Affichage des articles dont le libellé est Royaume de Dieu. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Royaume de Dieu. Afficher tous les articles

2152

    François Varillon
      (Extraits de ses conférences "Joie de croire, joie de vivre", p. 58)
"« Avoir une âme de pauvre c’est être dépossédé de soi, donc se laisser mettre en question par l’autre.»
Il ne s’agit évidemment pas de traduire les pauvres d’esprit ! « En esprit » veut dire : à la racine même, au cœur de l’être. La pauvreté en esprit est intérieure à l’amour.
L’amour sans pauvreté n’est pas l’amour (ceci est inintelligible si vous n’en faites pas l’expérience !). C’est pourquoi Dieu même est pauvre : il est étranger à l’avoir (Dieu n’a rien), car son mode d’exister c’est d’aimer. 
Avoir une âme de pauvre (au sens où l’on parle de l’âme d’un violon : c’est sans doute la meilleure traduction de « pauvre en esprit »), c’est être dépossédé de soi, donc se laisser mettre en question par l’autre d’une part, et, d’autre part, se fier à lui pour son bonheur à soi.
Les deux phrases qui définissent le pauvre sont celles-ci : « Je te fais crédit » (Credo) – c’est la foi – et « je te charge de ma béatitude » – c’est l’espérance.
Appuyé sur la foi et sur l’espérance, le pauvre vit dans la charité : il peut servir, se mettre au service de l’autre et des autres, car il est désentravé.
La béatitude de pauvreté domine tout l’Évangile.
D’un bout à l’autre de la Bible, le pauvre de Yahvé est le serviteur de Yahvé : il est donc dans le Royaume : heureux ceux qui ont une âme de pauvre, car le Royaume des cieux est à eux. Etes-vous entrés dans cette expérience, dans ce style, dans ce type d’existence ? Si oui, le Royaume est à vous.
Pour les autres, Jésus vous invite : si vous dites oui, le Royaume deviendra vôtre, c’est-à-dire la relation d’intimité avec Dieu.
La béatitude de pauvreté domine tout l’Évangile. Elle serait impensable si Dieu lui-même n’était pas pauvre, c’est-à-dire absolument étranger à l’avoir : Dieu n’a rien, Il est tout. Celui qui est tout n’a rien. Et ce tout qu’Il est, est un tout donné, Il n’est qu’Amour."

1780

     pape François 
(Angélus du 14 décembre 2014)
La maison de la joie
Le coeur de l'homme désire la joie. Nous désirons tous la joie : chaque famille, chaque peuple aspire au bonheur. Mais quelle est cette joie que le chrétien est appelé à vivre et à témoigner ! C'est celle qui vient de la proximité de Dieu, de sa Présence dans notre vie. Depuis que Jésus est entré dans l'histoire, en naissant à Bethléem, l'humanité a reçu le germe du royaume de Dieu, comme un terrain reçoit la semence, la promesse d'une récolte à venir. Il n'est plus nécessaire de chercher toujours. Il ne s'agit pas d'une joie seulement espérée ou reportée au paradis : ici, sur terre, nous sommes tristes, mais au paradis nous serons joyeux. Non ! Ce n'est pas cette joie-là. Cette joie est bien réelle et l'on peut en faire l'expérience dès à présent, parce que Jésus Lui-même est notre joie, et avec Jésus la joie est là. Comme le dit votre écriteau : "Avec Jésus, la joie est là," Encore une fois :"Avec Jésus, la joie est là." Et sans Jésus, y-a-t'il de la joie ? Non  ! Il est Vivant, Il est le Ressuscité, et Il agit en nous et parmi nous par la Parole et les Sacrements. Nous tous, baptisés, enfants de l'Église, nous sommes appelés à accueillir une fois encore la présence de Dieu parmi nous et à aider les autres à la découvrir, ou à la redécouvrir pour ceux qui l'auraient perdue. C'est une très belle mission, semblable à celle de Jean-Baptiste : orienter tout un chacun vers le Christ -pas vers soi-même !- parce que c'est vers Lui que tend le coeur de tout homme qui recherche la joie et le bonheur."

1768

     Saint Jean-Paul II (1920-2005)
       (Véritatis Splendor)
" La morale de la Nouvelle Alliance est dominée par l'appel fondamental de Jésus à venir à sa suite, ainsi qu'Il le dit au jeune homme : "Si tu veux être parfait, viens et suis-moi ! " (Mt 19,21) Les paraboles évangéliques du trésor et de la perle précieuse, pour laquelle on vend tout ce qu'on possède, sont des images parlantes et vivantes du caractère radical et inconditionnel du choix qu'exige le Royaume de Dieu." 

1756

     saint Jean Eudes (1601-1680)
       (La Vie et le Royaume de Jésus)
"La vie chrétienne est une continuation et un accomplissement de la vie de Jésus ; toutes nos actions doivent être une continuation des actions de Jésus ; nous devons être comme autant de Jésus sur la terre, pour y continuer sa vie et ses œuvres, et pour faire et souffrir tout ce que nous faisons et souffrons, saintement et divinement, dans l'esprit de Jésus, c'est à dire dans les dispositions et intentions saintes et divines avec lesquelles Jésus se comportait dans ses actions et ses souffrances". 

1693

     Saint Jean Eudes (1601-1680)
(La Vie et le Royaume de Jésus)
" Le saint exercice de l'oraison doit être mis au rang des principaux fondements de la vie et sainteté chrétiennes, parce que toute la vie de Jésus-Christ n'a été qu'une perpétuelle oraison, laquelle nous devons continuer et exprimer en notre vie, comme une chose si importante et si absolument nécessaire, que la terre qui nous porte, l'air que nous respirons, le pain qui nous sustente, le coeur qui bat dans notre poitrine, ne sont point si nécessaires à l'homme pour vivre humainement, que l'oraison est nécessaire à un chrétien pour vivre chrétiennement. Regardez cette affaire comme la première, la principale, la plus nécessaire, la plus pressée et la plus importante de toutes vos affaires, et dégagez, tant qu'il vous sera possible, des autres affaires moins nécessaires. "

1651

     Prière de consécration au Christ Roi 
Jésus-Christ, Roi de l’univers, Roi de nos vies et de nos familles, nous venons à Toi pour T’offrir tout ce que nous sommes et tout ce que nous possédons, nos pensées, nos désirs, nos préoccupations, nos qualités et nos imperfections.
Nous voulons les mettre à Ton service et collaborer à Ton œuvre de salut et à l’extension de Ton Règne dans le monde.
Accueille avec amour la consécration de nos vies que nous Te faisons aujourd’hui.
Accepte-la en action de grâce pour tout ce que nous avons reçu de Toi.
Donne-nous la grâce de suivre le chemin de sainteté dans l’imitation de Tes vertus et de donner publiquement le témoignage de notre foi en Toi.
Qu’ainsi tous les hommes et les femmes qui nous entourent trouvent en nous d’authentiques disciples, fondés dans la Charité universelle, la cohérence entre la foi et les actes et un ardent désir que s’établisse Ton Règne sur la terre.
Mets en nos cœurs les sentiments qui T’ont porté à T'incarner et à mourir sur la croix pour le salut de tous les hommes.
Fais-nous vivre fidèlement le commandement de la charité que Tu nous as laissé en testament.
Embrase nos cœurs, éclaire nos esprits, affermis nos décisions et conduis-nous toujours sur le chemin de la fidélité à Tes commandements.
Fais de nous des instruments dociles et passionnés de Ton amour pour mieux servir notre Mère l’Église, en portant Ton salut et Ton évangile à de nombreuses personnes.
Détache-nous de toutes les craintes et égoïsmes.
Fortifie notre foi dans le charisme que Tu nous as confié.
Accorde-nous le courage de répondre fidèlement à Ton appel.
Amen.

1645

     André Sève
30 minutes pour Dieu - page 95

"Depuis la mort et la Résurrection du Christ, qui rendent tout possible, le Règne arrive là où un homme reconnaît assez Dieu pour lui dire : « Ma liberté, c’est d’être totalement livré à Toi, de vivre pour Toi. »"

1644

     Gaudium et Spes 
39, 1-3



« Elle passe, certes, la figure de ce monde... Dieu nous prépare une nouvelle demeure et une nouvelle Terre où règnera la justice, et dont la béatitude comblera et dépassera tous les désirs de paix qui montent au cœur de l’homme. »
(...) « l’attente d’une nouvelle terre, loin d’affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller : le corps de la nouvelle famille humaine y grandit, qui offre déjà quelque ébauche du siècle à venir. C’est pourquoi, s’il faut soigneusement distinguer le progrès terrestre de la croissance du Règne du Christ, ce progrès a cependant beaucoup d’importance pour le Royaume de Dieu... »
« ... Mystérieusement, le Royaume est déjà présent sur cette terre ; il atteindra sa perfection quand le Seigneur reviendra. » (Gaudium et Spes - 39, 1-3)

1360

   saint Pio de Pietrelcina

 Prière :
« O Christ ton règne est proche ; fais-nous participer à ton triomphe sur la terre pour ensuite avoir part à ton royaume céleste. 
Accorde-nous de pouvoir communiquer ton amour et d’annoncer ta royauté divine par l’exemple de notre vie et par nos œuvres. 
Prends possession de nos cœurs ici-bas, afin qu’ils soient tiens pour l’éternité. 
Ne permets pas que nous nous éloignons de ta volonté : que ni la vie ni la mort ne parviennent à nous séparer de Toi. 
Que notre cœur ait sa source en Toi, notre Sauveur, pour que, rassasiés de ton amour, nous devenions les apôtres infatigables de ton Règne. 
Que nous mourions chaque jour à nous-mêmes pour ne vivre que de Toi seul. »

1251

Thomas a Kempis (1379-1471)  

(Imitation de Jésus Christ)

"Jésus trouve beaucoup d'amateurs pour son Royaume céleste, mais peu pour porter sa Croix. Il trouve beaucoup de compagnons pour sa table, mais peu pour son abstinence. Tous veulent partager sa joie ; mais peu veulent supporter quelque chose pour Lui. Beaucoup suivent Jésus jusqu'à la fraction du Pain, mais peu jusqu'à boire le Calice de sa Passion. Beaucoup admirent ses miracles ; mais peu vont jusqu'à l'ignominie de sa Croix.
Mais ceux qui aiment Jésus pour Jésus, et non pour en être consolé d'une manière ou d'une autre, l'aiment et le bénissent dans les tribulations et l'angoisse du coeur comme dans les consolations les plus douces. Et quand Il ne voudrait jamais leur en donner, toujours cependant ils Le loueraient, toujours ils lui rendraient grâce." 

1238

Miguel de Molinos (1628-1896) 

(Guide spirituel)

"Tu dois savoir que ton âme est le centre, la demeure et le Royaume de Dieu. Lorsque tu te verras plus fortement combattu, retire-toi dans cette région de paix, où tu trouveras la force ; quand tu te verras plus faible, recuille-toi en ce refuge de l'oraison, unique arme pour vaincre l'ennemi et apaiser la tribulation. Tu ne dois pas te retirer d'elle dans la tourmente, jusqu'à ce que tu éprouves, comme un autre Noé, la tranquilité, la sécurité et la sérénité, et jusqu'à ce que ta volonté se trouve résignée, zélée, pacifiée et courageuse."

1222

saint Jean Eudes (1601-1680)

-vie et Royaume de Jésus-

"Comme Jésus-Christ a voulu passer par tous les états de la vie humaine et mortelle, afin d'y honorer son Père éternel, et de les bénir et sanctifier pour nous, il s'agit maintenant de l'adorer dans l'état de mort dans lequel il a été l'espace de trois jours, et de lui consacrer l'état de mort dans lequel nous devons être depuis le dernier moment de notre vie jusqu'au jour de la résurrection. (...) ô mon Sauveur, que tous les brins de poudre en laquelle ma chair et mes os seront réduits, soient comme autant de langues et de voix qui louent et glorifient continuellement le Mystère adorable de votre sépulture, et qu'ainsi je puisse chanter : "Tous mes os diront : Seigneur, qui est semblable à vous ?".

1092

Fr. Olivier Catel, dominicain - Méditation du 12/03/2015
caremedanslaville.org

(...) Le Royaume de Dieu n’est pas un territoire dans lequel nous devons entrer, légalement ou non, une terre à conquérir pour qu’elle devienne la nôtre. Le Royaume de Dieu vient à nous, se donne. On ne s’en empare pas. Le Royaume de Dieu vient à nous dans la beauté du Sacrement et dans la simplicité du visage d’un frère, dans la force de la prière de l’Église et dans l’intimité de ma prière secrète. 
Ce Royaume a sa charte dans les béatitudes et sa réalité dans le cœur des hommes qui sont les « temples de l’Esprit ». Le Royaume des cieux institué par le Christ est la venue du Roi «doux et humble de cœur». Il vient nous visiter dans nos souffrances pour nous relever. Il se laisse découvrir non dans la force humaine des rois et des puissants mais dans la puissance de la miséricorde, ce cœur de Dieu qui se penche sur la misère des hommes. 
Sommes-nous prêts à abandonner notre vision terrestre d’un Royaume des cieux ? 
Sommes-nous prêts à accueillir en nous le Roi des rois dans la souffrance de sa Passion et la gloire de sa Résurrection ? 
Où sont amour et charité, Dieu est présent.
Jésus-Christ, Toi qui es le vrai Royaume, apprends-nous à baisser les armes de nos désirs pour te laisser venir à nous, dans la joie de l’attente.


1091

Frère Adrien Candiard, dominicain, couvent du Caire
Extraits des méditations du 09, 11 & 13/02/2015
Signe dans la Bible

Déconcertante logique du Royaume, qui vient nourrir tant de paraboles de Jésus : ce qui est partagé vit et grandit, quand ce qu’on garde pour soi est perdu. Une logique si loin de notre expérience quotidienne, où ce que nous donnons, nous ne l’avons plus. Cela est vrai, du moins, pour les choses matérielles la logique comptable de l’argent. Mais notre erreur, c’est de croire que tout fonctionne comme cela. N’expérimentons-nous pas qu’il en va autrement pour les choses essentielles ? Que la joie, l’amitié, l’amour, la confiance, la foi en Dieu aussi, grandissent quand ils sont partagés et qu’ils ne diminuent, précisément, que lorsqu’on les garde pour soi ?

Il ne s’agit pas, bien sûr, de chercher dans la prière une excuse à la paresse ou à l’indifférence aux besoins des autres ; mais pour les servir utilement, il est bon de n’être pas dépassé par les événements. (...) Sans cela, nous nous exposons à la mésaventure qu’évoque Isaïe : (...) brasser du vent sans résultat, sans voir que c’est Dieu qui donnera Vie à tout ce que nous faisons, si nous nous mettons à son diapason, sur sa longueur d’ondes. Quand nous prétendons devoir sauver le monde par notre seule énergie, souvenons-nous que nous ne le sauverons pas, pour une très bonne raison : il a déjà été sauvé, Jésus l’a déjà sauvé.

Réjouissez-vous aussi, vous qui n’avez pas connu Jésus quand il parcourait les routes de Galilée, parce que vous le connaissez aussi, parce qu’il se tient là, Vivant, à la porte de votre cœur. Réjouissez-vous, d’une joie qui n’est pas un simple lieu commun de sacristie, d’une joie qui ne supprimera pas comme par magie les épreuves et les chagrins, mais qui les traversera, comme le Christ a traversé la mort. Réjouissez-vous, parce que vous n’êtes plus seuls. Réjouissez-vous, parce que vous êtes Aimés.


990


saint Jean-Paul IISalficici Doloris n°30
« On pourrait assurément allonger la liste des souffrances qui ont suscité l’émotion humaine, la compassion, la prise en charge, ou bien ne les ont point provoquées. La première et la seconde déclarations du Christ à propos du jugement dernier indiquent sans équivoque possible combien est essentiel, dans la perspective de la Vie éternelle à laquelle tout homme est appelé, le fait de « s’arrêter », à l’exemple du bon Samaritain, près de la souffrance de son prochain, d’avoir pitié d’elle, et enfin de la soulager. Dans le programme messianique du Christ, qui est le programme du Royaume de Dieu, la souffrance est présente dans le monde pour libérer l’amour, pour faire naître des oeuvres d’amour à l’égard du prochain, pour transformer toute la civilisation humaine en « civilisation de l’amour ». Dans cet amour, le sens salvifique de la souffrance se réalise à fond et atteint sa dimension définitive. Les paroles du Christ à propos du jugement dernier permettent de comprendre cela avec toute la simplicité et la clarté évangéliques. » (Jean-Paul II, Salficici Doloris n°30)

983

Benoît XVI, Journée Mondiale de la Jeunesse, 5 avril 2009

« Saint Jean a accueilli dans l’écho qu’il donne des paroles du Seigneur pour le « Dimanche des Rameaux », une forme modifiée de la prière de Jésus dans le jardin des oliviers. Il y a avant tout l’affirmation : « Mon âme est bouleversée » (Jn 12, 27). L’effroi de Jésus apparaît ici, souligné fortement par les autres évangélistes – son effroi devant le pouvoir de la mort, devant tout l’abîme du mal qu’Il voit et dans lequel il doit descendre.
Le Seigneur souffre nos angoisses avec nous, il nous accompagne à travers l’ultime angoisse jusqu’à la lumière. Puis viennent en saint Jean, les deux demandes de Jésus. La première, exprimée seulement au conditionnel : « Que puis-je dire ? Dirai-je ? : Père, délivre-moi de cette heure ? » (Jn 12, 27). En tant qu’être humain, Jésus aussi se sent poussé à demander que lui soit épargnée la terreur de la Passion. Nous aussi pouvons prier ainsi. Nous aussi, nous pouvons nous plaindre au Seigneur comme Job le fît, lui présenter toutes les demandes qui, face à l’injustice du monde et au trouble de notre propre moi, surgissent en nous.
Devant Lui, nous ne devons pas nous réfugier dans des phrases pieuses, dans un monde factice. Prier signifie toujours aussi lutter avec Dieu, et comme Jacob nous pouvons lui dire : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis » (Gn 32, 27). Mais vient ensuite la seconde demande de Jésus : « Glorifie ton nom ! » (Jn 12, 28). Dans les synoptiques, cette demande résonne ainsi : « Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne » (Lc 22, 42). En définitive, la gloire de Dieu, sa seigneurie, sa volonté sont toujours plus importantes et plus vraies que mes pensées et que ma volonté. C’est là l’essentiel dans notre prière et dans notre vie : apprendre cet ordre juste de la réalité, l’accepter profondément ; faire confiance à Dieu et croire qu’Il fait la chose juste ; que sa volonté est la vérité et l’amour ; que ma vie devient bonne si j’apprends à adhérer à cet ordre. Vie, mort et résurrection de Jésus sont pour nous la garantie que nous pouvons véritablement nous fier à Dieu. Et c’est de cette façon que se réalise son Royaume. » 

976

Benoît XVI - (13 juin 2012)

« Dans la mesure où notre union avec le Seigneur croît et où notre prière se fait intense, nous aussi nous allons à l’essentiel et nous comprenons que n’est pas la puissance de nos moyens, de nos vertus, de nos capacités qui réalise le Royaume de Dieu, mais que c’est Dieu qui opère des merveilles précisément à travers notre faiblesse, notre inaptitude à la tâche. Nous devons donc avoir l’humilité de ne pas nous reposer sur nos seules forces, mais de travailler, avec l’aide du Seigneur, dans la vigne du Seigneur, en nous confiant à Lui comme de fragiles « vases d’argile ». « Dans un monde où nous risquons de nous fier uniquement à l’efficacité et à la puissance des moyens humains, dans ce monde nous sommes appelés à redécouvrir et à témoigner de la puissance de Dieu qui se communique dans la prière, avec laquelle nous grandissons chaque jour en configurant notre vie à celle du Christ, qui - comme l’affirme Paul - a été crucifié à cause de sa faiblesse, mais il est vivant à cause de la puissance de Dieu. Et nous, nous sommes faibles en union avec lui. Mais nous serons bien Vivants avec lui à cause de la puissance de Dieu à votre égard » (2 Co 13, 4)
» 

864

Evangile selon saint Luc 9, 62
Jésus lui répondit : "Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, 
n'est pas fait pour le Royaume de Dieu."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)