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    Pape François
      (Homélie du 10 mars 2020 à Sainte-Marthe - «N’ayez pas peur». «Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige» (Is 1,18)
Hier la Parole de Dieu nous enseignait à reconnaître nos péchés et à les confesser, pas seulement avec notre esprit, mais aussi avec notre coeur, avec un esprit de honte ; la honte comme une attitude plus noble devant Dieu, à cause de nos péchés.
Et aujourd’hui, le Seigneur nous appelle tous, pécheurs, à dialoguer avec lui, parce que le péché nous enferme sur nous-mêmes, nous fait cacher notre vérité en nous. C’est ce qui est arrivé à Adam, à Ève : après le péché, ils se sont cachés, parce qu’ils avaient honte ; ils étaient nus. Et quand il éprouve de la honte, le pécheur a ensuite la tentation de se cacher.
Et le Seigneur appelle : « Allez, venez, discutons, dit le Seigneur, parlons de ton péché, parlons de ta situation. N’ayez pas peur. Non… » Et il poursuit : « Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme la laine ». « Venez, parce que je suis capable de tout changer, nous dit le Seigneur, n’ayez pas peur de venir parler, soyez courageux, même avec vos misères ».
Il me vient à l’esprit ce saint qui était si pénitent, il priait tellement. Et il cherchait toujours à donner au Seigneur tout ce que le Seigneur lui demandait. Mais le Seigneur n’était pas content. Et un jour, oui, il était comme en colère contre le Seigneur, parce qu’il avait du caractère, ce saint. Et il dit au Seigneur : « Mais Seigneur, je ne te comprends pas, je te donne tout, tout, et toi, tu es toujours comme insatisfait, comme s’il manquait quelque chose. Que manque-t-il ? » [Et le Seigneur répond] : « Donne-moi tes péchés : c’est cela qui manque ». Avoir le courage d’aller parler avec le Seigneur, avec nos misères : « Allez, venez ! Discutons ! N’ayez pas peur ! Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme la laine ».
C’est l’invitation du Seigneur. Mais il y a toujours une ruse : au lieu d’aller parler avec le Seigneur, faire semblant de ne pas être pécheur. C’est ce que le Seigneur reproche aux docteurs de la loi. Ces personnes font les œuvres « pour être remarqués des gens : ils élargissent leur phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi ».
L’apparence, la vanité. Couvrir la vérité de notre coeur par la vanité. La vanité ne guérit jamais ! La vanité ne guérit jamais. Et même, elle est vénéneuse, elle avance en te donnant la maladie du coeur, en t’apportant cette dureté du coeur qui te dit : « Non, ne vas pas vers le Seigneur, n’y va pas. Reste ».
La vanité est précisément le lieu où se fermer à l’appel du Seigneur. Au contraire l’invitation du Seigneur est celle d’un père, d’un frère : « Venez ! Parlons, parlons. À la fin, je suis capable de changer ta vie du rouge au blanc ».
Que cette Parole du Seigneur nous encourage ; que notre prière soit une prière réelle. De notre réalité, de nos péchés, de nos misères. Parler avec le Seigneur. Lui, il sait, il sait ce que nous sommes. Nous, nous le savons, mais la vanité nous invite toujours à couvrir. Que le Seigneur nous aide ! 
Pape François, 10 mars 2020

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      Saint Robert Bellamin (1542-1621)
     (La montée de l'âme vers Dieu)
"Reconnais donc enfin que Dieu seul est la Pierre sur laquelle on puisse reposer. Tout le reste et creux et décevant : c'est le monde des apparences et non des réalités. Elles ne sont d'aucun secours, car on les acquiert à grand peine, on les possède dans l'inquiétude, et on les quitte avec chagrin. Si tu as du jugement, regarde de haut ce qui ne fait que passer, afin de n'être pas entraîné dans l'avalanche. Ne fait qu'un avec Celui qui demeure éternellement ; attache-toi à Lui par le lien de l'Amour ; élève ton coeur vers Dieu, afin qu'il ne croupisse pas sur la terre. "
Saint Robert Bellamin (1542-1621)

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     Charles Gay (1815-1892)(23e Élévation)
"Le monde est bavard et bruyant. Tout ce qui est creux et sonore. Le monde est creux ; son esprit, c'est la vanité, le semblant, le rêve, le mensonge, la frivolité, la bagatelle, les riens, le rien. De là le flux, la multiplicité et le prodigieux tumulte de ses paroles allant dans tous les sens, et souvent se contredisant. Les chrétiens naissent du Verbe, mais d'un Verbe que l'oreille de l'homme n'entend pas ; d'un Verbe spirituel et qui n'enfante que dans le silence." 

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     pape François 
( Angélus, 7 décembre 2014)
"Vides et bosses "

" Je pense à tous ceux qui sont opprimés par la souffrance, l'injustice et les abus. A tous ceux qui sont esclaves du pouvoir, de l'argent, des succès, de la mondanité. Les pauvres ! Leur consolation est factice. Ils ne reçoivent pas la vraie consolation du Seigneur ! Nous sommes tous appelés à consoler nos frères, en témoignant que seul Dieu peut éliminer les causes des drames existentiels et spirituels. Il peut le faire ! Il est puissant !
Le prophète Isaïe s'adresse à notre coeur pour nous dire que Dieu oublie nos péchés et nous console. Si nous nous tournons vers Lui le coeur humble et repenti. Il abattra les murs du mal, Il comblera les vides causés par nos négligences, Il lissera les bosses de l'orgueil et de la vanité et Il ouvrira la voie de notre rencontre avec Lui. " 

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de saint Vincent de Paul

«Les habits ne sont pas ordinairement tant estimés pour l'étoffe dont ils sont faits, que pour les passements d'or et enrichissements de broderies, perles et pierres précieuses, dont ils sont ornés : de même, il ne faut pas se contenter de faire de bonnes œuvres, mais il les faut enrichir et relever par le mérite d'une très noble et très sainte intention, les faisant uniquement pour plaire à Dieu et pour le glorifier»

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Jacques Fesch - 

(Guillotiné le 1er octobre 1957 pour le meurtre d'un policier, Jacques Fesch a vécu une conversion fulgurante en prison. Son procès de béatification est en cours.) 


Ma misère, chemin vers Dieu.

"J’ai bien médité la Passion ce matin et en ai retiré beaucoup de forces. Il va d’ailleurs falloir que je m’approche un peu plus de Jésus crucifié, puisque moi aussi, bien que tout à fait indigne, je vais avoir la grâce de vivre mon petit Golgotha. 

Quand je lis qu’ils crachèrent sur le Christ et qu’ils le souffletèrent, je me revois aux mains des agents recevant des coups et des crachats, et je comprends mieux les souffrances de Jésus. (…) 

Bien entendu, moi je suis coupable et n’entends en rien me mettre en parallèle avec Jésus. Seulement qui comprendra mieux la crucifixion et toutes les douleurs qu’elle entraîne, que le bon larron qui pendait au bois à côté de son Sauveur ?
Et pour qui le Christ est-il venu ?

Il ne faut pas oublier que le premier élu a été un bandit exécuté comme tel et que les bien- portants, ou ceux qui se jugent comme tels, se sont vus traiter de sépulcre blanchi et autres ! Qu’est-ce à dire ? Qu’il faut être un criminel pour être élu ? 

Nullement ! Seulement, ce même paria qui a péché, bien souvent sans avoir toute la responsabilité de ses actes, trouvera dans le repentir et la souffrance et surtout la connaissance de sa misère, un chemin plus direct pour aller au cœur de Jésus. (…) 

Au fond de moi-même, je ressens avec intensité toute l’injustice et la stupidité des jugements humains. J’aimerais bien souvent laisser libre cours à mes rancœurs, démontrer la vanité et la présomption de ceux qui osent juger ; et aussitôt, je vois Jésus, l’amour fait homme, subissant, sans un mot, les pires outrages, les pires injustices, et je ravale ma rage, remettant toute justice dans les mains de mon Dieu, et me réjouissant d’avoir moi aussi un tout petit quelque chose à apporter en réparation des péchés. (…) 

Bon Jésus, que d’actions de grâces, que de reconnaissances je lui dois ! 
Mes peines sont devenues mes joies et aucune joie terrestre ne saurait remplacer la douceur, la suavité de pareils transports ! 
Voilà ce que peut faire l’amour de Dieu dans une âme qui était molle, sale et bien misérable. Quel mérite en ai-je ? 

Aucun, si ce n’est d’avoir laissé le petit Jésus modeler mon âme comme Il l’entendait."

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Imitation de Jésus-Christ, Livre IV, 18, Trad. de Dominique Ravinaud ssp, revue et mise à jour par Marcel Driot osb, Médiaspaul - Editions Paulines, 1984.


« "Celui qui scrute la majesté de Dieu sera accablé par sa gloire" (Pr 25,27 Vulg.).
Dieu n'a pas donné à l'homme l'intelligence suffisante pour tout connaître ; ce que l'on exige de toi, c'est une foi solide et une vie pure, et non une connaissance universelle. 
Si tu ne peux parfois même pas comprendre et saisir ce qui est au-dessous de toi, comment comprendrais-tu ce qui est au-dessus ?
Abandonne-toi à Dieu, soumets ta raison à ta foi, et il te sera donné la lumière nécessaire.
Certains sont tentés au sujet de la foi et du Saint Sacrement ; il peut y avoir là une suggestion de l'ennemi. Ne te laisse donc pas assaillir par les doutes que le démon t'inspire, ni tourmenter par les pensées qu'il te suggère, mais crois à la Parole de Dieu, crois à ses saints et à ses prophètes, et l'esprit mauvais s'enfuira.
Il est souvent très profitable à un serviteur de Dieu de subir de telles épreuves. En effet, le diable ne tente pas les incroyants et les pécheurs, puisqu'il est sûr de les posséder ; c'est aux fidèles et aux amis de Dieu qu'il s'attaque afin de s'emparer d'eux par tous les moyens.
Continue donc d'avancer dans la voie de Dieu avec une foi simple et inébranlable ; approche-toi de Lui avec un respect humble, et pour tout ce qui dépasse ton entendement, remets-t'en avec confiance à la toute-puissance de Dieu.
Dieu ne trompe jamais personne, mais celui qui se fie trop à lui-même risque fort de tomber dans l'erreur. »

📷 -photo : Dieu seul- Vitrail de l'église d'Arcachon-Le Moulleau (Gironde)

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St Jean de la Croix
Sentences spirituelles, 17
Dieu agrée plus une bonne œuvre faite en secret, sans désirer qu'on la connaisse, que mille autres bonnes œuvres d'éclat et faites avec dessein d'en donner connaissance aux hommes.

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Ste Thérèse d'Avila
Vie, chap. 6
Je pris pour avocat et pour protecteur le glorieux saint Joseph et je me recommandai très instamment à lui. Son secours éclata d'une manière visible. Ce père et protecteur de mon âme me tira de l'état où languissait mon corps, comme il m'a arrachée à des périls plus grands d'un autre genre, qui menaçaient mon honneur et mon salut éternel. Je ne me souviens pas de lui avoir jamais rien demandé, jusqu'à ce jour, qu'il ne me l'ait accordé. C'est chose admirable que les grâces insignes dont Dieu m'a comblée, et les dangers, tant de l'âme que du corps, dont il m'a délivrée par la médiation de ce bienheureux saint !
Le Très-Haut donne grâce, semble-t-il, aux autres saints pour nous secourir dans tel ou tel besoin ; mais le glorieux saint Joseph, je le sais par expérience, étend son pouvoir à tous. Notre Seigneur veut nous faire entendre par là que, de même qu'il lui fut soumis sur cette terre, reconnaissant en lui l'autorité d'un père et d'un gouverneur, de même il se plaît encore à faire sa volonté dans le ciel, en exauçant toutes ses demandes. C'est ce qu'ont vu comme moi, par expérience, d'autres personnes auxquelles j'avais conseillé de se recommander à ce protecteur ; aussi le nombre des âmes qui l'honorent commence-t-il à être grand, et les heureux effets de sa médiation confirment de jour en jour la vérité de mes paroles. Je déployais pour sa fête tout le zèle dont j'étais capable, plus par vanité que par esprit intérieur. Je voulais qu'elle se célébrât avec la pompe la plus solennelle et avec la plus élégante recherche. En cela mon intention était droite, il est vrai, mais voici le côté fâcheux : au moindre petit bien accompli avec le secours de la grâce divine, je mêlais des imperfections et des fautes sans nombre, tandis que pour le mal, la recherche et la vanité, je trouvais en moi une adresse et une activité admirables. Plaise au Seigneur de me le pardonner !

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St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 72, 2
Ils ne sont forts et courageux que pour faire ce qui leur est défendu, car ils font toutes leurs actions afin d’être vus des hommes. Jésus-Christ leur reproche par ces paroles leur ambition et leur orgueil qui les a perdus. Il avait repris en eux jusqu’à cette heure, des actions ou de cruauté, ou de paresse : mais maintenant ce qu’il y condamne principalement, c’est cette passion furieuse pour la vaine gloire dont ils étaient possédés. C’est elle qui les a éloignés de Dieu, et qui leur a fait désirer de plaire aux hommes plutôt qu’à lui.
Car chacun cherche à plaire aux juges qu’il a choisis. Si un athlète combat devant des hommes de cœur, il tâche de combattre vaillamment, afin de leur plaire. Que s’il combat devant des lâches, il devient lâche lui-même. Un comédien, qui joue devant des personnes qui aiment à rire, fait tout ce qu’il peut pour les faire rire. Que si ces spectateurs sont graves et modérés, il affecte lui-même de la gravité afin de leur plaire.
Mais remarquez encore combien Jésus-Christ accuse avec force dans les pharisiens la passion qu’ils avaient d’être loués. Car il ne dit pas qu’ils font dans ce dessein quelques-unes de leurs actions ; mais en général : Qu’ils font tout ce qu’ils font dans cette vue. Après qu’il leur a reproché ce désir si passionné pour la vaine gloire, il leur montre aussitôt leur folie, puisqu’ils ne faisaient rien de grand qui méritât quelque louange, et qu’ils s’enflaient des choses les plus viles et les plus méprisables, étant non seulement ambitieux, mais l’étant encore d’une ambition basse et honteuse.

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St Grégoire le Grand
Règle pastorale, III, 9
Ce vice de l’impatience entraîne aussi, bien souvent, une coupable ostentation, flèche mortelle pour l’âme. Quand on ne supporte pas d’être méprisé dans le monde, on s’efforce d’étaler ses mérites cachés, s’il en est, et l’on est conduit de l’impatience à l’ostentation ; on ne peut supporter le mépris, et se découvrant soi-même on fait le fier en paradant. Aussi est-il écrit : L’homme patient vaut mieux que l’homme fier (Eccl 7,9). C’est que l’homme patient a mieux aimé souffrir tous les maux que faire connaître par une coupable ostentation ses mérites cachés. Par contre l’homme fier aime mieux que soient vantés ses mérites, même faux, pour ne pas avoir à souffrir la moindre blessure.

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Bible - Ancien Testament
Ecclésiaste (Qohélet), 11,7-12,3 et 12,6-8.13-14
(Poème des âges de la vie)
Douce est la lumière et il plaît aux yeux de voir le soleil ;
si l'homme vit de longues années, qu'il profite de toutes, mais qu'il se rappelle que les jours de ténèbres seront nombreux : tout ce qui vient est vanité.
Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, sois heureux aux jours de ton adolescence, suis les voies de ton cœur et les désirs de tes yeux, mais sache que sur tout cela Dieu te fera venir en jugement.
Eloigne de ton cœur le chagrin, écarte de ta chair la souffrance, mais la jeunesse et l'âge des cheveux noirs sont vanité.
Et souviens-toi de ton Créateur aux jours de ton adolescence, avant que viennent les jours mauvais et qu'arrivent les années dont tu diras : "je ne les aime pas" ;
avant que s'obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que reviennent les nuages après la pluie ;
au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se courbent les hommes vigoureux, où les femmes, l'une après l'autre, cessent de moudre, où l'obscurité gagne celles qui regardent par la fenêtre.
Avant que lâche le fil d'argent, que la coupe d'or se brise, que la jarre se casse à la fontaine, que la poulie se rompe au puits
et que la poussière retourne à la terre comme elle en est venue, et le souffle à Dieu qui l'a donné.
Vanité des vanités, dit Qohélet, tout est vanité.
Fin du discours. Tout est entendu. Crains Dieu et observe ses commandements, car c'est là le devoir de tout homme.
Car Dieu amènera en jugement toutes les actions de l'homme, tout ce qui est caché, que ce soit bien ou mal.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)