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2381

    Saint Jean de la Croix
    (II MC 7, 8-12)
« On ne peut progresser qu’en imitant le Christ qui est le chemin, la vérité et la vie, et personne ne va au Père que par lui, selon ce qu’il dit lui-même en saint Jean (14, 6) ; et ailleurs il dit : Je suis la porte ; celui qui entrera par moi sera sauvé (10, 9). De sorte que tout esprit qui chercherait douceurs et facilité et refuserait d’imiter le Christ, je ne le tiendrais pas pour bon. Si j’ai dit que le Christ est le chemin, et que ce chemin c’est mourir à notre nature, tant sensible que spirituelle, c’est pour faire comprendre que ce sera à l’exemple du Christ, parce qu’il est notre exemple et notre lumière. 
En ce qui concerne le domaine du sensible, il est vrai qu’il y mourut en esprit tout au long de sa vie et, corporellement, en sa mort. En effet, comme il l’a dit, il n’eut pas, pendant sa vie, où reposer sa tête (Mt 8, 20) et encore moins lors de sa mort. En ce qui concerne le domaine spirituel, il est certain qu’au moment de sa mort son âme aussi se trouva anéantie, sans aucune consolation et sans aucun soulagement, le Père le laissant ainsi dans une sécheresse profonde, selon sa nature humaine. C’est pourquoi il en fut réduit à s’écrier : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Mt 27, 46). Ce fut le plus grand délaissement sensible de sa vie. Dans ce délaissement, il fit la plus grande œuvre de toute sa vie, plus grande que tous les miracles et que toutes ses œuvres faites sur la terre et dans le ciel et qui fut de réconcilier et d’unir par grâce le genre humain avec Dieu. Et cela se réalisa juste au moment où ce Seigneur fut le plus totalement anéanti : quant à l’estime des hommes qui, le voyant mourir, se moquaient de lui sans l’avoir en la moindre estime ; quant à sa nature humaine que la mort anéantissait ; quant au secours et à la consolation spirituelle du Père puisque, à ce moment-là, il l’abandonna, le laissant ainsi anéanti et réduit à rien pour que soit totalement payée la dette et que l’homme s’unisse avec Dieu. David en parle ainsi : « J’ai été réduit à rien et je n’ai plus rien su. » (Ps 72, 22) pour que le vrai spirituel comprenne le mystère de la porte et du chemin du Christ afin de s’unir à Dieu et sache que plus il s’anéantira pour Dieu dans les deux domaines, sensible et spirituel, plus il s’unira à Dieu et plus son œuvre sera grande. Et quand il sera réduit à rien, ce qui sera l’humilité suprême, se réalisera l’union spirituelle entre l’âme et Dieu qui est l’état le plus grand et le plus élevé que l’on puisse atteindre en cette vie. 
Il ne s’agit donc pas de réjouissances, ni de satisfactions, ni d’émotions spirituelles, mais d’une vive mort en croix, à la fois sensible et spirituelle, c’est-à-dire extérieure et intérieure. Je ne veux pas m’attarder davantage sur ce sujet, bien que je n’aie pas envie de cesser d’en parler car je vois que le Christ est très peu connu de ceux qui se disent ses amis. En effet, nous les voyons cheminer, cherchant en lui satisfactions et consolations en s’aimant beaucoup eux-mêmes ; mais ils ne recherchent pas ses amertumes et ses anéantissements en l’aimant beaucoup, lui. » 

2374

    Saint Jean de la Croix
    (I MC 13, 3)
« Le premier conseil est d’avoir un souci habituel de ressembler au Christ en toutes choses, se conformant à sa vie qu’il faut regarder afin de pouvoir l’imiter et se comporter en tout comme il l’aurait fait lui-même. » 

2342

    Thomas a Kempis (1379-1471)
    (Imitation de Jésus Christ)
"Jésus trouve beaucoup d'amateurs pour son royaume céleste, mais peu pour porter sa croix. Il trouve beaucoup de compagnons pour sa table, mais peu pour son abstinence. Tous veulent partager sa joie ; mais peu veulent supporter quelque chose pour Lui.
Beaucoup suivent Jésus jusqu'à la fraction du pain, mais peu jusqu'à boire le calice de sa Passion. Beaucoup admirent ses miracles ; mais peu vont jusqu'à l'ignominie de sa croix."
Beaucoup aiment Jésus pendant qu'Il ne leur arrive aucune adversité, beaucoup le louent et le bénissent tandis qu'ils reçoivent de Lui quelques consolations. mais si Jésus se cache et les délaisse un moment, ils tombent dans le murmure ou dans un excessif abattement.
Tandis que ceux qui aiment Jésus pour Jésus, et non pour en être consolé d'une manière ou d'une autre, l'aiment et le bénissent dans les tribulations et l'angoisse du coeur comme dans les consolations les plus douces. Et quand il ne voudrait jamais leur en donner, toujours cependant ils le loueraient, toujours ils lui rendraient grâce." 

2341

    Saint Jean Chrysostome (350-407)
    (Homélie 84 sur Saint Jean)
"Si Jésus Christ a souffert toutes ces choses, c'est afin que nous suivions ses pas, et que nous supportions avec fermeté les mots piquants et les railleries qui ont coutume de nous émouvoir et d'allumer le plus notre colère." 

2119

  Thomas à Kempis (1379-1471)00
( Imitation de Jésus Christ)
"Heureuse l'âme qui entend le Seigneur lui parler intérieurement, et qui reçoit de Sa bouche la Parole de consolation ! Heureuses les oreilles toujours attentives à recueillir ce souffle divin, et sourdes au bruit du monde ! Heureuses, encore une fois, les oreilles qui écoutent non la voix qui retentit au-dehors, mais la vérité qui enseigne au-dedans !" 

2105

    Thomas a Kempis (1379-1471)
(Imitation de Jésus Christ)
"Notre mérite et notre progrès dans la perfection ne consistent point dans la douceur et l'abondance des consolations, mais plutôt dans la force de supporter de grandes tribulations et de pesantes épreuves."

1887

     Jean-Nicolas Grou (1731-1903)
(Manuel des âmes intérieures)
"Jésus est notre unique modèle, Il nous a été donné comme tel, Il s'est fait homme pour nous rendre la sainteté sensible et palpable. Toute sainteté qui n'est pas formée et moulée sur la sienne est fausse ; elle déplaît à Dieu, elle trompe les hommes, elle est tout au moins inutile pour le ciel. Étudions donc Jésus-Christ, et, pour le bien connaître, pour l'exprimer ensuite en nous, demandons-Lui continuellement sa Lumière et ses grâces." 

1803

     Thomas a Kempis (1379-1471)
    « Imitation de Jésus Christ »
"Quand tu posséderas le Christ, tu seras riche et cela te suffira, il subviendra lui-même à tes besoins et s'occupera fidèlement de toi pour tout, de telle sorte que tu n'aies pas besoin de compter sur les hommes. En effet, les hommes changent vite et font rapidement défaut, tandis que le Christ demeure pour l'éternité et se tient solidement à tes côtés jusqu'au bout." 

1712

     Imitation de Jésus Christ
"Être sans Jésus, c'est un insupportable enfer ;
 être avec Jésus, c'est un paradis de délices."

1643

     André Sève
30 minutes pour Dieu, pages 28-29
« Mener une vie chrétienne, c’est regarder beaucoup le Christ et essayer de vivre comme Lui.
Simplet ?
Peut-être, mais allons jusqu’au bout de cette logique. Pourquoi faisons-nous un tri (plus ou moins conscient) dans ce que nous voulons imiter du Christ ? Nous le regardons aimer, pourquoi ne le regardons pas prier ? Il a eu besoin de prier.
Pas moi ? Mais qu’est ce que je veux au juste ? Être moi ou suivre le Christ ? Au nom de quoi puis-je décider que je vais Le suivre pour ceci et pas pour cela ?
Depuis qu’on m’a dit : « Regarde bien Jésus prier », je vois toujours en même temps deux choses : Jésus vivait constamment uni à son Père et pourtant Il devait s’arracher à l’annonce du Royaume pour aller prier seul.
Nous avons bonne mine, nous, avec nos dégoûts de prier et nos objections : « ...pas besoin d’un temps spécial de prière, il suffit de vivre uni à Dieu, et de faire ce qu’il faut faire. D’ailleurs, prier à l’écart c’est s’évader, il vaut mieux servir... »
Au lieu de discuter, regardons encore Jésus :
Jésus ne s’écarte pas de la foule ou de ses apôtres pour les oublier dans une recherche d’intimité avec son Père :
Il s’écarte toujours pour mieux servir. »


1477

   Thomas a Kempis (1379-1471)
Imitation de Jésus Christ
"En effet, celui qui aime prépare toujours la maison la meilleure et la plus belle pour le Bien-Aimé, et en cela se reconnaît l'affection qu'il a pour Celui qu'il reçoit."

1325

  Thomas a Kempis (1379-1471)

 ( Imitation de Jésus-Christ)

"Applique-toi à être patient en tolérant les défauts des autres et toutes leurs infirmités, parce qu'il y a aussi bien des choses en toi que les autres ont à tolérer.
Si tu ne peux te rendre tel que tu voudrais, comment pourrais-tu faire que les autres soient à ton gré ?
Il nous plairait que les autres soient parfaits, et pourtant nous ne corrigeons pas nos propres défauts.
Nous voulons qu'on reprenne les autres sévèrement, et nous ne voulons pas être repris nous-mêmes, ou que l'on nous refuse ce que nous demandons.
Nous voulons que les autres soient limités en leur liberté, et nous-mêmes ne supportons en rien d'être contraints :
Cela montre bien que nous considérons rarement le prochain comme nous-mêmes. Mais si tous étaient parfaits, qu'aurions-nous encore à souffrir pour Dieu de la part des autres ?
Or Dieu l'a ainsi ordonné afin que nous apprenions à porter le fardeau les uns les autres, car personne n'est sans défaut, personne n'est sans fardeau, personne ne se suffit à lui-même, personne n'est assez sage, mais il nous faut mutuellement nous porter, nous consoler, nous aider et nous avertir.
C'est dans l'adversité qu'on voit le mieux ce que chacun a de vertus, car les occasions ne rendent pas l'homme fragile, mais elles montrent ce qu'il est. " 

1251

Thomas a Kempis (1379-1471)  

(Imitation de Jésus Christ)

"Jésus trouve beaucoup d'amateurs pour son Royaume céleste, mais peu pour porter sa Croix. Il trouve beaucoup de compagnons pour sa table, mais peu pour son abstinence. Tous veulent partager sa joie ; mais peu veulent supporter quelque chose pour Lui. Beaucoup suivent Jésus jusqu'à la fraction du Pain, mais peu jusqu'à boire le Calice de sa Passion. Beaucoup admirent ses miracles ; mais peu vont jusqu'à l'ignominie de sa Croix.
Mais ceux qui aiment Jésus pour Jésus, et non pour en être consolé d'une manière ou d'une autre, l'aiment et le bénissent dans les tribulations et l'angoisse du coeur comme dans les consolations les plus douces. Et quand Il ne voudrait jamais leur en donner, toujours cependant ils Le loueraient, toujours ils lui rendraient grâce." 

1248

Thomas a Kempis (1379-1471) - 

(Imitation de Jésus Christ)

"Il n'est pas selon l'homme de porter la croix, d'aimer la croix, de châtier son corps et de le réduire en servitude, de fuir les honneurs, de souffrir volontiers les outrages, de se mépriser soi-même et de souhaiter d'être méprisé, de supporter les afflictions et les pertes, et de ne désirer aucune prospérité dans ce monde. " 

1247

Thomas a Kempis (1379-1471) - 

(Imitation de Jésus Christ)

"Si tu rejettes une croix, tu en trouveras certainement une autre, et peut-être plus lourde. Penses-tu échapper à ce qu'aucun mortel n'a pu éviter ? Quel saint, en ce monde, aura été sans croix ni épreuve ?" 

1206       

saint François de Sales (1567-1622)

(Introduction à la vie Dévote)

 "Il ne faut pas trop s'arrêter à ces affections générales, mais les CONVERTIR en des résolutions précises et particulières pour notre correction et notre amendement.
Par exemple, la première Parole que Notre-Seigneur dit sur la Croix ("Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font") répandra sans doute une bonne affection d'imitation en votre âme, à savoir, le désir de pardonner à vos ennemis et de les aimer. 

Or, je dis maintenant que cela est peu de chose, si vous n'y ajoutez une résolution spéciale de ce genre : "Or, donc, je ne me fâcherai plus désormais de telles paroles fâcheuses qu'un tel et une telle, mon voisin ou ma voisine disent de moi, ni de telle et telle injure qui m'est faite par celui-ci ou celle là ; au contraire, je dirai et ferai telle et telle chose pour le gagner et adoucir, etc"

Par ce moyen, vous corrigerez vos fautes en peu de temps, là où par les seules affections vous le feriez tard et malaisément."

1164

saint Grégoire de Naziance (329-390)
Premier discours sur Pâques

“Que l’on donne tout, que l’on offre tout à Celui qui s’est Lui-même donné en rançon et en échange pour nous, et nous deviendrons par Lui tout ce que, Lui, est devenu par nous. “

1053

Pape François 

Gaudete et exsultate (paragraphes 118-120)

« L’humiliation te conduit à ressembler à Jésus »
« L’humilité ne peut s’enraciner dans le cœur qu’à travers les humiliations. Sans elles, il n’y a ni humilité ni sainteté. Si tu n’es pas capable de supporter et de souffrir quelques humiliations, tu n’es pas humble et tu n’es pas sur le chemin de la sainteté. La sainteté que Dieu offre à son Église vient à travers l’humiliation de son Fils. Voilà le chemin !  L’humiliation te conduit à ressembler à Jésus, c’est une partie inéluctable de l’imitation de Jésus-Christ : « Le Christ […] a souffert pour vous, vous laissant un modèle afin que vous suiviez ses traces » (1 P 2, 21). Pour sa part, il exprime l’humilité du Père qui s’humilie pour marcher avec son peuple, qui supporte ses infidélités et ses murmures. C’est pourquoi les Apôtres, après l’humiliation, étaient « tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le Nom de Jésus » (Ac 5, 41).Je ne me réfère pas uniquement aux situations cruelles de martyre, mais aux  humiliations quotidiennes de ceux qui se taisent pour sauver leur famille, ou évitent de parler bien d’eux-mêmes et préfèrent louer les autres au lieu de se glorifier, choisissent les tâches les moins gratifiantes, et même préfèrent parfois supporter quelque chose d’injuste pour l’offrir au Seigneur (…) Je ne dis pas que l’humiliation soit quelque chose d’agréable, car ce serait du masochisme, mais je dis qu’il s’agit d’un chemin pour imiter Jésus et grandir dans l’union avec Lui. Cela ne va pas de soi et le monde se moque d’une pareille proposition. C’est une grâce qu’il nous faut demander : ‘‘Seigneur, quand arrivent les humiliations, aide-moi à sentir que je suis derrière Toi, sur Ton chemin’’. » 

838

saint Jean-Gabriel Peyboyre (1902-1940)
prêtre et martyr

LE PORTRAIT DE JÉSUS

Jésus-Christ est la forme des prédestinés, les saints dans le ciel ne sont que les portraits de Jésus-Christ ressuscité et glorieux, de même que sur la terre, ils ont été les portraits de Jésus-Christ souffrant, humilié et agissant.

673

saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr


"J'ai moi-même peur de la souffrance et de l'humiliation mais je me rassure, en pensant que, même Jésus, dans le Jardin des Oliviers, n'a pas éprouvé un sentiment différent. Les grâces viennent au moment où nous en avons besoin !"


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)