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2267

    Guillaume de Saint Thierry (1085-1148)
(Lettre aux Frères du Mont-Dieu)
"Les Écritures demandent à être lues dans l'esprit qui les a dictées : tu n'entreras jamais dans la pensée de saint Paul si, par l'attention suivie à le lire, tu ne t'imprègnes au préalable de son esprit. Jamais tu ne comprendras David, si ta propre expérience ne te revêt des sentiments exprimés par les Psaumes. Mais si vraiment celui qui lit cherche Dieu, tout ce qu'il va lire captivera son intelligence dans la soumission au Christ de tout ce qu'elle comprend alors.
Mais s'il s'écarte de cette fin, il ne trouvera rien de si saint et de si pieux dans les Écritures, qu'il n'arrive, par vaine gloire, perversion de sentiment ou dépravation d'esprit, à faire servir à sa malice et à sa vanité. C'est que la crainte du Seigneur doit être au principe de toute lecture des Écritures, et alors jaillissent ensuite, harmonisés, l'intelligence et le sens du texte." 

2251

    Saint Pio de Pietrelcina (1887-1968) 
    (Padre Pio)
"Aime Jésus ! Sois sans crainte ! Même si tu avais commis tous les péchés du monde, Jésus te répète ces paroles : Beaucoup de péchés te sont pardonnés parce que tu as beaucoup aimé."

2184

    Saint François de Sales 
      (Lettre à la Mère de Chastel 1619-1621 n°2044)
Je vois que votre cœur a toujours un grand désir de bien faire et une crainte de l’imprudence ; mais ne le tourmentez point, je vous prie, ce cœur bien-aimé, redressez-le doucement pour l’amour de Dieu à qui il est dédié, qui le bénira et favorisera en tout ce qui sera pour sa gloire. » 

1787

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
       (Manuel des âmes intérieures)
"Dieu veut que l'on craigne sa justice, afin qu'on évite le péché, qu'on en sorte au plus tôt, qu'on l'expie par la pénitence, qu'on ne se flatte jamais de l'avoir suffisamment expié, et qu'on ne présume pas légèrement du pardon. Mais en même temps, Il veut qu'on se confie en Lui, qu'on espère tout de sa miséricorde, qu'on se retourne vers Lui par amour plutôt que par crainte, qu'on ne se livre pas à des frayeurs vaines et injurieuses à Dieu, qui n'ont d'autre effet que de nous consterner et de nous décourager.
Mais jusqu'où doit aller la confiance en Dieu ? Aussi loin que sa puissance et sa bonté, aussi loin que notre faiblesse et notre misère ; c'est à dire qu'elle ne doit point avoir de bornes." 

1675 

     Michel Boutauld (1604-1689 
       (Méthode pour converser avec Dieu)
" Il a une certaine voix qui n'est propre qu'à Lui, et qui, sans que vos oreilles, et sans même que votre imagination s'aperçoive de rien, marque en vous les vérités que son Amour veut que vous sachiez. Vous sentez naître imperceptiblement en votre esprit des pensées qui vous consolent et qui apaisent vos craintes, des lumières qui dissipent vos incertitudes et vos doutes, des réflexions, qui vous découvrent ce que vous avez à faire et qui vous montrent de voies sûres pour conduire heureusement vos desseins. Il le fait, non pas en formant des paroles en l'air, mais en appliquant ses lumières, ses pensées, ses consolations et ses douceurs à votre coeur : c'est son Cœur qui parle à ses épouses, et d'un langage qu'elles entendent bien."

1276

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

« Il ne s’agit pas de craindre mais de désirer. »

1262

Jean-Nicolas Grou (1731-1803)

(Manuel des âmes intérieures)

"La justice de Dieu est bien terrible, dit-on, et l'on doit toujours la craindre. Cela est vrai ; mais pour qui est-elle terrible ? Est-ce pour les enfants qui adorent Dieu, qui l'aiment, qui le servent comme leur Père, qui sont déterminés à ne lui rien refuser, à ne lui déplaire en rien ?

Non. Si ces enfants aiment Dieu, Dieu les aime encore plus ; Il voit que leurs fautes ne sont point des fautes de malice, mais d'imperfection et de fragilité : au premier regard d'amour et de regret qu'ils jettent sur lui, il les leur pardonne, et s'il a à les en punir, il les en punit dans ce monde d'une manière avantageuse à leur salut.

Est-ce pour les pécheurs qui reviennent sincèrement à Dieu que sa justice est terrible ?

Non. Ils éprouvent les effets de sa grande miséricorde ; et souvent ils sont traités avec tant de bonté, que les justes mêmes en conçoivent de la jalousie : témoin l'enfant prodigue, témoin Madeleine.

La justice divine n'est terrible que pour ceux qui n'ont pas recours à sa miséricorde, soit par présomption, soit par désespoir ; pour ceux qui aiment le péché, qui n'en veulent pas sortir ; pour eux dont la volonté n'est pas droite, et qui voudraient, s'il se peut, tromper Dieu.

Mais jusqu'ou doit aller la confiance en Dieu ?

Aussi loin que sa puissance et sa Bonté, aussi loin que notre faiblesse et notre misère ; c'est à dire qu'elle ne doit point avoir de bornes."

1037


sainte Elisabeth de la Trinité
(1880-1906) 

Réconciliation (laisse-toi aimer 2)

 Dieu est toujours prêt au pardon et ne se lasse jamais de l'offrir de façon toujours nouvelle et inattendue :
« Ecoutez ce que le Maître vous dit : Laisse-toi aimer plus que ceux-ci ! C'est-à-dire sans craindre qu'aucun obstacle n'y soit obstacle, car je suis libre d'épancher mon amour en qui il me plaît ! "Laisse-toi aimer plus que ceux-ci", c'est ta vocation, c'est en y étant fidèle que tu me rendras heureux, car tu magnifieras la puissance de mon amour. Cet amour saura refaire ce que tu aurais défait… »

1024

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906)

Dieu tout proche (lettre 175)

« Ne craignez rien, soyez toute dans la paix du bon Dieu, Il vous aime, Il veille sur vous comme la mère sur son petit enfant. Pensez que vous êtes en Lui, qu’il se fait votre demeure, qu'à toute heure du jour et de la nuit, dans toutes joies ou épreuves vous pouvez le trouver là, tout près, tout au-dedans. C'est le secret du bonheur, c'est le secret des saints, ils savaient si bien qu'ils étaient le "temple de Dieu", aussi ils allaient à tout sous son rayonnement.  »

926

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968) - prêtre capucin
« Soyez sans crainte »
La véritable raison pour laquelle tu ne réussis pas toujours ta méditation, la voici –- et je ne me trompe pas ! Tu commences ta méditation dans l'agitation et l'anxiété.

Cela suffit pour que tu n'obtiennes jamais ce que tu recherches, car ton esprit n'est pas concentré sur la vérité que tu médites et il n'y a pas d'amour dans ton cœur. Cette anxiété est vaine. Tu n'en retireras qu'une grande fatigue spirituelle et une certaine froideur de l'âme, surtout au niveau affectif. Je ne connais à cela nul autre remède que celui-ci : sortir de cette anxiété. C'est en effet un des obstacles majeurs à la pratique religieuse et à la vie de prière. Elle nous fait courir pour nous faire trébucher.

Je ne veux vraiment pas te dispenser de la méditation simplement parce qu'il te semble que tu n'en retires aucun profit. Au fur et à mesure que tu feras le vide en toi-même, que tu te débarrasseras de cet attachement dans l'humilité, le Seigneur te fera le don de l'oraison qu'il garde dans sa main droite.

Ep 979-980 (trad. Une Parole, Médiaspaul, p. 28) 

786

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face (1873-1897)

« Je ne puis craindre un Dieu qui s’est fait pour moi si petit… je L’aime !… car Il n’est qu’Amour et Miséricorde ! » (LT 266) 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)