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2405

        Concile Vatican II
         (Constitution dogmatique Lumen Gentium du 21 novembre 1964- paragraphe 11)
"Tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur condition et leur état de vie, sont appelés par Dieu, chacun dans sa route, à une sainteté dont la perfection est celle même du Père."

2404

        Concile Vatican II
         (Constitution dogmatique Lumen Gentium du 21 novembre 1964- paragraphe 11)
"Par la vertu du sacrement de mariage, qui leur donne de signifier en y participant le mystère de l’unité et de l’amour fécond entre le Christ et l’Église (cf. Ep 5, 32), les époux chrétiens s’aident mutuellement à se sanctifier dans la vie conjugale, par l’accueil et l’éducation des enfants ; en leur état de vie et leur ordre, ils ont ainsi dans le Peuple de Dieu leurs dons propres (cf. 1 Co 7, 7) [21]. De leur union, en effet, procède la famille où naissent des membres nouveaux de la cité des hommes, dont la grâce de l’Esprit Saint fera par le baptême des fils de Dieu pour que le Peuple de Dieu se perpétue tout au long des siècles. Il faut que par la parole et par l’exemple, dans cette sorte d’Église qu’est le foyer, les parents soient pour leurs enfants les premiers hérauts de la foi, au service de la vocation propre de chacun et tout spécialement de la vocation sacrée.
Pourvus de moyens salutaires d’une telle abondance et d’une telle grandeur, tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur condition et leur état de vie, sont appelés par Dieu, chacun dans sa route, à une sainteté dont la perfection est celle même du Père."
[21] 1 Co 7, 7 : « Chacun reçoit de Dieu son don particulier, l’un celui-ci, l’autre celui-là. » cf. Saint Augustin, De Dono Persev. 14, 37 : PL 45, 1015s. : « Ce n’est pas la continence seule qui est don de Dieu, mais aussi la chasteté des époux.»

2235

    Esprit Fléchier (1632-1710)
   (Panégyrique de saint Joseph)
"Que j'aime à me le représenter sous un toit rustique, et dans une étroite et pauvre maison, loin du bruit et du tumulte du monde, se sanctifiant par le travail, par la retraite et par la prière ! Que dans ce sombre et petit espace, il se passa de grandes choses ! C'est là que se traçait le plan d'un monde nouveau, créé dans la justice et la sainteté de la vérité. C'est là que commençait à s'exécuter dans le temps les projets éternels de la miséricorde de Dieu. "

2223

    Vble François Liberman (1802-1852)
      (Lettre du 12 août 1837)
"Par cet abandon complet à la volonté de Dieu, nous adhérons très parfaitement à sa divine action ; et, par cette parfaite adhésion, nous participons à la perfection de son esprit de sainteté qui agit en nous ; et, par cette incompréhensible participation, la sainteté de Jésus se répand dans notre âme et la rend sainte."   

2201

    Pape François
   (Gaudete et Exsultate §1 - Les saints de la porte d'à côté)
6. Ne pensons pas uniquement à ceux qui sont déjà béatifiés ou canonisés. L’Esprit Saint répand la sainteté partout, dans le saint peuple fidèle de Dieu, car « le bon vouloir de Dieu a été que les hommes ne reçoivent pas la sanctification et le salut séparément, hors de tout lien mutuel ; il a voulu en faire un peuple qui le connaîtrait selon la vérité et le servirait dans la sainteté ».[3]Le Seigneur, dans l’histoire du salut, a sauvé un peuple. Il n’y a pas d’identité pleine sans l’appartenance à un peuple. C’est pourquoi personne n’est sauvé seul, en tant qu’individu isolé, mais Dieu nous attire en prenant en compte la trame complexe des relations interpersonnelles qui s’établissent dans la communauté humaine : Dieu a voulu entrer dans une dynamique populaire, dans la dynamique d’un peuple.
7. J’aime voir la sainteté dans le patient peuple de Dieu : chez ces parents qui éduquent avec tant d’amour leurs enfants, chez ces hommes et ces femmes qui travaillent pour apporter le pain à la maison, chez les malades, chez les religieuses âgées qui continuent de sourire. Dans cette constance à aller de l’avant chaque jour, je vois la sainteté de l’Église militante. C’est cela, souvent, la sainteté ‘‘de la porte d’à côté’’, de ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la présence de Dieu, ou, pour employer une autre expression, ‘‘la classe moyenne de la sainteté’’.[4]
8. Laissons-nous encourager par les signes de sainteté que le Seigneur nous offre à travers les membres les plus humbles de ce peuple qui « participe aussi de la fonction prophétique du Christ ; il répand son vivant témoignage avant tout par une vie de foi et de charité ».[5] Pensons, comme nous le suggère sainte Thérèse Bénédicte de la Croix, que par l’intermédiaire de beaucoup d’entre eux se construit la vraie histoire : « Dans la nuit la plus obscure surgissent les plus grandes figures de prophètes et de saints. Mais le courant de la vie mystique qui façonne les âmes reste en grande partie invisible. Certaines âmes dont aucun livre d’histoire ne fait mention, ont une influence déterminante aux tournants décisifs de l’histoire universelle. Ce n’est qu’au jour où tout ce qui est caché sera manifesté que nous découvrirons aussi à quelles âmes nous sommes redevables des tournants décisifs de notre vie personnelle ».[6]
9. La sainteté est le visage le plus beau de l’Église. Mais même en dehors de l’Église catholique et dans des milieux très différents, l’Esprit suscite « des signes de sa présence, qui aident les disciples mêmes du Christ ».

2138

    Saint Jean Eudes (1601-1680)
       (La Vie et le Royaume de Jésus)
"Le saint exercice de l'oraison doit être mis au rang des principaux fondements de la vie et sainteté chrétiennes, parce que toute la vie de Jésus-Christ n'a été qu'une perpétuelle oraison, laquelle nous devons continuer et exprimer en notre vie comme une chose si importante et si absolument nécessaire, que la terre qui nous porte, l'air que nous respirons, le pain qui nous sustente, le coeur qui bat dans notre poitrine, ne sont point si nécessaires à l'homme pour vivre humainement, que l'oraison est nécessaire à un chrétien pour vivre chrétiennement.
Regardez cette affaire comme la première, la principale, la plus nécessaire, la plus pressée et la plus importante de toutes vos affaires, et dégagez-vous tant qu'il vous sera possible, des autres affaires moins nécessaires." 

2106

    François Liberman (1802-1852)
(Cinquième instruction sur la vie spirituelle)
"Ce n'est pas la souffrance qui fait le mérite, mais la sainteté avec laquelle on souffre, ou avec laquelle on fait tout autre oeuvre, même qui plaît et qui satisfait."  
Le vénérable François Liberman (1802-1852) est un juif converti au catholicisme, prêtre du diocèse de Strasbourd et fondateur de deux congrégations religieuses missionnaires pour l'évangélisation en Afrique : la Société du Saint Coeur de Marie et la Congrégation du Saint Esprit. 

2068

      Saint Jean de la Croix (1542-1591)
       (Maxime 71)
"Vous aurez beau accomplir un grand nombre de bonnes œuvres, si vous n'apprenez pas à renoncer à votre volonté propre et à vous soumettre à la volonté de Dieu, si vous ne perdez pas toute préoccupation de vous-même et de ce qui vous concerne, vous ne ferez pas de progrès dans la sainteté." 
Saint Jean de la Croix (1542-1591)

2021

      Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection)

9. N’oublions pas que nous n’avons été faits chrétiens que pour devenir saints : c’est pourquoi nous devons travailler sans trêve, sans relâchement à nous perfectionner dans le service et l’amour de Dieu.
Marthe Robin - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection

1957

      Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection)

7. Pour être heureux, il faut remettre à Jésus la clef de sa volonté, pour aller à lui entièrement libre et bien résolu à tout quitter pour le suivre ; c’est alors que, nous prenant par la main, il transformera nos désirs en effets. Après avoir embrassé la Croix, si nous ne nous sentons pas la force de laisser le divin Rédempteur la mettre sur nos épaules, comme les filles de Jérusalem mêlons au moins nos larmes à ses douleurs ; à l’exemple de sainte Véronique, réparons par nos prières et par nos sacrifices les outrages, les mépris, les affronts faits à son amour.
Marthe Robin - de son journal, conseils pour avancer dans la voie de la perfection 

1890

     Jean-Nicolas Grou (1731-1903)
(Manuel des âmes intérieures)
Devenir saint : "Le troisième moyen est de donner à Dieu un certain temps dans la journée, où l'on ne s'occupe uniquement que de sa Présence, que de Lui parler non de la bouche, mais du coeur, et de l'écouter. C'est ce qu'on appelle l'oraison mentale."

1889

     Jean-Nicolas Grou (1731-1903)
(Manuel des âmes intérieures)
"Devenir saint" : "Ce n'est pas dans la dissipation, dans l'agitation et le tumulte que la voix de Dieu se fait entendre, mais dans la solitude, dans la paix, dans le silence des passions et de l'imagination. Le plus grand pas que l'âme puisse faire vers la perfection est de se tenir habituellement en état d'entendre la voix de Dieu, de s'appliquer à posséder toujours son âme en paix, d'éviter tout ce qui la dissipe, tout ce qui l'inquiète, tout ce qui l'attache violemment. Tout ceci doit être pendant longtemps la matière d'un examen et d'un combat continuels."

1888

     Jean-Nicolas Grou (1731-1903)
(Manuel des âmes intérieures)
devenir saint : Le premier moyen, qui paraît le plus aisé, et qui est le plus difficile, est de le vouloir ; mais d'une volonté sincère, entière, efficace et constante. Qu'elle est rare cette bonne volonté ! On se flatte de vouloir, et dans le fait on ne veut pas. Ce sont des désirs, des velléités, des souhaits : mais ce n'est pas une volonté forte et déterminée. Demandons à Dieu cette bonne volonté ; demandons-la tous les jours, et méritons, par notre fidélité d'aujourd'hui de l'obtenir pour le jour suivant."

1887

     Jean-Nicolas Grou (1731-1903)
(Manuel des âmes intérieures)
"Jésus est notre unique modèle, Il nous a été donné comme tel, Il s'est fait homme pour nous rendre la sainteté sensible et palpable. Toute sainteté qui n'est pas formée et moulée sur la sienne est fausse ; elle déplaît à Dieu, elle trompe les hommes, elle est tout au moins inutile pour le ciel. Étudions donc Jésus-Christ, et, pour le bien connaître, pour l'exprimer ensuite en nous, demandons-Lui continuellement sa Lumière et ses grâces." 

1886

     Jean-Nicolas Grou (1731-1903)
(Manuel des âmes intérieures)
"Si le service de Dieu ne consistait que dans une certaine routine de dévotion, compatible avec une vie douce et commode, avec les recherches de l'amour-propre, et une secrète complaisance en soi-même, le nombre des saints, c'est-à-dire des vrais chrétiens, des véritables amateurs de l'Évangile, ne serait pas si rare." 

1858

     Vital Lehodey (1857-1948)
     (le saint Abandon)
"J'ai faim, Dieu y pense ; j'ai soif, Dieu y pense ; j'entreprends un travail, Dieu y pense ; je dois choisir un état de vie, Dieu y pense ; dans cet état, certaines difficultés se rencontrent, Dieu y pense ; pour résister à une telle tentation ou remplir tel devoir, j'ai besoin de telle grâce, Dieu y pense ; dans le cours de mon voyage vers l'éternité, il me faut le pain quotidien de l'âme et du corps, Dieu y pense." Et ainsi moi qui ne suis qu'un atome insignifiant dans le monde, j'occupe jour et nuit, sans cesse et partout, la pensée et le coeur de mon Père qu est aux cieux."

1836

     Charles Gay (1815-1892)
(30e Élévation) - le Saint Nom de Jésus
"Que ce Nom soit en nous ce qu'Il est en Lui-même, c'est à dire en Dieu et en Jésus : un Nom saint, un Nom royal, un Nom souverain un Nom divin. Employons à le défendre de nos forces et nos ressources ; sauvons-le à tout prix, fallût-il pour cela sacrifier tout le reste ; ce Nom sauf, tout en nous est sauf. Puis dévouons-nous a Lui, mettant à le mériter, à le réaliser, de toute l'ambition de notre coeur et toute la force de notre volonté ; afin que, ne fût-ce qu'au dernier de nos jours et à la dernière heure de notre dernier jour, nous soyons devant Dieu l'être qu'Il a éternellement conçu, voulu, aimé, béni, nommé dans les splendeurs secrètes de sa toute science et de son bon plaisir ; ce qui revient à dire que nous soyons la pure et parfaite expression de ce Nom, en tant que nous y participation dans le Christ et par le Christ."

1745

     Vital Lehodey (1857-1948)
(Autobiographie)
« J’avais cherché la sainteté de prime abord dans les austérités, et certes elles ont leur prix et nous devons nous y porter avec amour ; plus tard, je crus la trouver dans les voies de l’oraison, dans l’union la plus intime de l’esprit et du cœur avec Dieu, et c’était un réel progrès ; mais maintenant je m’efforce de l’obtenir par la sainte petitesse avec l’obéissance filiale et le confiant abandon. C’est assurément beaucoup mieux. Y a-t-il quelque chose de plus élevé ? Jusqu’ici, je ne crois pas ».

1728

    Vble François Liberman - prêtre (1802-1852) 
( Lettre du 13 février 1846)
 "Souvenez-vous qu'il y a une grande différence entre la sainteté de Notre Seigneur et celle de saint Jean-Baptiste ; et, cependant, ce grand saint a eu une vie bien plus mortifiée que son Maître. C'était sa vocation, la grâce le demandait de lui, et il a obéi ; mais ce n'est pas là, évidemment, ce qui constitue la sainteté, mais seulement lorsque Dieu nous y appelle et nous l'inspire."

1713

     Louis Lallemant (1588-1635)
        (Doctrine spirituelle)
" Ce n'est point la science, ni l'éloquence, ni les autres talents humains, mais la sainteté de vie et l'union avec Dieu, qui nous rendent des instruments propres à procurer le salut des âmes. Le vrai moyen d'acquérir la science des saints et d'avoir de quoi remplir un sermon, une exhortation, un entretien spirituel, ce n'est pas tant d'avoir recours aux livres, qu'à l'humilité intérieure, à la pureté de coeur, au recueillement et à l'oraison."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)