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        Bx Charles de Foucauld (1858-1916)
           (Lettre du 3 mai 1912 à Joseph Hours)
«La charité qui est le fond de la religion oblige tout chrétien à aimer le prochain, c’est à dire tout humain, comme soi-même. Tout chrétien doit donc être apôtre : ce n’est pas un conseil, c'est un commandement, le commandement de la charité.
Les laïcs doivent être apôtres envers tous ceux qu'ils peuvent atteindre : leurs proches et leurs amis d'abord, mais non eux seuls ; la charité n'a rien d'étroit, elle embrasse tous ceux qu'embrasse le cœur de Jésus... Par quels moyens ? ... avec tous ceux avec qui ils sont en rapport, sans exception, par la bonté, la tendresse, l'affection fraternelle, l'exemple de la vertu, ... avec certains sans leur dire jamais un mot de Dieu ou de la religion, patientant comme Dieu patiente, étant bon comme Dieu est bon, étant un tendre frère et priant ; avec d'autres en parlant dans la mesure qu'ils peuvent porter... surtout voir en tout humain un frère... voir en tout humain un enfant de Dieu."

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      Bx Charles de Foucauld (1858-1916) appelé Charles de Jésus     
 (lettre du 12 février 1900, rédigée depuis Nazareth où il vit en ermite, à sa petite soeur Marie de Blic, dite Mimi, venant de perdre son 7ème enfant, Régis, après quelques heures de vie)
Ma chère Mimi,
Je viens de recevoir la dépêche envoyée hier. Tu as dû avoir de la peine de la mort de cet enfant, et j’en ai aussi à la pensée de la tienne, mais je t’avoue que j’ai aussi une admiration profonde et que j’entre dans un ravissement plein de reconnaissance, quand je pense que toi, ma petite sœur, toi, pauvre voyageuse et pèlerine sur la terre, tu es déjà mère d’un saint. Que ton enfant, celui à qui tu as donné la vie, est dans ce beau ciel auquel nous aspirons, après lequel nous soupirons…
Le voici devenu, en un instant l’aîné de ses frères et sœur, l’aîné de ses parents, l’aîné de tous les hommes mortels : oh ! Comme il est plus savant que les savants ! tout ce que nous connaissons en énigme, il le voit clairement. Tout ce que nous désirons, il en jouit. Le but que nous poursuivons si péniblement, que nous nous estimerons trop heureux d’atteindre au prix d’une longue vie de combats et de souffrances, il y est arrivé dès le premier pas. Tous tes autres enfants marchent péniblement vers cette patrie céleste, en espérant l’atteindre, mais n’en n’ayant pas la certitude, et pouvant en être à jamais exclus ; ils n’y arriveront, sans doute, qu’au prix de bien des luttes et des douleurs en cette vie, et peut-être après encore un long purgatoire : lui, ce cher petit ange, protecteur de ta famille, il a, d’un coup d’aile, volé vers la patrie et il jouit pour l’éternité de la vue de Dieu, de Jésus, de la Sainte Vierge, de Saint Joseph et du bonheur infini des élus.
Comme il doit t’aimer. Tes autres enfants pourront compter ainsi que toi, sur un protecteur bien tendre. Avoir un saint dans sa famille, quelle force ! Etre la mère d’un habitant du Ciel, quel honneur et quel bonheur ! Je le répète, j’entre dans une admiration ravie en pensant à cela : on estimait la mère de Saint François bienheureuse, parce que, de son vivant, elle assista à la canonisation de son fils ; mille fois plus heureuse es-tu ! Tu sais, avec la même certitude qu’elle, que ton fils est un saint dans les cieux. Comme il t’est reconnaissant ! A tes autres enfants, tu as donné avec la vie l’espoir du bonheur céleste et, en même temps une condition soumise à bien des souffrances ; à celui-ci tu as donné, dès le premier instant, la réalité du bonheur des cieux, sans incertitude, sans attente, sans nul mélange d’aucune peine.
Ma chérie, ne sois donc pas triste, mais répète plutôt avec la très sainte Vierge : « Le Seigneur a fait en moi de grandes choses. Les générations me proclameront bienheureuse. » Oui, bienheureuse, parce que tu es la mère d’un saint, parce que celui que ton sein a porté est déjà, à cette heure, éclatant de la gloire éternelle.
Fr. Charles de Jésus

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Bx Charles de Foucauld (1858-1916)

« Mon Dieu, pardon. Pardon de ma tiédeur, pardon de ma lâcheté, pardon de ma dissipation, pardon de mon orgueil, pardon de mon attachement à ma volonté propre, pardon de ma faiblesse et de mon inconstance, pardon du désordre de mes pensées, pardon de me souvenir si peu, parfois, que je suis en votre présence, pardon, pardon de toutes ces fautes, de toutes les fautes de ma vie et surtout de celles que j’ai commises depuis le commencement de ma conversion. »

« Merci de toutes vos grâces, mon Dieu, merci, merci, merci. Mon Dieu, secourez-moi. Secourez celui que vous avez comblé de tant de dons, mon Dieu, convertissez-moi ! Convertissez-moi, mon Dieu, au nom de Notre Seigneur Jésus Christ. Vous qui pouvez tout en moi, convertissez-moi, Seigneur. Donnez-moi le bon esprit, la sagesse, que vous avez promis de donner à ceux qui vous le demanderaient. Convertissez-moi et faites que je vous glorifie le plus possible jusqu’à mon dernier soupir et pendant l’éternité. Je vous le demande, au nom de notre Seigneur Jésus Christ. »

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Bx Charles de Foucauld
L'Evangile présenté aux pauvres du Sahara
L'Eucharistie ce n'est pas seulement la communion... C'est aussi le tabernacle et l'ostensoir, Jésus présent sur nos autels... vrai Emmanuel, vrai "Dieu avec nous", s'exposant à toute heure, sur toutes les parties de la terre, à nos regards, à notre adoration et à notre amour...

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Bx Charles de Foucauld
174ème méditation sur l'Evangile
L'Eucharistie c'est Jésus, c'est tout Jésus !...
Dans la Sainte Eucharistie, vous êtes tout entier, tout vivant, mon Bien-Aimé Jésus, aussi pleinement que vous étiez dans la maison de la Sainte Famille de Nazareth... que vous étiez au milieu de vos apôtres.

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Bx Charles de Foucauld
Lettre à Joseph Hours (3 mai 1912)
Il est certain qu'à côté des prêtres, il faut des Priscille et des Aquila, (couple ami et collaborateurs de Paul à Corinthe, voir Ac 18, 18-19 ; Rm 16, 3) voyant ceux que le prêtre ne voit pas, pénétrant où il ne peut pénétrer, allant à ceux qui le fuient, évangélisant par un contact bienfaisant, une bonté débordante sur tous...
La charité qui est le fond de la religion oblige tout chrétien à aimer le prochain, c’est à dire tout humain, comme soi-même. Tout chrétien doit donc être apôtre : ce n’est pas un conseil, c'est un commandement, le commandement de la charité.

Les laïcs doivent être apôtres envers tous ceux qu'ils peuvent atteindre : leurs proches et leurs amis d'abord, mais non eux seuls ; la charité n'a rien d'étroit, elle embrasse tous ceux qu'embrasse le cœur de Jésus... Par quels moyens ? ... avec tous ceux avec qui ils sont en rapport, sans exception, par la bonté, la tendresse, l'affection fraternelle, l'exemple de la vertu, ... avec certains sans leur dire jamais un mot de Dieu ou de la religion, patientant comme Dieu patiente, étant bon comme Dieu est bon, étant un tendre frère et priant ; avec d'autres en parlant dans la mesure qu'ils peuvent porter... surtout voir en tout humain un frère... voir en tout humain un enfant de Dieu.

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Bx Charles de Foucauld
Lettre à Henri de Castries (14 août 1901)
L'Evangile me montra que le premier commandement est d'aimer Dieu de tout son cœur et qu'il fallait tout enfermer dans l'amour ; chacun sait que l'amour a pour premier effet l'imitation... je devais donc imiter la vie cachée de l'humble et pauvre ouvrier de Nazareth...

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Bx Charles de Foucauld
Prière d'abandon
Mon Père, je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains sans mesure,
avec une infinie confiance
car tu es mon Père.

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Bx Charles de Foucauld
Lettres (à Louis Massignon)
L'amour de Dieu, l'amour du prochain... Là est toute la religion... Comment y arriver ? pas en un jour puisque c'est la perfection même : c'est le but auquel nous devons tendre toujours, dont nous devons nous rapprocher sans cesse et que nous n'atteindrons qu'au ciel. (1er novembre 1915)
Il n'y a pas, je crois, de parole de l'Évangile qui ait fait sur moi une plus profonde impression et transformé davantage ma vie que celle-ci : "Tout ce que vous faites à un de ces petits, c'est à moi que vous le faites". Si on songe que ces paroles sont celles de la Vérité incréée, celles de la bouche qui a dit "ceci est mon corps... ceci est mon sang", avec quelle force on est porté à chercher et à aimer Jésus dans "ces petits", ces pécheurs, ces Pauvres. (1er août 1916)
Source : www.vatican.va

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)