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2367

    Saint Jean de la Croix
    ( (II MC 11,5)
« La perte des grâces de Dieu parce que l’âme se les approprie et n’en profite pas bien. Se les approprier et ne pas en profiter, c’est avoir la volonté de les prendre pour soi ; Dieu ne les donne pas pour que l’âme ait la volonté de les prendre » de façon égoïste

2365

    Saint Jean de la Croix
    (II MC 4,7)
« La foi est au-dessus de tout ce que l’âme peut comprendre, goûter, ressentir et imaginer. Si elle ne s’aveugle pas à tout cela, restant dans une obscurité totale, [l’âme] ne parviendra pas à ce qui est meilleur, à savoir ce qu’enseigne la foi. L’aveugle dont la cécité n’est pas totale ne se laisse pas facilement conduire par son guide. Pour si peu qu’il voie, il pense qu’il est mieux d’aller par le chemin qu’il aperçoit car il n’en voit pas de meilleur. Ainsi, imposant sa volonté, peut-il égarer celui qui le guide et qui voit mieux que lui. Il en est ainsi de l’âme en chemin : si elle prend appui sur son propre savoir ou sur ce qu’elle goûte ou connaît de Dieu (de toute façon, même si c’est beaucoup, c’est très peu et très différent de ce que Dieu est), elle s’égarera facilement ou s’arrêtera parce qu’elle ne veut pas rester complètement aveugle, dans la foi qui est son véritable guide. » 
Mosaïque du père Mardo Ivan Rupnik, directeur du centre Aletti à Rome.

2344

    Saint François de Sales (1567-1622)
    (Sermon 2530)
"La croix est de Dieu, mais elle est croix parce que nous ne nous joignons pas à elle ; elle n'est croix que parce que nous ne la voulons pas ; et si elle est de Dieu, pourquoi donc ne la voulons-nous pas ? 




2330

    Joseph de Beaufort (1635-1711)
    (Moeurs du Frère Laurent de la Résurrection)
Il nous a laissé l'Église, parlant par le corps de ses pasteurs, à qui Il a donné l'autorité d'expliquer et de proposer sa doctrine et de prescrire à chaque fidèle, dans la règle de la foi, la voie qui le sauve : la foi de l'Église, cette voie sûre qui tient l'âme dans une paix entière, qui ne lui laisse rien à désirer et qui fait toute sa consolation sur terre. La foi qu'elle nous enseigne est sûre, pleine , suffisante ; tenons-nous en là.

"Jésus Christ a enseigné à son Eglise tout ce qui lui était nécessaire, ou par lui-même ou par le Saint Esprit parlant par les apôtres, et c'est là où il faut remonter quand on veut trouver la sûreté. Si, par inquiétude et par curiosité, on s'abandonne à la conduite de quelque particulier qui s'écarte de la route commune ; si, en voulant suivre son goût, on préfère ses propres pensées à ce que l'Eglise propose : on s'expose librement au danger et on se fait compagnon de ceux qui s'égarent par une illusion volontaire. 

2264

    Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'Amour de Dieu)
"Le premier élan ou ébranlement que Dieu donne en nos cœurs, pour les inciter à leur bien, se fait assurément en nous, mais non point par nous ; car il arrive à l'imprévu, avant que nous y ayons ni pensé, ni pu penser, puisque nous n'avons rien qui suffise en nous-mêmes pour mériter ou penser quoi que ce soit qui concerne notre salut ; mais tout cela vient de Dieu. 

Ce qui est aussi admirable que véritable, c'est que quand notre volonté suit l'attrait et consent au mouvement divin, elle le suit librement, tout comme librement elle résiste, quand elle résiste." 

2188

    Saint François de Sales 
      (T.A.D. VIII, I)
« A force de se plaire en Dieu, on devient conforme à Dieu, et notre volonté se transforme en celle de la divine Majesté par la complaisance qu’elle y prend. » 

2177

    Saint François de Sales 
      (Lettre à la Présidente Brulart 1607)
« Qu’à jamais nos cœurs soient unis au Sien et nos volontés à son bon plaisir ! » 

2149

    Saint François de Sales (1567-1622)
      (Introduction à la vie dévote -  Méditation prière)
"La méditation répand des bons mouvements en la volonté, comme sont l'amour de Dieu et du prochain, le désir du paradis, le zèle du salut des âmes, l'imitation de la vie de Notre Seigneur, la compassion, l'admiration, la réjouissance, la crainte de la disgrâce de Dieu, du jugement dernier et de l'enfer, la haine du péché, la confiance en la bonté et miséricorde de Dieu, la confusion pour notre mauvaise vie passée ; et en ces affections, notre esprit se doit épancher et étendre le plus qu'il lui sera possible.
Il ne faut pas pourtant s'arrêter tant à ces affections générales que vous ne les convertissiez pas en des résolutions spéciales et particulières pour votre correction et votre conversion. Par exemple, la première parole que Notre Seigneur dit sur la croix ("Père pardonne-leur...") répandra sans doute une bonne affection d'imitation en votre âme, à savoir le désir de pardonner à vos ennemis et de les aimer. Mais je dis maintenant que cela est peu de chose, si vous n'y ajoutez une résolution spéciale de cette sorte : "Or, donc, je ne me vexerai plus de telles paroles fâcheuses qu'un tel et une telle, mon voisin ou ma voisine disent de moi, ni de telle et telle offense qui m'est faite par celui-ci ou celle-là ; au contraire, je dirai et ferai ceci ou cela pour le gagner et adoucir, etc"
Par ce moyen, vous corrigerez vos fautes en peu de temps, là ou par les seules affections vous le feriez tard et malaisément. "

2136

    Jean Tauler (1300-1361)
       (Institutions)
"Sans cela, tout e que nous disons à Dieu, tout ce qu'Il nous dit Lui-même ne nous sert de rien, ou nous sert de très peu de chose, jusqu'à ce que nous puissions dire avec saint-Paul : "Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? " (Ac 9, 6). Car Dieu sait ce qu'Il doit faire, et notre résignation Lui est bien plus agréable que si nous Lui promettions de faire par un mouvement de propre volonté des choses extraordinaires pour sa gloire. En effet, quoi que nous puissions faire ou dire, Dieu ne demande et ne désire rien tant de nous, que de nous entendre Lui dire du fond de notre coeur :" Seigneur, que votre Volonté, qui m'est plus chère que toutes choses, soit accomplie !"  
Jean Tauler (1300-1361)

2135

  Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)
(Le château de l'âme)
"Quiconque débute dans l'oraison (n'oubliez pas cela, c'est très important !), doit avoir l'unique prétention de peiner, de se déterminer, de se disposer, aussi diligemment que possible, à conformer sa volonté à celle de Dieu ; soyez bien certaines que telle est la plus grande perfection qu'on puisse atteindre dans la voie spirituelle.
Vous recevrez d'autant plus du Seigneur que vous observerez cela plus parfaitement, et vous avancerez d'autant mieux sur cette voie. Ne croyez pas qu'il y ait là des chinoiseries, des choses ignorées et secrètes : tout notre bonheur consiste en cela." 
Sainte Thérèse d'Avila - (1515-1582)

2125

  Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - conseils pour avancer dans la voie de la perfection)
17. Aucune occupation, aucun prétexte ne doit nous faire négliger l’examen de conscience ; pour chaque faute nous devons faire acte de réparation. « Cette résolution a l’avantage de raffermir notre volonté de ne plus pécher. »  

2069

      Fènelon (1651-1715)
       (Méditations tirées de l'Écriture Sainte)
"Mon Dieu, voici un temps d'abstinence et de privation. Ce n'est rien de jeûner des viandes grossières qui nourrissent le corps, si on ne jeûne aussi de tout ce qui sert d'aliment à l'amour-propre. Ô sainte abstinence, où l'âme, rassasiée de la volonté de Dieu, ne se nourrit jamais de sa volonté propre ! Que mon âme se nourrisse dans le silence en jeûnant de tous les vains discours ! Dans les conversations innocentes et nécessaires, je retrancherai ce que vous me ferez sentir intérieurement qui n'est qu'une recherche de moi-même. Quand je me sentirai porté à faire là-dessus quelque sacrifice, je le ferai gaiement. " 
"Ce n'est rien de jeûner des viandes grossières qui nourrissent le corps, si on ne jeûne aussi de tout ce qui sert d'aliment à l'amour-propre. " Fènelon (1651-1715)

2068

      Saint Jean de la Croix (1542-1591)
       (Maxime 71)
"Vous aurez beau accomplir un grand nombre de bonnes œuvres, si vous n'apprenez pas à renoncer à votre volonté propre et à vous soumettre à la volonté de Dieu, si vous ne perdez pas toute préoccupation de vous-même et de ce qui vous concerne, vous ne ferez pas de progrès dans la sainteté." 
Saint Jean de la Croix (1542-1591)

2067

      Saint Jean d'Avila (1499-1569)
       (Sermon 29)
Mais pourquoi notre volonté propre penche-t'elle du mauvais côté ? parce que "Dès que l'homme eut péché, dès qu'il eut enfreint le commandement de Dieu, son entendement devint aveugle et sa volonté devint hésitante, cette volonté que Dieu avait donnée à l'homme pour n'aimer que Lui et Lui consacrer tout ce qu'il aime." 
Saint Jean d'Avila (1499-1569) 

2066

      Alexandre Piny (1640-1709)
       (Prêtre dominicain - L'abandon à la volonté de Dieu)
Saint Bernard nous assure que ce qui sert de bois au feu de l'enfer, c'est notre propre volonté : "Qu'est-ce qui brûle en enfer, sinon notre volonté propre ?" C'est une vérité si incontestable, qu'il ajoute même que, si cette volonté propre disparaissait du monde, il n'y aurait plus d'enfer : "Ôte la volonté propre, et il n'y aura plus d'enfer." 
Alexandre Piny (1640-1709)

1957

      Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection)

7. Pour être heureux, il faut remettre à Jésus la clef de sa volonté, pour aller à lui entièrement libre et bien résolu à tout quitter pour le suivre ; c’est alors que, nous prenant par la main, il transformera nos désirs en effets. Après avoir embrassé la Croix, si nous ne nous sentons pas la force de laisser le divin Rédempteur la mettre sur nos épaules, comme les filles de Jérusalem mêlons au moins nos larmes à ses douleurs ; à l’exemple de sainte Véronique, réparons par nos prières et par nos sacrifices les outrages, les mépris, les affronts faits à son amour.
Marthe Robin - de son journal, conseils pour avancer dans la voie de la perfection 

1953

      Gustave Thibon
(« L’Équilibre et l’Harmonie », pp. 48-50. Fayard – 1976)

« Notre tâche à nous est de nous appuyer sur le bien que Dieu veut afin de diminuer le mal que Dieu permet.Ce qui implique la lucidité et le courage. La première pour discerner le mal et le second pour le combattre. Il ne s’agit pas d’attendre passivement un avenir conforme à nos vœux, mais de le construire par un choix et un effort quotidiens. Le laboureur fait crédit aux bonnes forces de la nature : la vertu des semences, la fécondité de la terre et les pluies du ciel, mais non aux intempéries et aux parasites.
Dieu aura le dernier mot, nous n’en doutons pas. A la fin du monde. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour laisser trop souvent, d’ici là, la parole au diable… »

1884

     Vital Lehodey (1857-1948) - Le Saint Abandon
(Homélie 27)
"Il et plus qu'un frère, plus qu'un incomparable ami, c'est le médecin de nos âmes, notre Sauveur par état. Tout nous montre qu'Il a fait pour nous des folies d'amour. "Il nous a achetés à si haut prix ! " Comment ne lui serions-nous pas chers ? En qui aurions-nous confiance, si ce n'est en ce doux Sauveur sans lequel nous étions perdus ?

1883

     Saint Grégoire le Grand (v540-604)
(Homélie 27)
"Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera", nous dit Jésus. Or, Jésus signifie "Sauveur" : demander au nom du Sauveur, c'est demander ce qui se rapporte à notre Salut véritable. Si l'on demande ce qui ne convient pas à notre salut, ce n'est pas au Nom de Jésus qu'on le demande au Père." 

1882

     Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)
(Chemin de la perfection)
Alors, plutôt que de nous lamenter de ne pas être exaucé,
"Considérez, que vous le vouliez ou non, que la volonté de Dieu se fera, et faites de nécessité vertu. Ô mon Seigneur, quel immense réconfort pour moi que vous n'ayez pas laissé l'accomplissement de votre volonté à un vouloir aussi faible que le mien ! Je serais dans une piètre situation, Seigneur, s'il avait dépendu de moi que votre volonté s'accomplisse ou non ! Maintenant je vous donne librement la mienne, bien qu'elle ne soit pas désintéressée, car une longue expérience m'a montré le gain que je retire à remettre librement ma volonté dans la Vôtre.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)