Affichage des articles dont le libellé est Générosité. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Générosité. Afficher tous les articles

2286

    Saint Josémaria Escriva (1902-1975)
     (Quand le Christ passe, 59)
"Considérez, avec moi, cette merveille de l’amour de Dieu: le Seigneur vient à notre rencontre. Il attend, Il se place au bord du chemin pour que nous ne puissions pas ne pas le voir. Et Il nous appelle, personnellement, en nous parlant de nos affaires, qui sont aussi les siennes, en éveillant notre conscience au repentir intime, en l’ouvrant à la générosité, en imprimant dans nos âmes le désir ardent d’être fidèles, de pouvoir nous compter parmi ses disciples. Il suffit de percevoir ces appels intérieurs de la grâce, qui sont souvent comme un affectueux reproche, pour percevoir qu’Il ne nous a pas oubliés, durant tout ce temps où, par notre faute, nous ne l’avons pas vu. Le Christ nous aime, de l’amour inépuisable dont déborde son Cœur de Dieu.
Voyez comme Il insiste: Au temps favorable, je t’ai exauce; au jour du salut, je t’ai secouru. Puisqu’Il te promet la gloire, son amour, et qu’Il te les donne, le moment venu; puisqu’Il t’appelle, que vas-tu , quant à toi, donner au Seigneur ? Comment répondras-tu, comment répondrai-je, moi aussi, à cet amour de Jésus qui passe ?" 

2163

    Saint François de Sales 
 (IVD 5, XIV)
« Vous avez un grand désir de la perfection chrétienne : c’est le désir le plus généreux que vous puissiez avoir, nourrissez-le et faites-le croître tous les jours. »

1353

   Pie XI (1857-1939)

(Quadragesimo anno)

"L'homme n'est pas autorisé à disposer au gré de son caprice de ses revenus disponibles, c'est à dire des revenus qui ne sont pas indispensables à l'entretien d'une existence convenable et digne de son rang. Bien au contraire, un très grave précepte enjoint aux riches de pratiquer l'aumône et d'exercer la bienfaisance et la générosité, ainsi qu'il ressort du témoignage constant et explicite de la Sainte Écriture et des Pères de l'Église." 

1347

   saint Augustin (354-430)

(Traité de la foi, de l’espérance et de la charité)

« De toutes les aumônes, la plus sublime est celle qui consiste à pardonner les offenses. Ce n’est pas un trait de grandeur d’âme que d’être bienveillant, généreux même, envers un homme qui ne nous a jamais nui : le comble de la bienfaisance et de la magnanimité, c’est d’aimer notre ennemi, de n’opposer à sa haine et à ses offenses que la charité et les bons offices, en obéissant à ce commandement du Seigneur : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous persécutent.»

1322

  Vénérable Madeleine Delbrêl (1904-1964)

 (Nous autres gens des rues)

"Rien n'est plus insolite à notre monde qu'un être bon. Dans ce même monde, tout ce qui a remplacé la bonté - la solidarité, la générosité, le dévouement- est accompagné dans les vies individuelles d'une indifférence aveugle pour les multitudes d'êtres humains : dans la vie économique, d'un cynisme implacable ; dans la vie politique, de cruauté ; dans la vie internationale, d'un mépris gigantesque pour la faim des autres, la mort des autres, l'oppression physique ou morale des autres.
Le coeur des hommes de notre temps s'asphyxie lentement, sournoisement, d'un absence universelle : celle de la bonté.

La bonté, c'est vraiment la traduction du mystère de la Charité. C'est pourquoi elle n'est authentique, pleine, robuste, sans boursouflure et sans lacune, que si elle est la conséquence de la Charité en nous, que si elle vient de Dieu, que si elle est un reflet de Dieu."

1265

saint Augustin (354-430)

(Traité de la foi, de l'espérance et de la charité)

"De toutes les aumônes, la plus sublime est celle qui consiste à pardonner sincèrement les offenses. Ce n'est pas un trait de grandeur d'âme que d'être bienveillant, généreux même, envers un homme qui ne nous a jamais nui : le comble de la bienfaisance et de la magnanimité, c'est d'aimer notre ennemi, de n'opposer à sa haine et à ses offenses que la charité et les bons offices, en obéissant à ce commandement du Seigneur : "Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui nous haïssent et priez pour ceux qui vous persécutent."

1258

 Jean Nicolas Grou (1731-1803)

(Manuel des âmes intérieures)

"Quelle misère ! Ne devrait-on pas voir que c'est l'orgueil tout pur, qu'on est humilié de se trouver, dans l'épreuve, moins fort, moins saint qu'on ne croyait, et qu'on n'aspire à être exempt d'imperfection et de fautes, que pour s'en applaudir en soi-même. Or, ce ne sont pas ceux qui font le moins de fautes qui sont les plus saints, mais ceux qui ont plus de courage, plus de générosité, plus d'amour, qui font de plus grands efforts sur eux-mêmes, et qui n'appréhendent pas de broncher, de tomber même et de se salir un peu pourvu qu'ils avancent." 

1227

Jean Nicolas Grou (1731-1803)

Manuel des âmes intérieures

"Ce ne sont pas ceux qui font le moins de fautes qui sont les plus saints, mais ceux qui ont plus de courage, plus de générosité, plus d'amour, qui font de plus grands efforts sur eux-mêmes, et qui n'éppréhendent pas de broncher, de tomber même et de se salir un peu, pourvu qu'ils avancent." 

1100

Marie-Joëlle Guillaume, journaliste et écrivain
extrait de la réflexion "Jeunes contre Vieux"
famillechretienne.fr no. 1938

(...) La transmission d'une génération à l'autre, c'est le savoir, c'est aussi la beauté, la joie de vivre, l'honneur de mettre ses talents au service de ce qui vous dépasse. La jeunesse a soif. Si on lui donne des pierres, elle renvoie des cailloux. Pour tout éducateur, il y a urgence à transmettre, en se donnant sans compter, les moyens et l'amour d'une vie à hauteur d'homme.

1005

Marthe Robin - (1902-1981)
7 novembre 1930
" Je sens non seulement l'appel de Jésus aux joies de la sainte Communion, mais qu'Il m'y sollicite, me commande de Le recevoir. A qui irais-je pour aimer plus ardemment qu'à Lui, l'Ami parfait, l'Ami généreux, l'Ami toujours fidèle ? "

691


Marthe Robin 

(« Journal », 29 septembre 1930)


« Quand une âme est généreuse envers Dieu, il l’est aussi envers elle, sûr moyen d’être comblée davantage. Oh oui ! donnons largement et libéralement à Celui qui donne sans mesure. »


594

Marthe Robin (1902-1981)
(2 février 1931)


"Le coeur de Marie est un trésor qui donne tout, ne demandant pour répandre ses richesses qu’une âme aimante, généreuse et fidèle ; Tendons-lui les mains… "

464

St Basile de Césarée
Homélie VI sur St Luc, XII, 18
Le pain qui demeure inutile chez vous, c’est le pain de celui qui a faim ; la tunique suspendue dans votre garde-robe, c’est la tunique de celui qui est nu ; la chaussure qui demeure inutile chez vous est celle du pauvre qui va nu-pieds ; l’argent que vous tenez enfoui, c’est l’argent du pauvre : vous commettez autant d’injustices que vous pourriez répandre de bienfaits.

439

St Ambroise
Homélie sur l'évangile de St Luc, 7 (le fils prodigue)
Voici que le Père s’avance à ta rencontre ; il inclinera sa tête sur ton épaule, il te donnera un baiser, gage d’amour et de tendresse ; il te fera remettre un vêtement, un anneau et des chaussures. Tu crains encore une réprimande : il te rend ta dignité ; tu crains un châtiment : il te donne un baiser ; tu as peur d’un mot de reproche : il prépare un festin à ton intention.

385

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 76, 4
L'or que tu penses prêter, donne-le moi, car je te paierai plus d'intérêt et avec plus de sécurité. Le corps que tu penses enrôler dans la milice d'un autre, enrôle-le dans la mienne, car ma solde et ma rétribution dépassent celles de tout le monde... Son amour est grand. Si tu désires lui prêter, il est disposé à recevoir. Si tu veux semer, il vend la semence ; si tu veux construire, il te dit : édifie sur mes terrains. Pourquoi cours-tu derrière les choses des hommes, qui sont de pauvres mendiants et ne peuvent rien ? Cours après Dieu qui, pour de petites choses, t'en donne de grandes.

348

St Louis-Marie Grignion de Montfort
Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, 233 (consécration)
Tous les ans au moins, le même jour, ils renouvelleront la même consécration, observant les mêmes pratiques pendant trois semaines. Ils pourront même, tous les mois et tous les jours, renouveler tout ce qu'ils ont fait, par ce peu de paroles : Tuus totus ego sum, et omnia mea tua sunt : Je suis tout à vous, et tout ce que j'ai vous appartient, ô mon aimable Jésus, par Marie, votre sainte Mère.

298

Bible - Nouveau Testament
Luc 6, 36-38
Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous.

296

Saint Jean-Paul II
Lettre aux femmes, 29 juin 1995, n° 2
Le merci adressé au Seigneur pour son dessein sur la vocation et la mission de la femme dans le monde devient aussi un merci concret et direct aux femmes, à chacune des femmes, pour ce qu'elles représentent dans la vie de l'humanité.
Merci à toi, femme-mère, qui accueilles en ton sein l'être humain dans la joie et dans la peine d'une expérience unique par laquelle tu deviens sourire de Dieu pour l'enfant qui vient au monde, tu deviens le guide de ses premiers pas, le soutien de sa croissance, puis le point de repère sur le chemin de sa vie.
Merci à toi, femme-épouse, qui unis d'une façon irrévocable ton destin à celui d'un homme, dans une relation de don réciproque, au service de la communion et de la vie.
Merci à toi, femme-fille et femme-sœur, qui apportes au foyer familial puis dans le complexe de la vie sociale les richesses de ta sensibilité, de ton intuition, de ta générosité et de ta constance.
Merci à toi, femme-au-travail, engagée dans tous les secteurs de la vie sociale, économique, culturelle, artistique, politique, pour ta contribution irremplaçable à l'élaboration d'une culture qui puisse allier la raison et le sentiment, à une conception de la vie toujours ouverte au sens du « mystère », à l'édification de structures économiques et politiques humainement plus riches.
Merci à toi, femme-consacrée, qui, à la suite de la plus grande des femmes, la Mère du Christ, Verbe incarné, t'ouvres en toute docilité et fidélité à l'amour de Dieu, aidant ainsi l'Église et l'humanité entière à donner à Dieu une réponse « sponsale » qui exprime merveilleusement la communion qu'il veut établir avec sa créature.
Merci à toi, femme, pour le seul fait d'être femme ! Par la perception propre à ta féminité, tu enrichis la compréhension du monde et tu contribues à la pleine vérité des relations humaines.

231

St Josémaria Escriva
Quand le Christ passe, n. 18

Lorsque Noël arrive, j'aime contempler les représentations de l'enfant Jésus. Ces images qui nous montrent l'anéantissement du Seigneur, me rappellent que Dieu nous appelle, que le Tout-Puissant a voulu se présenter démuni, qu'Il a voulu avoir besoin des hommes. Dès le berceau de Bethléem, le Christ me dit, et te dit, qu'Il a besoin de nous ; Il nous invite à mener une vie chrétienne, sans compromission, une vie de générosité, de travail, de joie.
Jamais nous n'obtiendrons la véritable bonne humeur si nous n'imitons pas vraiment Jésus ; si nous ne sommes pas humbles comme Lui. J'insiste à nouveau : avez-vous vu où se cache la grandeur de Dieu ? Dans une étable, dans les langes, dans une grotte. L'efficacité rédemptrice de nos vies ne peut s'exercer qu'avec humilité, parce qu'alors, nous cessons de penser à nous-mêmes et nous sentons que nous avons le devoir d'aider les autres.

109

St Césaire d'Arles
Sermon XXVI, 5
Le Christ, c'est-à-dire la miséricorde céleste, vient chaque jour à la porte de ta maison : non seulement spirituellement à la porte de ton âme, mais aussi matériellement à la porte de ta maison. Car chaque fois qu'un pauvre s'approche de ta maison, c'est sans aucun doute le Christ qui vient, lui qui a dit : "Chaque fois que vous l'avez fait à un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait". N'endurcis donc pas ton cœur ; donne un peu d'argent au Christ, dont tu désires recevoir le Royaume ; donne un morceau de pain à celui dont tu espères recevoir la vie ; accueille-le dans ton logement, afin qu'il te reçoive dans son paradis ; donne-lui l'aumône pour qu'il te donne en retour la vie éternelle.
(...) Si tu le reçois pendant ce voyage terrestre, il t'accueillera dans son bonheur céleste ; si tu le méprises ici dans ta patrie, il détournera son regard de toi dans sa gloire... ; si dans notre cité, c'est-à-dire dans cette vie, nous méprisons ceux qui sont faits à l'image de Dieu (Gn 1,26), nous devons craindre d'être rejetés dans sa cité éternelle. Faites donc miséricorde ici-bas ; ...grâce à votre générosité vous vous entendrez dire cette heureuse parole : "Venez, bénis, recevez en héritage le Royaume".

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)