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    Saint François de Sales (1567-1622
    (Lettre de 1616.)

L'humilité fait refus des charges , mais elle n'opiniâtre pas le refus ; elle ne discourt plus sur son indignité, mais croit tout, espère tout, supporte tout avec la charité ; elle est toujours simple. La sainte humilité est grande partisane de l'obéissance, et comme elle n'ose jamais penser pouvoir quoi que ce soit, elle pense aussi toujours que l'obéissance peut tout ; et comme la vraie simplicité refuse humblement les charges, la vraie humilité les exerce simplement." 

1851

     André Hamon (1795-1874)
        (Méditation pour l'Épiphanie)
" Les mages, ayant l'apparition de l'étoile, vivaient dans les ténèbres du paganisme, et probablement leur vie laissait bien à désirer. Mais sitôt qu'ils ont vu l'étoile et entendu la grâce qui les appelle, ils se convertissent, quittent tout pour être entièrement à Jésus-Christ, et se livrent à la grâce pour la suivre avec simplicité et courage." 

1673 

     Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), 
       (Histoire d'une âme)

" Je fais comme les enfants qui ne savent pas lire, je dis simplement au Bon Dieu ce que je veux lui dire... , La prière c'est un élan du coeur, un simple regard jeté vers le Ciel, c'est un cri de reconnaissance et d'amour au sein de l'épreuve comme au sein de la joie... "

1672

     Jean-Joseph Surin (1600-1665)
         (lettre du 26 mai 1662)
" Il faut approcher de Dieu familièrement, et user de la sainte liberté que nous donne la qualité d'enfants de Dieu. Il est notre Créateur, Il est notre Père, nous pouvons donc, sans choquer la bienséance, aller à Lui avec la même franchise et la même simplicité que les enfants vont à leur père et à leur mère." 

1656

     pape François 
(seconde encyclique du pape "Laudato Si" §222) 

« La spiritualité chrétienne propose une autre manière de comprendre la qualité de vie, et encourage un style de vie prophétique et contemplatif, capable d’aider à apprécier profondément les choses sans être obsédé par la consommation (…) C’est un retour à la simplicité qui nous permet de nous arrêter pour apprécier ce qui est petit, pour remercier des possibilités que la vie offre, sans nous attacher à ce que nous avons ni nous attrister de ce que nous ne possédons pas. Cela suppose d’éviter la dynamique de la domination et de la simple accumulation de plaisirs » 

1390

   Saint Vincent de Paul 

À l'école de Saint Vincent
« Toute notre vie s'emploie à exercer des actes de Charité, ou à l'égard de Dieu, ou du prochain. Et pour l'un et pour l'autre, il faut aller si simplement, en sorte que, si ce sont des choses que nous ayons à faire, qui regardent Dieu et qui dépendent de nous, il faut fuir les finesses, car Dieu ne se plaît et ne communique ses grâces qu'aux âmes simples. Que si nous regardons notre prochain, comme nous devons l'assister corporellement et spirituellement, Bon Dieu ! Qu'il fait se donner de garde de paraître cauteleux, adroit, rusé, et surtout ne jamais dire une parole à double entente ! Ah ! Que cela doit être éloigné d'un missionnaire ! »

1389

   Saint Vincent de Paul 

sur la simplicité
« Notre Seigneur nous fait connaître combien la simplicité lui est agréable par ces paroles qu'il adresse à Dieu son Père :Confiteor tibi, Pater, quia abscondisti haec sapientibus et prudentibus, et revelasti ea parvulis (Mt 11, 25). Je reconnais, mon Père, et je vous en remercie, que la doctrine que j'ai apprise de vous, et que je répands parmi les hommes, n'est connue que des petits et des simples, et que vous permettez que les sages et les prudents du monde ne l'entendent pas, et que le sens et l'esprit de cette divine doctrine leur soit cachée. [...]
Or pour bien connaître l'excellence de cette vertu, il faut savoir qu'elle nous approche de Dieu, et qu'elle nous rend semblables à Dieu, dans la conformité qu'elle nous fait avoir avec lui, en tant qu'il est un être très simple, et qu'il a une essence très pure qui n'admet aucune composition ; si bien que ce que Dieu est par son essence, c'est cela même que nous devons tâcher d'être par vertu, autant que notre faiblesse et misère en est capable. Il faut avoir un cœur simple, un esprit simple, une intention simple, une opération simple ; parler simplement, agir bonnement, sans user d'aucun déguisement ni artifice, ne regardant que Dieu, auquel seul nous désirons plaire. [...]
Or je vous demande, mes Frères, si cette vertu de simplicité n'est pas belle et désirable ? Et s'il n'est pas juste et raisonnable de se garder avec grand soin de tous ces déguisements et artifices de paroles et d'actions ? Mais pour l'acquérir il la faut pratiquer, et ce sera par les fréquents actes de la vertu de simplicité que nous deviendrons vraiment simples, avec le secours de la grâce de Dieu, que nous devons souvent lui demander. »

St Vincent de Paul, in Louis Abelly, "Vie de S. Vincent de Paul", Tome IV, Livre III ch. XXXIV, Nouvelle édition, Paris, 1823 / "Conférences, Discours, Exhortations et Fragments divers de Saint Vincent de Paul"

1365

    pape François
(Audience Générale du 17 novembre 2017)
Jésus répond que la première chose nécessaire pour prier est de savoir dire «Père». Soyons attentifs: si je ne suis pas capable de dire «Père» à Dieu, je ne suis pas capable de prier. Nous devons apprendre à dire «Père», c’est-à-dire à nous mettre en sa présence dans une confiance filiale. Mais pour pouvoir apprendre, il faut humblement reconnaître que nous avons besoin d’être instruits, et dire avec simplicité: Seigneur, apprends-moi à prier.
C’est le premier point: être humbles, se reconnaître comme ses fils, reposer dans le Père, avoir confiance en Lui. Pour entrer dans le Royaume des cieux il est nécessaire de devenir petits comme des enfants. A savoir que les enfants savent avoir confiance, ils savent que quelqu’un se préoccupera pour eux, de ce qu’ils mangeront, de comment ils s’habilleront et ainsi de suite (cf. Mt 6, 25-32). C’est la première attitude: confiance et confidence, comme un enfant à l’égard de ses parents; savoir que Dieu se rappelle de toi, prend soin de toi, de toi, de moi, de tous.

1204

sainte Jeanne de Chantal (1572-1641) - de la prière

"Lorsque le temps de nous mettre devant Dieu pour lui parler seul à seul est arrivé, ce qu'on appelle proprement prière, la seule présence de notre esprit devant le Sien et du Sien devant le nôtre forme la prière, soit que nous y ayons de bonnes pensées et de bons sentiments, ou que nous n'en ayons point. Il faut seulement qu'avec toute la simplicité, sans faire aucun violent effort d'esprit, nous nous tenions devant Lui avec des mouvements d'amour et une attention de toute notre âme."

1192

saint Ambroise (340-397)

Que ta porte soit ouverte à Celui qui vient ; ouvre ton âme, élargis les capacités de ton esprit, afin de découvrir les richesses de la simplicité, les trésors de la paix, la douceur de la grâce. Dilate ton cœur ; cours à la rencontre du soleil de la Lumière éternelle.

1052

Pape François 

Gaudete et exsultate (paragraphes 63 et 74)

 Il vaut mieux toujours être doux »
« Il peut y avoir de nombreuses théories sur ce qu’est la sainteté, d’abondantes explications et distinctions. Cette réflexion pourrait être utile, mais rien n’est plus éclairant que de revenir aux paroles de Jésus et de recueillir sa manière de transmettre la vérité. Jésus a expliqué avec grande simplicité ce que veut dire être saint, et il l’a fait quand il nous a enseigné les béatitudes (cf. Mt 5, 3-12 ; Lc 6, 20-23). Elles sont comme la carte   d’identité du chrétien. Donc, si quelqu’un d’entre nous se pose cette question, “comment fait-on pour parvenir à être un bon chrétien ?”, la réponse est simple : il faut mettre en oeuvre, chacun à sa manière, ce que Jésus déclare dans le sermon des béatitudes. La douceur est une autre expression de la pauvreté intérieure de celui qui place sa confiance seulement en Dieu. En effet, dans la Bible on utilise habituellement le même mot anawin pour désigner les pauvres et les doux. Quelqu’un pourrait objecter : “Si je suis trop doux, on pensera que je suis stupide, que je suis idiot ou faible”. C’est peut-être le cas, mais laissons les autres penser cela. Il vaut mieux toujours être doux, et nos plus grands désirs s’accompliront : les doux « possèderont la terre », autrement dit, ils verront accomplies, dans leurs vies, les promesses de Dieu. En effet, les doux, indépendamment des circonstances, espèrent dans le Seigneur, et les humbles possèderont la terre et jouiront d’une grande paix (cf. Ps 37, 9.11). En même temps, le Seigneur leur fait confiance : « Celui sur qui je porte les yeux, c’est le pauvre et l’humilié, celui qui tremble à ma parole » (Is 66, 2). 
Réagir avec une humble douceur, c’est cela la sainteté ! » 

1048

Fabrice HADJAJ, 

Texte écrit en hommage à Jérôme Lejeune

"Qu’est-ce qu’un bienheureux ? Il ne faudrait pas en avoir une vision niaise, de facilité, de contentement, d’agrément – une vision béate et sans béance. Celui qui a vécu dans l’ignorance du souffrir, celui qui a méconnu l’horreur de son époque et réussi à s’épanouir, comme on dit, dans un confort sans morsure ni effraction, pareil à une courge bien arrosée dans son parterre, celui-là peut bien se sentir heureux, il n’est pas bien-heureux. 

Je dois le rappeler au seuil de cette réflexion : le bienheureux est très éloigné de cette aisance. Il n’a pas été épargné ni ménagé, au contraire, il a été saisi par les malheurs du temps et les a illuminés de l’intérieur – d’une présence éternelle. Il n’a pas été préservé par le drame : tout droit, il est allé tout droit sur la croix parmi les malfaiteurs, blessé, souillé – le cœur pur, cependant. 
C’est un tragique et c’est un simple."

990


saint Jean-Paul IISalficici Doloris n°30
« On pourrait assurément allonger la liste des souffrances qui ont suscité l’émotion humaine, la compassion, la prise en charge, ou bien ne les ont point provoquées. La première et la seconde déclarations du Christ à propos du jugement dernier indiquent sans équivoque possible combien est essentiel, dans la perspective de la Vie éternelle à laquelle tout homme est appelé, le fait de « s’arrêter », à l’exemple du bon Samaritain, près de la souffrance de son prochain, d’avoir pitié d’elle, et enfin de la soulager. Dans le programme messianique du Christ, qui est le programme du Royaume de Dieu, la souffrance est présente dans le monde pour libérer l’amour, pour faire naître des oeuvres d’amour à l’égard du prochain, pour transformer toute la civilisation humaine en « civilisation de l’amour ». Dans cet amour, le sens salvifique de la souffrance se réalise à fond et atteint sa dimension définitive. Les paroles du Christ à propos du jugement dernier permettent de comprendre cela avec toute la simplicité et la clarté évangéliques. » (Jean-Paul II, Salficici Doloris n°30)

883


de saint Vincent de Paul

«Dieu demande premièrement le cœur, et après, l’œuvre»

874


de saint Vincent de Paul
«Il faut toujours faire les choses dans la plus grande simplicité possible»

591

Georges Bernanos, Dialogue des Carmélites, Pléidade, op.cit.p.1586

« Cette simplicité de l'âme, ce tendre abandon à la Majesté divine, nous consacrons notre vie à l'acquérir, ou à le retrouver si nous l'avons connu, car c'est un don de l'enfance qui le plus souvent ne survit pas à l'enfance... Une fois sorti de l'enfance, il faut très longtemps souffrir pour y rentrer, comme tout au bout de la nuit on retrouve une autre aurore. 
Suis-je redevenue enfant ?...» 

552

Imitation de Jésus-Christ, Livre IV, 18, Trad. de Dominique Ravinaud ssp, revue et mise à jour par Marcel Driot osb, Médiaspaul - Editions Paulines, 1984.


« "Celui qui scrute la majesté de Dieu sera accablé par sa gloire" (Pr 25,27 Vulg.).
Dieu n'a pas donné à l'homme l'intelligence suffisante pour tout connaître ; ce que l'on exige de toi, c'est une foi solide et une vie pure, et non une connaissance universelle. 
Si tu ne peux parfois même pas comprendre et saisir ce qui est au-dessous de toi, comment comprendrais-tu ce qui est au-dessus ?
Abandonne-toi à Dieu, soumets ta raison à ta foi, et il te sera donné la lumière nécessaire.
Certains sont tentés au sujet de la foi et du Saint Sacrement ; il peut y avoir là une suggestion de l'ennemi. Ne te laisse donc pas assaillir par les doutes que le démon t'inspire, ni tourmenter par les pensées qu'il te suggère, mais crois à la Parole de Dieu, crois à ses saints et à ses prophètes, et l'esprit mauvais s'enfuira.
Il est souvent très profitable à un serviteur de Dieu de subir de telles épreuves. En effet, le diable ne tente pas les incroyants et les pécheurs, puisqu'il est sûr de les posséder ; c'est aux fidèles et aux amis de Dieu qu'il s'attaque afin de s'emparer d'eux par tous les moyens.
Continue donc d'avancer dans la voie de Dieu avec une foi simple et inébranlable ; approche-toi de Lui avec un respect humble, et pour tout ce qui dépasse ton entendement, remets-t'en avec confiance à la toute-puissance de Dieu.
Dieu ne trompe jamais personne, mais celui qui se fie trop à lui-même risque fort de tomber dans l'erreur. »

📷 -photo : Dieu seul- Vitrail de l'église d'Arcachon-Le Moulleau (Gironde)

444

Le Pasteur d'Hermas
Précepte 2, 1
Maintiens-toi dans la simplicité, l'innocence, et tu seras comme les petits enfants qui ignorent le mal destructeur de la vie des hommes.

443

Bible - Nouveau Testament
Philippiens 2, 12-16
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours été obéissants, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ; car c'est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Agissez en tout sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez sans reproche, simples, enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu de ce peuple pervers et corrompu, dans le sein duquel vous brillez comme des flambeaux dans le monde, étant en possession de la parole de vie ; et ainsi je pourrai me glorifier, au jour du Christ, de n'avoir pas couru en vain, ni travaillé en vain.

442

Bible - Nouveau Testament
Matthieu 18, 1-5.10 (évangile pour la mémoire des saints Anges Gardiens)
En ce moment-là, les disciples s'approchèrent de Jésus et dirent : " Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? "
Alors ayant fait venir un enfant, il le plaça au milieu d'eux et dit : " Je vous le dis, en vérité, si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. Celui donc qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux. Et celui qui reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il reçoit. "
Prenez garde de mépriser aucun de ces petits, car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)