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1873

     saint François de Sales (1567-1622)
(Vrais entretiens spirituels)
"Les commandements de Dieu et de la sainte Église ne sont pas si rigoureux comme l'on pense ; ils ne gênent pas tant les esprits comme l'on croit : la loi de Dieu est une loi toute d'amour et toute douce. Mais ne serait-ce pas, je vous prie, témoigner une grande lâcheté de courage et avoir bien peu d'amour pour Dieu, que de ne vouloir faire que ce qui nous est commandé et rien davantage ?" 

1866

     Sainte Catherine de Sienne (1347-1380) 
     (Lettre à Raymond de Capoue)
" Se voyant tant aimée, l'âme ne peut s'empêcher d'aimer aussi. Et alors l'âme devient parfaite ; car ce qu'elle aime, elle l'aime pour Dieu et elle n'aime rien hors de Lui ; et elle devient ainsi un autre Lui-même par ce désir, car elle n'a pas d'autre volonté que celle de Dieu." 

1860

     Blaise Pascal (1623-1662)
     (Prière pour le bon usage des maladies)
"Seigneur, faites de mes douleurs une occasion de mon salut et de ma conversion. Que je ne souhaite désormais de santé et de vie qu'afin de l'employer et la finir pour Vous, avec Vous, et en Vous. je ne vous demande ni santé, ni maladie, ni vie, ni mort ; mais que vous disposiez de ma santé et de ma maladie, de ma vie et de ma mort, pour votre gloire, pour mon salut, et pour l'utilité de l'Église et de vos Saints, dont j'espère par votre grâce faire partie. Vous seul savez ce qui m'est convenable : vous êtes le souverain maître, faites ce que vous voudrez. Donnez-moi, ôtez-moi, mais conformez ma volonté à la vôtre ; et que, dans une soumission humble et parfaite et dans une sainte confiance, je me dispose à recevoir les ordres de votre providence éternelle, et que j'adore également tout ce qui me vient de Vous."

1859

     Fènelon (1651-1715)
     (Lettre XXV)
"Toutes les fois que vous voudrez prévoir l'avenir et chercher des sûretés avec Dieu, Il vous confondra dans vos mesures, et tout ce que vous voudrez retenir vous échappera. Abandonnez donc tout sans réserve. La paix de Dieu ne subsiste parfaitement que dans l'anéantissement de toute volonté et de tout intérêt propre."

1849

     Concile Vatican II - 
        (Lumen Gentium 16)
" Les hommes qui, sans faute de leur part, ignorent l'Évangile du Christ et son Église, et cependant cherchent Dieu, d'un coeur sincère, et qui, sous l'influence de la grâce, s'efforcent d'accomplir dans leurs actes sa volonté qu'ils connaissent par les injonctions de leur conscience, ceux-là aussi peuvent obtenir le salut éternel. Il ne sont pas encore parvenu, sans qu'ils y ait de leur faute, à la connaissance claire de Dieu, mais s'efforcent, avec l'aide de la grâce divine, de mener une vie droite." 

1830

     Saint Augustin
"Dieu qui t'a créé sans toi, ne te sauveras pas sans toi ! "

1829

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'Amour de Dieu)
"C'est résister au réveil, que de ne point se lever et se rendormir, puisqu'on ne nous réveille que pour nous faire lever. Nous ne pouvons pas empêcher que l'inspiration de Dieu ne nous pousse, et par conséquent ne nous ébranle ; mais si, à mesure qu'elle nous pousse, nous la repoussons pour ne point nous laisser aller à son mouvement, alors nous résistons" 

1828

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'Amour de Dieu)
" Le premier élan ou ébranlement que Dieu donne en nos cœurs, pour les inciter à leur bien, se fait assurément en nous, mais non point par nous ; car Il arrive à l'imprévu, avant que nous y ayons pensé, ni pu penser, puisque nous n'avons rien qui suffise en nous-mêmes pour mériter ou penser quoi que ce soit qui concerne notre salut ; mais tout cela vient de Dieu, lequel ne nous a pas seulement aimés avant que nous existions, mais encore afin que nous existions de façon sainte." 

1827

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'Amour de Dieu)
" Malgré la vigueur toute-puissante de la main miséricordieuse de Dieu, la volonté humaine demeure parfaitement libre, franche, et exempte de toute sorte de contrainte et de nécessité. La grâce est si gracieuse, et saisit si gracieusement nos cœurs pour les attirer, qu'elle ne gâte rien en la liberté de notre volonté : elle touche puissamment, mais pourtant si délicatement les ressorts de notre esprit, que notre libre arbitre n'en reçoit aucune violation." 

1769

     Bx Louis de Blois (1506-1565)
       (Institution spirituelle)


"Si le spirituel se demande si une inclination qu'il ressent vient de Dieu, qu'il fasse attention à ceci : voudrait-il suivre sa volonté, quelle qu'elle soit, au cas où elle lui serait manifeste ? En effet, s'il est vraiment dans cette disposition, s'il prie Dieu de l'éclairer et de l'enseigner, qu'il sache que ce à quoi il est plus fréquemment attiré intérieurement vient de Dieu, à partir du moment où cela n'est pas en désaccord avec les Saintes Lettres ni les enseignements de l'Église." (Bx Louis de Blois (1506-1565) - Institution spirituelle.

1768

     Saint Jean-Paul II (1920-2005)
       (Véritatis Splendor)
" La morale de la Nouvelle Alliance est dominée par l'appel fondamental de Jésus à venir à sa suite, ainsi qu'Il le dit au jeune homme : "Si tu veux être parfait, viens et suis-moi ! " (Mt 19,21) Les paraboles évangéliques du trésor et de la perle précieuse, pour laquelle on vend tout ce qu'on possède, sont des images parlantes et vivantes du caractère radical et inconditionnel du choix qu'exige le Royaume de Dieu." 

1767

     Catéchisme de l'Église catholique
       (C.E.C - N°2072)
"Les dix Commandements appartiennent à la révélation de Dieu. Ils nous enseignent en même temps la véritable humanité de l'homme. Ils mettent en lumière les devoirs essentiels et donc, indirectement, les droits fondamentaux, inhérents à la nature de la personne humaine.
Puisqu'ils expriment les devoirs fondamentaux de l'homme envers Dieu et envers son prochain, les dix Commandements révèlent, en leur contenu primordial, des obligations graves. Ils sont foncièrement immuables et leur obligation vaut toujours et partout. Nul ne pourrait en dispenser. Les dix Commandements sont gravés par Dieu dans le coeur de l'être humain." (Catéchisme de l'Église catholique n°2072)

1766

     Cardinal Giovanni Bona (1609-1674)
       (traité du Discernement des esprits)
"A la vérité, par le péché de nos premiers parents, nous sommes des enfants de ténèbres, qui vivons comme dans une nuit très obscure, mais lorsqu'il plaît à Dieu de nous éclairer par les rayons de la grâce, nos ténèbres se dissipent, et nous marchons comme dans le jour (Ro, 13, 13), étant environnés de la lumière du Ciel, et nous voyons ce que nous devons faire. "

1758

     Louis du Pont (1554-1624)
       (Vie du père Alvarez)
"Dieu appelle ceux qu'Il veut, quand Il veut et comme Il veut ; il n'y a pas pour cela ni lieu, ni année, ni temps déterminé, tout dépend de sa volonté très sainte, à lui qui trouve "ses délices à converser avec les enfants des hommes". 

1752

     Saint Alphonse de Liguori (1696-1787)
       (Le grand Moyen de la prière)
"Gardons indéfectible la confession de l'espérance, car celui qui a promis est fidèle." (Hb 10,23) Aussi certain que Dieu est fidèle en ses promesses, aussi certaine doit être notre confiance qu'Il nous exaucera. Peut-être nous trouverons-nous parfois dans un état d'aridité spirituelle ou serons-nous troublés par quelque faute, et ne ressentirons-nous pas dans la prière la confiance sensible que nous souhaiterions ? Efforçons-nous cependant de prier, parce que Dieu ne manquera pas de nous exaucer, et même d'autant mieux que nous prierons alors en nous défiant davantage de nous-mêmes et en nous appuyant uniquement sur la bonté et la fidélité de Dieu, qui a promis d'exaucer qui Le prie." 

1750

     Bx Henri Suso (1295-1366)
       (Livre de la Sagesse éternelle)
"Abandonne-toi de bon gré à ma volonté dans toute épreuve que je t'impose, sans excepter telle ou telle douleur. ne sais-tu pas que je ne veux que ton plus grand bien, aussi sincèrement que tu le veux toi-même ? C'est moi qui suit la Sagesse éternelle, et je sais ce qui te convient le mieux : aussi tu dois avoir fait cette expérience que les épreuves que j'envoie, pourvu qu'on les supporte bien, sont plus profondes et te font avancer plus vite que toutes celles que tu t'imposerais volontairement. De quoi te plains-tu donc ? Dis-moi plutôt : "Ô mon Père très fidèle, accomplis toujours en moi ce que Tu veux !" 

1745

     Vital Lehodey (1857-1948)
(Autobiographie)
« J’avais cherché la sainteté de prime abord dans les austérités, et certes elles ont leur prix et nous devons nous y porter avec amour ; plus tard, je crus la trouver dans les voies de l’oraison, dans l’union la plus intime de l’esprit et du cœur avec Dieu, et c’était un réel progrès ; mais maintenant je m’efforce de l’obtenir par la sainte petitesse avec l’obéissance filiale et le confiant abandon. C’est assurément beaucoup mieux. Y a-t-il quelque chose de plus élevé ? Jusqu’ici, je ne crois pas ».

1744

     Vital Lehodey (1857-1948)
(le saint abandon)
" La Providence frappe des coups vigoureux, et la nature se plaint. Nos passions bouillonnent, l'orgueil nous séduit, notre volonté se laisse entraîner. Profondément blessés par le péché, nous ressemblons à un malade qui a un membre gangrené. Nous voyons bien qu'il n'y a de salut pour nous que dans une amputation ; mais nous n'avons pas le courage de la faire de nos propres mains. Dieu, dont l'amour ne connaît pas la faiblesse, veut bien nous rendre ce douloureux service.
En conséquence, Il nous enverra des contrariétés imprévues, ces délaissements, ces mépris, ces humiliations, une perte dans nos biens, une maladie qui nous mine : autant d'instruments, avec lesquels il lie, il serre le membre gangrené, Il le frappe au bon endroit, Il coupe, Il enfonce bien avant dans le vif. La nature pousse des cris ; mais Dieu ne l'écoute pas, parce que ce rude traitement, c'est la guérison, c'est la Vie."

1743

     Vital Lehodey (1857-1948)
(le saint abandon)
"Les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées ; autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant les voies du Seigneur le sont au-dessus des nôtres" (Is 55, 8). De là surgissent des malentendus sans nombre entre la Providence et l'homme qui n'est pas assez riche de foi et d'abnégation."

1741

     Saint Cyprien de Carthage (200-258)
(sur l'Oraison dominicale)
"Le Seigneur nous ordonne d'aimer nos ennemis et de prier même pour nos persécuteurs. Dociles à cet ordre, nous demandons pour ces hommes encore terrestres, parce qu'ils ne sont pas illuminés par la grâce, que la volonté de Dieu s'accomplisse en eux : cette volonté que le Christ a si bien exécutée, en conservant l'homme et en le rétablissant dans tous ses droits. De même que la volonté de Dieu a triomphé dans le ciel, c'est-à-dire en nous, pour nous transformer par la foi en hommes célestes, nous demandons que cette même volonté triomphe sur la terre, c'est à dire dans les âmes infidèles, afin que ces âmes, terrestres par leur première naissance, deviennent célestes par leur régénération." 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)