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    Saint François de Sales (1567-1622)
     (Sermon du 1er mars 1617)
"D'abord et en elle-même, toute la doctrine chrétienne est Tradition. C'est, en effet, le Christ Notre Seigneur qui est l'auteur de la doctrine chrétienne : or, lui-même n'a rien écrit. Par conséquent, la foi provient non de la lecture, mais de l'audition. Jésus Christ nous l'enseigne lorsqu'il dit : Qui vous écoute, m'écoute. Ainsi encore saint Paul : Gardez les traditions que vous avez apprises, soit par nos discours, soit par notre épître (II Thess 2, 14). L'Eglise catholique veut toute la Parole de Dieu : Écriture et traditions.
Les hérétiques disent : Les Écritures ne suffisent-elles pas ? Ne sont-elles pas suffisantes et surabondantes ?
Oui, elles suffisent ; c'est nous qui ne suffisons pas à puiser la doctrine catholique dans les seules Écritures prises isolément. Voyez tous les hérétiques : n'ont-ils pas eu l'Écriture ? Et pourtant, ils n'ont pas cru ; bien plus, ils sont tombés dans l'erreur. La Tradition est donc nécessaire ; et l'idée de vouloir puiser la doctrine au souffle de l'Esprit est tout à fait insensée ; on attribuerait aux Écritures autant de significations qu'il y a de têtes. Il faut donc étudier ce dépôt, suivre les enseignements de la foi transmise une fois pour toutes aux saints (Jud 3, 4), écouter l'Église qui en est la dépositaire."

2122

  Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - 6 avril 1930)
« N’oublions pas que dans le service de Dieu il n’est point de petite vie, que seule importe la façon de la remplir.
Ne pensons point avoir fait tout notre devoir quand nous avons assisté à la messe le dimanche, ce serait ne voir de la religion que l’extérieur. »
Marthe Robin (1902-1981)

1920

      saint Augustin 
(Préface au Miroir des préceptes nouveaux de l'Écriture Sainte)

"Nul n'ignore que l'Écriture Sainte, c'est à dire l'ensemble des livres de la Loi, des Prophètes et des Évangiles ainsi que des écrits apostoliques auxquels nous reconnaissons une autorité canonique, se donne comme seul objectif, dans certaines de ses parties, de nourrir la connaissance et de donner des bases solides à la foi. (...). D'autres textes, en revanche, contiennent des préceptes à observer et à mettre en pratique ou des interdictions de faire telle ou telle action (...) et établissent des normes pour une vie morale conforme aux exigences de la religion véritable."

1494

   Cardinal Marc Ouellet
(5 juin 2019 - 75ème anniversaire de la libération)
" Il ne peut y avoir de paix universelle sans la paix entre les religions, ou mieux sans que les hommes religieux se rencontrent et s’unissent en ce qu’ils ont en commun."



1476

   Jean-Jacques Olier (1608-1657)
(Traité des saints ordres)
"Dieu ne peut être plus honoré que par cette divine hostie (de l'Eucharistie), car elle comprend en soi toute la religion et tout le culte de Dieu. Il n'y a sorte de louange, de respect et d'hommage qu'elle ne renferme, et qui d'elle ne découle dans l'Eglise. Cette divine Hostie est l'abrégé de tout la religion, de sorte que celui qui l'offre à Dieu, lui offre en même temps tous les honneurs, les hommages, les cantiques, les psaumes, les hymnes qui se récitent dans l'Église."

1063

de mgr Pierre d'Ornellas*
« En vérité, toute limite qui affecte chaque être humain, n’est pas un obstacle ni un échec mais l’occasion d’un surcroît d’humanité et d’amour. »
« Reconnaître les limites de l’être humain ne signifie pas résignation et aveu d’impuissance. C’est au contraire hisser la raison à son plus haut niveau pour qu’elle discerne dans ces limites un surcroît de sens et de bonheur. 
Il est patent que la foi chrétienne offre un superbe horizon de sens pour la vie de l’être humain.
Le christianisme, loin d’être une religion de la résignation plaintive, est un chemin de liberté vraie et heureuse où l’homme trouve plénitude. »
Extrait de la conférence du Dimanche 12 février 2017, à l’occasion de la 25e Journée mondiale du malade à Lourdes, dans le cadre du colloque international « Le Magnificat, cantique de l’Espérance ».
* Monseigneur Pierre d’Ornellas né le 9 mai 1953 à Paris, est un évêque catholique français,
Archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo,
Membre du Comité Études et projets
et responsable du Groupe de travail "Bioéthique"

215

Anonyme
Homélie du IIème siècle (attribuée à St Clément de Rome)
Ayons la foi, mes frères et mes sœurs : le combat que nous menons est l'épreuve que nous impose le Dieu vivant, et nous luttons dans la vie présente pour être couronnés dans celle qui vient. Parmi les justes, aucun n'a recueilli un fruit précoce : il faut savoir attendre. Si Dieu donnait immédiatement aux hommes justes leur récompense, ce serait bientôt un marché que nous pratiquerions, et non le culte de Dieu. Nous aurions l'apparence de la justice en recherchant non pas la religion, mais notre profit. Et c'est pourquoi le jugement divin frappe l'esprit qui n'est pas vraiment juste et l'accable d'entraves.

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Catéchisme de l'Église Catholique
n. 843
L’Église reconnaît dans les autres religions la recherche, "encore dans les ombres et sous des images", du Dieu inconnu mais proche puisque c’est Lui qui donne à tous vie, souffle et toutes choses et puisqu’il veut que tous les hommes soient sauvés. Ainsi, l’Église considère tout ce qui peut se trouver de bon et de vrai dans les religions "comme une préparation évangélique et comme un don de Celui qui illumine tout homme pour que, finalement, il ait la vie" (Lumen Gentium 16 ; cf. Nostra Aetate 2 ; Evangelii Nuntiandi 53).
Source : www.vatican.va 

154

Catéchisme de l'Église Catholique
n. 842
Le lien de l’Église avec les religions non-chrétiennes est d’abord celui de l’origine et de la fin communes du genre humain :
"En effet, tous les peuples forment une seule communauté ; ils ont une seule origine, puisque Dieu a fait habiter toute la race humaine sur la face de la terre ; ils ont aussi une seule fin dernière, Dieu, dont la providence, les témoignages de bonté et les desseins de salut s’étendent à tous, jusqu’à ce que les élus soient réunis dans la cité sainte" (Nostra Aetate 1).
Source : www.vatican.va

153

Catéchisme de l'Église Catholique
n. 841
Les relations de l’Église avec les musulmans. "Le dessein de salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les musulmans qui, en déclarant qu’ils gardent la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, juge des hommes au dernier jour" (Lumen Gentium 16 ; cf. Nostra Aetate 3).
Source : www.vatican.va

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Benoît XVI
Message 2 sept 2006, §3-4
Lettre à l'évêque d'Assise, à l'occasion du XX anniversaire de la rencontre interreligieuse de prière pour la paix

En dépit des différences qui caractérisent les divers chemins religieux, la reconnaissance de l'existence de Dieu, à laquelle les hommes peuvent parvenir ne serait-ce qu'à partir de l'expérience de la création (cf. Rm 1, 20), ne peut manquer de disposer les croyants à considérer les autres êtres humains comme des frères. Il n'est donc permis à personne de se servir du motif de la différence religieuse comme présupposé ou prétexte pour une attitude belliqueuse envers les autres êtres humains.
(...) lorsque le sentiment religieux atteint sa maturité, il suscite chez le croyant la perception que la foi en Dieu, Créateur de l'univers et Père de tous, ne peut manquer de promouvoir entre les hommes des relations de fraternité universelle. En effet, des témoignages du lien intime qui existe entre le rapport avec Dieu et l'éthique de l'amour sont visibles dans toutes les grandes traditions religieuses. (...) Puis, dans le Nouveau Testament, la révélation de ce dessein universel d'amour atteint son point culminant dans le mystère pascal, dans lequel le Fils de Dieu incarné, à travers un acte bouleversant de solidarité salvifique, s'offre en sacrifice sur la croix pour l'humanité tout entière. Dieu montre ainsi que sa nature est l'Amour. C'est ce que j'ai voulu souligner dans ma première Encyclique, qui commence précisément par les paroles Deus caritas est (1 Jn 4, 7). Cette affirmation de l'Ecriture ne jette pas seulement une lumière sur le mystère de Dieu, mais illumine également les relations entre les hommes, tous appelés à vivre selon le commandement de l'amour.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)