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    Thomas a Kempis (1379-1471)
    (Imitation de Jésus Christ)
"Jésus trouve beaucoup d'amateurs pour son royaume céleste, mais peu pour porter sa croix. Il trouve beaucoup de compagnons pour sa table, mais peu pour son abstinence. Tous veulent partager sa joie ; mais peu veulent supporter quelque chose pour Lui.
Beaucoup suivent Jésus jusqu'à la fraction du pain, mais peu jusqu'à boire le calice de sa Passion. Beaucoup admirent ses miracles ; mais peu vont jusqu'à l'ignominie de sa croix."
Beaucoup aiment Jésus pendant qu'Il ne leur arrive aucune adversité, beaucoup le louent et le bénissent tandis qu'ils reçoivent de Lui quelques consolations. mais si Jésus se cache et les délaisse un moment, ils tombent dans le murmure ou dans un excessif abattement.
Tandis que ceux qui aiment Jésus pour Jésus, et non pour en être consolé d'une manière ou d'une autre, l'aiment et le bénissent dans les tribulations et l'angoisse du coeur comme dans les consolations les plus douces. Et quand il ne voudrait jamais leur en donner, toujours cependant ils le loueraient, toujours ils lui rendraient grâce." 

1811

     Didier Decoin (1945-1977)
    
"La famille est le miroir dans lequel Dieu se regarde, et voit les deux plus beaux miracles qu'Il a fait : donner la vie et donner l'amour." 

1509

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
(Manuscrit A 44)
« J’étais vraiment insupportable par ma trop grande sensibilité, ainsi, s’il m’arrivait de faire involontairement une petite peine à une personne que j’aimais, au lieu de prendre le dessus et de ne pas pleurer, ce qui augmentait ma faute au lieu de la diminuer je pleurais comme une Madeleine et lorsque je commençais à me consoler de la chose en elle-même, je pleurais d’avoir pleuré… Tous les raisonnements étaient inutiles et je ne pouvais arriver à me corriger de ce vilain défaut. Je ne sais comment je me berçais de la douce pensée d’entrer au Carmel, étant encore dans les langes de l’enfance !… Il fallut que le Bon Dieu fasse un petit miracle pour me faire grandir en un moment et ce miracle il le fit au jour inoubliable de Noël, en cette nuit lumineuse qui éclaire les délices de la Trinité Sainte , Jésus le doux petit Enfant d’une heure, changea la nuit de mon âme en torrents de lumière… Ps 138,12 en cette nuit où Il se fit faible et souffrant pour mon amour, Il me rendit forte et courageuse, Il me revêtit de ses armes Ep 6,11 et depuis cette nuit bénie, je ne fus vaincue en aucun combat, mais au contraire je marchai de victoires en victoires et commençai pour ainsi dire "une course de géant !…" ».
Ste Thérèse de l'Enfant Jésus - Manuscrit A 44

1411

   Saint Jean Chrysostome († 407)

Imitons les apôtres dans leurs vertus, nous ne leur serons inférieurs en rien, ce ne sont pas leurs miracles, en effet, qui les firent apôtres ; c’est la sainteté de leur vie. C’est à cela qu’on reconnaît une figure vraiment apostolique, la physionomie d’un disciple du Christ. Cette marque, le Seigneur lui même nous l’a clairement donnée. En effet, lorsqu’Il voulu tracer le portrait de ses disciples, et révéler le signe qui distinguerait ses apôtres : Voici, dit-Il, à quoi les hommes reconnaîtront en vous que vous êtes mes disciples. Serait-ce donc aux prodiges qu’ils opéreraient ? Aux morts qu’ils ressusciteraient ? Point du tout ! Mais à quoi donc ? Voici à quoi les hommes reconnaîtront en vous mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres ! (Jean 13 35).
Or l’amour n’est pas affaire de miracles, mais simplement de vertu : L’amour accomplit toute la Loi (Romains 13 8). Ainsi vous voilà au fait de ce qui distingue les disciples, de ce qui révèle les apôtres, de leur physionomie propre, de leur vraie figure. Pourquoi chercher plus loin ? Le Seigneur lui-même peint ses disciples d’un seul trait qui est celui-là même de l’amour.
Avez l’amour en vous, et vous serez parmi les apôtres, voire au premier rang parmi eux ! Si tu m’aimes, a dit Jésus à Pierre, sois le pasteur de mes brebis ! (Jean 21 16). Ici encore, remarquez-le, c’est la vertu qui est mise en valeur : le zèle, la compassion le labeur du commandement, l’oubli de son intérêt propre, le souci de remplir les devoirs de sa charge pastorale, tout cela est le fruit de la vertu, de l’amour ; non point des miracles et des prodiges, mais de l’amour.

1242

pape François 

(Gaudete et exsultate 15)

"Laisse la grâce de ton baptême porter du fruit dans un cheminement de sainteté. Permets que tout soit ouvert à Dieu et pour cela choisis-le, choisis Dieu sans relâche. Ne te décourage pas, parce que tu as la force de l’Esprit Saint pour que ce soit possible ; et la sainteté, au fond, c’est le fruit de l’Esprit Saint dans ta vie (cf. Ga 5, 22-23). Quand tu sens la tentation de t’enliser dans ta fragilité, lève les yeux vers le Crucifié et dis-lui : ‘‘Seigneur, je suis un pauvre, mais tu peux réaliser le miracle de me rendre meilleur’’.." 

1212

Esprit Valentin Fléchier (1632-1710)

(Sermon du 19 mars 1682)

Saint Joseph, homme de la prière et du recueillement :
"saint Joseph, plus heureux que les autres hommes, s'unissait à Dieu par la Vierge ; en aimant son épouse, il aimait la Mère de son Dieu. Il ne voyait rien en elle qui ne lui inspirât la piété. Ses paroles l'élevaient à Dieu, ses regards sanctifiaient son coeur, sa modestie réglait toutes ses actions, et sa beauté, par un miracle perpétuel, ne faisait naître que des pensées chastes dans son esprit : la beauté de la Vierge, qui n'avait jamais eu de commerce avec le péché, étant heureusemement mêlée avec la grâce, imprimait le respect, inspirait la pudeur, répandait je ne sais quelle influence de sainteté, excitait de chastes désirs, et purifiant les yeux de ceux qui la regardaient, ramenait à Dieu les pensées qu'on aurait pu arrêter sur elle." 

1136

sainte Bernadette Soubirous (1844-1879- 35 ans)

« Je voudrais qu'on dise les défauts des Saints et ce qu'ils ont fait pour se corriger ; cela nous servirait bien plus que leurs miracles et leurs extases ». 

597


Marianne Williamson
Des larmes au triomphe


" il y a des moments où nous avons besoin d'un miracle pour nous aider à surgir au-dessus de nos larmes. Nous avons besoin d'aide pour passer de ce que nous savons de manière abstraite à ce que nous ressentons réellement. Jésus est l'un des pouvoirs qui peut nous délivrer des griffes de la peur et dans les bras de l'amour. "

430

St Jean Damascène
Première homélie pour la nativité de la Vierge Marie
Que de miracles se réunissent en cette enfant, que d'alliances se font en elle ! Fille de la stérilité, elle sera la virginité qui enfante. En elle se fera l'union de la divinité et de l'humanité, de l'impassibilité et de la souffrance, de la vie et de la mort, pour qu'en tout ce qui était mauvais soit vaincu par le meilleur. O fille d'Adam et Mère de Dieu ! Et tout cela a été fait pour moi, Seigneur ! Si grand était votre amour pour moi que vous avez voulu, non pas assurer mon salut par les anges ou quelque autre créature, mais restaurer par vous-même celui que vous aviez d'abord créé vous-même. C'est pourquoi je tressaille d'allégresse et je suis plein de fierté, et dans ma joie, je me tourne vers la source de ces merveilles, et emporté par les flots de mon bonheur, je prendrai la cithare de l'Esprit pour chanter les hymnes divins de cette naissance...

190

St Ephrem (diacre)
Diatessaron, IV, 20
Ils vinrent à lui pêcheurs de poissons et ils devinrent pêcheurs d’hommes (Lc 5, 10), comme il est dit : Voici que maintenant j’envoie des preneurs d’hommes, et ils les prendront sur toutes les montagnes et sur tous les lieux élevés (Jér. 16, 16). S’il avait envoyé des sages, on aurait dit qu’ils avaient persuadé le peuple et l’avaient trompé et ainsi saisi, S’il avait envoyé des riches, on aurait dit qu’ils avaient berné le peuple en le nourrissant, ou qu’ils l’avaient corrompu avec de l’argent, et ainsi dominé. S’il avait envoyé des hommes forts, on aurait dit qu’ils les avaient séduits par la force, ou contraints par la violence.
Mais les apôtres n’avaient rien de tout cela. Le Seigneur le montra à tous par l’exemple de Simon. Il était pusillanime, car il fut pris de frayeur à la voix d’une servante ; il était pauvre, car il ne put même pas payer sa part de tribut, un demi-statère : Je n’ai pas d’or, dit-il, et je n’ai pas d’argent (Act. 3, 6 ; cfr. Matth. 17, 24-37). Et il était sans culture puisque, lorsqu’il renia le Seigneur, il ne sut pas s’en tirer par la ruse.
Ils partirent donc, ces pêcheurs de poissons, et ils remportèrent la victoire sur les forts, les riches et les sages. Grand miracle ! Faibles comme ils l’étaient, ils attiraient, sans violence, les forts à leur doctrine ; pauvres, il enseignaient les riches ; ignorants, il faisaient des sages et des prudents leurs disciples. La sagesse du monde a fait place à cette sagesse qui est elle-même la sagesse des sagesses.

045

St Cyrille de Jérusalem
Catéchèse baptismale, 13
Toute action du Christ glorifie l’Église ; mais la gloire des gloires, c’est la croix. Dans cette conviction, Paul a dit : "Que je ne me glorifie jamais, sinon dans la croix du Christ". Ce fut déjà une chose étonnante que l’aveugle de naissance retrouvât la vue à Siloé ; mais qu’est-ce que cela faisait à tous les aveugles du monde ? Ce fut quelque chose de grand et qui dépassait la nature que la résurrection de Lazare au bout de quatre jours ; mais cette grâce ne profitait qu’à lui seul ; elle n’apportait rien à tous ceux qui, dans le monde, étaient morts du fait de leurs péchés. C’était étonnant de faire jaillir de la nourriture pour nourrir cinq mille hommes avec cinq pains ; mais cela n’était rien pour ceux qui, dans tout l’univers, souffraient de la faim de l’ignorance. C’était étonnant de délivrer un femme enchaînée par Satan depuis dix-huit ans ; mais qu’est-ce que cela par rapport à nous tous qui sommes ligotés par les chaînes de nos péchés ?
Or, la victoire de la Croix, c’est qu’elle a illuminé ceux que l’ignorance rend aveugles, elle a délivré tous ceux que le péché rend captif, et elle a racheté toute l’humanité.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)