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    Saint Jean de la Croix
    (III MC 39-40)
« Bien qu’il soit meilleur de prier dans le lieu le plus convenable, on doit, malgré cela, choisir le lieu où la sensibilité et l’esprit seront le moins encombrés pour aller vers Dieu. À ce sujet, il convient de nous servir de la réponse que fit notre Sauveur à la Samaritaine qui lui demandait quel était le lieu le plus favorable pour prier, le temple ou la montagne ; il lui répondit que la véritable prière n’était pas liée à la montagne ni au temple, mais que les adorateurs agréables au Père étaient ceux qui l’adoraient en esprit et en vérité (Jn 4, 23-24). Par conséquent, bien que les temples et les lieux tranquilles soient destinés et adaptés à la prière, pour une relation d’amitié aussi intérieure que celle qui s’établit avec Dieu on doit choisir l’endroit qui attire et occupe le moins le sensible. (…) C’est pourquoi, afin de nous donner l’exemple, notre Sauveur choisissait d’ordinaire, pour prier, des lieux solitaires (Mt 14, 23) et ceux qui n’accaparaient guère les sens mais qui élevaient l’âme vers Dieu, comme le sont les montagnes qui s’élèvent de terre et sont habituellement dépourvues de ce qui peut distraire les sens (Lc 6, 12). (…) L’Apôtre nous en avertit en disant : Considérez que vos corps sont des temples vivants de l’Esprit-Saint qui demeure en vous (1 Co 3, 16). Cela nous renvoie à la citation du Christ : pour les vrais adorateurs, il convient d’adorer en esprit et en vérité (Jn 4, 24). » 

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    Saint Jean-Paul II
    (Lettre aux personnes âgées du 1er octobre 1999)
« Quand Dieu permet que nous souffrions de maladie, de solitude ou en raison d’autres motifs liés à notre grand âge, Il nous donne toujours la grâce et la force de nous unir avec plus d’amour au sacrifice de son Fils et de participer avec plus d’intensité à son projet de salut » 

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    Colette
     (Journal à rebours, 1941)
"N'omettons pas le danger qui vient de la solitude, du manque de travail. Pourquoi se lever tôt ? Pourquoi manger quand midi sonne ? Pourquoi nous laver au saut du lit, hâter le nettoyage des pièces que nous habitons ? Rien ne nous presse. Rien, sinon la survivance d'une dignité obtuse, le besoin d'une règle, fût-elle bénigne. "Tu attends des visites ?" soupire ma fille qui s'éveille et s'endort en deux fois, l’œil gauche le premier, l’œil droit ensuite. Elle ne croit pas si bien dire. Quand je nourris le feu de poutrelles, quand je glisse le bouquet de menthe sauvage sous ma courtepointe et que j'écoute sonner la petite église au bout du jardin : "Déjà dix heures !", j'attends ma propre visite, j'appréhende ma propre sévérité et, pendant ces longs jours mortifiés où à toute heure chacun descend en soi, je voudrais ne trouver en moi-même qu'une vacance pure."

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    Hymne
      (EN QUELS PAYS DE SOLITUDE - D. Rimaud — CNPL)
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’Il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.

Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’Il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, Il sera crucifié
En signature d’Alliance.

Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, Il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !

Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.

Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !

1622

     Wayne Dyer (1940-2015)

« On ne vit pas dans la solitude lorsqu'on est seul avec la Personne qu'on aime. »

1443


    Alphonse de Lamartine 

"Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé"

1414

     Notre Dame des Internautes (QuestionsdeFoi)

QUAND TU DIS... DIEU DIT.

Tu dis : Je suis trop fatigué.
-Dieu dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.» (Mt 11, 28-30)

Tu dis : C'est impossible
-Dieu dit :« Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu. » (Lc 18, 27)
Tu dis : Personne ne m'aime
-Dieu dit : « Tu as du prix à mes yeux et je t'aime. » (Is 43, 4)
Tu dis : Je suis perdu. 
-« Dieu donne mission à ses anges de te garder sur TOUS tes chemins.» (Ps 90, 11)
Tu dis : je suis impardonnable
-Dieu dit : « pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation. » (Rm 8, 1)
Tu dis : j'ai la poisse, je suis maudit
- «Quand les hommes aiment Dieu, Lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour. » (Rm 8, 28)
Tu dis : Je n'ai pas d'intelligence 
- « De tout ton cœur, fais confiance au Seigneur, ne t’appuie pas sur ton intelligence. » (Pr 3, 5)
Tu dis : Je ne suis pas capable
- « Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.» (2Co 9, 8)
Tu dis : Je ne peux pas continuer je suis trop nul
-Dieu dit : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » (2Co 12, 9)
Tu dis : Je n'ai pas la force 
- « Tu peux tout en Celui qui te donne la force.» (Ph 4, 13)
Tu dis : je ne peux pas gérer, j'ai rien
- « Dieu comblera tous vos besoins selon sa richesse, magnifiquement, dans le Christ Jésus.» (Ph 4, 19)
Tu dis : j'ai peur
- Dieu dit :« Ne crains pas : je suis avec toi ; ne sois pas troublé : je suis ton Dieu. Je t’affermis ; oui, je t’aide, je te soutiens de ma main victorieuse.» (Is 41, 10)
Tu dis : Je me sens seul 
- Dieu dit : « Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.» (Mt 28, 20)

et Dieu dit encore : « Vous êtes mes témoins – oracle du Seigneur –, vous êtes mon serviteur, celui que j’ai choisi pour que vous sachiez, que vous croyiez en moi et compreniez que moi, Je suis. Avant moi aucun dieu n’a été façonné, et après moi il n’y en aura pas. C’est moi, oui, c’est moi qui suis le Seigneur ; en dehors de moi, pas de Sauveur.
C’est moi qui annonce, qui sauve et qui proclame, et non un dieu étranger parmi vous. Vous êtes mes témoins – oracle du Seigneur –, et moi, je suis Dieu..» (Isaie 43, 10-12)

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   Anselm Grün o.s.b

"Là où je marche en ce moment, anéanti et épuisé, au long de chemins connus et inconnus, dans le tumulte et le silence, dans la cohue et dans la solitude, déçu et trompé dans mes espérances, sans rien comprendre au désordre de ma vie, le Christ m'accompagne. Il est près de moi et m'ouvre la route, me révèle le sens de mon histoire, m'explique pourquoi j'ai dû suivre cette voie jusqu'ici : Pour entrer dans sa gloire (Lc 24,26).

Et quand je m'arrêterai, mes propres yeux pourront s'ouvrir eux aussi et je reconnaîtrai : Oui, c'est le Seigneur."

Anselm Grün est né en 1945. Bénédictin à l'abbaye de Münsterschawarzach (Allemagne), il est un accompagnateur spirituel très réputé et a fortement contribué à rapprocher, sans les confondre, foi et psychologie.
 








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  Anonyme

L'amour du prochain, être tolérant, supporter les imperfections des autres comme on supporte les siennes, ça demande de s’oublier... de se tourner complètement vers l’autre pour le regarder, le voir vraiment, pour l’entendre, pour l’observer sans idée préconçue et sans arriver à aucune conclusion.

Cela demande de s’exposer à ce qui est inconnu, ce qui est autre, avec une ouverture de cœur et d’esprit qui permet d’accueillir, d’accepter, et même, d’aimer.

Vivre cet esprit de tolérance, c’est s’effacer pour mieux découvrir ce qui nous entoure déjà ; c’est se libérer de la prison du « moi » pour se rendre compte que dans l’accueil sincère de l’autre, il existe non seulement un
« tu » mais aussi un « nous », qui, en faisant tomber toute barrière, ouvre la porte à la fraternité qui dissout la solitude et nous remplit de joie...

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  Pape François 

(22 septembre 2013, rencontre avec les jeunes, Cagliari.)

"60 ans sur la route du Seigneur ! Je n’ai jamais regretté ! Pourquoi ? Parce que je me sens comme Tarzan et que je suis fort pour aller de l’avant ? Non, parce que toujours, même dans les périodes les plus sombres, j’ai regardé Jésus et je lui ai fait confiance et il ne m’a jamais laissé seul"

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Jean Lafrance  (1931-1991)
la prière du coeur - 1 - S’éveiller à la mémoire de Dieu.

" Il y a chez l’homme de prière une qualité d’attention et d’écoute, pour surprendre son cœur en flagrant délit de prière. C'est une attitude qui mobilise toutes les forces, les énergies et les disponibilités du cœur, pour ne pas manquer le rendez-vous. Chez les vierges sages, c'est cette attention qui semble même régler le partage – pour qu'il ne soit pas n’importe quel partage – tant les jeunes filles sont tendues vers Celui qui doit venir et qui est tout pour elles. Mélange de solitude et de communion, déterminé par l’ardeur de l’attente et la préparation de la rencontre. Toutes les valeurs que nous trouvons dans le chapitre VII de la Règle de saint Benoît, lorsqu’il dit que le moine doit fuir absolument l’oubli, la légèreté d’esprit, la distraction un peu folle, acceptée comme état d’âme habituel. Pourquoi donc cette vigile attentive? Mais tout simplement parce que quelqu'un est toujours attendu, et déjà entendu. La Parole de Dieu s’adresse à nous chaque jour, c'est pourquoi il faut entendre Sa voix et ne pas endurcir son cœur. Alors une chose devient l’unique nécessaire : la Rencontre, la Communion, la prière du coeur avec le Christ qui vient. Rien ne doit être préféré à cette Rencontre avec Jésus, l’Époux de l’Église."

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Benoît XVI (Spe Salvi n° 38- 2007)
« La mesure de l’humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre. Cela vaut pour chacun comme pour la société. Une société qui ne réussit pas à accepter les souffrants et qui n’est pas capable de contribuer, par la compassion, à faire en sorte que la souffrance soit partagée et portée aussi intérieurement est une société cruelle et inhumaine. Cependant, la société ne peut accepter les souffrants et les soutenir dans leur souffrance, si chacun n’est pas lui-même capable de cela et, d’autre part, chacun ne peut accepter la souffrance de l’autre si lui-même personnellement ne réussit pas à trouver un sens à la souffrance, un chemin de purification et de maturation, un chemin d’espérance. Accepter l’autre qui souffre signifie, en effet, assumer en quelque manière sa souffrance, de façon qu’elle devienne aussi la mienne. Mais parce que maintenant elle est devenue souffrance partagée, dans laquelle il y a la présence d’un autre, cette souffrance est pénétrée par la lumière de l’amour. La parole latine consolatio, consolation, l’exprime de manière très belle, suggérant un être-avec dans la solitude, qui alors n’est plus solitude. » 

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Benoît XVI, Spe Salvi n°37 (Sauvés dans l'Espérance) 

« Nous pouvons chercher à limiter la souffrance, à lutter contre elle, mais nous ne pouvons pas l’éliminer. Justement là où les hommes, dans une tentative d’éviter toute souffrance, cherchent à se soustraire à tout ce qui pourrait signifier souffrance, là où ils veulent s’épargner la peine et la douleur de la vérité, de l’amour, du bien, ils s’enfoncent dans une existence vide, dans laquelle peut-être n’existe pratiquement plus de souffrance, mais où il y a d’autant plus l’obscure sensation du manque de sens et de la solitude. » (Spe Salvi n° 37)

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Marthe Robin


(« Journal », 9 janvier 1930)

« N’oublions jamais, nous chrétiens, que nous ne sommes jamais, jamais seuls, que nous vivons constamment en présence et dans la lumière de l’adorable Trinité, et qu’en Jésus (Verbe fait chair) et par le moyen si simple et si parfait de la Sainte Vierge, nous pouvons vivre et nous unir à Eux : Père... Fils et Saint-Esprit. »



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Benoît XVI - l'Amour est un Mystère
Angelus, 22 mai 2005 (Solennité de la Très Sainte Trinité)
Aujourd’hui, la liturgie célèbre la solennité de la Très Sainte Trinité, comme pour souligner que dans la lumière du mystère pascal, se révèle pleinement le centre du cosmos et de l’histoire : Dieu lui-même, Amour éternel et infini. La parole qui résume toute la Révélation est celle-ci : « Dieu est amour » (1 Jn 4, 8.16) ; et l’amour est toujours un Mystère, une réalité qui dépasse la raison sans la contredire, et plus encore, en exaltant même sa potentialité. Jésus nous a révélé le Mystère de Dieu : Lui, le Fils, nous a fait connaître le Père qui est aux Cieux, et nous a donné l’Esprit Saint, l’Amour du Père et du Fils. La théologie chrétienne résume la vérité sur Dieu à travers cette expression : une unique substance en trois personnes. Dieu n’est pas solitude, mais communion parfaite. C’est pourquoi la personne humaine, image de Dieu, se réalise dans l’amour, qui est le don sincère de soi.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)