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    Saint Jean de la Croix
    (Cantique Spirituel B 2/31,4)
« L’âme qui aime Dieu véritablement est prête à tout pour rencontrer le Fils de Dieu, son Bien-Aimé. Déterminée pour réussir dans sa recherche, elle pratiquera les vertus et s’adonnera aux exercices de la vie active et contemplative… La vraie manière de chercher Dieu, c’est de faire le bien en Dieu et de lutter contre le mal en soi- même…Il faut pour trouver Dieu, un cœur libre et fort, dégagé de tout mal » 

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  pape François
(Angélus du 1er mars 2020)
« Jésus ne dialogue pas avec le diable. Jésus répond au diable par la Parole de Dieu, non par sa parole. Dans la tentation, nous commençons très souvent à dialoguer avec la tentation, à dialoguer avec le diable: «Oui, mais je peux faire cela …, et puis je me confesse, puis ceci, puis cela… ». Il ne faut jamais parler avec le diable. Jésus fait deux choses avec le diable : il le chasse ou, comme dans ce cas, il répond par la Parole de Dieu. [...]
Que la Vierge Marie, Mère de Celui qui a écrasé la tête du serpent, nous aide en ce temps de carême à être vigilants face aux tentations, à ne nous soumettre à aucune idole de ce monde, à suivre Jésus dans sa lutte contre le mal; et nous serons nous aussi vainqueurs comme Jésus. »
 

1986

      Prière à Marie

Auguste reine du ciel
et souveraine des anges,
à toi qui as reçu de Dieu
le pouvoir et la mission
d'écraser la tête de Satan,
nous demandons humblement
de nous envoyer les légions célestes
pour que, à ton commandement, elles poursuivent les démons
les combattent partout,
répriment leur audace
et les repoussent dans l'abîme.
Amen.

1985

      Prière de délivrance

Au Seigneur Jésus,
Ô Jésus Sauveur,
mon Seigneur et mon Dieu,
mon Dieu et mon tout,
qui nous as rachetés par le sacrifice de la croix
et as vaincu le pouvoir de Satan,
je te prie de me délivrer de toute présence maléfique
et de toute influence du Malin.
Je te le demande par ton Nom,
je te le demande par tes plaies,
je te le demande par ton sang,
je te le demande par ta croix,
je te le demande par l'intercession de Marie,
immaculée et douloureuse.
Que le sang et l'eau qui jaillissent de ton côté
descendent sur moi pour me purifier, me libérer, me guérir.
Amen.

1984

      Prière de délivrance
(Rituel Romain)

O Père miséricordieux,
écoute la prière de la bienheureuse Vierge Marie.
Ton Fils Jésus, en mourant sur la croix,
a écrasé la tête de l'antique serpent
et a confié tous les hommes à Marie
pour qu'elle soit leur Mère.
Que la lumière de ta vérité resplendisse en nous
et que demeure en nous la joie de ta paix.
O Père,
écoute la prière de l'archange saint Michel
et de tous les anges, ministres de ta Gloire.
Toi qui es le Dieu des armées célestes,
repousse loin de nous la violence du diable.
Dieu de vérité et de miséricorde,
rends vaines toutes ses embûches.
Dieu de liberté et de grâce,
brise les liens de sa méchanceté.
Libère-nous de toute oppression diabolique
et garde-nous de tout mal.
Fais qu'en retrouvant la sérénité de tes fils,
nous t'aimions de tout coeur,
nous te servions en faisant le bien,
nous te rendions honneur et gloire,
et que toute notre vie soit pour toi un chant de louanges
Amen

1955

      François Cheng (Écrivain et philosophe)
(Émission « La Grande Librairie » France 5- 29 janvier 2020)

« La beauté n’est pas un simple ornement. La beauté c’est un signe par lequel la création nous signifie que la vie a du sens. Avec la présence de la beauté, tout d’un coup, on a compris que l’univers vivant n’est pas une énorme entité neutre et indifférenciée mais qu’il est mû par une intentionnalité ».
« En montant sur la Croix, le Christ a affronté le mal radical au nom de l’amour absolu. Un acte qui tient les deux bouts. L’absolu de son amour ne peut être prouvé que par cet affrontement au mal absolu ». Un amour absolu dont chacun peut trouver des fragments dans son quotidien. « Par-delà les paroles, un regard, un sourire suffisent pour que chacun s’ouvre au mystère de l’autre, au mystère tout autre »,

1954

      Gustave Thibon
(« L’Equilibre et l’Harmonie », pp. 48-50. Fayard – 1976)

« L’espérance chrétienne est une vertu surnaturelle, enracinée dans la foi en la toute-puissance et en la toute-bonté de Dieu, et dont aucune catastrophe temporelle ne peut et ne doit venir à bout. (...) Ne confondons pas les domaines. C’est prostituer l’espérance théologique que de l’appliquer sans discernement à tout ce qui se produit dans le temps et d’attendre que le bien sorte automatiquement du mal. Dieu veut le bien et permet le mal. Notre tâche à nous est de nous appuyer sur le bien que Dieu veut afin de diminuer le mal que Dieu permet. »

1953

      Gustave Thibon
(« L’Équilibre et l’Harmonie », pp. 48-50. Fayard – 1976)

« Notre tâche à nous est de nous appuyer sur le bien que Dieu veut afin de diminuer le mal que Dieu permet.Ce qui implique la lucidité et le courage. La première pour discerner le mal et le second pour le combattre. Il ne s’agit pas d’attendre passivement un avenir conforme à nos vœux, mais de le construire par un choix et un effort quotidiens. Le laboureur fait crédit aux bonnes forces de la nature : la vertu des semences, la fécondité de la terre et les pluies du ciel, mais non aux intempéries et aux parasites.
Dieu aura le dernier mot, nous n’en doutons pas. A la fin du monde. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour laisser trop souvent, d’ici là, la parole au diable… »

1925

      Marthe Robin
(Journal -Conseils pour avancer sur la voie de la perfection)

3. Le mal est un poison perfide, fuyons-le, écartons-nous de lui comme d’un gouffre affreux. Avec un saint courage, pratiquons le bien de tout notre cœur, de toutes nos forces, allons toujours au plus parfait, et la confiance, la paix rayonnera dans nos âmes.

1898

      saint Pio de Pietrelcina
     (lettre de Padre Pio au père Agostino du 18 janvier 1913)
" Jésus ne se contente pas de me mettre à l'épreuve par des craintes et des angoisses spirituelles dans un parfum de désolation, il y ajoute toutes sortes de difficultés physiques en se servant pour ce faire des méchants "cosaques". (...)
Notre Ange Gardien est toujours à nos côtés
je me suis plaint à mon ange gardien, qui me dit, après m'avoir fait un petit sermon : "Remercie Jésus, car Il te traite comme quelqu'un qu'il a choisi pour gravir à sa suite le chemin du Calvaire. C'est avec joie que je vois comment Jésus se conduit envers toi, qu'Il a confié à mes soins. Crois-tu peut-être que je serais si content, si je ne te voyais pas si combattu ? Mon amour me fait rechercher ton bien, par conséquent je me réjouis toujours davantage de te voir dans cet état-là. Jésus permet ces assauts du démon parce que son amour te rend cher à ses yeux ; Il veut donc que tu lui ressembles jusqu'à connaître toi aussi ses angoisses au désert, au jardin des Oliviers et de la croix.
Toi, défends-toi, éloigne toujours les pièges du malin et traites-les par le mépris. Lorsque les forces ne te le permettrons pas, ne te désole pas, bien-aimé de mon coeur, je suis toujours à tes côtés."

1879

     Jean-Pierre de Caussade (1675-1751) prêtre jésuite
(Lettre 19
"Sachez que souffrir faiblement et petitement, c'est-à-dire sans sentir beaucoup de courage et comme si on était accablé de son mal et à deux doigts de s'en lasser, de s'en plaindre et de se livrer aux révoltes de la nature, sachez, dis-je, que c'est une très grande grâce, parce qu'on souffre alors avec humilité et petitesse de coeur, au lieu que, si on se sentait un certain courage, une certaine force, une résignation bien sensible, le coeur s'en enflerait : on deviendrait sans s'en apercevoir plein de confiance en soi-même, intérieurement superbe et présomptueux, au lieu qu'autrement, on se trouve faible et petit devant Dieu, humilié et tout confus de souffrir si faiblement."

1857

     Etty Hillesum (1914-1943)
« C’est la seule solution, vraiment la seule, je ne vois pas d’autre issue : que chacun de nous fasse un retour sur lui-même et extirpe et anéantisse en lui tout ce qu’il croit devoir anéantir chez les autres. Et soyons bien convaincus que le moindre atome de haine que nous ajoutons à ce monde nous le rend plus inhospitalier qu’il n’est déjà. »
Esther « Etty » Hillesum, née le 15 janvier 1914 aux Pays bas et morte le 30 novembre 1943 au camp de concentration d'Auschwitz, est une jeune femme juive et une mystique connue pour avoir, pendant la Seconde Guerre mondiale, tenu son journal intime (1941-1942) et écrit des lettres (1942-1943) depuis le camp de transit de Westerbork. 

1842

     Saint Jean d'Avila (1499-1569)
(Lettre 59)
"Mais non, Il ne nous abandonne pas, et si parfois Il se cache, ce n'est pas qu'Il s'en va. Et Il surveille particulièrement notre confiance, car Il veut qu'elle soit tellement enracinée en nous, qu'aucune tempête de tentation ne puisse l'arracher, mais qu'elle en sorte renforcée au contraire. Nous devons croire que plus nous sommes tentés, plus nous sommes aimés ; plus nos ennemis nous persécutent, plus Dieu nous regarde, car ses soins et sa vigilance pour nous défendre, sont sans comparaison supérieurs, aux astuces de nos ennemis pour nous tromper." 

1841

     Jean Bona (1609-1674)
(Du discernement des esprits)
"Car encore que satan pousse, il ne renverse néanmoins que ceux qui ne lui résistent pas, et qui consentent à ses efforts."

1840

     Saint François de Sales (1572-1622)
(Lettre d'avril 1605)
"Laissez enrager l'ennemi à la porte ; qu'il heurte, qu'il frappe, qu'il crie, qu'il hurle et fasse du pire qu'il pourra : nous sommes assurés qu'il ne saurait entrer en notre âme que par la porte de notre consentement. Tenons-là bien fermée, et de tout le reste ne nous soucions point, car il n'y a rien à craindre." 

1839

     Saint Augustin (354-430)
(Commentaire sur la Genèse)
"Comment la femme aurait-elle cru aux paroles du serpent, si déjà son esprit n'était pénétré de cet amour de son propre pouvoir et d'une certaine et orgueilleuse présomption, qui fut révélée par cette tentation ? " 

1838

     Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897)
(Histoire d'une âme)

"Une âme en état de grâce n'a rien à craindre des démons qui sont des lâches, capables de fuir devant le regard d'un enfant." 

1837

     Charles Gay (1815-1892)
(124e Élévation) -


"Ce qui importe ici, c'est moins de lutter contre satan, que d'adhérer de toutes ses forces à Celui qu'il attaque en nous et qui sait toujours comment le vaincre. C'est de demeurer invariablement en Jésus, c'est de vivre et d'être continuellement uni à Jésus qui nous fait communier à Sa force et triompher de l'adversaire : de sorte que le grand secret pour combattre le Mal, c'est d'être fidèlement, amoureusement et pleinement uni au Bien." 

1776

     pape François 
(Homélie du 24 juillet 2013 - Dieu fait route avec nous)
"Garder l'espérance" Le texte de l'Apocalypse 12 présente une scène dramatique : une femme -figure de Marie et de l'Église- est poursuivie par un dragon -le diable- qui veut dévorer son fils. Ce n'est pas une scène de mort mais de vie, car Dieu intervient et met l'Enfant en sécurité. Les obstacles sont nombreux dans l'existence de chacun, dans celle de nos proches, au sein de notre communauté, mais si énormes soient-ils, Dieu ne nous laisse jamais nous noyer. Face au découragement qui nous menace et qui risque de gagner ceux qui oeuvrent pour l'évangélisation ou qui s'efforcent de vivre la foie en tant que père et mère de famille, je voudrais la foi en tant que père et mère de famille, je voudrais dire haut et fort : "Gardez toujours cette certitude dans votre coeur : Dieu marche à vos côtés, à aucun moment Il ne vous abandonne ! Ne perdez jamais espoir ! Ne l'éteignez jamais dans votre coeur ! Le "dragon", le mal, fait peut-être partie de notre histoire, mais il n'est pas le plus fort. Le plus fort, c'est Dieu, et Dieu est notre espérance !"

1727

     Louis Lallemant - prêtre jésuite - (1558-1635)
( Doctrine spirituelle)
"Tout ce qui ôte la paix et la tranquillité de l'intérieur, vient de la part du démon. Dieu a joint ensemble la félicité et la sainteté, de sorte que ses grâces non seulement sanctifient l'âme, mais encore la consolent et la remplissent de paix et de douceur."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)