1953
Gustave Thibon
(« L’Équilibre et l’Harmonie », pp. 48-50. Fayard – 1976)
« Notre tâche à nous est de nous appuyer sur le bien que Dieu veut afin de diminuer le mal que Dieu permet.Ce qui implique la lucidité et le courage. La première pour discerner le mal et le second pour le combattre. Il ne s’agit pas d’attendre passivement un avenir conforme à nos vœux, mais de le construire par un choix et un effort quotidiens. Le laboureur fait crédit aux bonnes forces de la nature : la vertu des semences, la fécondité de la terre et les pluies du ciel, mais non aux intempéries et aux parasites.
Dieu aura le dernier mot, nous n’en doutons pas. A la fin du monde. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour laisser trop souvent, d’ici là, la parole au diable… »