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2336

    Saint Cyprien de Carthage 
    (sur l'oraison dominicale)
" Le Seigneur veut que ses enfants soient unis par les liens de la paix et de la concorde ; Il veut qu'ils persévèrent dans cette charité qu'ils tiennent de leur seconde naissance. Nous donc, qui sommes les fils de Dieu, persévérons dans la paix qu'Il nous a laissée, et puisque nous n'avons qu'un seul esprit, n'ayons qu'une seule pensée et un seul sentiment. Le Seigneur n'accepte pas le sacrifice de celui qui conserve dans son coeur des sentiments de haine ; Il l'éloigne de l'Autel ; Il lui ordonne d'aller se réconcilier avec son frère et de revenir ensuite lui adresser des prières inspirées par l'esprit de charité. Le sacrifice le plus agréable à Dieu, c'est la paix, la concorde fraternelle, l'unité du Père et du Fils et du Saint-Esprit, reproduite dans le peuple chrétien. "

2317

    Saint Jean-Paul II
    (Lettre aux personnes âgées du 1er octobre 1999)
« Quand Dieu permet que nous souffrions de maladie, de solitude ou en raison d’autres motifs liés à notre grand âge, Il nous donne toujours la grâce et la force de nous unir avec plus d’amour au sacrifice de son Fils et de participer avec plus d’intensité à son projet de salut » 

2308

    Marthe Robin
    (Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection )
22. Notre perfection n’est réellement possible qu’en raison de nos sacrifices ; l’oraison, le silence, la patience, le renoncement, la mortification intérieure et extérieure sont les grands actes par lesquels, avec la confiance en Notre Seigneur Jésus Christ et la divine protection de la Sainte Vierge, nous pouvons arriver à notre fin dernière : l’Amour divin. 

2244

    Charles de Condren (1588-1641)
(Lettre 76)
"Nous devons aller à la Sainte Communion, d'abord pour que Jésus Christ soit en nous tout ce qu'il doit y être, et que y cessions nous-mêmes d'êtres ce que nous sommes.
Nous devons aller à la communion par obéissance au désir qu'à Jésus-Christ de nous recevoir en Lui dans son être et dans sa vie, et de nous faire devenir ce qu'Il est, c'est à dire Vie, Vérité, Amour et vertu pour Dieu. Nous devons encore y aller par obéissance à la volonté qu'Il a de nous avoir pour membres, dans lesquels Il puisse vivre pour son Père, et par lesquels Il continue sa Vie divine sur la terre. 
Dans la Communion, Notre Seigneur se remplit de nous et y développe sa Vie et son être propre. Nous Lui faisons donc tort quand nous ne communion pas, tandis que rien ne nous empêcherait légitimement de le faire, un tort aussi réel que celui que nous ferions à l'âme de l'enfant auquel nous enlèverions sa nourriture, et que nous empêcherions ainsi de croître : car par là même nous lui ôterions la faculté de se développer et de se servir du corps dans toute l'étendue dont il était capable.

Et c'est ainsi que nos communions permettent l'extension universelle du sacrifice que Jésus Christ offre à son Père "pour la gloire de Dieu et le salut du monde :
L'âme qui a reçu le Fils de Dieu par la communion est vraiment un autel qui contient Jésus Christ et qui l'offre à Dieu continuellement, non seulement d'intention et de désir, comme on peut le faire sans le recevoir sacramentellement, mais réellement et en vérité en elle-même." 

2069

      Fènelon (1651-1715)
       (Méditations tirées de l'Écriture Sainte)
"Mon Dieu, voici un temps d'abstinence et de privation. Ce n'est rien de jeûner des viandes grossières qui nourrissent le corps, si on ne jeûne aussi de tout ce qui sert d'aliment à l'amour-propre. Ô sainte abstinence, où l'âme, rassasiée de la volonté de Dieu, ne se nourrit jamais de sa volonté propre ! Que mon âme se nourrisse dans le silence en jeûnant de tous les vains discours ! Dans les conversations innocentes et nécessaires, je retrancherai ce que vous me ferez sentir intérieurement qui n'est qu'une recherche de moi-même. Quand je me sentirai porté à faire là-dessus quelque sacrifice, je le ferai gaiement. " 
"Ce n'est rien de jeûner des viandes grossières qui nourrissent le corps, si on ne jeûne aussi de tout ce qui sert d'aliment à l'amour-propre. " Fènelon (1651-1715)

1957

      Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection)

7. Pour être heureux, il faut remettre à Jésus la clef de sa volonté, pour aller à lui entièrement libre et bien résolu à tout quitter pour le suivre ; c’est alors que, nous prenant par la main, il transformera nos désirs en effets. Après avoir embrassé la Croix, si nous ne nous sentons pas la force de laisser le divin Rédempteur la mettre sur nos épaules, comme les filles de Jérusalem mêlons au moins nos larmes à ses douleurs ; à l’exemple de sainte Véronique, réparons par nos prières et par nos sacrifices les outrages, les mépris, les affronts faits à son amour.
Marthe Robin - de son journal, conseils pour avancer dans la voie de la perfection 

1683

     Catéchisme de l'Eglise Catholique
       (numéro 1359)
« L’Eucharistie, sacrement de notre salut accompli par le Christ sur la croix, est aussi un sacrifice de louange en action de grâce pour l’œuvre de la création. Dans le sacrifice eucharistique, toute la création aimée par Dieu est présentée au Père à travers la mort et la résurrection du Christ. Par le Christ, l’Église peut offrir le sacrifice de louange en action de grâce pour tout ce que Dieu a fait de bon, de beau et de juste dans la création et dans l’humanité. »

1492

   Saint Jean Chrysostome
« Le Christ nous a invités à sa table, dit-il, il nous a vêtus, quand nous étions nus, et nous ne l'accueillons pas quand il passe. Il nous a fait boire à sa coupe, et nous lui refusons un verre d'eau fraîche. »
« Tu vénères l'autel de l'Église, lorsque le corps du Christ y descend. Mais l'autre, qui est le corps du Christ, tu le négliges et tu restes indifférent quand il périt. »
« Cet autel, tu peux le voir dressé partout dans les ruelles et sur les places ; à chaque heure, tu dois y porter l'offrande ; car là est le lieu du sacrifice. Et comme le prêtre, debout à l'autel, appelle l'Esprit, de même toi aussi, tu appelles l'Esprit comme une huile répandue en abondance, par tes paroles et par tes actions. Toutes les fois que tu vois un pauvre avec foi, songe que tu as un autel, sous tes yeux. »

1478

   Jean Nicolas Grou (1731-1803)
(Manuel des âmes intérieures)
"Il est dur de se voir délaissé de Dieu, de ne plus recevoir aucune goutte de la rosée céleste, de se trouver en quelque sorte dur et insensible, de n'avoir plus ni lumières ni goût ; d'éprouver des combats, des agitations, des désolations intérieures ; d'ignorer si on aime Dieu et si Dieu nous aime. Cependant, il faut s'attendre à cela si l'on veut être uni à Dieu immédiatement et sans milieu, si l'on veut être purifié de ce que l'amour-propre a de plus délicat et de plus spirituel.
Quand Jésus-Christ, livré sur la croix à tous les tourments intérieurs et extérieurs, victime des passions des hommes et de la justice de Dieu, disait à son Père : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?", son Père l'avait-il réellement abandonné ? Non, certes ; au contraire, Il ne l'aima jamais plus qu'à ce moment où Jésus Christ lui donnait la plus grande preuve de son amour. Mais Il lui fit éprouver les plus terribles effets de l'abandon, pour donner lieu au sacrifice le plus parfait qui fût jamais. Il en est de même, à proportion, des âmes que Dieu éprouve. Plus Il paraît les abandonner, plus Il est prés d'elles en effet, plus Il les soutient, plus Il les aime."

1475

   François Libermann (1802-1852)
  (Lettre de 1839)
" Si vous ne pouvez pas assister au Saint Sacrifice de la Messe, sachez, mon très cher, que Jésus se sacrifie du matin au soir en votre âme et ne votre corps ; non seulement vous assistez à ce Sacrifice, mais vous y êtes à la fois actif et passif ; vous êtes l'autel et la victime même, faisant une seule et même chose avec Jésus crucifié. Si vous ne pouvez pas faire la Sainte Communion, ce n'est pas le moment de communier à Jésus glorifié, mais à Jésus crucifié ; entrez dans ses vues, et pénétrez-vous, imbibez-vous de Lui, par cette sainte communion qu'Il vous donne à sa Croix."

1467

    saint Grégoire de Naziance (330-390)
(Homélie pour la Pâque)
« C’est nous-mêmes que nous devons offrir à Dieu en sacrifice. Acceptons tout pour le Christ ; par nos souffrances, imitons sa Passion ; par notre sang honorons son sang ; montons vers la Croix avec ferveur. Si tu es Simon de Cyrene, prends la croix et suis-Le ; Si tu es crucifié avec Lui, comme le larron, reconnais, comme cet homme juste, qu’Il est Dieu ; si lui-même « a été compté parmi les pécheurs » à cause de toi et de ton péché, toi, deviens un homme juste à cause de Lui. » 

1424

    Saint Jean-Paul II, Salvifici doloris, n°27 et 24.

« Dans le Corps du Christ, qui grandit sans cesse à partir de la Croix du Rédempteur, la souffrance, imprégnée de l’esprit de sacrifice du Christ, est précisément, d’une manière irremplaçable, la médiation et la source des bienfaits indispensables au salut du monde. »Le Pape précisait : « Cela veut-il dire que la Rédemption accomplie par le Christ n’est pas complète ? Non. Cela signifie seulement que la Rédemption, opérée par la force de l’amour réparateur, reste constamment ouverte à tout amour qui s’exprime dans la souffrance humaine »

1361

   saint Pio de Pietrelcina

Méditation et réflexion sur la vie eucharistique de Padre Pio, à partir d'une lettre qu’il écrivit au Père Agostino, l’un de ses directeurs spirituels, le 21 mars 1912.

Hier, fête de saint Joseph. Dieu seul sait combien de douceurs j’ai éprouvées, surtout après la messe, à tel point que je les ressens encore en moi. La tête et le cœur me brûlaient, mais c’était un feu qui me faisait du bien. Ma bouche goûte toute la douceur de la chair immaculée du Fils de Dieu. Oh, si en ce moment où je sens encore presque tout, je réussissais à enfouir pour toujours dans mon cœur ces consolations, je serais certainement dans un paradis !
Que Jésus me rend joyeux ! Comme son esprit est doux ! Je suis plein de confusion et ne sais rien faire d’autre que pleurer et répéter : « Jésus, ma nourriture !.. » Ce qui m’afflige le plus, c’est que je récompense tout cet amour de Jésus par tant d’ingratitude... Il m’aime toujours et me serre toujours plus contre lui. Il a oublié mes péchés et l’on dirait qu’il ne se souvient que de sa miséricorde... Il vient en moi chaque matin et déverse dans mon pauvre cœur toutes les effusions de sa bonté. Je voudrais, si c’était en mon pouvoir, laver de mon sang ces lieux où j’ai commis tant de péchés, où j’ai scandalisé tant d’âmes. Mais vive toujours la miséricorde de Jésus !
Ce même Jésus me demande presque toujours de l’amour. Et, plus que la bouche, c’est mon cœur qui lui répond : « Mon Jésus, je voudrais... » et : « je n’en peux plus ». Mais, à la fin, je m’écrie : « Oui, Jésus je t’aime et je sens même le besoin de t’aimer davantage ; mais, Jésus, de l’amour dans le cœur, je n’en ai plus, tu sais que je t’ai tout donné ; si tu veux plus d’amour, prends mon cœur et remplis-le de ton amour et, ensuite, commande-moi donc de t’aimer, je ne m’y refuserai pas, au contraire ; je t’en prie, fais-le, je le désire. »
Du jeudi soir au samedi, de même que le mardi, c’est une tragédie douloureuse pour moi. Il me semble que mon cœur, mes mains et mes pieds sont transpercés par une épée, tellement j’en souffre.
En même temps, le démon ne cesse de m’apparaître sous ses apparences hideuses et de me frapper d’une façon vraiment épouvantable. Mais vive l’amour de Jésus, qui me récompense de tout par ses visites !

1229

Paul VI - Concile vatican II

(Lumen Gentium - chap. VIII - 65 - 1964)

"L'Église, en songeant pieusement à Marie et en la contemplant dans la lumière du Verbe fait homme, pénètre plus avant, pleine de respect, dans les profondeurs du Mystère de l'Incarnation, et se conforme toujours davantage à son Époux. Marie, en effet, qui, par son étroite participation à l'histoire du salut, unit en elle et reflète pour ainsi dire les données les plus élevées de la foi, amène les croyants, quand elle est l'objet de la prédication et du culte, à considérer son Fils, le sacrifice qu'il a offert, et aussi l'amour du Père. (...) l'Église, en son travail apostolique également, regarde-t-elle avec raison vers celle qui engendra le Christ, conçu donc de l'Esprit-Saint et né de la Vierge, afin qu'Il naisse et grandisse également dans le cœur des fidèles par le moyen de l'Église. La Vierge fut dans sa vie un modèle de cet amour maternel dont doivent être animés tous ceux qui, associés à la mission apostolique de l'Église, coopèrent à la régénération des hommes."

1201

Saint Cyprien de Carthage (†258)

sur l'oraison dominicale

"Nous qui sommes fils de Dieu, puisque nous n'avons qu'un seul esprit, n'ayons qu'une seule pensée et un seul sentiment. Le sacrifice le plus agréable à Dieu, c'est la paix, la concorde fraternelle, l'unité du Père et du Fils et du Saint Esprit reproduite dans le peuple chrétien."

998 - Pape François, catéchèse du 12 avril 2017

998

Pape François, 
Audience Générale du 12 avril 2017
« Quand nous choisissons l’espérance de Jésus, nous découvrons petit à petit que la manière gagnante de vivre est celle de la graine, celle de l’amour humble. Il n’y a pas d’autre voie pour vaincre le mal et donner l’espérance au monde. Mais vous pouvez me dire : « Non, c’est une logique perdante ! » C’est ce qu’il semble, que ce soit une logique perdante, parce que qui aime perd le pouvoir. Avez-vous pensé à cela ? Qui aime perd le pouvoir, qui donne se dépossède de quelque chose et aimer est un don. En réalité, la logique de la graine qui meurt, de l’amour humble, est la voie de Dieu et elle seule donne du fruit. (…) Certes, cet amour vrai passe à travers la croix, le sacrifice, comme pour Jésus. La croix est le passage obligatoire, mais elle n’est pas le but, elle est un passage : le but est la gloire, comme nous le montre Pâques. Et là, une autre très belle image vient à notre aide, celle que Jésus a laissée à ses disciples pendant la dernière Cène. Il dit : « La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde » (Jn 16,21). Voilà : donner sa vie, ne pas la posséder. Et c’est ce que font les mamans : elles donnent une autre vie, elles souffrent, mais ensuite elles sont joyeuses, heureuses parce qu’une autre vie est venue au monde. Cela donne de la joie ; l’amour donne la vie au monde et il donne même du sens à la souffrance. L’amour est le moteur qui fait avancer notre espérance. Je le répète : l’amour est le moteur qui fait avancer notre espérance. Et chacun de nous peut se demander : « Est-ce que j’aime ? Ai-je appris à aimer ? Est-ce que j’apprends tous les jours à aimer plus ? », parce que l’amour est le moteur qui fait avancer notre espérance. »

996


Benoît XVI, Journée Mondiale de la Jeunesse, 5 avril 2009
Il est certainement important, essentiel d’oser poser une fois le grand choix décisif, d’oser le grand « oui » que le Seigneur nous demande à un certain moment de notre vie. Mais le grand « oui » du moment décisif dans notre vie le « oui » à la vérité que le Seigneur nous propose – doit ensuite être quotidiennement reconquis dans les situations de chaque jour dans lesquels, toujours de nouveau, nous devons abandonner notre moi, nous mettre à disposition, quand au fond nous voudrions à l’inverse nous accrocher à notre moi. Le renoncement, le sacrifice font aussi partie d’une vie droite. Qui promet une vie sans ce don de soi-même toujours renouvelé, trompe les gens. Il n’existe pas de vie réussie sans sacrifice. Si je jette un regard rétrospectif sur ma vie personnelle, je dois dire que ce sont précisément les moments où j’ai dit « oui » à un renoncement, qui ont été les moments importants et décisifs de ma vie. » 

950

Livre d'Isaïe 53, 10
Broyé par la souffrance, le Serviteur a plu au Seigneur.
S’il remet sa vie en sacrifice de réparation,
il verra une descendance, il prolongera ses jours :
par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.
Par suite de ses tourments, il verra la lumière,
la connaissance le comblera.
Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes,
il se chargera de leurs fautes.
– Parole du Seigneur.

743

Marthe Robin
(« Préparation de la Pâque », p.112)

"Faites ceci en mémoire de moi" : Maintenant, la terre ne sera plus jamais sans autels... L'Eglise ne sera plus jamais sans prêtres... Et partout et toujours le corps et le sang du Christ seront offerts à Dieu en sacrifice d'adoration, de louange, d'amour, de reconnaissance et d'expiation…



682

saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr


" Aimons donc, aimons suprêmement le Père céleste très aimant, et que notre obéissance soit la preuve de cette charité parfaite qui trouvera surtout à s'exercer lorsque nous sera demandé le sacrifice de notre volonté propre. Ne connaissons pas de livre plus sublime que Jésus Crist crucifié, pour progresser dans l'amour de Dieu. "





Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)