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2464

        Bx Charles de Foucauld (1858-1916)
           (Lettre du 3 mai 1912 à Joseph Hours)
«La charité qui est le fond de la religion oblige tout chrétien à aimer le prochain, c’est à dire tout humain, comme soi-même. Tout chrétien doit donc être apôtre : ce n’est pas un conseil, c'est un commandement, le commandement de la charité.
Les laïcs doivent être apôtres envers tous ceux qu'ils peuvent atteindre : leurs proches et leurs amis d'abord, mais non eux seuls ; la charité n'a rien d'étroit, elle embrasse tous ceux qu'embrasse le cœur de Jésus... Par quels moyens ? ... avec tous ceux avec qui ils sont en rapport, sans exception, par la bonté, la tendresse, l'affection fraternelle, l'exemple de la vertu, ... avec certains sans leur dire jamais un mot de Dieu ou de la religion, patientant comme Dieu patiente, étant bon comme Dieu est bon, étant un tendre frère et priant ; avec d'autres en parlant dans la mesure qu'ils peuvent porter... surtout voir en tout humain un frère... voir en tout humain un enfant de Dieu."

2424

        Sainte Faustine Kowalska
         ( Jésus à soeur Faustine - Journal, 24 décembre 1937 - cité par le pape François dans son homélie du 19 avril 2020, Dimanche de la Miséricorde )
sainte Faustine s’est plainte un jour à Jésus qu’en étant miséricordieux on passe pour un naïf. Elle a dit :  
« Seigneur, on abuse souvent de ma bonté ».  
Et Jésus a répondu :  
« Peu importe, ma fille, ne t’en soucie pas, toi, sois toujours miséricordieuse envers tout le monde »

2417

        père François Varillon
         ( « Joie de croire, joie de vivre » – CENTURION.)
« Quand Jésus lave les pieds des apôtres le soir du Jeudi Saint, il les regarde de bas en haut et c’est à ce moment-là qu’il nous dit qu’il est Dieu. Nous cherchons Dieu dans la lune alors qu’il est en train de nous laver les pieds. Le lavement des pieds est une leçon d’amour fraternel, bien entendu, mais, plus profondément, il est une révélation, un dévoilement de ce qu’est Dieu. »  


2406

        Benoît XVI
         (Message pour le Carême 2006)
Face aux terribles défis de la pauvreté d’une si grande part de l’humanité, l’indifférence et le repli sur son propre égoïsme se situent dans une opposition intolérable avec le «regard» du Christ. Avec la prière, le jeûne et l’aumône, que l’Église propose de manière spéciale dans le temps du Carême, sont des occasions propices pour se conformer à ce «regard». Les exemples des saints et les multiples expériences missionnaires qui caractérisent l’histoire de l’Église constituent des indications précieuses sur le meilleur moyen de soutenir le développement. Aujourd’hui encore, au temps de l’interdépendance globale, on peut constater qu’aucun projet économique, social ou politique ne remplace le don de soi à autrui, dans lequel s’exprime la charité. Celui qui agit selon cette logique évangélique vit la foi comme amitié avec le Dieu incarné et, comme Lui, se charge des besoins matériels et spirituels du prochain. Il le regarde comme un mystère incommensurable, digne d’une attention et d’un soin infinis. Il sait que celui qui ne donne pas Dieu donne trop peu.

2382

    Margaret Mead (1901-1978)
    (Le premier signe de civilisation)
" Il y a des années, un étudiant a demandé à l'anthropologue Margaret Mead ce qu'elle pensait être le premier signe de civilisation dans une culture. L' étudiant s'attendait à ce que Mead parle d'hameçons, de casseroles en terre cuite ou de moulin en pierre.
Mais ce n'était pas le cas.
Mead a dit que le premier signe de civilisation dans une culture ancienne était un fémur cassé puis guéri. Elle a expliqué que dans le royaume animal si tu te casses la jambe, tu meurs. Tu ne peux pas fuir le danger, aller à la rivière boire ou chercher de la nourriture. C'est n'être plus que chair pour bêtes prédatrices. Aucun animal ne survit à une jambe cassée assez longtemps pour que l'os guérisse.
Un fémur cassé qui est guéri est la preuve que quelqu'un a pris le temps d'être avec celui qui est tombé, a bandé sa blessure, l'a emmené dans un endroit sûr et l'a aidé à se remettre.
Mead a dit qu'aider quelqu'un d'autre dans les difficultés est le point où la civilisation commence." 
 
Fracture de la diaphyse fémorale avec consolidation sans réduction

2337

    Saint François de Sales
    (Vrais entretiens spirituels)
"[Saint Paul] nous apprend que de s'employer, voire de donner sa vie pour le prochain, n'est pas tant que de se laisser employer au gré des autres, ou par eux ou pour eux. Car quand nous nous employons nous-mêmes, par le choix de notre propre volonté ou de notre propre élection, cela donne toujours beaucoup de satisfaction à notre amour-propre ; mais à nous laisser employer dans les choses que d'autres veulent et que nous ne voudrions pas, c'est à dire que nous ne choisissons pas, c'est là où réside le souverain degré de l'abnégation."

2310

    Marthe Robin
    (Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection )
24. Aimons Dieu ! Aimons aussi notre prochain quel qu’il soit ; c’est le commandement formel imposé à tous par Jésus Notre Seigneur. Et aimer de cette façon, c’est aimer en Dieu, donc en toute liberté d’esprit et de cœur. S’il arrive même qu’il se produise un certain attachement, il sera tout divin, parce qu’il n’aura qu’un idéal, qu’un but : Jésus. L’amour du prochain fait grandir en nous l’amour de Dieu, et à mesure que l’âme s’avance en Dieu davantage, elle aime intérieurement le prochain. Cet amour-là est un amour du ciel.

2308

    Marthe Robin
    (Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection )
22. Notre perfection n’est réellement possible qu’en raison de nos sacrifices ; l’oraison, le silence, la patience, le renoncement, la mortification intérieure et extérieure sont les grands actes par lesquels, avec la confiance en Notre Seigneur Jésus Christ et la divine protection de la Sainte Vierge, nous pouvons arriver à notre fin dernière : l’Amour divin. 

2288

    Saint Josémaria Escriva (1902-1975)
     (Quand le Christ passe, 24)
"Dieu nous a aimés; et nous invite à L’aimer et à aimer les autres avec la vérité et l’authenticité dont Il nous aime. Qui aura trouve sa vie la perdra et qui aura perdu sa vie à cause de moi la trouvera, a écrit saint Matthieu dans son Évangile, en une phrase qui semble paradoxale.
Les personnes trop attachées à elles-mêmes, agissant avant tout en vue de leur propre satisfaction, risquent leur salut éternel et ne peuvent qu’être infortunées et malheureuses. Celui-là seul qui s’oublie soi-même et qui se donne à Dieu et aux autres — et dans le mariage aussi — peut être heureux sur la terre, d’un bonheur qui est la préparation et l’anticipation de celui du ciel."

2273

    Pape François 
     (Entretien du 24 mars accordée au quotidien italien La Repubblica - dans un contexte de pandémie due au virus Covid-19)
“Nous devons redécouvrir le caractère concret des petites choses, des petites attentions à avoir envers nos proches, nos parents, nos amis. Et comprendre que dans ces petites choses, il y a notre trésor. Il y a des gestes minimes, qui se perdent parfois dans l'anonymat du quotidien, des gestes de tendresse, d'affection, de compassion, qui sont pourtant décisifs, importants. Par exemple, un plat chaud, une caresse, un câlin, un appel téléphonique... Ce sont des gestes familiers d'attention aux petits détails de chaque jour qui donnent un sens à la vie et qui font qu'il y a communion et communication entre nous.”
«Parfois, nous vivons une communication entre nous qui n'est que virtuelle. Nous devrions plutôt découvrir une nouvelle proximité. Une relation concrète faite d'attention et de patience. Souvent les familles à la maison mangent ensemble dans un grand silence qui cependant n’est pas le fruit d’une écoute réciproque, mais lié au fait que les parents regardent la télévision pendant qu'ils mangent et que leurs enfants sont sur leur téléphone portable. On dirait des moines isolés les uns des autres. Il n'y a là aucune communication. Il est important au contraire de s'écouter les uns les autres parce que nous comprenons les besoins de chacun, leurs besoins, leurs efforts, leurs désirs. Il y a un langage fait de gestes concrets qui doit être sauvegardé. A mon avis, la douleur de ces jours doit s’ouvrir vers ce concret».
«Je remercie ceux qui se dépensent pour les autres. Ils sont un exemple de ce caractère concret. Et je demande que chacun soit proche de ceux qui ont perdu des êtres chers, en essayant de les accompagner de toutes les manières possibles.
La consolation doit maintenant être l'engagement de tous». «Notre comportement influence toujours la vie des autres» «Tous sont enfants de Dieu, et Dieu les regarde. Même ceux qui ne l’ont pas encore rencontré, qui n'ont pas le don de la foi, peuvent trouver là leur chemin, dans les belles choses auxquelles ils croient : ils peuvent trouver la force dans l'amour pour leurs enfants, pour leur famille, pour leurs frères et sœurs. Quelqu’un peut dire : ‘Je ne peux pas prier parce que je ne crois pas’. Mais en même temps, il peut croire en l'amour des gens qui l'entourent et là trouver de l'espérance». 
pape François en prière - 2020

2222

    Concile Vatican II
      (Lumen Gentium)
"Le Seigneur Jésus a envoyé l'Esprit Saint sur tous ses disciples, pour qu'Il les meuve de l'intérieur à aimer Dieu de tout leur coeur, de toute leur âme, de tout leur esprit et de toutes leurs forces, et pour qu'ils s'aiment mutuellement comme le Christ les a aimés." 

2172

    Saint François de Sales 
      (Lettre à la Mère de Monthoux 1622)
« Aimez bien Dieu, et, pour l’amour de Dieu, toutes les créatures… »

2146 

    Evagre le Pontique (v346-399)
      (Traité de l'oraison)
"Si tu aspires à prier, ne fais rien de tout ce qui est incompatible avec la prière, afin que Dieu s'approche et fasse route avec toi. S'il te survient quelque provocation ou contradiction et que tu sois irrité et sentes ta colère se porter à rendre la pareille ou à répliquer, souviens-toi de la prière et du jugement qui t'y attend, et aussitôt le mouvement désordonné s'apaisera en toi. Tout ce que tu feras pour te venger d'un frère qui t'aura fait du tort, tout cela te deviendra une pierre d'achoppement au moment de la prière." 

2137

    Jean Tauler (1300-1361)
       (O.P. Sermons, Paris, Desclée et Cie, 1930, II, p. 207.)
Aimer comme le Christ le demande
« Dans la sainte Église, chacun a sa fonction propre, et tous appartiennent à un seul et même corps, sous une seule tête. C'est ainsi que, dans toute la chrétienté, il n'est pas d'œuvre, si modeste et si petite soit'elle, son de cloche ou flambée de cierge, qui ne serve à l'accomplissement de cette œuvre intérieure.
Dans ce « corps mystique », ce corps spirituel, il doit y avoir une aussi grande solidarité que celle que vous voyez régner entre vos membres. Aucun membre ne doit, en ne considérant que lui seul, faire du mal ou du tort aux autres, mais il doit s'identifier à eux tous, étant là, tous pour chacun et chacun pour tous. D'où, si nous connaissions dans ce corps un membre qui ait plus de noblesse que nous ne nous en connaissons à nous-mêmes, nous devrions également le tenir pour plus précieux que nous-mêmes. De même que le bras et la main protègent plus la tête, le cœur ou l'œil, qu'ils ne se protègent eux-mêmes, ainsi devrait-il régner entre les membres de Dieu une charité si spontanée que nous devrions, avec une affection bienveillante, nous réjouir d'autant plus du bien de chacun que nous le saurions plus digne et plus cher à notre tête.
Tout ce que notre Seigneur voudrait, je devrait le prendre à cœur, aussi bien que ce qui est mien. Dès lors que j'aime plus le bien de mon frère qu'il ne l'aime lui-même, ce bien est plus vraiment à moi qu'à lui. S'il y a quelque chose de mal, cela lui reste ; mais le bien que j'aime en lui, ce bien est vraiment à moi. »

2131

  Benoît XVI
(Deus Caritas Est - §36)
« La prière comme moyen pour puiser toujours à nouveau la force du Christ devient ici une urgence tout à fait concrète. Celui qui prie ne perd pas son temps, même si la situation apparaît réellement urgente et semble pousser uniquement à l’action. La piété n’affaiblit pas la lutte contre la pauvreté ou même contre la misère du prochain. La bienheureuse Teresa de Calcutta est un exemple particulièrement manifeste que le temps consacré à Dieu dans la prière non seulement ne nuit pas à l’efficacité ni à l’activité de l’amour envers le prochain, mais en est en réalité la source inépuisable »

2115

   Saint Jean de la Croix (1542-1591)
  (Avis à un religieux) 
 "Comme une pierre qu'il faut polir et travailler avant de la placer dans l'édifice, vous devez comprendre que tous vos compagnons ne sont que des employés de Dieu, qu'Il a mis là pour vous travailler et polir en vous mortifiant, les uns par la parole, d'autres par leurs actions, d'autres par leur caractère, d'autres par leurs pensées, ne ressentant envers vous ni estime ni affection".

2113

    Fènelon (1651-1715)
(Lettre CXII) 
" Demeurons tous dans notre unique centre, où nous nous trouvons sans cesse, et où nous ne sommes tous qu'une même chose. Ceux qui n'ont qu'un seul amour sans retour sur eux-mêmes ont dépouillé le moi, ils n'aiment rien qu'en Dieu et pour Dieu seul. C'est là que je vous donne rendez-nous, et que nous habiterons ensemble. C'est dans ce point indivisible que la Chine et le Canada se viennent joindre ; c'est ce qui anéantit toutes les distances."
Portrait de Fénelon par Joseph Vivien (xviiie siècle).

2110

    Saint Théophane le Confesseur
(Lettre du 19 juillet 1646)
« L’humilité se gagne par des actes d’humilité et par des actes d’amour. Les actes d’amour répétés chaque jour créent l’habitude d’aimer. Ce qui commence par un effort conscient peut devenir, avec la pratique, une certaine attitude dans la vie. Notre caractère ainsi modelé par la Charité trouve une réponse à toute situation, à toute rencontre »

2073

      Saint Cyprien de Carthage (v200-258)
       (Des bonnes oeuvres et de l'aumône)
"Si vous craignez que vos largesses n'épuisent votre patrimoine et ne vous réduisent à l'indigence, rassurez-vous : une fortune consacrée à l'usage du Christ et à mériter les biens éternels ne peut s'épuiser. Le Saint-Esprit nous dit par la bouche de Salomon : "Celui qui donne aux pauvres ne sera jamais dans l'indigence ; celui qui en détourne ses regards connaîtra les rigueurs de la pauvreté." La pauvreté est le partage des avares et non des hommes charitables et miséricordieux : "Celui qui donne la semence au laboureur vous donnera aussi le pain dont vous avez besoin ; Il augmentera à la fois vos moissons et vos mérites, afin que vous soyez riches en toutes choses." (2Co 9,10) 

2072

      Saint Basile de Césarée (v330-379)
       (appelé aussi saint Basile le Grand - Homélie VI sur saint Luc)
"Les biens présents, d'où te sont-ils venus ? Si tu dis : du hasard, tu es un athée, car tu ne reconnais pas le Créateur, et tu ne sais pas gré à Celui qui t'a pourvu. Si tu confesses qu'ils viennent de Dieu, dis-nous la raison pour laquelle tu les as reçus. C'est pourquoi, à l'affamé appartient ce pain que tu mets en réserve ; à l'homme nu, le manteau que tu gardes dans tes coffres ; au va-nu-pieds, la chaussure qui pourrit chez toi ; au besogneux, l'argent que tu conserves enfoui. Ainsi tu commets autant d'injustices qu'il y a de gens à qui tu pourrais donner. " 
Saint Basile (v 330 - 379) -  Homélie VI sur saint Luc

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)