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        Jean Michel Dunand
           (Fondateur de la Communion Béthanie, au service des personnes homosensibles et transgenres - Extrait d'une réflexion publiée le 10 mai 2020, à la veille du déconfinement)
"Tu peux tout recommencer, balayer ta vie passée, et repartir à zéro ... ".
"Je suis dubitatif devant les paroles de ce chant.
Sur mon chemin de vie, je ne suis jamais reparti à zéro.
Je vois plutôt mon parcours comme un canal jalonné d'écluses.
J'apprécie la métaphore de l'écluse.
Avant et après le sas, qui permet de faire varier le niveau, l'eau est toujours la même.
L'écluse m'offre un passage, un seuil à franchir ... : une Pâque !
Après ces jours de confinement, je ne me fais aucune illusion.
Notre monde ne changera pas du tout au tout !
Petite parcelle de l'univers, je ne serai pas un homme totalement nouveau, après ces heures si particulières !
(...) entre l'église romane et le Carmel de la Paix de Mazille : XIIIe et XXe siècles.
Entre les deux, que d'écluses !
Mais, toujours la même eau vivifiante, n'est-ce pas ?
Alors qu'il réfléchit sur son chemin de vie, un ami m'écrit :
"La question de la vocation s'est transformée pour moi, en : où serais-je le plus Vivant ?"
Où serais-je le plus Vivant ?
Au sortir de ces jours de confinement, voilà la question qui me meut.
Où serais-je le plus Vivant ?
Demain la porte de l'écluse s'ouvre !
(...)

2271

    François Garagnon
     (Extraits - Réussir dans la vie, ou réussir sa vie - Editions Monte-Cristo)
"Réussir sa vie, c’est d’abord réussir la rencontre. Avec son destin. Avec l’autre. Avec les autres. Avec Dieu. Avec les événements providentiels. Avec tout ce qui mérite d’être aimé.
Réussir c’est ne pas se laisser entraîné loin de soi-même. Ne pas errer en périphérie mais approcher le centre de plus en plus. Ne pas manquer la cible. Être dans le mille. S’ajuster à sa vocation.
L’attente est bonne au cœur de l’Homme, car c’est souvent l’impatience qui nous empêche de mener nos projets à leur terme. L’attente permet de creuser le désir, d’éprouver la solidité de nos mobiles et de nos engagements, de garantir la pertinence de nos élans spontanés. Et de valider nos espérances, nos projets et nos rêves en vérifiant qu’ils ne s’évaporent pas dans la durée.
Une vraie réussite ne saurait se concevoir sans ce respect des saisons intérieures grâces auxquelles peuvent surgir les plus belles éclosions et les jardins les mieux ordonnés." 

2163

    Saint François de Sales 
 (IVD 5, XIV)
« Vous avez un grand désir de la perfection chrétienne : c’est le désir le plus généreux que vous puissiez avoir, nourrissez-le et faites-le croître tous les jours. »

2117

  Charles de Condren (1588-1641)
( Lettre 76)
"Nous devons aller à la communion par obéissance au désir qu'a Jésus-Christ de nous recevoir en Lui dans son Être et dans sa Vie, de nous faire devenir ce qu'Il est, c'est à dire Vie, Vérité, Amour et vertu pour Dieu. Nous devons encore y aller par obéissance à la Volonté qu'Il a de nous avoir pour membres, dans lesquels Il puisse vivre pour son Père, et par lesquels Il continue sa vie divine sur la terre.
Nous devons obéissance au désir que Jésus-Christ a de nous recevoir et de nous posséder, car la communion ne nous donne pas seulement Jésus Christ, mais de plus elle nous donne à Jésus-Christ, puisqu'Il dit Lui-même que celui qui Le reçoit demeure en Lui. C'est donc une grande infidélité de manquer à ces désirs de Jésus-Christ, si nous n'avons pas d'empêchement légitime à la sainte Communion. Nous Lui faisons tort quand nous ne communions pas, tandis que rien ne nous empêcherait légitimement de le faire. Nous Lui faisons un tort aussi réel que celui que nous ferions à l'âme de l'enfant auquel nous enlèverions sa nourriture, et que nous empêcherions ainsi de croître. " 
Charles de Condren, docteur de Sorbonne (1588-1641) 

1942

      Saint Thomas d'Aquin 
(Commentaire sur l'Évangile de saint Jean, Paris, Cerf, 2006, p. 266-267)

« Puisque cultiver, c'est dépenser son zèle pour quelque chose, nous cultivons quelque chose de deux manières : soit pour que soit amélioré ce que nous cultivons, et en ce sens nous cultivons un champ ou quelque chose de tel. Soit pour que nous soyons améliorés par cela, et de cette manière l'homme cultive la sagesse.
Dieu nous « cultive » donc pour que nous soyons améliorés par son travail, en tant qu'Il extirpe de nos cœurs les mauvaise semences. Il ouvre notre cœur par la charrue de sa parole ; Il plante les semences de ses commandements ; Il recueille un fruit de piété, comme le dit Augustin. Nous, nous Lui rendons un culte pour être améliorés par Lui, mais cela en adorant (adorando) et non en labourant (arando) —
 
Si quelqu'un rend un culte à Dieu, celui-là l'exauce (Ps 49, 23). Le Père est donc le cultivateur de cette vigne en vue du bien d'un autre. C'est Lui, en effet, qui plante (Moi, je t'ai plantée comme une vigne de choix, comme une vraie semence.- Jr 2, 21). C'est Lui qui fait croître (Moi, j'ai planté, Apollos a arrosé, mais c'est Dieu qui a donné la croissance - 1Co 3, 6), car Dieu seul, de l'intérieur, fait croître et fructifier ; et, dans la mesure où l'homme coopère de l'extérieur, Dieu lui-même garde et conserve, comme le dit saint Matthieu, qui cite Isaïe : Il a bâti une tour dans la vigne, et l'a entourée d'une clôture (Mt 21, 33 - cf Is 5, 2) 

1908

      Pape François
     (Christus Vivit, §216)

"Dans toutes nos institutions, nous avons besoin de développer et d'améliorer beaucoup plus notre capacité d'ACCUEIL cordial, parce que beaucoup de jeunes qui viennent le font alors qu'ils sont dans une profonde situation d'ABANDON. .. (...) Pour tant d'orphelins et d'orphelines, nos contemporains (nous-mêmes peut-être ?), les communautés comme la paroisse et l'école devraient offrir des CHEMINS D'AMOUR GRATUIT et de promotion, D'AFFIRMATION DE SOI et de CROISSANCE. Beaucoup de jeunes se sentent aujourd'hui enfants de l'ÉCHEC. (...)
"l'expérience de la discontinuité des certitudes de base, promue par la culture médiatique actuelle, provoque ce sentiment profond d'abandon auquel nous devons répondre en créant des espaces FRATERNELS et ATTIRANTS où l'on VIT AVEC SENS." 

1901

      Benoît XVI
     (Homélie du 8 janvier 2012)

« Nous puiserons avec joie aux sources du Salut ». (...) Et quelles sont « les sources du Salut » ? Ce sont la Parole de Dieu et les Sacrements. Les adultes sont les premiers à devoir se nourrir à ces sources, pour pouvoir guider les plus jeunes dans leur croissance.
Les parents doivent beaucoup donner, mais pour pouvoir donner, ils ont à leur tour besoin de recevoir, autrement ils se vident, ils s’assèchent.
Les parents ne sont pas la source, de même que nous, Prêtres, ne sommes pas la source: nous sommes plutôt comme des canaux, à travers lesquels doit couler la sève vitale de l’Amour de Dieu.
Si nous nous détachons de la source, nous sommes les premiers à en ressentir les effets négatifs et nous ne sommes plus en mesure d’éduquer les autres.
C’est pourquoi nous nous sommes engagés en disant : « Nous puiserons avec joie aux sources du Salut ».

1843

     Jean Guilhem Xerri 
(livre : (Re)vivez de l'intérieur - Cerf)
« Se regarder le nombril est un empêchement à toute croissance intérieure. Inversement, le souci concret de l’autre contribue à me faire avancer dans mon humanité »

1824

     pape François 
(Homélie du 1er janvier 2020, en la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu)
« Aujourd’hui encore, la maternité est humiliée, parce que l’unique croissance qui importe est la croissance économique. Il y a des mères qui prennent le risque de voyages dangereux, cherchant désespérément à donner au fruit de leur sein un avenir meilleur et sont jugées en surnombre par des personnes qui ont le ventre plein, mais de choses, et le coeur vide d’amour. » 

1526

  Anonyme 
"La plus grande des victoires n’est pas de gagner une guerre, ou une médaille olympique, mais de se vaincre, de grandir en Charité..."

1522

  un religieux, anonyme
Un religieux, vers la fin de sa vie, alors qu’il était atteint d’un zona facial, maladie qui est assez douloureuse, répondait : 
"à quoi pourrait servir la vie si l’on ne pouvait croître en amour". 
Par cela, il disait la façon dont il assumait sa souffrance en la dépassant par l’offrande de lui-même. C’est alors que l’âme grandit.

1510

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
(Manuscrit A 45)
"En cette nuit de lumière commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du Ciel… En un instant l’ouvrage que je n’avais pu faire en 10 ans, Jésus le fit se contentant de ma bonne volonté qui jamais ne me fit défaut. Comme ses apôtres, je pouvais Lui dire : "Seigneur, j’ai pêché toute la nuit sans rien prendre." Plus miséricordieux encore pour moi qu’Il ne le fut pour ses disciples, Jésus prit Lui-même le filet, le jeta et le retira rempli de poissons… Il fit de moi un pêcheur d’âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n’avais senti aussi vivement... Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse !… Un Dimanche (juillet 87) en regardant une photographie de Notre Seigneur en Croix, je fus frappée par le sang qui tombait d’une de ses mains Divines, j’éprouvai une grande peine en pensant que ce sang tombait à terre sans que personne s’empresse de le recueillir, et je résolus de me tenir en esprit au pied de Croix pour recevoir la Divine rosée qui en découlait, comprenant qu’il me faudrait ensuite la répandre sur les âmes… Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : "J’ai soif !". Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive… Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes… Ce n’était pas encore les âmes de prêtres qui m’attiraient, mais celles des grands pécheurs, je brûlais du désir de les arracher aux flammes éternelles…"

1413

   saint Augustin 

"la charité est l'âme de l'Ecriture tout entière. Ouvre la bible à n’importe quelle page, partout elle chante l’amour "
(cf. DDC I, 35, 39)

Voilà le grand critère pour lire les Ecriture car ce qui unit l'auteur et le lecteur, c'est une même charité. La charité est perçue comme principe de lumière pour l'intelligence : "Quiconque s'imagine avoir compris les Écritures sans que cela ne fasse croitre ce double amour de Dieu et du prochain, ne les a pas encore comprises. Mais quiconque tire de son étude une idée utile à l'édifice de la charité sans rendre pourtant la pensée authentique de l'auteur, ne fait pas d'erreur et ne commet pas le moindre mensonge " (st Augustin - Cf. DDC, I 36, 40)


1408

   Père Ranièro Cantalamessa

"dans le magazine Famille Chrétienne 1989, page 26"

"La fécondité de l'Eglise dépend de son amour pour le Christ. Le service le plus précieux que chacun de nous peut rendre à l'Eglise est donc celui d'aimer Dieu et de croïtre dans l'intimité avec Lui" -  

1240

sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897)

(Histoire d'une âme)

"Vous le savez, ma Mère, j'ai toujours désiré d'être une sainte, mais hélas ! j'ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu'il y a entre eux et moi la même différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants. 
Au lieu de me décourager, je me suis dit : le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables ; je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c'est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections, mais je veux chercher le moyen d'aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. 
J'ai recherché dans les livres saints et j'ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Éternelle : "Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi." Alors je suis venue, et voici ce que j'ai trouvé : "Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux ! " 
Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! 
Pour cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire ! 
Il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. 

1165

saint François de Sales (1567-1622)
Lettre de 1610

“Beaucoup font profession de vouloir être vertueux “à la philosophique”, qui néanmoins ne le sont ni ne le pourront être d’aucune façon, et ils ne produiront autre chose que certains fantômes de vertu. Mais nous, qui savons bien que nous ne saurions avoir un seul brin de vertu que par la grâce de Notre Seigneur, nous devons employer la piété et la sainte dévotion pour vivre vertueusement ; autrement, nous n’aurons des vertus qu’en imagination et en ombre. "

1164

saint Grégoire de Naziance (329-390)
Premier discours sur Pâques

“Que l’on donne tout, que l’on offre tout à Celui qui s’est Lui-même donné en rançon et en échange pour nous, et nous deviendrons par Lui tout ce que, Lui, est devenu par nous. “

1163

saint Grégoire de Naziance (329-390)
Premier discours sur Pâques


Et dans cette victoire, c’est déjà celle de Pâques qui s’accomplit en nous : “Devenons comme le Christ, puisque le Christ est comme nous ; Devenons des dieux par Lui, puisqu’Il est homme par nous. Il a reçu ce qui vient d’en bas pour donner ce qui vient d’en haut ; Il s’est fait pauvre pour que nous devenions riches dans sa pauvreté. Il a reçu la forme d’un esclave pour que nous recevions la liberté ; Il est descendu pour que nous soyons élevés . Il a connu la tentation pour que nous en soyons vaiqueurs ; Il a été sans honneur pour que nous soyons glorifiés. Il est mort pour que nous soyons sauvés ; Il s’est élevé pour nous entraîner à sa suite,
nous qui étions à terre du fait de la chute dans le péché.

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Première Lettre de saint Jean 4, 16

"Nous avons reconnu l'Amour de Dieu et nous y avons cru." 

937

père Georges Finet (1898 -1990), père spirituel de Marthe Robin.
extrait de conférence - revue des Foyers de Charité "l'Alouette" N°308-309 - octobre 2018

"On ne fait pas pousser un arbre en tirant sur les feulles. Non !
La croissance de l'arbre se fait par une intériorité : la montée de la sève;
Dans la vie divine, vous ne grandirez pas en vous tirant dessus, mais vous grandirez par l'intériorité, par votre contact avec l'Esprit Saint, la prière et l'amour. C'est très important."


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Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)