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        Mgr Francesco Follo
       (Extrait d'une méditation de Mgr Francesco Follo pour la solennité de l’Assomption de Marie, 15 août 2019 : « Le Ciel et la Terre ouverts l’un sur l’autre »)
"L’Assomption de Marie nous montre que la mort n’est pas la fin de la vie, mais la frontière entre la vie terrestre vécue dans la foi et la vie céleste vécue dans la vision, mais aussi, dans le service à la vie. Marie qui avait donné la vie à la Vie, par son assomption montre que la distance entre le ciel et la terre est annulée. La fête d’aujourd’hui célèbre le fait que la Mère du Christ est accueillie dans le ciel par son Fils, comme elle l’avait accueilli sur la terre Lui qui venait du ciel. Pour nous aussi, célébrer l’Assomption signifie accueillir le Christ et s’abandonner à Lui : vivre ce double accueil et apprendre de Marie à vivre et à mourir pour et par amour.

En la Vierge Mère, accueillie dans le ciel, nous est révélé l’éternel destin qui nous attend au delà du mystère de la mort: un destin de bonheur plein dans la gloire divine."

2325

    Jean Nicolas Grou (1731-1803)
    (Manuel des âmes intérieures)
"Pour être UN avec Jésus Christ dans son état glorieux, il faut avoir été Un avec Lui dans ses opprobres et dans ses souffrances. C'est à cela que sont destinées toutes les épreuves par lesquelles Dieu nous fait passer : épreuves nécessaires, épreuves douloureuses, mais où Dieu soutient puissamment, et où l'âme n'a qu'à s'abandonner à Dieu et à Le laisser faire ; épreuves dont un seul moment est plus profitable à l'âme que toutes les bonnes œuvres et les saintes actions de la plus longue vie." 

2037

      Marthe Robin
     (Journal 3 janvier 1930)
« Je porte en moi la grâce, la vie même de Dieu ! Je veux tout faire pour augmenter sa gloire, pour agrandir son règne.
Seigneur, je suis votre tout petit instrument, je suis là pour faire votre volonté, pour réaliser tous vos désirs, pour vous donner tout mon amour... et pour chanter vos louanges. »

1681

     Sainte Elisabeth de la Trinité
       (Le Ciel dans la Foi)
« Une louange de gloire, c’est une âme qui demeure en Dieu, qui l’aime d’un amour pur et désintéressé, sans se rechercher dans la douceur de cet amour ; qui l’aime par-dessus tous ses dons et quand même elle n’aurait rien reçu de Lui, et qui désire du bien à l’Objet ainsi aimé. Or comment désirer et vouloir effectivement du bien à Dieu si ce n’est en accomplissant sa volonté, puisque cette volonté ordonne toutes choses pour sa plus grande gloire ? Donc cette âme doit s’y livrer pleinement, éperdument, jusqu’à ne plus vouloir autre chose que ce que Dieu veut.
Une louange de gloire, c’est une âme de silence qui se tient comme une lyre sous la touche mystérieuse de l’Esprit Saint afin qu’Il en fasse sortir des harmonies divines ; elle sait que la souffrance est une corde qui produit des sons plus beaux encore, aussi elle aime la voir à son instrument afin de remuer plus délicieusement le Cœur de son Dieu.
Une louange de gloire, c’est une âme qui fixe Dieu dans la foi et la simplicité ; c’est un réflecteur de tout ce qu’Il est ; c’est comme un abîme sans fond dans lequel Il peut s’écouler, s’épancher ; c’est aussi comme un cristal au travers duquel Il peut rayonner et contempler toutes ses perfections et sa propre splendeur. Une âme qui permet ainsi à l’être divin de rassasier en elle son besoin de communiquer « tout ce qu’Il est et tout ce qu’Il a », est en réalité la louange de gloire de tous ses dons.
Enfin une louange de gloire est un être toujours dans l’action de grâces. Chacun de ses actes, de ses mouvements, chacune de ses pensées, de ses aspirations, en même temps qu’ils l’enracinent plus profondément en l’amour, sont comme un écho du Sanctus éternel. »

1621

     Marthe Robin 
Journal de Marthe Robin, 1er novembre 1932
photo : "Le voyageur" de Caspar David Friedrich (1774-1840)
« Gloire et gloire à Dieu dans le ciel ! Gloire à Dieu dans ses saints !... Tous les cieux célèbrent votre gloire, Seigneur, tous les mondes vous aiment et vous servent ! Ceux qui ont reçu vie en vous, vous rendent témoignage en esprit et en vérité selon la liberté que vous leur avez donnée.
Ah ! qu'il fait bon suivre ceux qui s'en sont allés du regard, et redire par toute sa vie cette parole d'un saint : « Je suis fait pour les choses éternelles, je ne suis fait que pour Dieu !... » Cela nous aide à vivre absolument détachés de tout ce qui n'est pas Dieu. Seul... et déjà dans les cieux.Sur la terre comme au ciel... et combien plus encore aujourd'hui que le ciel et la terre ensemble et de concert vibrent d'une seule et même joie, dans la même divine allégresse : c'est la fête de tous les saints.Après avoir longuement pensé à eux, après les avoir priés et avoir imploré leur unanime et puissant secours pour moi et pour toutes les chères âmes de la terre, dans la plus profonde et la plus intime union à Dieu seul... Tandis que tout mon être tressaillait de vie, d'allégresse et d'amour, et que je répétais du plus profond de mon coeur : « Ouvrez-vous sur nous, portes éternelles ! », mon esprit a été un moment emporté et comme plongé dans la lumière et dans l'amour. Un moment, un éclair de gloire a traversé mon être, me pénétrant tout entière. Je dis "gloire" parce que, à ce moment, je n'ai pas pensé à moi misérable, mais à la gloire, à la joie de Dieu, à la gloire, au bonheur des saints. Je n'ai qu'à fermer les yeux pour revoir cette clarté et, si je voulais, pour connaître la plus douce ivresse de la béatitude. Mais je ne m'arrête dans ma joie que pour la mieux comprendre et essayer de l'expliquer à mon père spirituel, qui veut que je le tienne au courant et lui rende compte de tout. »



1485

   Saint Bernard (1090-1153) 
(Sermon 33 sur le Cantique des cantiques)
"Toute la vie de Jésus-Christ sur la terre était donc une aurore, jusqu'à ce que, se couchant et se levant de nouveau, Il ait fait s'évanouir l'aurore par la lumière plus vive de sa Présence qui produisit l'effet du soleil ; le matin une fois arrivée, la nuit s'est trouvée engloutie dans sa Victoire.
Il apporta avec sa Résurrection, une lumière plus belle et plus transparente que la lumière habituelle, car nous ne le connaissons plus maintenant selon la chair, quoique nous l'ayons connu ainsi d'abord. En effet, Il a dispersé les infirmités de la chair comme un simple nuage, et Il s'est revêtu d'une robe de gloire : c'est alors que ce soleil s'est élevé, et que, répandant insensiblement ses rayons sur la terre, Il a commencé peu à peu à paraître plus lumineux et à faire sentir plus vivement sa chaleur. "

1343

   Anselm Grün o.s.b

"Là où je marche en ce moment, anéanti et épuisé, au long de chemins connus et inconnus, dans le tumulte et le silence, dans la cohue et dans la solitude, déçu et trompé dans mes espérances, sans rien comprendre au désordre de ma vie, le Christ m'accompagne. Il est près de moi et m'ouvre la route, me révèle le sens de mon histoire, m'explique pourquoi j'ai dû suivre cette voie jusqu'ici : Pour entrer dans sa gloire (Lc 24,26).

Et quand je m'arrêterai, mes propres yeux pourront s'ouvrir eux aussi et je reconnaîtrai : Oui, c'est le Seigneur."

Anselm Grün est né en 1945. Bénédictin à l'abbaye de Münsterschawarzach (Allemagne), il est un accompagnateur spirituel très réputé et a fortement contribué à rapprocher, sans les confondre, foi et psychologie.
 








1211

Guillaume de Saint-Thierry (1085-1148)

(Oraison méditative VI)

"Depuis l'origine des siècles, les Mystères étaient cachés dans le ciel de ton secret, Seigneur, et à la fin des siècles, tu les as montrés au monde qui les désiraient, quand tu as ouvert au ciel la porte que tu es toi-même, Tu l'as ouverte lorsque ta grâce est apparue à tous les hommes et nous a instruits, lorsque ta bonté et ton humanité sont apparues, non pas du fait des oeuvres de justice que nous aurions accomplies, mais en raison de ta miséricorde qui nous sauve. 
Alors, le ciel une fois ouvert, tout son bien, toute sa gloire, toute sa douceur se sont répandues sur la terre ; alors s'est fait ouvertement connaître à tous l'abondance de ta bonté pour nous, ô Dieu qui n'a pas épargné ton propre Fils, mais l'a livré pour nous tous (Rm 9, 32)." 

1210    

saint Paul aux Corinthiens, 1, 15, 44)

"Semé dans la corruption, le corps ressuscite incorruptible ; semé dans la petitesse, il ressuscite glorieux ; semé dans la faiblessse, il ressuscite dans la force ; semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. Car s'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel." 

1181

prière attribuée à saint Thomas d'Aquin 
Adoro Te devote (Je T'adore)

Je T'adore dévotement, Dieu caché, Qui, sous ces apparences, vraiment prends corps, À Toi, mon cœur tout entier se soumet Parce qu'à Te contempler, tout entier il s'abandonne.
La vue, le goût, le toucher, en Toi font ici défaut, Mais T'écouter seulement fonde la certitude de Foi. Je crois tout ce qu'a dit le Fils de Dieu, Il n'est rien de plus vrai que cette Parole de Vérité.
Sur la Croix se cachait Ta seule Divinité, Mais ici, en même temps, se cache aussi Ton Humanité. Toutes les deux, cependant, je les crois et les confesse, Je demande ce qu'a demandé le larron pénitent.
Tes plaies, tel Thomas, moi je ne les vois pas, Mon Dieu, cependant, Tu l'es, je le confesse, Fais que, toujours davantage, en Toi je croie, Je place mon Espérance, je T'aime.
Ô Mémorial de la mort du Seigneur, Pain vivant qui procure la Vie à l'homme, Procure à mon esprit de vivre de Toi Et de toujours savourer Ta douceur.
Pieux pélican, Jésus mon Seigneur, Moi qui suis impur, purifie-moi par Ton Sang Dont une seule goutte aurait suffi à sauver Le monde entier de toute faute.

Jésus, que sous un voile, à présent, je regarde, Je T'en prie, que se réalise ce dont j'ai tant soif, Te contempler, la face dévoilée, Que je sois bienheureux, à la vue de Ta Gloire

1163

saint Grégoire de Naziance (329-390)
Premier discours sur Pâques


Et dans cette victoire, c’est déjà celle de Pâques qui s’accomplit en nous : “Devenons comme le Christ, puisque le Christ est comme nous ; Devenons des dieux par Lui, puisqu’Il est homme par nous. Il a reçu ce qui vient d’en bas pour donner ce qui vient d’en haut ; Il s’est fait pauvre pour que nous devenions riches dans sa pauvreté. Il a reçu la forme d’un esclave pour que nous recevions la liberté ; Il est descendu pour que nous soyons élevés . Il a connu la tentation pour que nous en soyons vaiqueurs ; Il a été sans honneur pour que nous soyons glorifiés. Il est mort pour que nous soyons sauvés ; Il s’est élevé pour nous entraîner à sa suite,
nous qui étions à terre du fait de la chute dans le péché.

994

Saint Jean-Paul II, Salficici Doloris n°22
La Résurrection du Christ a révélé « la gloire du siècle à venir » et en même temps elle a confirmé « l’exaltation de la Croix » : cette gloire qui est comprise dans la souffrance même du Christ, telle qu’elle s’est bien souvent reflétée et qu’elle se reflète encore dans la souffrance de l’homme comme expression de sa grandeur spirituelle. Il faut rendre témoignage de cette gloire non seulement aux martyrs de la foi mais aussi aux nombreux autres hommes qui parfois, sans avoir la foi au Christ, souffrent et donnent leur vie pour la vérité ou pour une juste cause. Dans leurs souffrances à tous est confirmée d’une manière particulière la haute dignité de l’homme. » 

907

de saint Vincent de Paul

«Les habits ne sont pas ordinairement tant estimés pour l'étoffe dont ils sont faits, que pour les passements d'or et enrichissements de broderies, perles et pierres précieuses, dont ils sont ornés : de même, il ne faut pas se contenter de faire de bonnes œuvres, mais il les faut enrichir et relever par le mérite d'une très noble et très sainte intention, les faisant uniquement pour plaire à Dieu et pour le glorifier»

839

saint Jean-Gabriel Peyboyre (1902-1940)
prêtre et martyr

PEINTRE DU CIEL

Si nous voulons parvenir à la gloire du Ciel, il faut que nous devenions peintres ; plus nous peindrons fidèlement en nous l’humilité de Jésus-Christ, son obéissance, sa charité et ses autres vertus, plus nous assurerons notre salut, et plus notre gloire sera grande dans le Ciel.

818

saint François de Sales
(Vraie et solide piété, chap. LIX)

« Les années s’en vont, et l’éternité s’approche de nous : que puissions-nous tellement employer ces années en l’amour divin que nous ayons l’éternité et sa gloire. »

741

Marthe Robin
(« Chemin de Croix » éd. Les Foyers de Charité)

« Après la douloureuse agonie, la cruelle passion et la mort d’amour, Jésus repose sans âme et sans vie dans un sombre tombeau de pierre, mais pour s’éveiller bientôt vivant et glorieux, en parcourant toute la terre avant sa divine Ascension. Tout peut sembler perdu, et tout va être transfiguré par une résurrection glorieuse. »


677

saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr

"Cette vie va passer et alors commencera notre vraie récompense. Rien, pas même la plus petite difficulté, la plus petite souffrance, acceptées pour la Gloire de Dieu n'échappera à une récompense abondante et cela pour l'éternité toute entière. Dieu récompensera non seulement ce que nous avons fait, mais aussi ce que nous aurions désiré faire, sans avoir eu la force suffisante pour l'accomplir. Désire donc, mais désire sans limite !"

671


saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr

L'AGONIE A GETHSEMANI
"Alors ne pas oublier de dire avec Jésus dans le Jardin des Oliviers : 'Que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse'. Et si, comme cela s'est produit dans le Jardin des Oliviers, Dieu ne juge pas opportun de mettre à exécution notre demande mais nous envoie un calice à boire jusqu'à la dernière goutte, alors n'oublions pas que Jésus non seulement a souffert, mais aussi qu'Il est Ressuscité dans la Gloire. Rappelons-nous en outre que nous allons vers la résurrection aussi à travers la souffrance."

603

Sainte Faustine Kowalska
journal


« Le Seigneur me fit aussi connaître quelle gloire inconcevable attend l'âme qui ressemble à Jésus souffrant, ici-bas sur terre : cette âme ressemblera au Christ dans sa gloire. Le Père céleste glorifiera et reconnaîtra nos âmes dans la mesure où il verra en nous la ressemblance avec son Fils. J'ai compris que cette ressemblance à Jésus nous est donnée ici-bas sur terre, »

586

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" - 20 mars 1930 (jeudi) -



Partout, en tout et toujours, je vous bénis, ô mon Dieu !...
Trinité Sainte, recevez cette offrande que je vous renouvelle un nombre infini
de fois tous les jours. Je vous la présente en mémoire de la Passion, de la résurrection et de l’ascension de Notre-Seigneur, ensuite en l’honneur de la bienheureuse Marie toujours Vierge,
des bienheureux martyrs et de tous les autres saints. Puisse cette oblation servir en l’honneur et pour la gloire de son saint Nom, pour mon utilité et celle de la sainte Eglise.

Je suis de plus en plus unie à la Passion du Christ, tout mon être est scellé à la douleur mais c’est à flots que Jésus répand ses bénédictions sur moi.

L’amour de Dieu me dévore ! II me semble que je suis de plus en plus enchaînée à Dieu par l’amour. Ma vie est une croix, mais une croix d’amour... une croix de délices, puisque souffrir avec Jésus n’est déjà plus souffrir. J’ai tant souffert tous ces jours que j’ai vraiment cru que Dieu allait enfin me rappeler à Lui, et que l’heure tant désirée était bien près de se réaliser. 
Cependant je demeure, vivant de mon Dieu et me consumant pour Lui ! 
Je me sens étrangère en ce monde, et si loin de Jésus, si loin du ciel à cause de la vie qui m’est laissée, qui m’en ferme la porte.

Je suis crucifiée entre le ciel et la terre, mais c’est pour mon bien.
Souffrir toujours autant...
souffrir encore longtemps n’est rien, si je puis ainsi arracher des âmes, même une seule âme, à l’enfer. Tout m’est et me sera doux, pourvu que Dieu règne et soit aimé.

Ô bon Jésus, ne permettez pas qu’on voie, qu’on ait connaissance de ce que je souffre,  et plus encore ma chère maman. 
Ô mon tendre Ami, laissez-moi me taire et me perdre en vous seul dans le silence et l’amour.
Soyez ma force et ma confiance, ô Jésus, je suis à vous !...



Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)