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        Prière pour demander un travail
       (auteur inconnu)
Saint Joseph,Père nourricier si fidèle de l’enfant divin,
époux virginal de la mère de Dieu,
protecteur puissant de la Sainte Église,
je viens vers toi pour me recommander à ta protection spéciale.
Tu n’as rien cherché en ce monde
sinon la gloire de Dieu et le bien du prochain.
Tout donné au Sauveur, c’était ta joie de prier,
de travailler, de te sacrifier, de souffrir, de mourir pour Lui.
Tu étais inconnu en ce monde et cependant connu de Jésus,
ses regards reposaient avec complaisance sur ta vie simple et cachée en Lui.
Saint Joseph, tu as déjà aidé tant d’hommes,
je viens vers toi avec une grande confiance.
Tu vois dans la lumière de Dieu ce qui me manque,
tu connais mes soucis, mes difficultés, mes peines.
Je recommande à ta sollicitude paternelle ma recherche d’emploi.
Je la mets entre tes mains qui ont sauvé Jésus enfant.
Mais avant tout implore pour moi la grâce
de ne jamais me séparer de Jésus par le péché mortel,
de Le connaître et de L’aimer toujours plus,ainsi que sa sainte Mère,
de vivre toujours en présence de Dieu,
de tout faire pour sa gloire et le bien des âmes,
et d’arriver un jour à la vision bienheureuse de Dieu
pour Le louer éternellement avec toi.

Amen.

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    pape François
(Audience générale du 1er mai 2013 - portrait de saint  Joseph - mois de mai consacré à la Vierge Marie - importance du travail ; de la solidarité - travail d'esclave - prière en famille - prière du Rosaire/chapelet)
Chers frères et sœurs, bonjour, 
Aujourd’hui, premier mai, nous célébrons saint Joseph travailleur et nous commençons le mois traditionnellement consacré à la Vierge. Ainsi, au cours de notre rencontre, je voudrais m’arrêter sur ces deux figures si importantes dans la vie de Jésus, de l’Église et de notre vie, à travers deux brèves réflexions: la première sur le travail, la deuxième sur la contemplation de Jésus. 
1. Dans l’Évangile de saint Matthieu, à l’un des moments où Jésus revient dans sa patrie, à Nazareth, et parle dans la synagogue, est souligné l’émerveillement des villageois face à sa sagesse, et la question qu’ils se posent : « Celui-là n’est-il pas le fils du charpentier ? » (13, 55). Jésus entre dans notre histoire, il vient parmi nous, en naissant de Marie par l’œuvre de Dieu, mais à travers la présence de saint Joseph, le père légal qui veille sur lui et lui enseigne également son travail. Jésus naît et vit dans une famille, dans la sainte Famille, en apprenant de saint Joseph le métier de charpentier, dans l’atelier de Nazareth, en partageant avec lui l’application, la fatigue, la satisfaction et également les difficultés de chaque jour. 
Cela nous rappelle la dignité et l’importance du travail. Le livre de la Genèse rapporte que Dieu créa l’homme et la femme en leur confiant la tâche d’emplir la terre et de la soumettre, ce qui ne signifie pas l’exploiter, mais la cultiver et la préserver, en prendre soin à travers son travail (cf. Gn 1, 28 ; 2, 15). Le travail fait partie du dessein d’amour de Dieu ; nous sommes appelés à cultiver et à protéger tous les biens de la création et de cette façon, nous participons à l’œuvre de la création ! Le travail est un élément fondamental pour la dignité d’une personne. Le travail, pour utiliser une image, nous « oint » de dignité, nous remplit de dignité; il nous rend semblables à Dieu, qui a travaillé et travaille, qui agit toujours (cf. Jn 5, 17) ; il donne la capacité de gagner sa vie, de faire vivre sa famille, de contribuer à la croissance de sa nation. Et je pense ici aux difficultés que, dans divers pays, rencontre aujourd’hui le monde du travail et de l’entreprise ; je pense à ceux, et pas seulement les jeunes, qui sont au chômage, souvent à cause d’une conception purement économique de la société, qui recherche le profit égoïste, sans tenir compte des paramètres de la justice sociale. 
Je désire adresser à tous l’invitation à la solidarité, et aux responsables des affaires publiques l’encouragement à faire tous les efforts pour donner un nouvel élan à l’emploi ; cela signifie se préoccuper de la dignité de la personne ; mais surtout, je voudrais dire de ne pas perdre l’espérance ; saint Joseph aussi a traversé des moments difficiles, mais il n’a jamais perdu confiance et a su les surmonter, dans la certitude que Dieu ne nous abandonne pas. 
Et je voudrais également m’adresser en particulier à vous, garçons et filles, et à vous, les jeunes : appliquez-vous dans votre devoir quotidien, dans l’étude, dans le travail, dans les relations d’amitié, dans l’aide envers les autres ; votre avenir dépend également de la façon dont vous saurez vivre ces précieuses années de la vie. N’ayez pas peur des engagements, du sacrifice, et ne regardez pas l’avenir avec crainte ; gardez vivante l’espérance : il y a toujours une lumière à l’horizon. 
J’ajoute encore un mot sur une autre situation de travail particulière qui me préoccupe : je veux parler ce que nous pourrions appeler le « travail esclave », le travail qui rend esclave. Combien de personnes, à travers le monde, sont victimes de ce type d’esclavage, où c’est la personne qui est au service du travail, tandis que ce doit être le travail à offrir un service aux personnes pour qu’elles aient une dignité. Je demande aux frères et sœurs dans la foi et à tous les hommes et femmes de bonne volonté un choix ferme contre la traite des personnes, où figure aussi le « travail esclave ». 
2. J’évoque une seconde réflexion : dans le silence de l’action quotidienne, saint Joseph, avec Marie, n’ont qu’un seul centre d’attention : Jésus. Ils accompagnent et protègent, avec application et tendresse, la croissance du Fils de Dieu fait homme pour nous, en réfléchissant sur tout ce qui arrive. Dans les Évangiles, saint Luc souligne à deux reprises l’attitude de Marie, qui est aussi celle de saint Joseph : elle « retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur » (2, 19.51)
Pour écouter le Seigneur, il faut apprendre à le contempler, à percevoir sa Présence constante dans notre vie ; il faut s’arrêter pour dialoguer avec Lui, lui faire une place avec la prière. Chacun de nous, vous aussi les garçons, les filles, les jeunes, si nombreux ce matin, devrait se demander : quelle place est-ce que je laisse au Seigneur ? Est-ce que je m’arrête pour dialoguer avec Lui ? Depuis que nous étions petits, nos parents nous ont habitués à commencer et à terminer la journée avec une prière, pour nous éduquer à sentir que l’amitié et l’amour de Dieu nous accompagnent. Souvenons-nous davantage du Seigneur pendant nos journées ! 
Et en ce mois de mai, je voudrais rappeler l’importance et la beauté de la prière du saint Rosaire. En récitant le Je vous salue Marie, nous sommes conduits à contempler les mystères de Jésus, et donc à réfléchir sur les moments centraux de sa vie, parce que, comme pour Marie et pour saint Joseph, Il est au centre de nos pensées, de nos attentions et de nos actions. Ce serait une belle chose si, surtout en ce mois de mai, l’on récitait ensemble en famille, avec les amis, dans la paroisse, le saint Rosaire ou quelque prière à Jésus et à la Vierge Marie ! La prière faite ensemble est un moment précieux pour rendre encore plus solide la vie familiale, l’amitié ! Apprenons à prier davantage en famille et comme famille ! 
Chers frères et sœurs, demandons à saint Joseph et à la Vierge Marie qu’ils nous enseignent à être fidèles à nos engagements quotidiens, à vivre notre foi dans les actions de chaque jour et à laisser plus de place au Seigneur dans notre vie, à nous arrêter pour contempler son visage. Merci.

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    Esprit Fléchier (1632-1710)
   (Panégyrique de saint Joseph)
"Que j'aime à me le représenter sous un toit rustique, et dans une étroite et pauvre maison, loin du bruit et du tumulte du monde, se sanctifiant par le travail, par la retraite et par la prière ! Que dans ce sombre et petit espace, il se passa de grandes choses ! C'est là que se traçait le plan d'un monde nouveau, créé dans la justice et la sainteté de la vérité. C'est là que commençait à s'exécuter dans le temps les projets éternels de la miséricorde de Dieu. "

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     saint François de Sales (1567-1622)
( Vrais entretiens spirituels)
" Ce n'est pas par la grandeur de nos actions que nous plaisons à Dieu, mais par l'amour avec lequel nous les faisons, car une soeur qui sera en sa cellule, ne faisant qu'un petit ouvrage, méritera plus qu'une autre qui aura bien de la peine, si elle le fait avec moins d'amour. C'est l'amour qui donne la perfection et le prix à nos œuvres."

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  Pape François 

(22 septembre 2013, rencontre avec le monde du travail, à Cagliari, en Sardaigne..)

"Dieu a voulu qu’au centre du monde il n’y ait pas une idole, mais l’homme, qui fait avancer le monde par son travail. Mais maintenant, au centre de ce système sans éthique, il y a une idole, et le monde idolâtre à présent ce ’dieu-argent’", 

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Charles Louis Gay (1815-1892)

(Sermon pour la fête de saint Joseph)

Saint Joseph, homme du partage, homme de la charité fraternelle :

"Joseph travaillait beaucoup et gagnait peu. Il est absolument impossible de se le représenter comme un homme habile en affaires, ou comme se faisant valoir et surfaisant le prix de ses ouvrages ; encore moins comme un créancier rigoureux pressant ses débiteurs, les menaçant, les poursuivant, quand, insolvables ou non, ils ne s'acquittaient point envers lui. Que de fois il dut être victime et de sa conscience et de sa confiance et de sa compatissante bénignité ! Que de rabais exorbitants et injustes il dut subir sans se plaindre, et que souvent il abandonna tout à fait ses créances !
Au reste, quand il gagnait, ce n'était point pour amasser. Nul ne fut moins que lui ambitieux de fortune. Trop prudent pour ne jamais faire d'épargne, surtout après qu'il dut pourvoir au nécessaire de Jésus et de Marie, il était trop pauvre d'esprit, trop généreux, trop miséricordieux, pour ne pas donner aux autres pauvres ce qui, par hasard, se rencontrait chez lui de superflu." 


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Benoît XVI - Regina Cæli, 1er mai 2005 (VI Dimanche de Pâques)
Aujourd’hui, nous commençons le mois de mai par une fête liturgique très chère au peuple chrétien, celle de saint Joseph travailleur. Et vous savez que je m’appelle Joseph. Elle fut instituée par le Pape Pie XII de vénérée mémoire il y a maintenant 50 ans, pour souligner l’importance du travail et de la présence du Christ et de l’Eglise dans le monde ouvrier. Il est nécessaire de témoigner également dans la société d’aujourd’hui de l’ »Evangile du travail », dont parlait Jean-Paul II dans son Encyclique Laborem exercens. Je souhaite que ne manque pas le travail notamment pour les jeunes, et qu’il s’exerce dans des conditions qui respectent toujours plus la dignité de la personne humaine.



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Ad. Tanquerey
Les dogmes générateurs de la piété, Paris-Tournai-Rome, 4ème éd., 1931, p. 137
C'est un modèle facile à imiter, en ce sens du moins que Marie s'est sanctifiée dans la vie commune, dans l'accomplissement de ses devoirs de jeune fille et de mère, dans les humbles soins du ménage, dans la vie cachée, dans les joies comme dans les tristesses, dans l'exaltation comme dans les humiliations les plus profondes.

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Bible - Ancien Testament
Proverbes 24, 30-34
J'ai passé près du champ d'un paresseux, et près de la vigne d'un insensé. Et voici, ... les épines y croissaient partout, les ronces en couvraient la surface, et le mur de pierres était écroulé. J'ai regardé, et j'ai appliqué mon cœur, j'ai considéré et j'ai tiré cette leçon : « Un peu de sommeil, un peu d'assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir, et ta pauvreté viendra comme un rôdeur, et ton indigence comme un homme armé. »

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St Josémaria Escriva
Amis de Dieu, n° 62
Luttez contre la compréhension excessive que chacun a pour soi ; soyez exigeants envers vous-mêmes ! Parfois, nous pensons trop à notre santé, au repos qui ne saurait manquer, dans la mesure précisément où il nous permet de reprendre le travail avec des forces renouvelées. Mais le repos ― je l'ai écrit il y a déjà si longtemps ― ne consiste pas à ne rien faire : c'est se distraire à des activités qui exigent moins d'efforts.
D'autre part, sous de faux prétextes, nous sommes trop nonchalants. Nous perdons de vue la responsabilité sainte et bénie qui pèse sur nos épaules. Nous nous limitons tout juste à ce qu'il faut pour nous tirer d'affaire. Nous nous laissons entraîner par des raisons qui n'en sont pas, pour nous tourner les pouces, alors que Satan et ses alliés, eux, ne prennent pas de vacances.

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Catéchisme abrégé
Les cinq préceptes de l'Église
1. Participer à l'Eucharistie dominicale et aux autre fêtes d'obligation et s'abstenir des travaux et des activités qui pourraient empêcher la sanctification de tels jours.
2. Confesser ses péchés au moins une fois par an.
3. Recevoir le Sacrement de l'Eucharistie au moins à Pâques.
4. S'abstenir de manger de la viande et observer le jeûne durant les jours établis par l'Église.
5. Subvenir aux besoins matéiels de l'Église, selon ses possibilités.

334

Bible - Nouveau Testament
Matthieu 25, 20-21
S'avançant, celui qui avait reçu les cinq talents en présenta cinq autres, en disant : " Seigneur, tu m'as confié cinq talents ; voici cinq autres talents que j'ai gagnés. "
Son maître lui répondit : " Bien, serviteur bon et fidèle ; tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. "

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St Josémaria Escriva
Quand le Christ passe, n° 65
Quelle étrange capacité possède donc l’homme d’oublier les choses les plus merveilleuses, de s’habituer si facilement au mystère ! Considérons de nouveau, en ce temps de Carême, que le chrétien ne peut être superficiel. Bien qu’entièrement plongé dans son travail ordinaire, parmi les autres hommes, ses égaux, attelé à la tâche, occupé, perpétuellement tendu, le chrétien doit être en même temps totalement plongé en Dieu, parce qu’il est fils de Dieu.

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Bx Charles de Foucauld
Lettre à Henri de Castries (14 août 1901)
L'Evangile me montra que le premier commandement est d'aimer Dieu de tout son cœur et qu'il fallait tout enfermer dans l'amour ; chacun sait que l'amour a pour premier effet l'imitation... je devais donc imiter la vie cachée de l'humble et pauvre ouvrier de Nazareth...

231

St Josémaria Escriva
Quand le Christ passe, n. 18

Lorsque Noël arrive, j'aime contempler les représentations de l'enfant Jésus. Ces images qui nous montrent l'anéantissement du Seigneur, me rappellent que Dieu nous appelle, que le Tout-Puissant a voulu se présenter démuni, qu'Il a voulu avoir besoin des hommes. Dès le berceau de Bethléem, le Christ me dit, et te dit, qu'Il a besoin de nous ; Il nous invite à mener une vie chrétienne, sans compromission, une vie de générosité, de travail, de joie.
Jamais nous n'obtiendrons la véritable bonne humeur si nous n'imitons pas vraiment Jésus ; si nous ne sommes pas humbles comme Lui. J'insiste à nouveau : avez-vous vu où se cache la grandeur de Dieu ? Dans une étable, dans les langes, dans une grotte. L'efficacité rédemptrice de nos vies ne peut s'exercer qu'avec humilité, parce qu'alors, nous cessons de penser à nous-mêmes et nous sentons que nous avons le devoir d'aider les autres.

221

Benoît XVI
Angelus, Dimanche 27 novembre 2005

Nous pourrions dire que l'Avent est le temps où les chrétiens doivent réveiller dans leur cœur l'espérance de pouvoir, avec l'aide de Dieu, renouveler le monde. A cet égard, je voudrais rappeler aujourd'hui également la Constitution du Concile Vatican II Gaudium et spes sur l'Eglise dans le monde contemporain : il s'agit d'un texte profondément empreint d'espérance chrétienne. Je me réfère en particulier au n. 39, intitulé « Terre nouvelle et cieux nouveaux ». On y lit : « Mais, nous l'avons appris, nous savons que Dieu nous prépare une nouvelle demeure et une nouvelle terre où régnera la justice (cf. 2 Co 5, 2; 2P 3, 13)... Mais l'attente de la nouvelle terre, loin d'affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller ». En effet, nous retrouverons les bons fruits de notre travail lorsque le Christ remettra au Père son royaume éternel et universel. Que la Très Sainte Vierge Marie, Vierge de l'Avent, nous obtienne de vivre ce temps de grâce vigilants et actifs dans l'attente du Seigneur.

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St Josémaria Escriva
Amis de Dieu, n. 131
Qu'importe de trébucher si nous trouvons dans la douleur de la chute l'énergie qui nous aide à nous relever et nous pousse à continuer avec un courage renouvelé. N'oubliez pas que le saint n'est pas celui qui ne tombe jamais mais celui qui se relève toujours, humblement et avec une sainte opiniâtreté. S'il est écrit au livre des Proverbes que le juste tombe sept fois par jour, toi et moi, pauvres créatures, nous ne devons pas nous étonner ni nous décourager devant nos misères personnelles, devant nos faux pas. Nous continuerons toujours plus avant si nous cherchons la force d'âme auprès de Celui qui nous a promis : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Merci, Seigneur, quia tu es, Deus, fortitudo mea, car Tu as toujours été, Toi, et Toi seul, mon Dieu, ma force, mon refuge, mon appui.
Sois humble, si tu veux vraiment progresser dans la vie intérieure. Aie recours avec constance, avec confiance à l'aide du Seigneur et de sa Mère bénie, qui est aussi ta Mère. Avec sérénité, tranquillement, si douloureuse que soit la blessure encore ouverte de ta dernière chute, étreins une fois encore la croix et dis : Seigneur, avec ton aide, je lutterai pour ne pas m'arrêter, je répondrai fidèlement à tes invitations sans crainte des pentes abruptes, ni de la monotonie apparente du travail habituel, ni des chardons et des cailloux du chemin. J'ai la certitude que ta miséricorde m'assiste et qu'à la fin je trouverai le bonheur éternel, la joie et l'amour pour les siècles sans fin.

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St Josémaria Escriva
Quand le Christ passe, n. 47-48
Car, pour avoir été assumé par le Christ, le travail nous apparaît comme une réalité qui a été rachetée à son tour. Ce n'est pas seulement le cadre de la vie de l'homme, mais un moyen et un chemin de sainteté, une réalité qui sanctifie et que l'on peut sanctifier.
Il convient donc de ne pas oublier que la dignité du travail se fonde sur l'Amour. Le grand privilège de l'homme est de pouvoir aimer et dépasser ainsi l'éphémère et le transitoire. L'homme peut aimer les autres créatures, prononcer un tu et un je qui ont un sens, et il peut aimer Dieu, qui nous ouvre les portes du ciel, qui nous fait membres de sa famille, et qui nous autorise à Lui parler personnellement, face à face.
C'est pourquoi l'homme ne peut se limiter à faire des choses, à fabriquer des objets. Le travail naît de l'amour, manifeste l'amour et s'ordonne à l'amour. Nous reconnaissons Dieu, non seulement dans le spectacle que nous offre la nature, mais aussi dans l'expérience de notre travail et de notre effort. Le travail est ainsi prière, action de grâces, parce que nous savons que c'est Dieu qui nous a placés sur terre, nous savons qu'Il nous aime et que nous sommes les héritiers de ses promesses.

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La Didaché, XII
Que quiconque vient au nom du Seigneur soit reçu. Puis, après l'avoir mis à l'épreuve, vous le connaîtrez, car vous aurez l'intelligence de la droite et de la gauche [du bien et du mal]. Si l'arrivant est de passage, aidez-le autant que vous pouvez ; mais il ne restera chez vous que deux ou trois jours, s'il y a nécessité. S'il veut, ayant un métier, se fixer parmi vous, qu'il travaille et qu'il mange ; s'il n'a pas de métier, veillez selon votre intelligence à ce qu'un chrétien ne vive pas parmi vous sans rien faire. Mais, s'il ne veut pas agir ainsi, c'est un trafiquant du Christ ; tenez-vous en garde contre de tels gens.

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St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 44, 3
Une autre partie de la semence tomba dans une bonne terre, et elle fructifia; quelques grains rendant cent pour un, d’autres soixante, et d’autres trente. Que celui-là l’entende qui a des oreilles pour entendre.
Il n’y a que cette quatrième partie de toute la semence qui se sauve, et encore même avec beaucoup d’inégalité et de différence. Jésus-Christ voulait dire par là qu’il offrait indifféremment à tous les instructions de sa parole. Car comme un laboureur ne choisit point en semant, et ne fait aucun discernement d’une terre d’avec une autre, mais répand sa semence également partout, Jésus-Christ de même, en prêchant, ne faisait point de distinction entre le riche et le pauvre, entre le savant et l’ignorant, entre l’âme ardente et celle qui était lâche et paresseuse. Il semait de même sur tous les cœurs, et il faisait de son côté tout ce qu’il devait faire, quoiqu’il n’ignorât pas quel devait être le succès de son travail.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)