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2333

    Saint François de Sales (1567-1622
    (Lettre de 1616.)
"La défiance que vous avez de vous-même est bonne tandis qu'elle servira de fondement à la confiance que vous devez avoir en Dieu ; mais si jamais elle vous portait à quelque découragement, inquiétude, chagrin et mélancolie, je vous conjure de la rejeter comme la tentation des tentations ; et ne permettez jamais à votre esprit de disputer et répliquer en faveur de l'inquiétude ou de l'abattement de coeur auquel vous vous sentirez penchée, car cette simple vérité est toute certaine : que Dieu permet arriver beaucoup de difficultés à ceux qui entreprennent son service, mais jamais pourtant il ne les laisse tomber sous le fardeau tandis qu'ils se confient en Lui. C'est le grand mot de votre affaire de ne jamais employer votre esprit pour disputer en faveur de la tentation du découragement, sous quelque prétexte que ce soit, non pas même quand ce serait sous le spécieux prétexte de l'humilité.


2062

      Prière à sainte Rita
       (quand on a pas le moral... pour trouver le bonheur)
Seigneur je te demande le courage et la lucidité pour faire face aux peines et aux difficultés. Ne laisse pas mon moral s’effondrer. Tu es ma forteresse et mon rocher, le bouclier qui me garde face à l’adversité. Ne permets pas que la confusion frappe ceux qui remettent entre Tes mains, leur espoir et leur foi.
Mon cœur veut être rempli de Ta confiance. De toutes ses forces, mon cœur est disposé à Te servir, il veut aller de l’avant et s’engager au service des plus beaux de mes rêves.
Aide-moi à offrir le meilleur de moi-même, à m’abandonner pleinement à la bonté et la pureté de Ton amour. Aide-moi à me centrer sur Ta Parole qui réconforte, qui soutient, qui exalte et encourage devant tous les obstacles et les épreuves du chemin.
Aide-moi à explorer la profondeur de mon être, à m’examiner et me connaître en vérité.
Aide-moi à trouver tous ces talents que Tu as semé en moi, afin d’atteindre le succès et le bonheur en toutes et chacune des tâches qu’il me soit donné de réaliser.
En ton Nom, avec ton aide, je sais que je peux vaincre. Aucun de ceux qui ont placé leur confiance en Toi, en Ta compassion et en Ta miséricorde, n’a jamais été déçu.
Amen

2020

      Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection)

8. Qui se relâche dans les exercices spirituels et trouve gênant le joug du Seigneur est, hélas, bien près de la chute. Pénétrons-nous bien de cette vérité, et qu’elle nous engage à nous tenir sur nos gardes.
Marthe Robin - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection

1964

      Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
(Histoire d'une âme, 1972 - page 244 - Lettre du père Agostino à Padre Pio - 22 mars 1916) )

" L'histoire de toutes les âmes de Jésus contient des pages douloureuses, mais étonnantes, de nuit profondes. La vénérable soeur Thérèse de l'Enfant Jésus,(qui est sainte et Docteur de l'Eglise aujourd'hui) racontant l'histoire de son âme à sa mère supérieure, parle de sa nuit obscure et emploie ces mots précis :
"Ma Mère bien aimée, je vous parais peut-être exagérer mon épreuve, en effet si vous jugez d'après les sentiments que j'exprime dans les petites poésies que j'ai composées cette année, je dois vous sembler une âme remplie de consolations et pour laquelle le voile de la foi s'est presque déchiré, et cependant... ce n'est plus un voile pour moi, c'est un mur qui s'élève jusqu'aux cieux et couvre le firmament étoilé... Lorsque je chante le bonheur du Ciel, l'éternelle possession de Dieu, je n'en ressens aucune joie, car je chante simplement ce que je veux croire. Parfois, il est vrai, un tout petit rayon de soleil vient illuminer mes ténèbres, alors l'épreuve cesse un instant, mais ensuite le souvenir de ce rayon, au lieu de me causer de la joie, rend mes ténèbres plus épaisses encore. O ma Mère, jamais je n'ai si bien senti combien le Seigneur est doux et miséricordieux, Il ne m'a envoyé cette épreuve qu'au moment où j'ai eu la force de la supporter, plus tôt je crois bien qu'elle m'aurait plongée dans le découragement... Maintenant elle enlève tout ce qui aurait pu se trouver de satisfaction naturelle dans le désir que j'avais du Ciel..." (Histoire d'une âme, 1972 - page 244) 
Ne te semble t'il pas, mon cher, que la vénérable soeur Thérèse dépeint la nuit de toute âme ? "

1960

      Maurice Bellet
( l'épreuve ou le petit livre de la Divine Douceur - DDB 2016)

« La divine Douceur est paix, profonde paix, paix miséricordieuse, apaisement.
C'est une main douce et maternelle, qui sait, qui conforte, qui répare sans heurt, qui remet dans la juste place.
C'est un regard comme celui de la mère sur l'enfant naissant. C'est une oreille attentive et discrète, que rien n'effraie, qui ne juge pas, qui prend toujours le parti du bon chemin de l'homme, où l'on pourra vivre même l'invivable.
Elle est ferme comme la bonne terre sur qui tout repose. On peut s'appuyer sur elle, peser sans crainte.
Elle est assez solide pour supporter la détresse, l'angoisse, l'agression, pour tout supporter sans faiblir ni dévier.
Elle est constante comme la parole du Père qui ne plie pas. Ainsi est-elle le lieu sûr, où je cesse d'être à moi-même frayeur... »  

1776

     pape François 
(Homélie du 24 juillet 2013 - Dieu fait route avec nous)
"Garder l'espérance" Le texte de l'Apocalypse 12 présente une scène dramatique : une femme -figure de Marie et de l'Église- est poursuivie par un dragon -le diable- qui veut dévorer son fils. Ce n'est pas une scène de mort mais de vie, car Dieu intervient et met l'Enfant en sécurité. Les obstacles sont nombreux dans l'existence de chacun, dans celle de nos proches, au sein de notre communauté, mais si énormes soient-ils, Dieu ne nous laisse jamais nous noyer. Face au découragement qui nous menace et qui risque de gagner ceux qui oeuvrent pour l'évangélisation ou qui s'efforcent de vivre la foie en tant que père et mère de famille, je voudrais la foi en tant que père et mère de famille, je voudrais dire haut et fort : "Gardez toujours cette certitude dans votre coeur : Dieu marche à vos côtés, à aucun moment Il ne vous abandonne ! Ne perdez jamais espoir ! Ne l'éteignez jamais dans votre coeur ! Le "dragon", le mal, fait peut-être partie de notre histoire, mais il n'est pas le plus fort. Le plus fort, c'est Dieu, et Dieu est notre espérance !"

1734

    père Guy Gilbert
L'Avent,

Si l’enfant-Dieu ne naît pas en toi, alors gueuletonne, bois jusqu’à plus soif. Noël ne sera qu’une fête conviviale dont tu auras manqué le mystère.
S’il ne naît pas encore en toi... au cours d’une retraite, d’un temps de silence, d’un événement heureux ou tragique, prépare-toi doucement à son arrivée.
S’il ne naît pas encore en toi... ne soit pas impatient. Dieu nous atteint tous et toutes, sur terre, sans exception. Seulement il nous attend à son heure.
S’il ne naît pas en toi… tu ne reconnaîtras pas celui ou celle qui frappe à ta porte et tu taperas toujours sur l’étranger, donc sur l’Enfant-Dieu.
S’il ne naît pas en toi… tu laisseras agir tes gosses au gré de leurs instincts et tu les aideras à grandir dans toutes les disciplines sauf l’essentiel.
S’il ne naît pas en toi… tes mômes ne sauront jamais le sens à donner à leur vie. Le mystère de l’arrivée sur terre d’un Bébé venu nous dire que seul l’amour compte donne une puissance vitale qui transforme et dynamise une existence.
S’il ne naît pas en toi… alors tu vas surgâter tes gosses en refusant de les faire communier à la misère des milliers de jeunes de leur âge qui vivent des calvaires atroces, en Afrique et partout dans le monde.
S’il ne naît pas en toi… la religion que tu véhicules à travers ta phrase rituelle : « je suis croyant, pas pratiquant » ne sera qu’un paravent religieux dérisoire qui te privera d’une force incalculable.
S’il ne naît pas en toi… prépare-toi à un beau Noël païen où tu réjouiras seulement ton estomac, laissant vide ton âme.
S’il ne naît pas en toi… tu peux au moins l’implorer devant chaque crèche que tu apercevras en lui disant : « dis-moi pourquoi tu es si grand et si fragile à la fois » ;
S’il ne naît pas en toi… ce Bébé qui a pris d’avance la dernière place n’aura rien à te dire.
Si tu essaies d’éveiller ou de réveiller en toi ce mystère de la naissance de l’Enfant-Dieu, tu te donnes toutes les chances pour un Noël de partage et de tolérance, à la force irrésistible.
Elle ne te quittera plus, cette force, si, partant d’une naissance prodigieuse, tu chemines durant l’année sur la route des mystères de la souffrance et de la mort du Christ.
Il te donnera alors une gueule de ressuscité.

1478

   Jean Nicolas Grou (1731-1803)
(Manuel des âmes intérieures)
"Il est dur de se voir délaissé de Dieu, de ne plus recevoir aucune goutte de la rosée céleste, de se trouver en quelque sorte dur et insensible, de n'avoir plus ni lumières ni goût ; d'éprouver des combats, des agitations, des désolations intérieures ; d'ignorer si on aime Dieu et si Dieu nous aime. Cependant, il faut s'attendre à cela si l'on veut être uni à Dieu immédiatement et sans milieu, si l'on veut être purifié de ce que l'amour-propre a de plus délicat et de plus spirituel.
Quand Jésus-Christ, livré sur la croix à tous les tourments intérieurs et extérieurs, victime des passions des hommes et de la justice de Dieu, disait à son Père : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?", son Père l'avait-il réellement abandonné ? Non, certes ; au contraire, Il ne l'aima jamais plus qu'à ce moment où Jésus Christ lui donnait la plus grande preuve de son amour. Mais Il lui fit éprouver les plus terribles effets de l'abandon, pour donner lieu au sacrifice le plus parfait qui fût jamais. Il en est de même, à proportion, des âmes que Dieu éprouve. Plus Il paraît les abandonner, plus Il est prés d'elles en effet, plus Il les soutient, plus Il les aime."

1460

     Saint Jean Chrysostome
 (2ème catéchèse aux catéchumènes - paragraphe 1)
"O vous donc, qui avez reçu nos paroles et les avez mises en pratique, persévérez et avancez ! et vous qui n'avez point encore mis la main à l'oeuvre, commencez dès maintenant, et qu'à l'avenir vos efforts vous sauvent de l'accusation de négligence ! On peut toujours, si négligent qu'on ait été, on peut, avec de la diligence, réparer le temps perdu. Ecoutez le Psalmiste : Si aujourd'hui vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos coeurs comme au jour de la colère. (Ps. XCIV, 8.) C'est nous avertir et nous conseiller de ne (139) jamais désespérer, mais, tant que nous sommes en ce inonde, de conserver l'espérance que nous arriverons au but et que nous obtiendrons la palme de notre glorieuse vocation."

1456

     saint Pio de Pietrelcina 
(Recueil III, p. 448)
"Si tu n'arrives pas à rester longuement en prière, ou en train de méditer, il ne faut pas te décourager.
Tant que tu recevras le Christ avec ferveur et chaque matin dans le sacrement de l'Eucharistie, estime-toi heureuse au plus au point.
Dans la journée, lorsqu'il ne t'est pas possible de faire plus, appelle Jésus-Christ par un gémissement de ton âme, même au beau milieu de tes occupations; il viendra et restera uni à toi par sa grâce et son amour.
Vole en esprit devant le Tabernacle quand tu ne peux y aller physiquement, et là, épanche tes désirs auprès de ton Bien-Aimé, parle-lui et prie-le"

1439


   Saint Bernard de Clairvaux, 
     Extrait de la deuxième homélie "super missus"

"Ô homme, qui que tu sois, qui dans cette marée du monde, te sens emporté à la dérive parmi les orages et les tempêtes, ne quitte pas des yeux la lumière de cette étoile. Quand se déchaînent les rafales des tentations, quand tu vas droit sur les récifs de l'adversité, regarde l'étoile, appelle Marie ! Si l'orgueil, l'ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues, regarde l'étoile, crie vers Marie ! Si la colère ou l'avarice, si les sortilèges de la chair secouent la barque de ton âme, regarde vers Marie."

1421

    Simone Pacot 

(l'Evangélisation des profondeurs)
"Quelles que soient les difficultés de la vie et les blessures, nous pouvons accueillir la présence de Dieu au coeur de ce que nous vivons et être assurés qu'il y a une issue."
"Comment donc ouvrir la porte à cette évangélisation des profondeurs ?
Entendre l’invite est déjà une grâce et par sa demande même le Christ nous assure que si nous comptons sur Lui, nous pouvons ouvrir. En réalité, l’Esprit est déjà en nous . C’est à l’intérieur qu’Il frappe et nous avons simplement à le reconnaître, c'est-à-dire à prendre conscience qu’Il est là en attente…
Ouvrir, c’est le contraire de se replier, de se protéger à l’excès, de vouloir résoudre seul ses problèmes ou de les nier, de rester en périphérie.
Ouvrir c’est arrêter de macérer dans ses problèmes, et y laisser pénétrer la Lumière, l’Amour, un Souffle vivifiant.
Ouvrir n’est pas jeter son « petit lit de paralytique » au lieu de le porter et d’assumer notre réalité…
Ouvrons la porte et entrons avec le Christ au cœur de nos problèmes…Nous apprendrons à aller avec Lui au bout de notre peine, de notre révolte, de notre toute puissance ou de notre démission.
"Si quelqu’un ouvre, j’entrerai." (Ap 3,20)
"Il est le berger des brebis qui ont été traitées avec violence et dureté, qui errent de tous côtés et que personne ne va chercher, dont personne ne s’occupe." (Ez 36,1 -16)
"Il peut même entrer par des portes fermées". (Jn 20,19)
"Je marcherai devant toi… les battants de bronze, je les briserai, les verrous de fer, je les fracasserai…" (Is 45, 2)
Aucune situation n’est irrémédiablement fixée, TOUT EST POSSIBLE !
" COURAGE, nous dit Jésus, MOI, JE SUIS VAINQUEUR DU MONDE " (Jn 16, 33)
« La paix soit avec vous ! »


1414

     Notre Dame des Internautes (QuestionsdeFoi)

QUAND TU DIS... DIEU DIT.

Tu dis : Je suis trop fatigué.
-Dieu dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.» (Mt 11, 28-30)

Tu dis : C'est impossible
-Dieu dit :« Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu. » (Lc 18, 27)
Tu dis : Personne ne m'aime
-Dieu dit : « Tu as du prix à mes yeux et je t'aime. » (Is 43, 4)
Tu dis : Je suis perdu. 
-« Dieu donne mission à ses anges de te garder sur TOUS tes chemins.» (Ps 90, 11)
Tu dis : je suis impardonnable
-Dieu dit : « pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation. » (Rm 8, 1)
Tu dis : j'ai la poisse, je suis maudit
- «Quand les hommes aiment Dieu, Lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour. » (Rm 8, 28)
Tu dis : Je n'ai pas d'intelligence 
- « De tout ton cœur, fais confiance au Seigneur, ne t’appuie pas sur ton intelligence. » (Pr 3, 5)
Tu dis : Je ne suis pas capable
- « Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.» (2Co 9, 8)
Tu dis : Je ne peux pas continuer je suis trop nul
-Dieu dit : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » (2Co 12, 9)
Tu dis : Je n'ai pas la force 
- « Tu peux tout en Celui qui te donne la force.» (Ph 4, 13)
Tu dis : je ne peux pas gérer, j'ai rien
- « Dieu comblera tous vos besoins selon sa richesse, magnifiquement, dans le Christ Jésus.» (Ph 4, 19)
Tu dis : j'ai peur
- Dieu dit :« Ne crains pas : je suis avec toi ; ne sois pas troublé : je suis ton Dieu. Je t’affermis ; oui, je t’aide, je te soutiens de ma main victorieuse.» (Is 41, 10)
Tu dis : Je me sens seul 
- Dieu dit : « Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.» (Mt 28, 20)

et Dieu dit encore : « Vous êtes mes témoins – oracle du Seigneur –, vous êtes mon serviteur, celui que j’ai choisi pour que vous sachiez, que vous croyiez en moi et compreniez que moi, Je suis. Avant moi aucun dieu n’a été façonné, et après moi il n’y en aura pas. C’est moi, oui, c’est moi qui suis le Seigneur ; en dehors de moi, pas de Sauveur.
C’est moi qui annonce, qui sauve et qui proclame, et non un dieu étranger parmi vous. Vous êtes mes témoins – oracle du Seigneur –, et moi, je suis Dieu..» (Isaie 43, 10-12)

1343

   Anselm Grün o.s.b

"Là où je marche en ce moment, anéanti et épuisé, au long de chemins connus et inconnus, dans le tumulte et le silence, dans la cohue et dans la solitude, déçu et trompé dans mes espérances, sans rien comprendre au désordre de ma vie, le Christ m'accompagne. Il est près de moi et m'ouvre la route, me révèle le sens de mon histoire, m'explique pourquoi j'ai dû suivre cette voie jusqu'ici : Pour entrer dans sa gloire (Lc 24,26).

Et quand je m'arrêterai, mes propres yeux pourront s'ouvrir eux aussi et je reconnaîtrai : Oui, c'est le Seigneur."

Anselm Grün est né en 1945. Bénédictin à l'abbaye de Münsterschawarzach (Allemagne), il est un accompagnateur spirituel très réputé et a fortement contribué à rapprocher, sans les confondre, foi et psychologie.
 








1297

  Pape François 

(22 septembre 2013, rencontre avec les jeunes, Cagliari..)

 "Pas de découragement ! Ne jamais baisser les bras, ne jamais aller acheter de consolation de mort, jamais ! Avancez avec Jésus ! Lui n’échoue jamais, lui ne déçoit pas, lui est loyal !"

1254

  Jean-Nicolas Grou (1731-1803)

(Manuel des âmes intérieures)

"Dieu demande que, quand on s'est donné tout à fait à Lui, on demeure soumis et abandonné à sa Volonté dans tous les états où Il lui plaît de nous mettre, et qu'on ne fasse rien de soi-même pour sortir de cet état sous prétexte qu'il est trop pénible pour la nature, et qu'on n'y peut pas durer plus longtemps. Il ne faut donc pas désirer qu'il nous délivre d'une tentation, ni d'une humiliation, ni d'une épreuve intérieure, destinée à nous purifier, mais il faut demander le courage de supporter tout cela jusqu'au bout. 
Ce que Dieu demande par-dessus tout, c'est l'abandon, l'abandon de tout sans exception, et pour toujours. 
Mais comme cet abandon a ses degrés, qui vont toujours croissant jusqu'à la perte entière de soi-même en Lui, il faut se tenir simplement dans la disposition générale de lui sacrifier quelque chose à mesure qu'Il la demandera. 
Il n'est donc pas besoin de rien prévoir ni de se mettre en idée dans des circonstances où peut-être on ne se trouvera jamais, ni d'essayer ses forces en se demandant si l'on pourra porter telle ou telle épreuve. 
L'abandon laisse à Dieu le soin de disposer de tout, et ne s'occupe que du moment présent. " 

1242

pape François 

(Gaudete et exsultate 15)

"Laisse la grâce de ton baptême porter du fruit dans un cheminement de sainteté. Permets que tout soit ouvert à Dieu et pour cela choisis-le, choisis Dieu sans relâche. Ne te décourage pas, parce que tu as la force de l’Esprit Saint pour que ce soit possible ; et la sainteté, au fond, c’est le fruit de l’Esprit Saint dans ta vie (cf. Ga 5, 22-23). Quand tu sens la tentation de t’enliser dans ta fragilité, lève les yeux vers le Crucifié et dis-lui : ‘‘Seigneur, je suis un pauvre, mais tu peux réaliser le miracle de me rendre meilleur’’.." 

1241

pape François 

(Gaudete et Exsultate 11)

pape François, dans son exhortation apostolique Exsultate et Gaudete rappelle : "« Chacun dans sa route » dit le Concile. Il ne faut donc pas se décourager quand on contemple des modèles de sainteté qui semblent inaccessibles. Il y a des témoins qui sont utiles pour nous encourager et pour nous motiver, mais non pour que nous les copiions, car cela pourrait même nous éloigner de la route unique et spécifique que le Seigneur veut pour nous. Ce qui importe, c’est que chaque croyant discerne son propre chemin et mette en lumière le meilleur de lui-même, ce que le Seigneur a déposé de vraiment personnel en lui" (cf. 1 Co 12, 7) 

1240

sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897)

(Histoire d'une âme)

"Vous le savez, ma Mère, j'ai toujours désiré d'être une sainte, mais hélas ! j'ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu'il y a entre eux et moi la même différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants. 
Au lieu de me décourager, je me suis dit : le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables ; je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c'est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections, mais je veux chercher le moyen d'aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. 
J'ai recherché dans les livres saints et j'ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Éternelle : "Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi." Alors je suis venue, et voici ce que j'ai trouvé : "Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux ! " 
Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! 
Pour cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire ! 
Il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. 

1234

 saint Bernard

  La sainte Vierge : 
"En la suivant, on ne dévie pas ;
en la priant, on ne désespère pas ;
en pensant à elle, on ne se trompe pas ;
Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas ;
si elle te guide, tu ne connaîtras pas la fatigue ;
si elle est avec toi, tu es sûr d'arriver au but."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)