple de la vertu, ... avec certains sans leur dire jamais un mot de Dieu ou de la religion, patientant comme Dieu patiente, étant bon comme Dieu est bon, étant un tendre frère et priant ; avec d'autres en parlant dans la mesure qu'ils peuvent porter... surtout voir en tout humain un frère... voir en tout humain un enfant de Dieu.

196

Benoît XVI
Angelus, 1er novembre 2005, §1
Nous célébrons aujourd'hui la solennité de Tous les Saints, qui nous fait goûter la joie d'appartenir à la grande famille des amis de Dieu, ou, comme l'écrit saint Paul, de "partager le sort des saints dans la lumière" (Col 1, 12). La liturgie repropose l'expression remplie d'émerveillement de l'Apôtre Jean : "Voyez quelle manifestation d'amour le Père nous a donnée pour que nous soyons appelés enfants de Dieu. Et nous le sommes !" (1 Jn 3, 1). Oui, devenir saints signifie réaliser pleinement ce que nous sommes déjà, ayant été élevés, en Jésus Christ, à la dignité de fils adoptifs de Dieu (cf. Ep 1, 5 ; Rm 8, 14-17). A travers l'incarnation de son Fils, sa mort et sa résurrection, Dieu a voulu réconcilier l'humanité avec Lui et l'ouvrir à la participation à sa propre vie. Celui qui croit dans le Christ Fils de Dieu renaît "d'en-haut", il est comme régénéré par l'œuvre de l'Esprit Saint (cf. Jn 3, 1-8). Ce mystère se réalise dans le sacrement du Baptême, à travers lequel la mère Eglise donne le jour à ses "saints".

185

Bible - Nouveau Testament
Ephésiens 1, 3-6
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis
dans le Christ de toutes sortes de bénédictions spirituelles
dans les cieux !
C'est en lui qu'il nous a choisis dès avant la création du monde, pour que
nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui,
nous ayant, dans son amour, prédestinés à être ses fils adoptifs par
Jésus-Christ, selon sa libre volonté,
en faisant ainsi éclater la gloire de sa grâce, par laquelle il nous a rendus
agréables à ses yeux en son (Fils) bien-aimé.

173

St François d'Assise
Lettre à tous les fidèles
Oh ! qu'il est glorieux et saint et grand d'avoir un Père dans les cieux ! Oh ! qu'il est saint et beau, magnifique et admirable, d'avoir dans les cieux un Epoux ! Oh ! que c'est chose sainte et chère, plaisante et humble, apaisante et douce, aimable et désirable plus que tout, d'avoir un tel frère et un tel fils, qui a donné sa vie pour ses brebis, et qui a prié son Père pour nous en disant : " Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés. Père, tous ceux que tu m'as donnés en ce monde étaient à toi, et tu me les as donnés. Les paroles que tu m'as données, je les leur ai dites, et ils les ont reçues ; ils ont vraiment cru que je suis sorti de toi, et ils ont reconnu que c'est toi qui m'as envoyé. Je prie pour eux, non pour le monde : bénis-les et sanctifie-les. Pour eux, moi même, je me sanctifie, pour qu'ils soient sanctifiés tous ensemble, comme nous. Et je veux, Père, que là où je suis, eux aussi soient avec moi, pour qu'ils voient ma splendeur dans ton royaume. "
Puisqu'il a tant souffert pour nous, puisqu'il nous a apporté et nous apportera encore tant de biens, que toute créature qui est dans le ciel et sur la terre, dans la mer et dans les abîmes, rende à Dieu louange, gloire, honneur et bénédiction, car c'est lui notre courage et notre force puisqu'il est le seul bon, le seul très haut, le seul tout puissant, admirable, glorieux et le seul saint, lui qu'il faut louer et bénir dans les siècles infinis des siècles. Amen.

164

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 16, 5
Cela nous fait voir que si la loi ancienne cesse de sauver les hommes, ce n’est pas qu’elle soit mauvaise, mais c’est que maintenant le temps est venu d’une vertu plus parfaite. (...) Puis donc que les récompenses promises y sont plus grandes que dans l’ancienne, et que la grâce du Saint-Esprit y est plus abondante, c’est avec juste raison qu’on nous demande plus de vertu.
Car on ne nous promet plus une terre coulante de lait et de miel, ni une longue vieillesse, ni un grand nombre d’enfants, ni beaucoup de blé ou de vin, ou de grands troupeaux de brebis et de bœufs ; mais le ciel même, et les biens dont on y jouit ; l’honneur d’être les enfants adoptifs de Dieu, les frères du Fils unique du Père, les héritiers de sa gloire, de son royaume ; et d’une infinité d’autres biens.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)