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1500

   Cardinal Marc Ouellet
    (5 juin 2019 - 75ème anniversaire de la libération)


"La mission des chrétiens est d’apporter leur notion de Dieu dans le combat pour l’homme, au niveau du dialogue interreligieux devenu inséparable de la promotion de la fraternité humaine. Plus la mondialisation provoque une cohabitation obligée entre citoyens et citoyennes de diverses appartenances religieuses, plus le dialogue de la vie quotidienne fera émerger la notion de Dieu qui habite chaque communauté dans les rapports concrets entre les personnes et les groupes culturels. "

1499

   Cardinal Marc Ouellet
    (5 juin 2019 - 75ème anniversaire de la libération)


"En toutes circonstances le chrétien sait que tout homme est précédé par l’Esprit de Jésus Christ qui conduit l’histoire à son achèvement, c’est-à-dire à la Paix messianique obtenue par sa mort et sa résurrection. Cette œuvre est confiée en même temps à la liberté humaine qui peut y croire ou ne pas y croire. Mais celui ou celle qui croit s’inscrit consciemment dans une synergie efficace au milieu des drames qui ne perdent rien de leur caractère dramatique, mais qui sont enveloppés par la Grâce de ce qui a été déjà réalisé en Jésus Christ. Car Sa victoire sur le péché, le mal et la mort sollicite maintenant tout homme et toute femme à un don en retour, qui ne peut pas être un quiétisme anhistorique ou une résignation soumise au mensonge prédominant des puissances de ce monde, mais un amour concret, et donc un engagement effectif au service de la Paix à construire pour l’humanité dans son ensemble."

1498

   Cardinal Marc Ouellet
    (5 juin 2019 - 75ème anniversaire de la libération)


"Il nous faut proposer avec audace et certitude la possibilité de la Paix, parce que l’Esprit de Jésus Christ est à l’œuvre dans l’histoire, en toutes circonstances, Esprit de réconciliation, Esprit d’unité et de fraternité, offert à toute l’humanité par la rédemption de Jésus Christ. La possibilité de la Paix comme tâche à accomplir par les hommes au nom de leur foi, et non seulement comme stratégie rationnelle à promouvoir, est l’œuvre de l’Esprit et constitue le propre de la motivation des chrétiens à l’édification de la Paix. "

1497

   Cardinal Marc Ouellet
    (5 juin 2019 - 75ème anniversaire de la libération)


« Notre tâche à nous, chrétiens du temps présent, est d’insérer notre notion de Dieu dans le combat pour l’homme »(CARD. J. RATZINGER, À la recherche de la paix…, loc. cit., p. 115..) Deux éléments caractérisent cette notion de Dieu : 
Dieu lui-même est Logos – sens, raison, parole –, et Il est Relation et Amour, manifesté dans la souffrance et la mort de Jésus Christ « pour l’homme ». 
C’est pourquoi l’homme lui correspond par « l’ouverture de la raison » et par la conviction suprême de la foi « que le cœur de toute morale, le cœur de l’être lui- même et son origine la plus intime est l’amour. Cette affirmation est le refus le plus fort de toute idéologie de la violence, elle est la vraie apologie de l’homme et de Dieu » (Ibid p116)

1496

   Cardinal Marc Ouellet
    (5 juin 2019 - 75ème anniversaire de la libération)

« Ce que nous avons vu et entendu, ce que nous avons contemplé, ce que nous avons touché du Verbe de la Vie, nous vous l’annonçons » (I Jn 1,4). D’où l’action évangélisatrice de l’Église, qui ne ressort pas du domaine du prosélytisme, mais du témoignage gratuit de l’Évangile de la grâce de Dieu en Jésus Christ. C’est pourquoi la position de l’Église en matière de paix relève avant tout de sa christologie qui inclut une militance, mais une militance sui generis fondée non pas sur un modèle de société ou un programme de gouvernement, mais sur des convictions inébranlables concernant l’homme, sa dignité d’image de Dieu, sa vocation divine et sa responsabilité historique de croyant appelé à servir le Règne de Dieu dès sa vie présente."

1495

   GAUDIUM ET SPES 78 §3
Concile Vatican II
« La paix terrestre qui naît de l’amour du prochain est elle- même image et effet de la paix du Christ qui vient de Dieu le Père. Car le Fils incarné en personne, prince de la paix, a réconcilié tous les hommes avec Dieu par sa croix, rétablissant l’unité de tous en un seul peuple et un seul corps. Il a tué la haine dans sa propre chair et, après le triomphe de sa Résurrection, il a répandu l’Esprit de charité dans le cœur des hommes » .

1494

   Cardinal Marc Ouellet
(5 juin 2019 - 75ème anniversaire de la libération)
" Il ne peut y avoir de paix universelle sans la paix entre les religions, ou mieux sans que les hommes religieux se rencontrent et s’unissent en ce qu’ils ont en commun."



1493

   Saint Jean de la Croix 
(Maxime 147)


« Le Père n’a dit qu’une parole : ce fut son Fils. Et dans un silence éternel Il la dit toujours : l’âme doit l’écouter en silence ».  

1492

   Saint Jean Chrysostome
« Le Christ nous a invités à sa table, dit-il, il nous a vêtus, quand nous étions nus, et nous ne l'accueillons pas quand il passe. Il nous a fait boire à sa coupe, et nous lui refusons un verre d'eau fraîche. »
« Tu vénères l'autel de l'Église, lorsque le corps du Christ y descend. Mais l'autre, qui est le corps du Christ, tu le négliges et tu restes indifférent quand il périt. »
« Cet autel, tu peux le voir dressé partout dans les ruelles et sur les places ; à chaque heure, tu dois y porter l'offrande ; car là est le lieu du sacrifice. Et comme le prêtre, debout à l'autel, appelle l'Esprit, de même toi aussi, tu appelles l'Esprit comme une huile répandue en abondance, par tes paroles et par tes actions. Toutes les fois que tu vois un pauvre avec foi, songe que tu as un autel, sous tes yeux. »

1491

   Saint Cyprien de Carthage
 (Lettre 63,11).
 « L'ivresse qui vient du calice du Seigneur n'est pas semblable à l'ivresse du vin profane. Le calice du Seigneur enivre, en effet, de manière à nous laisser la raison, il nous amène à la sagesse de l'Esprit ; par lui chacun de nous quitte le goût des choses profanes pour l'intelligence des choses de Dieu »

1490

   Anders Nygren (1890-1978)
(théologien suédois)
« II ne suffit pas de dire, que saint Paul établit un lien entre la notion d'agapè (tendresse) et la théologie de la croix. Elles forment pour lui une seule et même réalité. On ne peut penser l'une, sans évoquer l'autre. Sans la croix du Christ, nous n'aurions jamais été en présence de l'agapè de Dieu. Jamais nous n'en aurions perçu le sens profond. Sans la tendresse de Dieu, la vie du Christ n'aurait jamais abouti à la croix. On ne peut mieux caractériser la pensée paulinienne qu'en parlant de l'agapè de la croix. »

1489

   Saint Jean Chrysostome 
« Respirez à la hauteur de votre dignité, mes bien-aimés ! On vous appelle fidèles, vivez la fidélité. Ne vous mêlez pas à la promiscuité de la foule des mauvais chrétiens. Écoutez ce que je vous dis : Soyez grain et non pas paille. Regardez les bons, suivez leur exemple. Qui se ressemble s'assemble ! »

1488

   Saint Jean Chrysostome 
(Catéchèse VI, 25).
« Si vous demeurez sobres et vigilants, dit Jean Chrysostome, les fêtes se prolongent pour vous, toute la durée du temps. Conservez intact et immaculé votre vêtement nuptial. Votre Époux vous en aimera davantage, votre beauté et votre éclat grandiront de jour en jour et la grâce augmentera au rythme de vos efforts » 

1487

   Saint Jean Chrysostome 
(In primam epistolam ad Corinthios hom. 24).
« Que parlé-je encore de communion ? Nous sommes ce corps même. Qu'est-ce en effet le pain ? Le corps du Christ. Que deviennent les communiants ? Le corps du Christ ; pas plusieurs corps, un seul corps. De même que le pain est fait de beaucoup de grains, si unis que l'on ne les voit plus, alors qu'ils continuent à exister sans que leur distinction apparaisse aux sens, tant ils adhèrent les uns aux autres ; ainsi sommes-nous rattachés au Christ et entre nous. Pourquoi ne témoignons-nous pas la même charité et ne devenons-nous pas, nous aussi, un ? »

1486

   Saint Jean Chrysostome 
 (In Act. hom. 10, 4).
« Quand vous m'applaudissez, j'éprouve sur le coup une satisfaction. Pourquoi ne pas le reconnaître ? Je m'en réjouis et suis heureux. Mais rentré chez moi, je me mets à considérer que ceux qui m'applaudissent ne tirent aucun profit de mon sermon, la leçon est ensevelie sous le bruit et la louange. Alors je suis triste, je pousse des soupirs et je pleure ; j'ai le sentiment d'avoir parlé en vain »

1484

   Paul Claudel (1868-1955)
(Ma conversion)
"En un instant, mon coeur fut touché et je crus. Je crus, d'une telle force d'adhésion, d'un tel soulèvement de tout mon être, d'une conviction si puissante, d'une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d'une vie agitée, n'ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher...
Ces quelques heures m'avaient suffi pour me montrer que l'enfer est partout où n'est pas Jésus-Christ. Et que m'importait le reste du monde auprès de cet Être nouveau et prodigieux qui venait de m'être révélé ?"

1483

   Fénelon (1651-1715)
Entretien affectif pour le Samedi Saint)

"Ô Sauveur, je vous adore, je vous aime dans le tombeau, je m'y enferme avec vous. Je ne veux plus que le monde me voie, je ne veux plus me voir moi-même, je descends dans les ténèbres et jusque dans la poussière ; je ne suis plus du nombre des vivants ; je suis mort, et la Vie qui m'est préparée sera cachée avec Jésus Christ en Dieu."

1482

   Charles Gay (1818-1892)
( 90ᵉ Élévation)
"Un jour, dans votre histoire, ô Dieu, vous avez eu un tombeau sur la terre, et selon cette nature que vous nous aviez empruntée, justement pour y pouvoir et souffrir et mourir, ce tombeau vous a renfermé.
Ce corps n'était point du tout un cadavre ; car pour défait qu'il fût et déchiré par tant d'affreux supplices, ce corps ne subissait ni ne pouvait subir l'ombre d'une corruption. La mort avait bien eu licence de frapper Jésus d'un premier coup, et c'est de Jésus même qu'elle avait reçu cette permission, mais, parce que là finissait sa fonction, là aussi s'arrêtait son pouvoir. La victime une fois immolée, le tombeau où on la déposait devenait un vrai tabernacle.
Etait-ce donc un lieu de mort que ce tombeau de Jésus ?
Tout tombeau est un lieu de mort. Mais au fond, en réalité, pour la foi qui est la vraie Lumière, était-ce la vie ou la mort qu'abritait cette tombe ?
C'était la Vie, une vie silencieuse.
Si l'on veut, une vie cachée et comme semée, attendant son moment pour éclore et paraître au monde, mais c'était bien la Vie, et quelle Vie ! Une vie haute, pleine, royale, maîtresse absolue d'elle-même, et qui, éclipsée trois jours pour l'avoir librement voulu, allait tout à l'heure éclater au dehors et peu à peu tout envahir, plus forte que le temps, plus vaste que l'espace, plus profonde que l'enfer.
oui, ce qui est mort en vous, ô mon Dieu, est plus vivant que tout le reste qui vit au ciel et sur la terre. Le grain de froment va refleurir en épi ; ce n'est pas même seulement un épi qu'il devient, c'est une moisson immense devant remplir la terre, persister jusqu'au dernier jour et nourrir divinement toute notre pauvre humanité.
Toute la vie de l'Église jusqu'à la fin des temps, toute vie surnaturelle donnée aux créatures, jaillit de ce rocher creusé où votre sacré corps a reposé trois jours : votre sépulcre est le grand baptistère où tous les enfants d'Adam se plongent pour en renaître enfants de Dieu.

1481

   père Jacques Beaudry c.s.v.
(1er Dimanche de Carême. année B - 2018)
Le Carême est un temps de grâce pour découvrir et vivre la richesse de ce cadeau, de ce don de Dieu qu’est notre baptême ET les exigences qu’il comporte.
Et c’est peu à peu, à petits pas d’amour, que Jésus nous fait mieux connaitre et vivre ce trésor qui seul peut nous rendre heureux et combler notre désir d’aimer et d’être aimés…
Le Carême étant toujours un temps de conversion pour mieux gouter le bonheur de la résurrection, il est normal que l’Église commence toujours le carême avec les récits des tentations de Jésus au désert et de sa transfiguration sur le mont Thabor.
Donc Jésus commence par nous montrer comment triompher du péché, car ce sont les mêmes tentations que le malin présente aux membres de l’Église qui est le Corps du Christ (Avantages matériels – Plaisir - Pouvoir).
Puis, après le triomphe de Jésus sur le péché, l’Église nous fait contempler Jésus transfiguré, annonçant ainsi son triomphe sur la mort, qui est « le salaire du péché ». Cette anticipation de la résurrection est une invitation à réactiver toutes les forces de vie que Dieu nous offre.
-Quelle que soit l’année A, B, ou C, ce sont toujours ces deux évènements que Matthieu, Marc et Luc présentent, chacun à sa façon.
Ensuite, les thèmes varient, au cours des trois années. Mais il est à noter que c’est Luc seulement qui continue de prêcher la purification du carême, au cours de l’année C, car dans les années A (centrée sur l'Évangile de Matthieu) et B (centrée sur celui de Marc), c’est Jean qui est notre guide vers Pâques, comme il le sera, après Pâques, pour nous aider à vivre comme des ressuscités…
Alors revivons plus lentement notre carême, tel que l’Église nous le propose en cette année B et préparons-nous au sommet : la semaine sainte et la joie de Pâques…
1 Dès que Jésus est baptisé, l’Esprit le pousse au désert pour combattre le malin, ses tentations et ses œuvres, nos péchés. Ainsi, dès le début du carême, nous voyons que notre baptême nous a lancé dans la vraie guerre des étoiles, des vraies stars de Dieu, que sont les saints, contre les extra-terrestres que sont les démons. Chacun(e) de nous est appelé à devenir une de ces étoiles, de ces stars que sont les saints. Et être saint, au dire du saint curé d’Ars, c’est « être présent à Dieu présent dans l’instant présent »…, et selon saint Maximilien Kolbe, cela consiste à faire coïncider notre petite volonté avec la grande Volonté de Dieu (v = V). Voilà donc où se situe, au cours de ce carême – et tout au long de notre vie, – notre principal combat, pour lequel nous trouvons la force et les tactiques en regardant Jésus combattre, le premier dimanche du carême.
En ce premier dimanche du carême, saint Augustin nous explique pourquoi Jésus, aussitôt baptisé, a laissé l’Esprit Saint le mener au désert pour y être tenté par le diable : « Tu remarques, dit-il, que le Christ a été tenté, et tu ne remarques pas qu'il a vaincu ? Reconnais que c'est toi qui es tenté en lui ; et alors reconnais que c'est toi qui es vainqueur en lui. Il pouvait écarter de lui le diable ; mais, s'il n'avait pas été tenté, il ne t'aurait pas enseigné, à toi qui dois être soumis à la tentation, comment on remporte la victoire. » Et nous en avions bien besoin, vu que, « dans son voyage ici-bas, notre vie ne peut pas échapper à l'épreuve de la tentation, car notre progrès se réalise par notre épreuve ; personne ne se connait soi-même sans avoir été éprouvé, ne peut être couronné sans avoir vaincu, ne peut vaincre sans avoir combattu, et ne peut combattre s'il n'a pas rencontré l'ennemi et les tentations. »
Marc, cependant, ne détaille pas ce combat de Jésus, comme le font Matthieu et Luc au chapitre 4 de leurs évangiles. Il dit simplement qu’il eut lieu « dans le désert pendant 40 jours » (Mc 1, 13). Ce chiffre 40 désigne d’abord le temps du déluge qui nettoya la terre du péché des hommes (Gn 7,4). - Puis il fait penser à la marche tumultueuse du peuple juif dans le désert pendant 40 ans, de sa sortie d’Égypte jusqu’à son entrée dans la terre promise, une fois que tous les esprits rebelles furent morts (Ex 16, 35). - Ce chiffre 40 rappelle aussi les 40 jours que Moïse passa sur le mont Sinaï pour accueillir dix paroles que Dieu lui donna pour aider le peuple à vivre heureux (Ex 24, 18 ; Dt 9, 9.18 ; 10,10). - Et ce chiffre évoque enfin le souvenir des espions qui allèrent examiner la terre de Palestine que Dieu avait promis à son peuple (Nb 13, 25 ; 14, 33-34). -- La méditation de chacun de ces quatre évènements peut nous inviter à des décisions concrètes dans notre démarche de conversion : nettoyer nos cœurs, sortir de l’esclavage du péché, reprendre les engagements de notre baptême et réfléchir aux sacrifices et aux combats que demandera la persévérance dans le bonheur de vivre comme des enfants de Dieu sur terre.
En plus d’énoncer rapidement que « satan tenta Jésus », Marc montre simplement sa victoire sur le « malin » en ajoutant que Jésus vivait paisiblement au milieu des bêtes sauvages et que les anges le servaient, présentant ainsi Jésus comme le nouvel Adam et le Messie dont avait parlé Isaïe (11, 6-9).

1480

   Bernardin de Paris (mort en 1685)
(L'Esprit de saint François d'Assise)
"Ceux qui sont liés à ce Mystère, portent au fond de leur coeur une secrète, mais violente, soif et ardeur pour les épreuves ; et, à mesure que leur amour s'enflamme, l'ardeur de pâtir s'accroît, et la joie s'augmente admirablement dans les épreuves. "

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)