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2481 - Pape François - Angélus du 7 juin 2020

« Le Cœur humain et divin de Jésus est la source où nous pouvons toujours puiser la miséricorde, le pardon, la tendresse de Dieu. Nous pouvons le faire en nous arrêtant sur un passage de l’Évangile, en entendant qu’au centre de chaque geste, de chaque parole de Jésus, au centre il y a l’amour, l’amour du Père qui a envoyé son Fils, l’amour de l’Esprit Saint qui est en nous. Et nous pouvons le faire en adorant l’Eucharistie, où cet amour est présent dans le Sacrement. Alors notre cœur aussi, peu à peu, deviendra plus patient, plus généreux, plus miséricordieux, à l’imitation du Cœur de Jésus.
Il y a une vieille prière – je l’ai apprise de ma grand-mère – qui disait ainsi : “Jésus, rends mon cœur semblable au tien”. C’est une belle prière.»

2372

    Saint Jean de la Croix
    (I MC 4,6)
« Toute la puissance et la liberté du monde, comparées à la liberté et à la puissance de Dieu, sont, à l’extrême, détresse, servitude et captivité. (…) La liberté ne peut demeurer dans un cœur assujetti à ses fantaisies parce que c’est un cœur d’esclave, mais elle demeurera dans un cœur libre parce que c’est un cœur de fils. » 

2316

    pape François
    ((Extrait) Message pour la 54e journée mondiale des communications sociales - 24 janvier 2020)
" Qu’ils soient sous forme de fables, de romans, de films, de chansons, de nouvelles … les récits affectent nos vies, même si nous n’en sommes pas conscients. Les récits nous marquent, façonnent nos convictions et nos comportements. En lisant l’Écriture, les histoires des saints, ainsi que ces textes qui ont su lire l’âme humaine et mettre en lumière sa beauté, l’Esprit Saint est libre d’écrire dans nos cœurs.

Combien de récits nous intoxiquent, en nous persuadant que, pour être heureux, nous aurions constamment besoin d’avoir, de posséder, de consommer. Nous ne réalisons pratiquement pas à quel point nous devenons avides de tapages et de commérages ; nous consommons tant de violence et de fausseté… Souvent sur les toiles de la communication, des récits destructeurs et offensants sont élaborés. En rassemblant des informations non vérifiées, en répétant des discours insignifiants et faussement persuasifs, en blessant avec des propos de haine, on ne tisse pas l’histoire humaine, mais on dépouille l’homme de sa dignité…

Nous avons besoin de patience et de discernement pour redécouvrir des récits qui nous aident à ne pas perdre le fil au milieu des nombreuses afflictions d’aujourd’hui; des récits qui remettent en lumière la vérité de ce que nous sommes, jusque dans l’héroïsme ignoré de la vie quotidienne. " 


2306

    Vincent Huby (1608-1683)
    (Maximes spirituelles)
« En parlant, l’esprit se dissipe et s’éloigne de Dieu ; le Silence au contraire, ramène l’esprit à Dieu et l’y unit ; plus de silence, plus d’innocence. Me taire, quand je verrai que mon silence vaut mieux que ce que je voudrais dire : qui tient son cœur dans la clôture, c’est à dire enfermé avec Dieu, tarde son cœur de tout désordre ; où il n’y a que le cœur de Dieu, tout va bien. » 

2264

    Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'Amour de Dieu)
"Le premier élan ou ébranlement que Dieu donne en nos cœurs, pour les inciter à leur bien, se fait assurément en nous, mais non point par nous ; car il arrive à l'imprévu, avant que nous y ayons ni pensé, ni pu penser, puisque nous n'avons rien qui suffise en nous-mêmes pour mériter ou penser quoi que ce soit qui concerne notre salut ; mais tout cela vient de Dieu. 

Ce qui est aussi admirable que véritable, c'est que quand notre volonté suit l'attrait et consent au mouvement divin, elle le suit librement, tout comme librement elle résiste, quand elle résiste." 

2190

    Saint François de Sales 
      (I.V.D. 3, XXXVI)
« Nous sommes comme les perdrix de Paphlogonie qui ont deux cœurs ; car nous avons un cœur doux, gracieux et courtois en notre endroit, et un cœur dur, sévère, rigoureux envers le prochain. » 

2130

  Sainte Térésa de Calcutta
« On devrait fortement appuyer l’adoration perpétuelle avec exposition. Jésus s’est fait Pain de Vie pour nous donner la vie. Nuit et jour. II est là. Si vous voulez vraiment grandir en amour, revenez à l’Eucharistie, revenez à l’adoration eucharistique. Il nous faut tisser nos vies autour de l’Eucharistie… fixer les yeux sur Lui qui est lumière; placez vos cœurs près de son Divin Cœur; demandez-Lui de vous accorder la grâce de Le connaître, l’amour de L’aimer, le courage de Le servir. Cherchez-Le avec ferveur. Par Marie, cause de notre joie, vous découvrez que nulle part au monde êtes-vous mieux accueillis, nulle part au monde êtes-vous mieux aimés que par Jésus vivant et vraiment présent au Très Saint-Sacrement… Il est vraiment là en Personne, à vous attendre. »

2091

    Soeren Kierkegaard (1813-1855)
     ( La maladie mortelle, II, dans Oeuvres, par C. Fabro, Florence 1972, p. 663.)
« On parle tant de vies gâchées. Mais seule est gâchée la vie de celui qui ne se rendit jamais compte, car il n’eut jamais, dans son sens le plus profond, l’impression qu’il existe un Dieu et que lui, lui-même, son « moi », est face à ce Dieu »
Soeren (ou Soren) Kierkegaard (1813-1855) est un écrivain, poète, théologien et philosophe danois.

2089

      père Ranièro Cantalamessa
     (1ère prédication de Carême - 14 mars 2014) 
"Que représente le cœur, dont on parle si souvent dans la Bible et dans le langage humain? En dehors du domaine de la physiologie humaine, où celui-ci n’est qu’un organe quoique vital de notre corps, le cœur est un lieu métaphysique, le plus profond d’une personne; c’est l’intime de chaque homme, là où chacun vit sa condition d’être humain, c’est-à-dire sa vie intérieure, par rapport à Dieu, dont il vient et en qui il trouve son but, par rapport aux autres hommes et à la création entière. Dans le langage commun aussi, le cœur désigne la partie essentielle d’une réalité. « Aller au cœur d’un problème » veut dire aller à sa partie essentielle, dont dépend l’explication de toutes les autres parties du problème.
Le cœur d’une personne indique aussi l’endroit spirituel, là où il est possible de contempler la personne dans sa réalité la plus profonde et la plus vraie, sans voiles, et sans s’arrêter à ses aspects marginaux. C’est sur le cœur que le jugement dernier de toute personne a lieu, sur ce qu’elle porte en elle et qui est source de sa bonté ou de sa méchanceté. Connaître le cœur d’une personne veut dire avoir pénétré le sanctuaire intime de sa personnalité, et ainsi connaître cette personne pour ce qu’elle est et sa vraie valeur.
Revenir au cœur signifie donc revenir à ce qu’il y a de plus personnel et d’intérieur en nous."

2081

      Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
     (Manuel des âmes intérieures) 
"Pour nous procurer ce bonheur, que fait Dieu ? Il se tient sans cesse à la porte de notre coeur : Il y frappe par ses lumières, ses bonnes inspirations, par les remords, afin de nous porter à la recherche du bien, et à la fuite du mal. Si nous étions attentifs, si nous rentrions souvent dans notre coeur, nous remarquerions qu'Il y frappe à tout instant, et que, si nous ne l'entendons pas, c'est que nous nous mettons hors d'état de l'entendre. Dieu y frappe sans se rebuter pendant une longue suite d'années, ou, pour mieux dire, pendant toute notre vie. Sa patience à nous attendre est inconcevable ; Il souffre nos dédains, notre résistance, nos obstinations avec une bonté, une persévérance qui passe tout expression."

1794

     Thérèse-Emmanuel de la Mère de Dieu (1817-1888)
    (Note Manuscrite)
Bethléem, c'est toi. Tu me prépareras ce lieu pauvre et humble que je bénirai et où je naîtrai. Tu es un Bethléem vivant qui doit aspirer à me recevoir, m'attirer par ses désirs ,'appeler, m'aimer ; tu es le gîte où je veux être posé. Je viens à ce qui est pauvre, misérable, vil, et j'en deviens la grandeur. Je serai la tienne si tu te laisses posséder entièrement dans ta misère et ta pauvreté, par moi, la richesse des cieux. En ce petit Bethléem de ton coeur, tout mon mystère doit se passer, s'accomplir, dans la réalité divine de ma naissance." 

1654 

     Frédéric Lenoir 
"Deviens ce que tu es, fais ce que toi seul peut faire :
suis la voix de ton coeur ! "

1591

     sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 


« Après l'exil de la terre, j'espère aller jouir de vous dans la Patrie, mais je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans l'unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Coeur Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement. »

1590

     saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
     (Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)
"Parmi toutes les vertus, et plus que toutes, la charité est celle qui, en soi, constitue la perfection chrétienne. Ainsi donc, ma soeur, accordons une attention sans mesure à cette vertu, si nous voulons trouver miséricorde auprès du Père céleste. Aimons la Charité et mettons-la en pratique : elle est la vertu qui fait de nous des fils d’un même Père qui est aux cieux. Aimons la Charité, car elle est le commandement de notre divin Maître : c’est par elle que nous nous distinguons des gentils. Aimons la Charité et fuyons jusqu’à l’ombre où nous pourrions en quelque manière L’offenser. Oui, enfin, aimons la Charité et ayons toujours présent à l’esprit le grand enseignement de l’Apôtre : » Nous sommes tous membres de Jésus Christ » (Eph 5,30) et Jésus seul est » la Tête de nous tous, ses membres » (Eph 4, 15). Montrons-nous notre amour réciproque et souvenons-nous que tous nous sommes appelés à former un seul Corps et que si nous conservons la Charité, la belle paix de Jésus triomphera et exultera toujours en nos coeurs."

1537

     saint Jean de Cronstadt (1829-1908)
"Plus le coeur est pur, plus il est vaste, et plus il est capable d'accueillir en lui un grand nombre d'amis. Au contraire, plus il est impur, plus il se rétrécit et moins il y a de place en lui pour l'Amour, car Il est encombré par l'amour propre, et cet amour-là est un faux amour. "

1506

   Sainte Teresa de Calcutta
" Il faut avant tout consacrer du temps au silence, et à la contemplation, surtout si nous vivons dans de grandes villes où tout n'est qu'agitation.
Voilà pourquoi j'ai décidé d'ouvrir notre première maison de sœurs contemplatives, dont la vocation est de prier pendant la plus grande partie de la journée, à New York plutôt que sur l'Himalaya, car je sentais que ce sont les grandes villes qui avaient le plus besoin de silence et de contemplation.
Je commence toujours à prier par le silence : c'est dans le silence du cœur que Dieu parle. Dieu est l'ami du silence et nous devons l'écouter, parce que ce ne sont pas nos paroles qui comptent, mais ce que Lui nous dit, et ce qu'il dit à travers nous.
Ce que le sang est au corps, la prière l'est à l'âme ; elle la rapproche de Dieu et purifie notre cœur. Alors, le cœur purifié, nous pouvons voir Dieu, lui parler et découvrir son amour en la personne de chacun de nos frères humains.
Si votre cœur est pur, vous êtes transparent en face de Dieu, vous ne lui dissimulez rien, et alors seulement vous lui offrez librement ce qu'Il attend de vous. »

1495

   GAUDIUM ET SPES 78 §3
Concile Vatican II
« La paix terrestre qui naît de l’amour du prochain est elle- même image et effet de la paix du Christ qui vient de Dieu le Père. Car le Fils incarné en personne, prince de la paix, a réconcilié tous les hommes avec Dieu par sa croix, rétablissant l’unité de tous en un seul peuple et un seul corps. Il a tué la haine dans sa propre chair et, après le triomphe de sa Résurrection, il a répandu l’Esprit de charité dans le cœur des hommes » .

1464

     Jacques Bénigne Bossuet (1627-1704) Evêque de Meaux
 Pantégyrique de l'Apôtre saint Jean

"Ayons donc un coeur de Jésus-Christ, un coeur étendu, qui n'exclut personne de son amour. C'est de cet amour qu'il se formera une chaîne de charité qui s'étendra du Coeur de Jésus dans tous les autres, pour les lier et les unir inviolablement ; ne la rompons pas ; ne refusons à aucun de nos frères d'entrer dans cette sainte union de la charité en Jésus-Christ. Il y a place pour tout le monde. Aimons donc dans le Coeur de Jésus. "Dieu est charité, et qui persévère dans la charité demeure en Dieu et Dieu en lui." 

1412

   Saint Exupéry 

( Le petit prince)

« On ne voit bien qu'avec le cœur.
L'essentiel est invisible pour les yeux. »


La beauté ne se mesure pas par à ce que nous pouvons voir en un simple coup d’œil, car la vraie beauté est une attitude de coeur. Il n’existe pas de maquillage qui puisse embellir un cœur laid.
Un bel être intérieur se construit en aimant la vie et en oeuvrant jour après jour pour se débarrasser des sentiments négatifs qui empoisonnent notre existence... Il se construit en se laissant approcher par Celui qui nous aime et veut notre bonheur, en priant, en agrandissant ainsi son monde intérieur, en le rendant plus vaste, plus beau, plus fleuri.
Soyons doux, ne laissons pas la douleur et la peine nous endurcir. Ne laissons pas la douleur nous faire détester quelqu’un, ne laissons pas l’amertume nous contrôler. Cultivons avec Dieu notre jardin intérieur... , c'est ce qui fera notre beauté ; une beauté qui ne découvre pas au simple regard, qui ne peut pas être définie par des mots...ouvrir les yeux ne sufit pas... pour voir l'essentiel, il faut ouvrir SON COEUR.



1396

   pape François 

(Homélie lors de la Messe de canonisation de Francisco et Jacinta Marto le 13 mai 2017)

« Fatima est surtout ce manteau de lumière qui nous couvre ici comme partout ailleurs sur la terre quand nous nous réfugions sous la protection de la Vierge Marie pour lui demander comme l'enseigne le Salve Regina, "montre-nous Jésus.(...)
Sous la protection de Marie, nous sommes, dans le monde, des sentinelles du matin qui savent contempler le vrai visage de Jésus Sauveur, celui qui brille à Pâques, et redécouvrir le visage jeune et beau de l’Eglise, qui resplendit quand elle est missionnaire, accueillante, libre, fidèle, pauvre en moyens et riche d’amour.»



Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)