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2342

    Thomas a Kempis (1379-1471)
    (Imitation de Jésus Christ)
"Jésus trouve beaucoup d'amateurs pour son royaume céleste, mais peu pour porter sa croix. Il trouve beaucoup de compagnons pour sa table, mais peu pour son abstinence. Tous veulent partager sa joie ; mais peu veulent supporter quelque chose pour Lui.
Beaucoup suivent Jésus jusqu'à la fraction du pain, mais peu jusqu'à boire le calice de sa Passion. Beaucoup admirent ses miracles ; mais peu vont jusqu'à l'ignominie de sa croix."
Beaucoup aiment Jésus pendant qu'Il ne leur arrive aucune adversité, beaucoup le louent et le bénissent tandis qu'ils reçoivent de Lui quelques consolations. mais si Jésus se cache et les délaisse un moment, ils tombent dans le murmure ou dans un excessif abattement.
Tandis que ceux qui aiment Jésus pour Jésus, et non pour en être consolé d'une manière ou d'une autre, l'aiment et le bénissent dans les tribulations et l'angoisse du coeur comme dans les consolations les plus douces. Et quand il ne voudrait jamais leur en donner, toujours cependant ils le loueraient, toujours ils lui rendraient grâce." 

2188

    Saint François de Sales 
      (T.A.D. VIII, I)
« A force de se plaire en Dieu, on devient conforme à Dieu, et notre volonté se transforme en celle de la divine Majesté par la complaisance qu’elle y prend. » 

2187

    Saint François de Sales 
      (Lettre à la sœur de Chastel 1616 n°1153)
« Demeurez bien en paix parmi vos sécheresses, et attendez en patience la rosée des consolations célestes. Il est bon que nous ne soyons pas toujours attachés aux mamelles de notre Dieu et que nous soyons un peu sevrés de sa douceur. » 

2124

  Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - conseils pour avancer dans la voie de la perfection)
16. Si les âmes connaissaient le prix de la souffrance et de l’humilité pour acquérir des vertus et travailler au salut des âmes, elles ne chercheraient ni ne voudraient avoir des consolations en rien. Les souffrances de la vie ne sont que de peu de durée, les trésors qu’elles nous font amasser sont pour l’éternité.

2121

  Saint François de Sales (1567-1622)
( Sermon du 23 février 1614)
"Beaucoup voudraient suivre Notre Seigneur en la montagne du Thabor, mais fort peu en celle du Calvaire. L'une est néanmoins plus profitable que l'autre : il y a plus de profit à accomplir la volonté de Dieu ou bien à l'aimer en quelque événement qui nous contrarie, qu'à écouter parler Notre Seigneur dans les consolations que l'on reçoit parfois en la prière." 
Saint François de Sales

2119

  Thomas à Kempis (1379-1471)00
( Imitation de Jésus Christ)
"Heureuse l'âme qui entend le Seigneur lui parler intérieurement, et qui reçoit de Sa bouche la Parole de consolation ! Heureuses les oreilles toujours attentives à recueillir ce souffle divin, et sourdes au bruit du monde ! Heureuses, encore une fois, les oreilles qui écoutent non la voix qui retentit au-dehors, mais la vérité qui enseigne au-dedans !" 

2105

    Thomas a Kempis (1379-1471)
(Imitation de Jésus Christ)
"Notre mérite et notre progrès dans la perfection ne consistent point dans la douceur et l'abondance des consolations, mais plutôt dans la force de supporter de grandes tribulations et de pesantes épreuves."

2027

      Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection)

14. N’aspirons ni aux révélations, ni aux communications surnaturelles, mais que notre âme ne soit éprise que de la véritable perfection, en dehors de toute consolation. Servons-nous uniquement, aveuglément, de notre vrai guide – la foi – pour voler à l’union, à l’amour.


1778

     pape François 
(Angélus du 7 décembre 2014)
L'Esprit consolateur
" C'est curieux, nous avons souvent peur de la consolation, d'être consolés. Nous nous sentons plus en sécurité dans la tristesse et la désolation. Savez-vous pourquoi ? Car dans la tristesse, nous nous sentons presque acteur. En revanche, dans la consolation, c'est l'Esprit Saint, le protagoniste ! C'est Lui qui nous console, Lui qui nous donne le courage de sortir de nous-même. C'est Lui, le Père, qui nous mène à la réelle consolation. C'est cela la conversion. S'il vous plaît, laissez-vous consoler par le Seigneur ! Laissez-vous consoler par le Seigneur !"  

1718

     Saint Augustin (354-430)
        (Confessions)

" Il ont fui pour ne pas voir que tu les voyais, ces hommes sans justice ni repos, et dans leur aveuglement, ils se sont heurtés à Toi, car Tu ne délaisses rien de ce que Tu as crée. voulant se soustraire à Ta douceur, ils se sont heurtés à Ta justice. Qu'ils fassent donc demi-tour et qu'ils Te cherchent, puisque s'ils ont abandonné leur Créateur, Toi, Tu n'as pas abandonné Ta créature. Qu'ils fassent demi-tour, et voilà que Tu es dans leur coeur, dans le coeur de ceux qui Te confessent, de ceux qui se jettent dans Tes bras et pleurent dan Ton sein au terme d'un pénible parcours. Et Toi, doucement, Tu essuies leurs larmes, et ils n'en pleurent que davantage, et ces larmes sont des larmes de joie, parce que c'est Toi, Seigneur, et non un homme de chair et de sang, oui, Toi, Seigneur, qui les as créés, qui les as recréés, et qui les consoles."

1710

     pape François 
( Homélie, Sainte Marthe, 7 décembre 2014)
"Le messager de la consolation "

" Isaïe s'adresse à ceux qui ont traversé une période obscure, qui ont vécu une épreuve difficile. Mais le temps de la consolation est arrivé. La tristesse et la peur peuvent faire place à la joie, car le Seigneur guidera Lui-même son peuple sur la voie de la libération et du salut. Comment y parviendra-t'il ? Avec la sollicitude et la tendresse d'un berger qui prend soin de son troupeau, Il le fera paître, il rassemblera les brebis égarées et les mettra à l'abri dans sa bergerie, Il réservera une attention particulière aux plus faibles et au plus démunis. C'est l'attitude de Dieu en vers nous, ses créatures. Ainsi le prophète invite ceux qui l'écoutent -y compris nous aujourd'hui- à diffuser ce message d'espérance à tout le peuple : le Seigneur vous console. Accueillez la consolation qui vient du Seigneur. "

1705

     pape François 
( Angélus, 7 décembre 2014)
"Besoin de consolation "

" Laissons l'invitation d'Isaïe résonner dans notre coeur : " Consoler, consolez mon peuple." Aujourd'hui, nous avons besoin de témoins de la miséricorde et de la tendresse du Seigneur, car Il secoue les résignés. Il ranime ceux qui doutent, Il allume le feu de l'espérance. C'est Lui qui allume le feu de l'espérance ! Pas nous. Le message d'Isaïe est un baume pour nos blessures, un encouragement à préparer activement la voie du Seigneur. "

1704

     pape François 
( Angélus, 7 décembre 2014)
"Vides et bosses "

" Je pense à tous ceux qui sont opprimés par la souffrance, l'injustice et les abus. A tous ceux qui sont esclaves du pouvoir, de l'argent, des succès, de la mondanité. Les pauvres ! Leur consolation est factice. Ils ne reçoivent pas la vraie consolation du Seigneur ! Nous sommes tous appelés à consoler nos frères, en témoignant que seul Dieu peut éliminer les causes des drames existentiels et spirituels. Il peut le faire ! Il est puissant !
Le prophète Isaïe s'adresse à notre coeur pour nous dire que Dieu oublie nos péchés et nous console. Si nous nous tournons vers Lui le coeur humble et repenti. Il abattra les murs du mal, Il comblera les vides causés par nos négligences, Il lissera les bosses de l'orgueil et de la vanité et Il ouvrira la voie de notre rencontre avec Lui. " 

1674 

     Michel Boutauld (1604-1689 
       (Méthode pour converser avec Dieu)
"Accoutumez-vous à parler à Dieu familièrement et confidemment, comme à votre ami ; et faites réflexion que c'est une erreur et une faiblesse de notre nature aveugle, de n'être point libres en sa Présence, et de ne paraître devant Lui que comme des esclaves timides et honteux devant un prince, en tremblant de peur, et en ne pensant qu'à fuir pour aller chercher ailleurs notre consolation et notre liberté."

1529

  Saint Jean de la Croix 
(Avis et maximes)

« Les pauvres dans l’Esprit (cf Mt 5, 3) donnent avec une grande libéralité tout ce qu’ils possèdent. Leur plaisir est de savoir s’en passer en l’offrant par amour pour Dieu et pour le prochain...
Non seulement les biens, les joies et les plaisirs de ce monde nous embarrassent et nous retardent dans la voie vers Dieu, mais les joies et les consolations spirituelles sont elles-mêmes un obstacle à notre marche en avant si nous les recevons ou les recherchons avec un esprit de propriété. »

1508

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
 (MsA 44r)

"Lorsque Marie entra au Carmel (Le 15 octobre 86), j’étais encore bien scrupuleuse. Ne pouvant plus me confier à elle je me tournai du côté des Cieux. Ce fut aux quatre petits anges qui m’avaient précédée là-haut que je m’adressai, car je pensais que ces âmes innocentes n’ayant jamais connu les troubles ni la crainte devaient avoir pitié de leur pauvre petite sœur qui souffrait sur la terre.

Je leur parlai avec une simplicité d’enfant, leur faisant remarquer qu’étant la dernière de la famille, j’avais toujours été la plus aimée, la plus comblée des tendresses de mes sœurs, que s’ils étaient restés sur la terre ils m’auraient sans doute aussi donné des preuves d’affection… Leur départ pour le Ciel ne me paraissait pas une raison de m’oublier, au contraire se trouvant à même de puiser dans les trésors Divins, ils devaient y prendre pour moi la paix et me montrer ainsi qu’au Ciel on sait encore aimer !… La réponse ne se fit pas attendre, bientôt la paix vint inonder mon âme de ses flots délicieux et je compris que si j’étais aimée sur la terre, je l’étais aussi dans le Ciel…"

1472

   saint Jean Chrysostome (345-407) 
Homélie sur l'Epitre aux Romains
"Il ne s'est pas contenté de la mort de la croix, mais Il accepta d'être pauvre, étranger, errant, nu, prisonnier, malade, pour vous interpeller. Si vous ne me donnez pas de réponse, dit-il, pour tout ce que j'ai enduré pour vous, ayez pitié de ma pauvreté. Si même ma pauvreté ne vous fait pas pitié, laissez-vous au moins toucher par ma maladie, fléchir par mon emprisonnement. Si tout cela ne vous ramène pas à des sentiments humains, pensez au peu que je vous demande : un morceau de pain, un toit, une parole de consolation." 

1422

    Simone Pacot 


l'évangélisation des profondeurs - (Reviens à la Vie, tome II ; Oser la vie nouvelle, tome III.)
Pour oser la vie nouvelle offerte par le Christ, il nous faut accepter nos limites, assumer la violence, la peur, la honte engendrées par nos blessures, accueillir la consolation après la plainte (la mise en mots de nos souffrances), vivre tous ces passages que Dieu veut nous faire traverser pour nous amener à accueillir la joie paisible de la vie du Ressuscité.
"On n’entendra plus parler de violence dans ton pays,
Ni de ravages ni de ruines dans tes frontières,
Tu appelleras tes remparts « Salut »,
et tes portes « Louange »
Ton soleil ne se couchera plus
Et ta lune ne disparaîtra plus
Car le Seigneur sera pour toi LUMIÈRE ÉTERNELLE, et les jours de ton deuil seront accomplis."(Isaïe 60, 18 ; 20)


1355

   saint Jean Chrysostome (345-407)

(Homélie sur l'Épitre aux Romains)

"Le Christ erre mourant de faim. Donnez-Lui donc ce qui lui appartient, dans votre intérêt. Même à ce prix, vous ne donnez rien ! Ils seraient plus insensibles que la pierre ceux qui, malgré l'attrait de toutes ces bonnes raisons, garderaient au coeur cette cruauté diabolique. Il ne s'est pas contenté de la mort de la croix, mais Il accepta d'être pauvre, étranger, errant, nu, prisonnier, malade pour vous interpeller. 
Si vous ne me donnez pas de réponse, dit-Il, pour tout ce que j'ai enduré pour vous, ayez pitié de ma pauvreté. Si même ma pauvreté ne vous fait pas pitié, laissez-vous au moins toucher par ma maladie, fléchir par mon emprisonnement. Si tout cela ne vous ramène pas à des sentiments humains, pensez au peu que je vous demande : un morceau de pain, un toit, une parole de consolation." 

1351

   saint Pio de Pietrelcina

(lettre au père Agostino (son père spirituel) datée du 1er mai 1912)

« Oh, le joli mois de mai ! C’est le plus beau de l’année » — commence-t-il en français avant de poursuivre en italien, sa langue maternelle,  « oui, mon père, comme ce mois prêche bien les douceurs et la beauté de Marie ! En pensant aux innombrables bienfaits que m’a fait cette petite maman, j’ai honte de moi-même, qui n’ai jamais regardé avec assez d’amour son cœur et sa main qui me les offraient avec tant de bonté. (…) Combien de fois n’ai-je pas confié à cette Mère les pénibles angoisses de mon cœur agité ! Et combien de fois ne m’a-t-elle pas consolé ! Jusqu’à tout oublier ou presque ! Jusqu’à en oublier les devoirs de gratitude envers cette Chère petite maman céleste ! Le mois de mai est pour moi le mois des grâces. »

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)