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        saint Jean François Régis (1597-1640)
           (par le père Sintas - cité dans une homélie du père Roger Hébert le 16 mai 2020)
St François Régis avait le grand désir de partir au Canada, il en fait part à son supérieur qui refuse en lui disant : « Votre Canada, ça sera le Vivarais ! » Un peu déconcertant comme réponse quand on est habité par un si grand projet ! Mais voilà ce que le père Sintas écrivait pour expliquer cette réponse : 
« Le 1° élément à remarquer dans cet événement, c’est combien les choses sont claires dans l’esprit de François. Il a fait sa proposition avec détermination. Il l’a faite avec d’autant plus d’énergie que, pour lui, cette proposition lui paraît être le meilleur moyen de remplir sa vocation. Mais elle n’est qu’un moyen. Sa préoccupation essentielle n’est pas dans le désir de partir au Canada. Sa préoccupation essentielle demeure bien celle qui l’a fait entrer au noviciat, à savoir : Servir Dieu, Notre Seigneur dans l’Église, sous la conduite de la compagnie. 
Voilà où François situe tout le poids de sa vie, tout l’objectif de son désir. Il a intégré à son existence la 1° phrase des Exercices Spirituels de St Ignace, le fondement de toute la vie spirituelle : n’avoir d’autre désir que de servir Dieu, Notre Seigneur. Peu à peu, c’est cela qui est devenu toute sa vie. Tout le reste a trouvé, sous l’éclairage de cette lumière, sa position juste de moyen au service de l’unique fin. Certes sans le moyen, la fin ne serait pas atteinte. Mais le choix des moyens n’a plus l’importance primordiale qu’il peut avoir dans des existences moins lucides sur la fin unique, seule nécessaire. La réponse négative du supérieur ne peut plus atteindre François de façon grave. Ayant clarifié son désir, l’ayant purifié et approfondi, il ne se laisse plus démolir par un refus qui ne vise pas son choix fondamental. Sa vocation demeure intacte, pleinement accueillie par le supérieur, en cette heure même où il refuse à François le moyen qu’il propose pour la mettre en œuvre. Même si sa sensibilité en souffre. Il ne fait pas du choix des moyens une question de vie ou de mort. »
Voilà donc comment on acquiert la vraie liberté. Car nous qui ne sommes plus des ados, nous savons que la vraie liberté ça ne sera jamais de faire ce qu’on veut, comme on veut, quand on veut ! Pour trouver la vraie liberté, il nous faut apprendre à ne pas confondre la fin et les moyens comme dit le père Sintas.  
Saint Jean-François Régis (1597-1640)

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    Saint François de Sales (1567-1622)
   ( A la présidente Brûlart)
"Vous ne faites rien, me dites-vous, en l'oraison. Mais qu'est ce que vous voudriez faire, sinon ce que vous y faites, qui est de présenter et représenter à Dieu votre néant et votre misère ? C'est la plus belle harangue que nous fassent les mendiants que d'exposer à notre vue leurs ulcères et nécessités. Mais quelque fois encore ne faites-vous rien de tout cela, comme vous me dites, mais vous demeurez là comme un fantôme et une statue. Eh bien, ce n'est pas peu que cela ! Dans les palais des princes et des rois, on met des statues qui ne servent qu'à recréer la vue du prince : contentez-vous donc de servir de cela en la présence de Dieu ; Il animera cette statue quand Il lui plaira."

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    Fènelon (1651-1715)
   (Lettre CVI)
"J'ai remarqué que vous comptiez un peu trop sur votre recueillement et sur votre ferveur : Dieu a retiré ces dons sensibles pour vous en détacher, pour vous apprendre combien vous êtes faible par votre propre fonds, et pour vous accoutumer à servir Dieu sans ce goût qui facilite les vertus." 

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    Saint François de Sales 
 (Lettre à une religieuse 1605 n°313)
« Le cher et doux Sauveur de nos âmes ne nous a pas donné ces désirs enflammés de la servir, qu’il ne nous en donne les commodités. »

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  Sainte Térésa de Calcutta
« On devrait fortement appuyer l’adoration perpétuelle avec exposition. Jésus s’est fait Pain de Vie pour nous donner la vie. Nuit et jour. II est là. Si vous voulez vraiment grandir en amour, revenez à l’Eucharistie, revenez à l’adoration eucharistique. Il nous faut tisser nos vies autour de l’Eucharistie… fixer les yeux sur Lui qui est lumière; placez vos cœurs près de son Divin Cœur; demandez-Lui de vous accorder la grâce de Le connaître, l’amour de L’aimer, le courage de Le servir. Cherchez-Le avec ferveur. Par Marie, cause de notre joie, vous découvrez que nulle part au monde êtes-vous mieux accueillis, nulle part au monde êtes-vous mieux aimés que par Jésus vivant et vraiment présent au Très Saint-Sacrement… Il est vraiment là en Personne, à vous attendre. »

2122

  Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - 6 avril 1930)
« N’oublions pas que dans le service de Dieu il n’est point de petite vie, que seule importe la façon de la remplir.
Ne pensons point avoir fait tout notre devoir quand nous avons assisté à la messe le dimanche, ce serait ne voir de la religion que l’extérieur. »
Marthe Robin (1902-1981)

2058

      Jean Joseph Surin (1600-1685)
     (Guide spirituel)
"En quoi consiste le véritable service de Dieu ? A faire sa Volonté. Cela veut dire qu'il ne suffit pas de faire des choses bonnes, mais qu'il faut faire celles qui sont de la volonté de Dieu. Il y a des personnes qui se contentent de faire des choses bonnes, choisissant celles qui leur plaisent ; mais le véritable service de Dieu est de faire le bien qu'Il veut, tout ainsi que le bon serviteur n'est pas celui qui fait des choses bonnes, mais celui qui fait celles que son maître veut." 
Jean Joseph Surin (1600-1685) Après sa mort, sa doctrine mystique est de plus en plus critiquée par l'Église catholique, et certaines de ses œuvres sont mises à l'Index.

2021

      Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection)

9. N’oublions pas que nous n’avons été faits chrétiens que pour devenir saints : c’est pourquoi nous devons travailler sans trêve, sans relâchement à nous perfectionner dans le service et l’amour de Dieu.
Marthe Robin - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection

1926

      Marthe Robin
(Journal -Conseils pour avancer sur la voie de la perfection)

4. Le plus grand honneur que nous puissions rendre à Dieu est de le servir dans toute la perfection de l’Évangile : toute pratique qui s’en éloigne n’est d’aucun mérite pour l’âme et d’aucune récompense.

Marthe Robin - Conseils pour avancer sur la voie de la perfection

1408

   Père Ranièro Cantalamessa

"dans le magazine Famille Chrétienne 1989, page 26"

"La fécondité de l'Eglise dépend de son amour pour le Christ. Le service le plus précieux que chacun de nous peut rendre à l'Eglise est donc celui d'aimer Dieu et de croïtre dans l'intimité avec Lui" -  

1403

  Benoît XVI 

 Homélie pour ses 60 ans de Sacerdoce en la Solennité de Saint Pierre et Saint Paul, 60ème anniversaire du Sacerdoce du pape Benoît XVI, 29 juin 2011

 « Non plus serviteurs, mais amis » : je savais et j'avais conscience qu'à ce moment précis, ce n'était pas seulement une parole rituelle, ni une simple citation de la Sainte Écriture. J'avais conscience qu'en ce moment-là, le Seigneur Lui-même me l'adressait de façon toute personnelle. 
 Il m'appelle ami. Il m'accueille dans le cercle de ceux auxquels il s'était adressé au Cénacle. Dans le cercle de ceux que Lui connaît d'une façon toute particulière et qui ainsi sont amenés à Le connaître de façon particulière. Il me donne la faculté, qui fait presque peur, de faire ce que Lui seul, le Fils de Dieu, peut dire et faire légitimement : Moi, je te pardonne tes péchés. Il veut que moi – par son mandat – je puisse prononcer avec son « Je » une parole qui n'est pas seulement une parole mais plus encore une action qui produit un changement au plus profond de l'être. Je sais que derrière cette parole, il y a sa Passion à cause de nous et pour nous. Je sais que le pardon a son prix : dans sa Passion, Lui-même est descendu dans la profondeur obscure et sale de notre péché. Il est descendu dans la nuit de notre faute, et c'est seulement ainsi qu'elle peut être transformée. Et par le mandat de pardonner, Il me permet de jeter un regard sur l'abîme de l'homme et sur la grandeur de sa souffrance pour nous les hommes, qui me laisse deviner la grandeur de son amour. Il me dit : « Non plus serviteurs, mais amis ». Il me confie les paroles de la Consécration eucharistique. Il m'estime capable d'annoncer sa Parole, de l'expliquer de façon juste et de la porter aux hommes d'aujourd'hui. Il s'en remet à moi. « Vous n'êtes plus serviteurs mais amis » : c'est une affirmation qui procure une grande joie intérieure et qui, en même temps, dans sa grandeur, peut faire frémir au long des décennies, avec toutes les expériences de notre faiblesse et de son inépuisable bonté.
«Non plus serviteurs mais amis » : dans cette parole est contenu tout le programme d'une vie sacerdotale

1373

      Pape François
(21 juillet 2019)
"La sagesse du cœur réside dans la conjugaison de la contemplation et de l’action. Demandons la grâce d’aimer et servir Dieu ainsi que nos frères avec les mains de Marthe et le cœur de Marie... Si nous voulons goûter la vie avec joie, nous devons associer ces deux attitudes: d’une part "être aux pieds" de Jésus, pour l’écouter pendant qu’il nous révèle le secret de toutes choses; d’autre part, d’être attentifs et prompts à l’hospitalité, quand Il passe et frappe à notre porte, avec le visage de l’ami qui a besoin d’un moment pour restaurer ses forces et de fraternité."

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   pape François 

(Message pour la Journée mondiale des pauvres - 18 novembre 2018)

“C’est l’Esprit qui suscite des gestes qui expriment la réponse et la proximité de Dieu. Lorsqu’il nous est donné de nous faire proche des pauvres, sachons reconnaître que c’est Lui, le premier, qui a ouvert nos yeux et notre coeur à la conversion. Les pauvres n’ont pas besoin de compétiteurs, mais d’un amour qui sache demeurer discret et oublier le bien accompli. Les véritables acteurs sont le Seigneur et les pauvres. Celui qui se met au service est l’instrument entre les mains de Dieu pour faire reconnaître sa Présence et son Salut.”

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  Vénérable Madeleine Delbrêl (1904-1964)

 (Nous autres gens des rues)

"Rien n'est plus insolite à notre monde qu'un être bon. Dans ce même monde, tout ce qui a remplacé la bonté - la solidarité, la générosité, le dévouement- est accompagné dans les vies individuelles d'une indifférence aveugle pour les multitudes d'êtres humains : dans la vie économique, d'un cynisme implacable ; dans la vie politique, de cruauté ; dans la vie internationale, d'un mépris gigantesque pour la faim des autres, la mort des autres, l'oppression physique ou morale des autres.
Le coeur des hommes de notre temps s'asphyxie lentement, sournoisement, d'un absence universelle : celle de la bonté.

La bonté, c'est vraiment la traduction du mystère de la Charité. C'est pourquoi elle n'est authentique, pleine, robuste, sans boursouflure et sans lacune, que si elle est la conséquence de la Charité en nous, que si elle vient de Dieu, que si elle est un reflet de Dieu."

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De saint Pio de Pietrelcina 
(Recueil III, p. 486).

"Avec l’aide de Dieu, fais en  sorte que cette année soit plus féconde en bonnes oeuvres que l’an dernier; car au fur et à mesure que les années passent, que l’éternité se fait proche, il faut redoubler de courage, élever notre esprit vers Dieu, et le servir mieux, spécialement en tout ce à quoi notre vocation chrétienne nous oblige "

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sainte Téresa de Calcutta
"L'amour n'est plus l'amour s'il n'est pas partagé".
Mère Teresa meurt, à l'âge de 87 ans, d'un accident cardiaque, le 5 septembre 1997 à Calcultta, où elle a fondé l'ordre des Missionnaires de la Charité. L'annonce de sa mort crée l'émotion dans les rues de Calcutta mais également dans le monde entier.
son héritage ?
Elle laisse deux saris blancs à liserés bleus, un chapelet, une croix, un sac en toile, un parapluie, une paire de sandales et un petit tricot de laine bleue pour l'hiver, mais surtout une immense œuvre de charité. Près de 3.500 sœurs, réparties en plus de quatre cents centres sur les cinq continents, poursuivront sa tâche. «S'il y a des pauvres sur la Lune, nous irons aussi», avait-elle lancé avec la foi de l'apôtre Paul, pour qui «l'amour excuse tout, croit tout, espère tout, endure tout».(cf1 Corinthiens 13,4-8)
«Ce qui compte, ce n'est pas de faire beaucoup, c'est de mettre beaucoup d'amour dans ce que l'on fait», disait-elle à ses sœurs,
Chacun retrouve ainsi un peu de dignité humaine, toutes races et toutes religions confondues. «C'est mon amour pour Dieu en action, confesse-t-elle. Notre travail n'est rien d'autre que l'amour de Dieu. J'aime Dieu par une action vivante, active, en servant les plus pauvres d'entre les pauvres.»
Aucune grande ville, aucun drame humain ne lui sont étrangers. «Si chacun commence à partager, à aider, à servir son prochain, alors,
alors la PAIX viendra»

963

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc - Lc 12, 35-38
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Restez en tenue de service,
votre ceinture autour des reins,
et vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître
à son retour des noces,
pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée,
trouvera en train de veiller.
Amen, je vous le dis :
c’est lui qui, la ceinture autour des reins,
les fera prendre place à table
et passera pour les servir.
S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi,
heureux sont-ils ! »

955

pape François
Extrait du message pour la journée missionnaire mondiale : dimanche 21 octobre 2018
"Grâce à la foi, j’ai trouvé le fondement de mes rêves et la force de les réaliser. J’ai vu beaucoup de souffrance, beaucoup de pauvreté défigurer les visages de tant de frères et sœurs. Pourtant, pour celui qui vit avec Jésus, le mal est une provocation à aimer toujours plus. Beaucoup d’hommes et de femmes, beaucoup de jeunes se sont généreusement donnés eux-mêmes, parfois jusqu’au martyre, par amour de l’Evangile, au service de leurs frères. 
De la croix de Jésus, découvrons la logique divine de l’offrande de nous-mêmes (cf. 1 Co 1, 17-25) comme annonce de l’Evangile pour la vie du monde (cf. Jn 3, 16). 
Etre enflammés de l’amour du Christ consume celui qui brûle et fait grandir, illumine et réchauffe celui qu’on aime (cf. 2 Co 5, 14). 

930

pape François
Homélie du 9 octobre 2018
"Prendre le temps devant le Seigneur, dans la contemplation, et faire tout pour le Seigneur au service des autres. Contemplation et service : c'est le chemin de notre vie."

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Marthe Robin 

(« Journal », 25 décembre 1929)

« N’oublions pas que nous n’avons été faits chrétiens que pour devenir saints : c’est pourquoi nous devons travailler sans trêve, sans relâchement à nous perfectionner dans le service et l’amour de Dieu. »


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)