Affichage des articles dont le libellé est - Bx Columba Marmion. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est - Bx Columba Marmion. Afficher tous les articles

2095

     Bx Columba Marmion (1858-1923)
     (Le Christ, vie de l'âme)
"Quand nous contemplons les actions du Christ Jésus, telle Parole, que nous avons maintes fois lue et relue sans qu'elle nous ait particulièrement frappés, prend tout à coup un relief surnaturel que nous ne lui connaissions pas auparavant ; c'est un trait de lumière, que l'Esprit Saint fait soudain jaillir du fond de l'âme. Cette Parole divine, l'Esprit Saint, que la liturgie appelle "le doigt de Dieu", la grave, la burine dans l'âme ; elle y demeure toujours pour être une lumière et un principe d'action ; si l'âme est humble et attentive, cette Parole divine y fait son oeuvre, silencieuse mais féconde."

Bible d'Arnstein (Allemagne) XIIème siècle - miniature ouvrant l'Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

1785

     Bx Columba Marmion (1858-1923)
(Le Christ, Vie de l'âme)
"Je vous enverrai l'Esprit Saint", nous a promis Jésus ; "Lui-même vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jn 14, 26), L'Esprit de Vérité nous "rappelle les paroles" de Jésus. Qu'est-ce que cela signifie ? Quand nous contemplons les actions du Christ Jésus, ses mystères, il arrive qu'un jour telle parole, que nous avons maintes fois lue et relue sans qu'elle nous ait particulièrement frappés, prend tout à coup un relief surnaturel que nous ne lui connaissons pas auparavant. Cette parole divine, l'Esprit Saint, que la liturgie appelle "le doigt de Dieu", la grave, la burine dans l'âme ; elle y demeure toujours pour être une lumière et un principe d'action ; si l'âme est humble et attentive, cette parole divine y fait son oeuvre, silencieuse mais féconde." 

1458

     Dom Marmion (1858-1923)
"Les oeuvres de sanctification sont particulièrement attribuées à l'Esprit Saint.
C'est l'artiste divin qui par ses dernières touches amène l'oeuvre à sa souveraine perfection.
L'oeuvre attribuée au Saint Esprit dans l'Église comme dans les âmes est de conduire à sa fin, à son terme, à sa perfection ultime, le travail incéssant de la sainteté."

1401

   Bx Columba Marmion (1958-1923)

  (L'union à Dieu dans le Christ d'après les lettres de direction de Dom Marmion -Dom R. Thibaut, Eds DDB, p. 13, rev.)

La source de la paix intérieure

"Je désire beaucoup que vous puissiez acquérir le calme et la paix. Le meilleur moyen d'acquérir ce calme est une résignation absolue à la sainte Volonté de Dieu : c'est là la région de la paix... Tâchez de ne rien désirer, de n'attacher votre cœur à rien sans l'avoir auparavant présenté à Dieu et placé dans le Sacré Cœur de Jésus, afin de le vouloir en Lui et avec Lui.

Une des principales raisons pour lesquelles nous perdons la paix de l'âme est que nous désirons quelque chose, que nous attachons notre cœur à quelque objet, sans savoir si Dieu le veut ou non ; et alors, quand un obstacle s'oppose à nos désirs, nous nous troublons, nous sortons de la conformité à la sainte Volonté, et nous perdons la paix."



1209  

Bx Columba Marmion (1858-1923)

(Le Christ, Vie de l'âme)


Quand nous sommes fidèles à consacrer chaque jour un temps plus ou moins long, suivant nos aptitudes et nos devoirs d'état, à nous entretenir avec notre Père céleste, à recueillir ces inspirations et à écouter ces "rappels" de l'Esprit, alors les paroles du Christ, les "Verba Verbi (les paroles de Celui qui est Parole) comme les nomme saint Augustin, vont se multipliant, inondant l'âme de Lumière divine, et ouvrant en elle, pour qu'elle puisse toujours s'y abreuver, des sources de Vie. Ainsi se réalise la promesse du Christ Jésus : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ; celui qui croit en moi, de son sein couleront des sources d'Eau Vive". Et, ajoute saint Jean, "Il disait cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croient en Lui." (Jn 7, 37-38)
"L'âme, en retour, traduit constamment ses sentiments en actes de foi, de repentir, de confiance, d'amour, de complaisance, d'abandon à la volonté du Père céleste ; elle se meut comme dans une atmosphère qui l'entretient de plus en plus dans l'union avec Dieu ; l'oraison devient comme sa respiration, sa vie ; l'âme est remplie de l'esprit d'oraison. L'oraison devient alors un état, et l'âme peut trouver son Dieu quand elle veut, même au milieu de toutes ses occupations.
Les moments que, dans la journée, l'âme consacre exclusivement à l'exercice formel de l'oraison ne sont que l'intensification de cet état, dans lequel elle reste habituellement, mais doucement, unie à Dieu, pour lui parler intérieurement et écouter elle-même la Voix d'en haut.
Cet état est plus que la simple Présence de Dieu ; c'est un entretien intérieur, plein d'amour dans lequel l'âme parle à Dieu, parfois des lèvres, le plus souvent du coeur, et lui reste intimement unie, en dépit de la variété des travaux et des occupations de la journée; Il y a bien des âmes simples et droites, qui, fidèles à l'attrait du Saint-Esprit, arrivent à cet état si désirables." 

756

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)
Extrait de "L'union à Dieu dans le Christ" d'après les lettres de direction de Dom Marmion (Dom R. Thibaut, Eds DDB, p. 13, rev.)
La source de la paix intérieure
"Je désire beaucoup que vous puissiez acquérir le calme et la paix. Le meilleur moyen d'acquérir ce calme est une résignation absolue à la sainte Volonté de Dieu : c'est là la région de la paix... Tâchez de ne rien désirer, de n'attacher votre cœur à rien sans l'avoir auparavant présenté à Dieu et placé dans le Sacré Cœur de Jésus, afin de le vouloir en Lui et avec Lui.
Une des principales raisons pour lesquelles nous perdons la paix de l'âme est que nous désirons quelque chose, que nous attachons notre cœur à quelque objet, sans savoir si Dieu le veut ou non ; et alors, quand un obstacle s'oppose à nos désirs, nous nous troublons, nous sortons de la conformité à la sainte Volonté, et nous perdons la paix."

*Le bienheureux Columba Marmion (à l'état civil: Joseph Louis Marmion), né le 1er avril 1858 à Dublin (Irlande) et décédé le 30 janvier 1923 à l'abbaye de Maredsous (Belgique), était un moine bénédictin irlandais, auteur spirituel de renom et 3e abbé de Maredsous. Il a été béatifié par Jean-Paul II le 3 septembre 2000.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)