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2422

        Sainte Faustine Kowalska
         ( Jésus à soeur Faustine - Journal, 10 octobre 1937 - texte prononcé par le pape François dans son homélie du 19 avril 2020, Dimanche de la Miséricorde )
 Une fois, la Sainte a dit à Jésus, avec satisfaction, d’avoir offert toute sa vie, tout ce qu’elle possédait. Mais la réponse de Jésus l’a bouleversée :        « Tu ne m’as pas offert ce qui t’appartient vraiment ». Qu’est-ce que cette sainte religieuse avait gardé pour elle ? Jésus « lui dit avec douceur » : ‘‘Ma fille, donne-moi ta misère’’ » 

2421

        Sainte Faustine Kowalska
         ( Jésus à soeur Faustine - Journal, 14 septembre 1937 )
 « Je suis l’amour et la miséricorde même ; il n’est pas de misère qui puisse se mesurer avec ma miséricorde »

2198

    Saint François de Sales (1567-1622)
   ( A la présidente Brûlart)
"Vous ne faites rien, me dites-vous, en l'oraison. Mais qu'est ce que vous voudriez faire, sinon ce que vous y faites, qui est de présenter et représenter à Dieu votre néant et votre misère ? C'est la plus belle harangue que nous fassent les mendiants que d'exposer à notre vue leurs ulcères et nécessités. Mais quelque fois encore ne faites-vous rien de tout cela, comme vous me dites, mais vous demeurez là comme un fantôme et une statue. Eh bien, ce n'est pas peu que cela ! Dans les palais des princes et des rois, on met des statues qui ne servent qu'à recréer la vue du prince : contentez-vous donc de servir de cela en la présence de Dieu ; Il animera cette statue quand Il lui plaira."

2192

    Saint François de Sales 
      (Lettre à la Présidente Brûlart, mars 1605)
La prière : une Présence

Parce que la vie chrétienne est aux yeux de François de Sales une vie d’union à Dieu, son secret pour parvenir à la sainteté est de vivre, autant que possible, chaque instant en présence de Dieu. Il n’est donc pas étonnant que la prière soit d’abord placé sous le signe de la présence de Dieu. A une femme qui avait l’impression de rien faire pendant l’oraison, François écrit : 
« Vous ne faites rien, ce me dites-vous, en l’oraison. Mais qu’est-ce que vous y voudriez faire sinon ce que vous y faites, qui est de présenter et représenter à Dieu votre néant et votre misère ? C’est la plus belle harangue que nous fasse les mendiants que d’exposer à notre vue leurs ulcères et nécessités. Mais quelquefois encore ne faites-vous rien de tout cela, comme vous me dites, mais vous demeurez là comme un fantôme et une statue. Eh bien, ce n’est pas peu que cela. Dans les palais des princes et des rois, on met des statues qui ne servent qu’à recréer la vue du prince : contentez-vous donc de servir de cela en la présence de Dieu, il animera cette statue quand il lui plaira.
Les arbres ne fructifient que par la présence du soleil, les uns plus tôt et les autres plus tard, les uns toutes les années et les autres de trois en trois, et non pas toujours également. Nous sommes bienheureux de pouvoir demeurer en la présence de Dieu, et contentons-nous qu’elle nous fera porter notre fruit ou tôt ou tard, ou tous les jours ou parfois, selon son bon plaisir auquel nous devons pleinement nous résigner (remettre ou abandonner) »

2169

    Saint François de Sales 
      (Lettre à un gentilhomme n°1974)
« …la défiance de nos forces n’est pas un manquement de résolution mais une vraie reconnaissance de notre misère. C’est un sentiment meilleur de se défier de pouvoir résister aux tentations que non pas celui de s’en tenir pour assuré et fort, pourvu que ce qu’on n’attend pas de ses forces, on l’attende de la grâce de Dieu. » 

2159

    Saint François de Sales 
     (Lettre à Mme Angélique Arnauld, 1619)
« Animez continuellement votre courage d’humilité, et votre humilité, c’est-à-dire votre misère et le désir d’être humble, animez-les de confiance en Dieu, en sorte que votre courage soit humble et votre humilité courageuse.

2131

  Benoît XVI
(Deus Caritas Est - §36)
« La prière comme moyen pour puiser toujours à nouveau la force du Christ devient ici une urgence tout à fait concrète. Celui qui prie ne perd pas son temps, même si la situation apparaît réellement urgente et semble pousser uniquement à l’action. La piété n’affaiblit pas la lutte contre la pauvreté ou même contre la misère du prochain. La bienheureuse Teresa de Calcutta est un exemple particulièrement manifeste que le temps consacré à Dieu dans la prière non seulement ne nuit pas à l’efficacité ni à l’activité de l’amour envers le prochain, mais en est en réalité la source inépuisable »

2047

      Saint François de Sales (1567-1622)
     (Sermon du 4 mars 1609)
"Écoutons ce rossignol qu'est le Christ, et qui nous chante : "Faites-vous des trésors dans les cieux !" Écoutons cette tourterelle de notre terre qui est l'Eglise, et qui nous dit : "Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière !" Voilà les premières notes de tout le Carême, voilà les deux bornes du chemin pénitentiel : on part des cendres et on va au ciel, on part de la misère et l'on acquiert des trésors."

1787

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
       (Manuel des âmes intérieures)
"Dieu veut que l'on craigne sa justice, afin qu'on évite le péché, qu'on en sorte au plus tôt, qu'on l'expie par la pénitence, qu'on ne se flatte jamais de l'avoir suffisamment expié, et qu'on ne présume pas légèrement du pardon. Mais en même temps, Il veut qu'on se confie en Lui, qu'on espère tout de sa miséricorde, qu'on se retourne vers Lui par amour plutôt que par crainte, qu'on ne se livre pas à des frayeurs vaines et injurieuses à Dieu, qui n'ont d'autre effet que de nous consterner et de nous décourager.
Mais jusqu'où doit aller la confiance en Dieu ? Aussi loin que sa puissance et sa bonté, aussi loin que notre faiblesse et notre misère ; c'est à dire qu'elle ne doit point avoir de bornes." 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)