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        Concile Vatican II
         (Constitution dogmatique Lumen Gentium du 21 novembre 1964- paragraphe 11)
"Par la vertu du sacrement de mariage, qui leur donne de signifier en y participant le mystère de l’unité et de l’amour fécond entre le Christ et l’Église (cf. Ep 5, 32), les époux chrétiens s’aident mutuellement à se sanctifier dans la vie conjugale, par l’accueil et l’éducation des enfants ; en leur état de vie et leur ordre, ils ont ainsi dans le Peuple de Dieu leurs dons propres (cf. 1 Co 7, 7) [21]. De leur union, en effet, procède la famille où naissent des membres nouveaux de la cité des hommes, dont la grâce de l’Esprit Saint fera par le baptême des fils de Dieu pour que le Peuple de Dieu se perpétue tout au long des siècles. Il faut que par la parole et par l’exemple, dans cette sorte d’Église qu’est le foyer, les parents soient pour leurs enfants les premiers hérauts de la foi, au service de la vocation propre de chacun et tout spécialement de la vocation sacrée.
Pourvus de moyens salutaires d’une telle abondance et d’une telle grandeur, tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur condition et leur état de vie, sont appelés par Dieu, chacun dans sa route, à une sainteté dont la perfection est celle même du Père."
[21] 1 Co 7, 7 : « Chacun reçoit de Dieu son don particulier, l’un celui-ci, l’autre celui-là. » cf. Saint Augustin, De Dono Persev. 14, 37 : PL 45, 1015s. : « Ce n’est pas la continence seule qui est don de Dieu, mais aussi la chasteté des époux.»

2288

    Saint Josémaria Escriva (1902-1975)
     (Quand le Christ passe, 24)
"Dieu nous a aimés; et nous invite à L’aimer et à aimer les autres avec la vérité et l’authenticité dont Il nous aime. Qui aura trouve sa vie la perdra et qui aura perdu sa vie à cause de moi la trouvera, a écrit saint Matthieu dans son Évangile, en une phrase qui semble paradoxale.
Les personnes trop attachées à elles-mêmes, agissant avant tout en vue de leur propre satisfaction, risquent leur salut éternel et ne peuvent qu’être infortunées et malheureuses. Celui-là seul qui s’oublie soi-même et qui se donne à Dieu et aux autres — et dans le mariage aussi — peut être heureux sur la terre, d’un bonheur qui est la préparation et l’anticipation de celui du ciel."

1653

       Par Mgr Bernard MOLLAT du JOURDIN
          Conseiller ecclésiastique de la CNAFC

« " Deviens ce que tu es", c'est à dire une cellule d'Église, un sanctuaire de l'Amour, une école d'Évangile et de valeurs humaines. "Fais de ta maison une Église" répétait à ses fidèles Saint Jean Chrysostome. Cellule d'Église "Ecclesiola", la famille ne l'est pas au sens liturgique d'abord, même si l'on prie ensemble : elle est bien plus "ecclesiola' au sens de "kalein" c'est à dire appelante, ouverte aux autres : soucieuse des problèmes des autres, attentive aux joies des autres. Avoir le souci de chacun, le respect de chacun : être prêt à donner pour celui qu'on aime. Avoir de la prévenance pour TOUT homme ne peut naître que dans le coeur de celui qui a compris que TOUT ce qu'il est lui est DONNÉ... » 

"Deviens ce que tu es, fais ce que toi seul peut faire : suis la voix de ton coeur ! " (Frédéric Lenoir)



1652

     Par Mgr Bernard MOLLAT du JOURDIN
       Conseiller ecclésiastique de la CNAFC

« Se marier à l'Eglise », c'est célébrer une Alliance qui engage et le Seigneur, et les conjoints et la communauté. Beaucoup pensent que le mariage ne concerne que les fiancés, à commencer par les intéressés eux-mêmes.
• Le Seigneur lui-même s'engage à être présent dans le couple qui échange son engagement fondé sur Lui. Le mariage ne se limite pas à une belle célébration pleine de recueillement, voire d'émotion. Le mariage est le début d'une vie « avec » le Seigneur. Ce sacrement perdure aussi longtemps que durera la vie des mariés et non pas aussi longtemps que les mariés resteront ensemble. Le Christ est le « parfait fidèle ». Il n'a pas fui devant l'adversité et la difficulté. Il a fait front avec courage. Trop de couples oublient la présence du Seigneur dans leur couple surtout au moment des tensions, or c'est précisément à ces moments-là qu'il faut crier vers Lui : « Viens à notre secours, nous périssons ! »
• Venir à l'église est, pour les fiancés, proclamer qu'ils se reconnaissent membres de la communauté chrétienne et, en tant que tels, c'est-à-dire baptisés, désirent aimer à la manière du Christ. Aimer n'est pas seulement éprouver des sentiments pour autrui. C'est être prêt à tout perdre, même la vie pour le bien de celui qu'on épouse. « Il n'y a pas de plus bel amour que de donner sa vie. » C'est vouloir suivre le Christ, aussi dur que soit le chemin, et donc ne pas tout laisser tomber à la première difficulté ou à la première tentation.. C'est avoir pour fondations de son couple, le Crucifié- Ressuscité : c'est bâtir sur le roc, et non sur le sable.
• Inviter la famille, les amis au mariage, ce n'est pas seulement remplir la salle de fête. C'est implicitement leur dire: « comptez sur nous pour être témoins de l'Amour de Dieu, pour exprimer sa fidélité, sa joie, sa puissance de vie dans notre vie de tous les jours...Nous nous y engageons !
• Quant aux invités, ils ne sont pas là seulement pour faire nombre et attendre petits fours et champagne. Ils s'engagent eux aussi à aider ces mariés à vivre en vérité l'engagement pris entre eux deux, avec le Seigneur et la communauté. Ils s'engagent non pas à subodorer les difficultés éventuelles, mais à leur témoigner leur amitié et leur redire combien leur amour et leur joie sont des messages de Dieu .

Oui, le mariage est une quadruple Alliance qui se vit et se déroule dans le temps, dans l'histoire.

1302

  Pape François 

(4 octobre 2013, rencontre avec le clergé, les consacrés et les membres des conseils pastoraux, Assise.)

"Je donne toujours ce conseil aux nouveaux époux : Disputez-vous autant que vous le voulez. Si les assiettes volent, laissez-les. Mais ne laissez jamais la journée finir sans faire la paix !", 

1267

Cardinal Robert Sarah (né en 1945- Guinée )

(Interview de Laurent Dandrieu dans Valeurs actuelles du 28/03/2019)

DES PAPES SOLIDES
« Pour nous préparer à cette situation, Dieu nous a donné des papes solides : il nous a donné Paul VI, qui a défendu la vie et le véritable amour, malgré des oppositions très fortes, avec l’encyclique Humanae Vitae ; il nous a donné Jean-Paul II, qui a travaillé au mariage de la foi et de la raison pour qu’elles soient la lumière qui guide le monde vers une véritable vision de l’homme – la vie même du grand pape polonais a été un Évangile vivant. Il nous a donné Benoît XVI, qui a composé un enseignement d’une clarté, d’une profondeur et d’une précision sans égales. Aujourd’hui, il nous donne François, qui veut littéralement sauver l’humanisme chrétien. Dieu n’abandonnera jamais son église. »

776

Saint Bernard de Clairvaux 
La double beauté de l'âme - XIIe s.

"La beauté de l'époux, c'est son amour. "

044

St Augustin
Sermon 304 (fête de saint Laurent)
Le jardin du Seigneur, mes frères, ce jardin a toutes sortes de fleurs : non seulement les roses des martyrs, mais aussi les lis des vierges, le lierre des gens mariés, les violettes des veuves. Absolument aucune catégorie de gens, mes bien-aimés, ne doit désespérer de sa vocation : c'est pour tous que le Seigneur a souffert. C'est très véritablement qu'il est écrit de lui : "Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et qu'ils parviennent à la connaissance de la vérité" (1 Tim. 2, 4).
Il faut donc comprendre comment, sans répandre son sang et sans être exposé au martyre, le chrétien doit suivre le Christ.

296

Saint Jean-Paul II
Lettre aux femmes, 29 juin 1995, n° 2
Le merci adressé au Seigneur pour son dessein sur la vocation et la mission de la femme dans le monde devient aussi un merci concret et direct aux femmes, à chacune des femmes, pour ce qu'elles représentent dans la vie de l'humanité.
Merci à toi, femme-mère, qui accueilles en ton sein l'être humain dans la joie et dans la peine d'une expérience unique par laquelle tu deviens sourire de Dieu pour l'enfant qui vient au monde, tu deviens le guide de ses premiers pas, le soutien de sa croissance, puis le point de repère sur le chemin de sa vie.
Merci à toi, femme-épouse, qui unis d'une façon irrévocable ton destin à celui d'un homme, dans une relation de don réciproque, au service de la communion et de la vie.
Merci à toi, femme-fille et femme-sœur, qui apportes au foyer familial puis dans le complexe de la vie sociale les richesses de ta sensibilité, de ton intuition, de ta générosité et de ta constance.
Merci à toi, femme-au-travail, engagée dans tous les secteurs de la vie sociale, économique, culturelle, artistique, politique, pour ta contribution irremplaçable à l'élaboration d'une culture qui puisse allier la raison et le sentiment, à une conception de la vie toujours ouverte au sens du « mystère », à l'édification de structures économiques et politiques humainement plus riches.
Merci à toi, femme-consacrée, qui, à la suite de la plus grande des femmes, la Mère du Christ, Verbe incarné, t'ouvres en toute docilité et fidélité à l'amour de Dieu, aidant ainsi l'Église et l'humanité entière à donner à Dieu une réponse « sponsale » qui exprime merveilleusement la communion qu'il veut établir avec sa créature.
Merci à toi, femme, pour le seul fait d'être femme ! Par la perception propre à ta féminité, tu enrichis la compréhension du monde et tu contribues à la pleine vérité des relations humaines.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)