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2481 - Pape François - Angélus du 7 juin 2020

« Le Cœur humain et divin de Jésus est la source où nous pouvons toujours puiser la miséricorde, le pardon, la tendresse de Dieu. Nous pouvons le faire en nous arrêtant sur un passage de l’Évangile, en entendant qu’au centre de chaque geste, de chaque parole de Jésus, au centre il y a l’amour, l’amour du Père qui a envoyé son Fils, l’amour de l’Esprit Saint qui est en nous. Et nous pouvons le faire en adorant l’Eucharistie, où cet amour est présent dans le Sacrement. Alors notre cœur aussi, peu à peu, deviendra plus patient, plus généreux, plus miséricordieux, à l’imitation du Cœur de Jésus.
Il y a une vieille prière – je l’ai apprise de ma grand-mère – qui disait ainsi : “Jésus, rends mon cœur semblable au tien”. C’est une belle prière.»

2464

        Bx Charles de Foucauld (1858-1916)
           (Lettre du 3 mai 1912 à Joseph Hours)
«La charité qui est le fond de la religion oblige tout chrétien à aimer le prochain, c’est à dire tout humain, comme soi-même. Tout chrétien doit donc être apôtre : ce n’est pas un conseil, c'est un commandement, le commandement de la charité.
Les laïcs doivent être apôtres envers tous ceux qu'ils peuvent atteindre : leurs proches et leurs amis d'abord, mais non eux seuls ; la charité n'a rien d'étroit, elle embrasse tous ceux qu'embrasse le cœur de Jésus... Par quels moyens ? ... avec tous ceux avec qui ils sont en rapport, sans exception, par la bonté, la tendresse, l'affection fraternelle, l'exemple de la vertu, ... avec certains sans leur dire jamais un mot de Dieu ou de la religion, patientant comme Dieu patiente, étant bon comme Dieu est bon, étant un tendre frère et priant ; avec d'autres en parlant dans la mesure qu'ils peuvent porter... surtout voir en tout humain un frère... voir en tout humain un enfant de Dieu."

2354

    Saint Angèle de Foligno (1249-1309)
    (Méditation X)
"Tout d'un coup cette parole divine s'imposa à mon âme : "mon amour pour toi n'a pas été une plaisanterie ! "
"Ces mots me frappèrent d'une douleur mortelle, car les yeux de mon âme s'ouvrirent aussitôt, et j'ai vu à quel point ce qu'ils disent est vrai. Et j'ai vu ce qu'à opéré cet Amour, j'ai vu tout ce que le Fils de Dieu a fait par cet Amour, j'ai vu tout ce qu'a supporté dans sa vie et dans sa mort cet Homme-Dieu, passionné de cet amour indicible, de cet amour d'entrailles.
Et si j'ai vu tout ce qu'à opéré la tendresse infiniment vraie de cet amour, si j'ai compris que ces paroles étaient infiniment vraies en Lui, et que ce n'est pas par plaisanterie, mais par une tendresse parfaite et qui lui tenait aux entrailles qu'Il m'a aimée, j'ai vu aussi tout le contraire en moi, car moi je ne l'aime pas vraiment, mais plutôt par plaisanterie. Et voir cela m'était une peine mortelle, une douleur si intolérable que j'ai cru en mourir."

2289

    Saint Josémaria Escriva (1902-1975)
     (Quand le Christ passe, 178)
"La miséricorde de Dieu 
La joie est un bien chrétien. Elle ne s’estompe qu’avec l’offense à Dieu: car le péché vient de l’égoïsme, et que l’égoïsme cause la tristesse. Ceci dit, même alors la joie demeure enfouie sous les braises de l’âme. En effet, nous savons que Dieu et sa Mère n’oublient jamais les hommes. Si nous nous repentons, s’il jaillit de notre cœur un acte de douleur, si nous nous purifions dans le saint sacrement de la pénitence, Dieu s’avance à notre rencontre et nous pardonne. Alors, il n’y a plus de tristesse: il est tout à fait juste de se réjouir puisque ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie; il était perdu et il est retrouvé. Ces propos sont le mot de la merveilleuse fin de la parabole du fils prodigue que nous ne nous lasserons jamais de méditer: voici que le Père s’avance à ta rencontre; il inclinera sa tête sur ton épaule, il te donnera un baiser, gage d’amour et de tendresse; il te fera remettre un vêtement, un anneau et des chaussures. Tu crains encore sa remontrance: il te rend ta dignité; tu crains un châtiment: il te donne un baiser; tu as peur d’un mot de reproche: il prépare un festin à ton intention. L’amour de Dieu est insondable"

2273

    Pape François 
     (Entretien du 24 mars accordée au quotidien italien La Repubblica - dans un contexte de pandémie due au virus Covid-19)
“Nous devons redécouvrir le caractère concret des petites choses, des petites attentions à avoir envers nos proches, nos parents, nos amis. Et comprendre que dans ces petites choses, il y a notre trésor. Il y a des gestes minimes, qui se perdent parfois dans l'anonymat du quotidien, des gestes de tendresse, d'affection, de compassion, qui sont pourtant décisifs, importants. Par exemple, un plat chaud, une caresse, un câlin, un appel téléphonique... Ce sont des gestes familiers d'attention aux petits détails de chaque jour qui donnent un sens à la vie et qui font qu'il y a communion et communication entre nous.”
«Parfois, nous vivons une communication entre nous qui n'est que virtuelle. Nous devrions plutôt découvrir une nouvelle proximité. Une relation concrète faite d'attention et de patience. Souvent les familles à la maison mangent ensemble dans un grand silence qui cependant n’est pas le fruit d’une écoute réciproque, mais lié au fait que les parents regardent la télévision pendant qu'ils mangent et que leurs enfants sont sur leur téléphone portable. On dirait des moines isolés les uns des autres. Il n'y a là aucune communication. Il est important au contraire de s'écouter les uns les autres parce que nous comprenons les besoins de chacun, leurs besoins, leurs efforts, leurs désirs. Il y a un langage fait de gestes concrets qui doit être sauvegardé. A mon avis, la douleur de ces jours doit s’ouvrir vers ce concret».
«Je remercie ceux qui se dépensent pour les autres. Ils sont un exemple de ce caractère concret. Et je demande que chacun soit proche de ceux qui ont perdu des êtres chers, en essayant de les accompagner de toutes les manières possibles.
La consolation doit maintenant être l'engagement de tous». «Notre comportement influence toujours la vie des autres» «Tous sont enfants de Dieu, et Dieu les regarde. Même ceux qui ne l’ont pas encore rencontré, qui n'ont pas le don de la foi, peuvent trouver là leur chemin, dans les belles choses auxquelles ils croient : ils peuvent trouver la force dans l'amour pour leurs enfants, pour leur famille, pour leurs frères et sœurs. Quelqu’un peut dire : ‘Je ne peux pas prier parce que je ne crois pas’. Mais en même temps, il peut croire en l'amour des gens qui l'entourent et là trouver de l'espérance». 
pape François en prière - 2020

1960

      Maurice Bellet
( l'épreuve ou le petit livre de la Divine Douceur - DDB 2016)

« La divine Douceur est paix, profonde paix, paix miséricordieuse, apaisement.
C'est une main douce et maternelle, qui sait, qui conforte, qui répare sans heurt, qui remet dans la juste place.
C'est un regard comme celui de la mère sur l'enfant naissant. C'est une oreille attentive et discrète, que rien n'effraie, qui ne juge pas, qui prend toujours le parti du bon chemin de l'homme, où l'on pourra vivre même l'invivable.
Elle est ferme comme la bonne terre sur qui tout repose. On peut s'appuyer sur elle, peser sans crainte.
Elle est assez solide pour supporter la détresse, l'angoisse, l'agression, pour tout supporter sans faiblir ni dévier.
Elle est constante comme la parole du Père qui ne plie pas. Ainsi est-elle le lieu sûr, où je cesse d'être à moi-même frayeur... »  

1786

     pape François
       (Audience Générale du 18 décembre 2019)
"La Crèche nous rappelle quelque chose d’essentiel : que Dieu n’est pas resté invisible dans le ciel, mais qu’il est venu sur terre, il s’est fait homme, petit enfant. Faire la crèche, c’est célébrer la proximité de Dieu. Dieu a toujours été proche de son peuple, mais quand il s’est incarné et qu’il est né, il a été très proche, extrêmement proche. Faire la crèche, c’est célébrer la proximité de Dieu, c’est redécouvrir que Dieu est réel, concret, vivant et palpitant. Dieu n’est pas un monsieur lointain ni un juge détaché, mais il est l’Amour humble, descendu jusqu’à nous. (...)
La crèche nous offre un autre enseignement de vie. Dans les rythmes parfois frénétiques d’aujourd’hui, elle est une invitation à la contemplation. Elle nous rappelle l’importance de nous arrêter. Parce que c’est seulement quand nous savons nous recueillir que nous pouvons accueillir ce qui compte dans la vie. Seulement si nous laissons hors de chez nous le vacarme du monde que nous nous ouvrons à l’écoute de Dieu, qui parle dans le silence. La crèche est actuelle, elle est l’actualité de toutes les familles. Hier, on m’a offert une petite représentation d’une crèche particulière, toute petite, qui s’appelait : « Laissons maman se reposer ». Il y avait la Vierge Marie endormie et Joseph là, avec l’Enfant Jésus qu’il aidait à s’endormir. Combien d’entre vous doivent partager la nuit entre le mari et la femme pour l’enfant qui pleure, pleure, pleure. « Laissez maman se reposer » : c’est la tendresse d’une famille, d’un couple.

La crèche est plus actuelle que jamais, alors que l’on fabrique tous les jours dans le monde tant d’armes et d’images violentes, qui entrent dans les yeux et le coeur. La crèche, au contraire, est une représentation artisanale de la paix. C’est pour cela qu’elle est un Évangile vivant. " 

Crèche "Laissons maman se reposer"

1755 

     René Papin (1620-1687)
       (L"Esprit du Christianisme)
"Les païens aiment ceux qui les aiment, et ceux qui ont des qualités dignes d'être aimées. Qu'est-ce donc qu'aimer en chrétien ? c'est aimer sans écouter la nature, qui veut qu'on aime son semblable ; c'est aimer même sans consulter la raison, qui veut qu'on aime ce qui est digne d'être aimé. La nature ni la raison n'entendent point ce secret, il faut que l'Évangile parle, et c'est à Jésus-Christ à l'enseigner : aimer en chrétien, c'est aimer ce qui n'a rien d'aimable, c'est avoir de la douceur et de la tendresse envers ceux qui n'ont pour nous que de l'aigreur et de la dureté, c'est enfin vouloir du bien à ceux qui ne nous veulent que du mal. 

1710

     pape François 
( Homélie, Sainte Marthe, 7 décembre 2014)
"Le messager de la consolation "

" Isaïe s'adresse à ceux qui ont traversé une période obscure, qui ont vécu une épreuve difficile. Mais le temps de la consolation est arrivé. La tristesse et la peur peuvent faire place à la joie, car le Seigneur guidera Lui-même son peuple sur la voie de la libération et du salut. Comment y parviendra-t'il ? Avec la sollicitude et la tendresse d'un berger qui prend soin de son troupeau, Il le fera paître, il rassemblera les brebis égarées et les mettra à l'abri dans sa bergerie, Il réservera une attention particulière aux plus faibles et au plus démunis. C'est l'attitude de Dieu en vers nous, ses créatures. Ainsi le prophète invite ceux qui l'écoutent -y compris nous aujourd'hui- à diffuser ce message d'espérance à tout le peuple : le Seigneur vous console. Accueillez la consolation qui vient du Seigneur. "

1699

     pape François 
( Discours 24 juillet 2013)
"Apprendre à étreindre "

" Étreindre, étreindre. Nous avons tous besoin d'apprendre à étreindre. Mais étreindre ne suffit pas. Tendons la main à celui qui est en difficulté, qui s'est égaré, peut-être sans savoir comment, et disons-lui : tu peux te relever, tu peux retrouver ton chemin. C'est difficile, mais c'est possible si tu le veux."

1592

     pape François 
(28 septembre 2019- rencontre avec les jeunes hébergés du centre social du père David de Oliveira Martins de Braga au Portugal)
"La clé pour ouvrir les cœurs à l’espérance dans l’avenir et pour comprendre le sens de sa propre existence. La clé, c’est le Christ qui marche à nos côtés et nous guide : «votre voyage vous porte à regarder ensemble vers l’avenir, et non pas vous regarder vous-mêmes, seuls. Comme l’enseigne saint Paul, “le présent et l’avenir sont à vous. Mais vous êtes au Christ et le Christ est à Dieu”. Vous êtes du Christ ! C’est le sens profond de votre histoire jusqu’à aujourd’hui, mais c’est surtout la clé pour affronter le futur. Soyez toujours du Christ dans la prière, dans le soin de vos frères et sœurs plus petits. N’ayez pas peur de participer à la révolution de la tendresse, à laquelle Il vous appelle. le Christ marche avec vous et vous guide".

1546

     Marcel Van
(Prière pour la France)
« Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour Toi, elle contribue à Te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de Te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. »

1490

   Anders Nygren (1890-1978)
(théologien suédois)
« II ne suffit pas de dire, que saint Paul établit un lien entre la notion d'agapè (tendresse) et la théologie de la croix. Elles forment pour lui une seule et même réalité. On ne peut penser l'une, sans évoquer l'autre. Sans la croix du Christ, nous n'aurions jamais été en présence de l'agapè de Dieu. Jamais nous n'en aurions perçu le sens profond. Sans la tendresse de Dieu, la vie du Christ n'aurait jamais abouti à la croix. On ne peut mieux caractériser la pensée paulinienne qu'en parlant de l'agapè de la croix. »

1305

  Pape François 

(22 octobre 2013, messe à la Maison Sainte-Marthe.)

"Dieu ne nous sauve pas seulement par un décret ; il nous sauve par la tendresse, il nous sauve par les caresses, il nous sauve par sa vie"

1233

  saint Pio de Pietrelcina

« Que Marie fleurisse et parfume ton âme de Vertus toujours nouvelles, et qu’elle pose sa main maternelle sur ta tête ! » 

1195

saint Ambroise (340-397)

Plus il y a de périls, plus Dieu envoie d’assistance ; car il est le Dieu qui aide en temps opportun.

1089

mgr Jean-Paul Vesco * , 
évêque d'Oran
Extrait de méditation sur Jn, 12, 1-11

(...) "Des pauvres, vous en aurez toujours parmi vous » répond Jésus à Judas. (Jn 12,13) À cet instant, le pauvre c’est lui qui, déjà, fait face à son supplice. Marie vit la Passion de Jésus par anticipation et la douceur de ses gestes devance la violence du supplice à venir. 
Des pauvres à aider comme on s’acquitte d’une obligation, comme on fait une bonne action, nous en aurons toujours. Mais le pain ne réjouit pas à lui seul le cœur, et les pauvres ont d’abord besoin d’aimer et d’être aimés. Avec respect, avec tendresse. Nous sommes tous des mendiants d’amour, des pauvres qui, parfois, réchauffent le cœur d’autres pauvres. Dans le registre de l’amour, il n’y a pas de pauvres et pas de riches. Bien malin est celui qui pourrait dire qui de Jésus ou de Marie, ce jour-là à Béthanie, était le pauvre ou le riche. On ne voit que deux cœurs brisés qui entrent en communion."


* Jean-Paul Vesco, né le 10 mars 1962 à Lyon (France) est un dominicain et évêque catholique français, évêque d'Oran en Algérie, Il reçoit la distinction de Chevalier de la Légion d'honneur le 5 avril 2017 des mains du premier ministre Bernard Cazeneuve.

1086

professeur Jérôme Lejeune
(D'après Anne Bernet "Jérôme Lejeune" Presses de la Renaissance, 2004)

Au cours d'un pélerinage en Terre Sainte, Jérôme Lejeune fait une expérience mystique dans une chapelle, celle de la certitude de l'union de Dieu avec l'homme :

"Un fils retrouvant son Père très aimé, un Père enfin connu, un Maître révéré, un Coeur très Sacré découvert, il y avait de tout cela et beaucoup plus. Comment dirais-je, de la tendresse, de la douceur, de l'affection, de l'amour timide et pourtant décidé, un besoin de faire savoir combien j'étais touché jusqu'au coeur de tant de gentillesse et de tendresse de sa part, qu'Il voulût bien être là, qu'Il eût accepté que je l'y reconnusse, qu'il m'eût accueilli si simplement et fraternellement. Comment dire ? Du tendre amour le plus évident."

1040

sainte Elisabeth de la Trinité

Richesse inépuisable (poésie 106)

Du coeur de la Trinité, du plus profond du mystère de Dieu, jaillit et coule sans cesse le grand fleuve de la miséricorde. Cette source ne sera jamais épuisée pour tous ceux qui s'en approcheront. Autant la profondeur du mystère renfermé est insondable, autant la richesse qui en découle est inépuisable.
« Sais-tu bien ta richesse ?
As-tu jamais sondé l'abîme de l'Amour ?
Je viens te révéler l'immuable tendresse
Qui plane sur ton âme
et la nuit et le jour…
Crois toujours à l’Amour,
malgré tout ce qui passe.  »
Crois toujours à l'Amour, malgré tout ce qui passe... ste Elisabeth de la Trinité, poésie 106

1038

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906) 

Sous le regard de Marie (lettre 232)


Que notre pensée se tourne vers la Mère de la Miséricorde. Que la douceur de son regard nous accompagne, afin que tous puissent redécouvrir la joie de la tendresse de Dieu.
« Avec la Vierge vous pouvez chanter votre Magnificat et tressaillir en Dieu votre Sauveur, car le Tout-Puissant fait en vous de grandes choses, et sa miséricorde est éternelle...  »


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)