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    Saint Jean Bosco
   (Extrait du live "Jade et les clins-Dieu de M. Saint Esprit) 
« Jésus, prends mes yeux, mes regards blessants et mes aveuglements égoïstes ; donne-moi Tes yeux pour m’émerveiller comme Toi, et pour voir avec Ton cœur.
Jésus prends mes mains si souvent paresseuses et querelleuses ; donne-moi Tes mains pour partager et servir, pour travailler et pour bâtir, Tes mains percées de clous pour m’offrir à Ton Père avec Toi !
Jésus, prends mes lèvres gourmandes et médisantes ; donne-moi Tes lèvres pour me taire et pour prier, pour bénir et remercier, pour sourire et pour chanter.
Jésus, prends mon cœur avec ses duretés et ses colères; donne-moi Ton cœur, un cœur pacifique pour faire la paix, un cœur magnifique pour donner sans compter, un cœur humble et doux pour Te reconnaître dans le frère le plus appauvri.
Seigneur, accorde à mon âme de vivre de Toi et de toujours éprouver la douceur de Ta Présence ! Amen. » 


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    François Varillon
      (Extraits de ses conférences "Joie de croire, joie de vivre", p. 58)
"« Avoir une âme de pauvre c’est être dépossédé de soi, donc se laisser mettre en question par l’autre.»
Il ne s’agit évidemment pas de traduire les pauvres d’esprit ! « En esprit » veut dire : à la racine même, au cœur de l’être. La pauvreté en esprit est intérieure à l’amour.
L’amour sans pauvreté n’est pas l’amour (ceci est inintelligible si vous n’en faites pas l’expérience !). C’est pourquoi Dieu même est pauvre : il est étranger à l’avoir (Dieu n’a rien), car son mode d’exister c’est d’aimer. 
Avoir une âme de pauvre (au sens où l’on parle de l’âme d’un violon : c’est sans doute la meilleure traduction de « pauvre en esprit »), c’est être dépossédé de soi, donc se laisser mettre en question par l’autre d’une part, et, d’autre part, se fier à lui pour son bonheur à soi.
Les deux phrases qui définissent le pauvre sont celles-ci : « Je te fais crédit » (Credo) – c’est la foi – et « je te charge de ma béatitude » – c’est l’espérance.
Appuyé sur la foi et sur l’espérance, le pauvre vit dans la charité : il peut servir, se mettre au service de l’autre et des autres, car il est désentravé.
La béatitude de pauvreté domine tout l’Évangile.
D’un bout à l’autre de la Bible, le pauvre de Yahvé est le serviteur de Yahvé : il est donc dans le Royaume : heureux ceux qui ont une âme de pauvre, car le Royaume des cieux est à eux. Etes-vous entrés dans cette expérience, dans ce style, dans ce type d’existence ? Si oui, le Royaume est à vous.
Pour les autres, Jésus vous invite : si vous dites oui, le Royaume deviendra vôtre, c’est-à-dire la relation d’intimité avec Dieu.
La béatitude de pauvreté domine tout l’Évangile. Elle serait impensable si Dieu lui-même n’était pas pauvre, c’est-à-dire absolument étranger à l’avoir : Dieu n’a rien, Il est tout. Celui qui est tout n’a rien. Et ce tout qu’Il est, est un tout donné, Il n’est qu’Amour."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)