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1898

      saint Pio de Pietrelcina
     (lettre de Padre Pio au père Agostino du 18 janvier 1913)
" Jésus ne se contente pas de me mettre à l'épreuve par des craintes et des angoisses spirituelles dans un parfum de désolation, il y ajoute toutes sortes de difficultés physiques en se servant pour ce faire des méchants "cosaques". (...)
Notre Ange Gardien est toujours à nos côtés
je me suis plaint à mon ange gardien, qui me dit, après m'avoir fait un petit sermon : "Remercie Jésus, car Il te traite comme quelqu'un qu'il a choisi pour gravir à sa suite le chemin du Calvaire. C'est avec joie que je vois comment Jésus se conduit envers toi, qu'Il a confié à mes soins. Crois-tu peut-être que je serais si content, si je ne te voyais pas si combattu ? Mon amour me fait rechercher ton bien, par conséquent je me réjouis toujours davantage de te voir dans cet état-là. Jésus permet ces assauts du démon parce que son amour te rend cher à ses yeux ; Il veut donc que tu lui ressembles jusqu'à connaître toi aussi ses angoisses au désert, au jardin des Oliviers et de la croix.
Toi, défends-toi, éloigne toujours les pièges du malin et traites-les par le mépris. Lorsque les forces ne te le permettrons pas, ne te désole pas, bien-aimé de mon coeur, je suis toujours à tes côtés."

1387

 Notre Dame de Fatima 

Au printemps 1916, l'Ange se manifesta de nouveau (la première fois en 1915) ; mais cette fois aux trois petits pastoureaux : Lucie, François et sa sœur Jacinthe ;
Ce jour là, ils étaient monté sur le versant de la colline avec leurs brebis.Jouant depuis un certain temps, voici qu'un vent assez fort secoua les arbres. Levant les yeux, les enfants virent au dessus des oliviers une chose d'une forme humaine s'approcher d'eux. Plus distinctement, cette fois on peut décrire que cette « chose » avait l'apparence d'un jeune garçon de 15 ans tout au plus, vêtu d'un blanc pur, que le soleil rendait transparent comme s'il était en cristal.
En arrivant près des trois enfants, l'Ange dit :
« Ne craignez pas !. Je suis l'Ange de la Paix. Priez avec moi ! »
Puis s'agenouillant à terre, il courba le front jusqu'au sol. Les enfants firent de même, et répétèrent les paroles qu'ils entendirent :
Mon Dieu,
je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime.
Je Vous demande pardon
pour ceux qui ne croient pas,
qui n'adorent pas,
qui n'espèrent pas,
et qui ne Vous aiment pas.
Il répéta trois fois cette prière puis il se releva en disant :
« Priez ainsi. Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications », puis il disparut.
Par ces mots, l'Ange nous apprend que le Cœur de Marie conduit infailliblement au Cœur de Jésus. Ces deux Cœurs ne se séparent pas : qui trouve l'un, trouve l'autre...
Notre Dame de Fatima,
priez pour nous


934

pape François 
"La présence de l'Ange gardien dans notre vie n'est pas seulement pour nous aider sur le chemin, mais pour nous faire voir où nous devons arriver"

913

de saint Pio de Pietrelcina
Lettre du 15 juillet 1913, adressée à l’une de ses filles spirituelles, Annita 

Les anges. 

Chère fille de Jésus,
Que ton cœur soit toujours le Temple de la Très Sainte Trinité, que Jésus augmente dans ton âme le feu de son amour et qu’Il te sourit toujours, comme à toutes les âmes qu’Il aime. Que le sourire de Marie Très Sainte t’accompagne dans tous les événements de ta vie, et qu’elle comble abondamment l’absence de ta mère terrestre.

Que ton bon ange gardien veille toujours sur toi, qu’il te conduise sur les durs sentiers de la vie. Qu’il te garde toujours dans la grâce de Jésus, qu’il te soutienne de ses mains, afin que ton pied ne heurte les pierres. Qu’il te protège sous ses ailes contre tous les pièges du monde, du démon et de la chair. Aie une grande dévotion, Annita, envers cet ange si bon et si bienveillant.
Quelle consolation de savoir que près de nous se trouve un esprit qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte jamais un instant, pas même lorsque nous osons pécher ! Cet esprit céleste nous guide, nous protège comme un ami, comme un frère. Mais il est tout aussi consolant de savoir que cet ange prie incessamment pour nous, qu’il offre à Dieu toutes les bonnes œuvres que nous accomplissons, nos pensées et nos désirs lorsqu’ils sont purs.

Pour l’amour de Dieu, n’oublie jamais ce compagnon invisible, toujours prêt à nous écouter et prompt à nous consoler. Ô délicieuse intimité ! Ô délicieuse compagnie ! Si seulement nous savions le comprendre ! Aie-le toujours devant les yeux de l’esprit. Rappelle-toi souvent la présence de cet ange, remercie-le, prie-le, tiens-lui toujours bonne compagnie. Ouvre-toi à lui et confie-lui ta souffrance. Aie sans cesse la crainte d’offenser la pureté de son regard.
Sache ceci et fixe-le bien dans ton esprit, il est si délicat, si sensible. Adresse-toi à lui dans les heures de suprême angoisse et tu feras l’expérience de son aide bénéfique. Ne dis jamais que tu es seule pour soutenir la lutte contre tes ennemis. Ne dis jamais que tu n’as personne à qui t’ouvrir et te confier. Ce serait un grave tort que tu ferais à ce messager céleste.
Les locutions intérieures
Quant aux locutions intérieures, ne crains pas, reste calme. Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est que ton cœur s’attache à ces locutions. Ne leur accorde pas trop d’importance, ne leur prête pas attention. Ne dédaigne pas ton amour, ni le temps pour ces choses. Réponds toujours humblement à ces voix : « Si c’est toi, Jésus, qui me parles, fais-moi voir les faits et les conséquences de tes paroles, c’est-à-dire la vertu sainte en moi ».

Humilie-toi devant le Seigneur, confie-toi en Lui, dépense tes forces par grâce divine dans la pratique des vertus, ensuite laisse la grâce de Dieu agir en toi, comme Dieu veut. C’est la vertu qui sanctifie l’âme, non les phénomènes surnaturels.

Et ne crée pas de confusion en toi en essayant de discerner si ces locutions viennent de Dieu. Si Dieu est leur auteur, un des signes principaux est que lorsque tu écoutes ces voix, elles remplissent d’abord ton âme de peur et de confusion, mais ensuite elles te laissent une paix divine.
Au contraire, lorsque l’auteur des locutions est le diable, elles commencent avec une fausse sécurité, suivie d’agitation et d’un malaise indescriptible.
Je ne doute absolument pas que Dieu soit l’auteur des locutions, mais tu dois être très prudente. Ceci ne doit pas t’inquiéter, c’est le test auquel ont été soumis même les plus grands saints et les âmes les plus illustres, et qui étaient acceptables au Seigneur. Tu dois simplement te garder de croire en ces locutions trop facilement, surtout lorsqu’elles te disent comment agir et ce que tu dois faire. Tu dois les recevoir et les soumettre au jugement de ton directeur spirituel. Ensuite, tu dois accepter sa décision.

Par conséquent, le mieux est de recevoir ces locutions avec une grande prudence et une indifférence constante. Agis ainsi et tout va augmenter ton mérite devant le Seigneur. Ne te préoccupe pas de ta vie spirituelle ; Jésus t’aime beaucoup, essaie de répondre à son amour, en grandissant toujours en sainteté devant Dieu et les hommes.

Prie oralement aussi, le moment n’est pas encore venu pour toi de laisser ces prières et, ce faisant, supporte avec patience et humilité les difficultés que tu expérimentes. Que tu sois prête aussi à te soumettre aux distractions et à l’aridité, et tu ne dois en aucune façon abandonner la prière et la méditation. C’est le Seigneur qui veut te traiter ainsi pour ton profit spirituel.

Pardonne-moi si je termine ici ma lettre. Dieu seul sait ce qu’il m’en coûte d’écrire cette lettre. Je suis très malade, prie beaucoup pour moi le Seigneur afin qu’Il me délivre vite de ce corps. Je te bénis ainsi que l’excellente Francesca. Que tu puisses vivre et mourir dans les bras de Jésus.

Padre Pio

859

Evangile selon saint Matthieu 18, 4-5
"Celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom,
il m'accueille, moi.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la Face de mon Père qui est aux Cieux."

Photo : Christ bénissant les enfants par le peintre Nicolaes Maes


855

saint Pio de Pietrelcina
(padre Pio)


853

-2 octobre - Les Saints Anges Gardiens
Mémoire obligatoire inscrite au calendrier depuis 1608, elle prolonge la fête des saints Archanges et souligne l'admirable Providence divine.

C'est une Vérité de Foi que les Anges, tout bienheureux qu'ils sont, reçoivent une mission de Dieu auprès des hommes.
Les paroles de Notre-Seigneur, l'enseignement des Docteurs et des Saints, l'autorité de l'Église, ne nous permettent pas d'en douter. Si les démons, en légions innombrables, rôdent autour de nous comme des lions prêts à nous dévorer (cf : 1 Pierre 5, 8), il est consolant pour nous de songer que Dieu nous a donné des défenseurs plus nombreux et plus puissants que les démons.
Les Anges nous préservent d'une foule de maux et de dangers, ils éloignent de nous les occasions du péché, ils nous inspirent de saintes pensées et nous portent à la vertu, nous soutiennent dans les tentations, nous fortifient dans nos faiblesses, nous animent dans nos découragements, nous consolent dans nos afflictions. Ils combattent avec nous contre le démon et nous prémunissent contre ses pièges.

« Ah ! mes frères, si nous avions la pensée, lorsque nous venons à l’église, que nos anges marchent devant nous, avec quel respect n’y viendrions-nous pas !... Avec quelle modestie nous assisterions à la Sainte Messe en pensant que nous sommes à côté d’un ange gardien prosterné devant le Dieu de toute grandeur ! » (St Curé d'Ars)

C'est en nous pénétrant bien de tout cela, au moins une fois dans l'année, que nous comprendrons mieux ce que nous valons aux yeux de Dieu et combien le ciel est beau, puisque, pour nous y conduire à travers les orages de la vie, Dieu donne à chacun de nous, en la personne de notre Ange gardien, un pilote habile, un défenseur invincible, un ami tendre et fidèle.
Hélas ! que de chrétiens oublient que Dieu les aime au point qu'il leur a donné un Ange, au moment de leur naissance, pour les garder, les préserver de tout mal, les diriger dans les difficultés et les tourments de la vie, les guérir, les sauver ! Oui, Dieu a voulu qu'un Ange soit continuellement à notre service, un Ange de son beau paradis, un Ange pour nous servir de trait d'union entre Sa Majesté et notre petitesse, pour nous couvrir de ses grandeurs et de sa gloire en ce monde où tout est misérable et vil. Quel honneur divin en notre faveur !

Comme saint Jérôme a raison de s'écrier :

« Quelle est donc la dignité des âmes, puisque chacune d'elles reçoit à son entrée dans la vie un Ange chargé par Dieu lui-même de veiller à sa garde ? ».

« Nos Anges gardiens, dit saint Bernard, nous aident et nous protègent dans toutes les positions, toutes les circonstances de notre vie. Ils travaillent à notre salut avec une sollicitude active, infatigable, que rien ne peut décourager. Ils le font en nous montrant la voie à suivre, en écartant les obstacles, en combattant avec nous, en nous fortifiant dans les dangers ».

« Ils portent au pied du trône de Dieu, ajoute Bossuet, nos prières, nos bonnes œuvres, nos désirs, nos pensées, et surtout nos larmes, notre repentir, nos souffrances endurées pour l'amour de Dieu avec humilité et patience. »

Enfin, quand la mort arrive, dans ces derniers combats où va se décider notre sort éternel, enseignent les théologiens, ils redoublent de vigilance pour réprimer la fureur des démons, pour ramener dans notre cœur abattu l'esprit de componction, de pénitence et de ferveur. La mission des Anges gardiens se continue même au delà du tombeau. Ils nous visitent en purgatoire, ils nous consolent, ils nous rendent plus douce l'espérance de jouir bientôt des délices du ciel, ils obtiennent des suffrages en notre faveur, ils négocient auprès de Dieu la grande affaire de notre délivrance.

Quelle récompense est digne de tant de bienfaits, et comment ne pas aimer les bons Anges ?
Nous les aimerons et nous reconnaîtrons dignement leurs services si nous contribuons, selon notre pouvoir, à l'accroissement du culte de ces célestes protecteurs, si nous nous efforçons surtout à leur rendre amour pour amour. Oh ! respectons toujours leurs chastes regards ; ne les forçons point à rougir de notre conduite ou à fuir loin de notre âme, couverte de la lèpre du péché. Comme la mauvaise odeur chasse les colombes, et la fumée les abeilles, ainsi le péché fait fuir les bons Anges.
Ayons une confiance sans bornes en leur protection, car ils sont puissants, prudents et fidèles.

Ce sont nos devoirs que Saint Bernard résume en trois mots : « Quel respect, quel amour, quelle confiance de notre part ne méritent pas les anges ! Respect pour leur présence, amour à cause de leur bienveillance, confiance en leur protection. » Invoquons-les souvent et suivons leurs saintes inspirations.

Ne passons jamais un jour sans réciter pieusement cette petite prière à notre bon Ange :
« Ange de Dieu qui êtes mon gardien et à qui j'ai été confié par la Bonté divine, éclairez-moi, défendez-moi, conduisez-moi et dirigez-moi ».

Le souverain Pontife Pie VI (bref du 2 octobre 1795) a accordé à tous les fidèles : I° une indulgence de 100 jours, chaque fois que, de cœur au moins contrit et avec dévotion, ils réciteront cette prière ;
et une indulgence plénière, en la fête des saints Anges gardiens, à ceux qui l'auront récitée, matin et soir, toute l'année, pourvu que, confessés et communiés, ils visitent en ce jour une église ou un oratoire public et y prient pour le Souverain Pontife ;
et enfin, une indulgence plénière à l'article de la mort (bref du 11 juin 1796).

Ayons donc à cœur de propager le culte des saints Anges gardiens, et honorons-les par notre piété. Quand la mort, déployant sur nous ses ailes funèbres, après une lutte cruelle, aura imprimé le cachet de sa victoire sur notre corps, notre bon Ange gardien lui-même prendra notre âme et la portera dans les cieux, où nous jouirons à jamais, avec lui, avec tous les Anges et les saints, de l'éternelle félicité

852

de saint Pio de Pietrelcina
Padre Pio et les anges
Padre Pio conseillait souvent aux gens qui souhaitaient le contacter pour lui envoyer un message ou une demande, de lui envoyer leur ange gardien. Le frère Dominic, qui s’occupait des messages en provenance de l’Amérique pour Padre Pio, lui demanda : « Padre... une femme souhaite savoir si son ange gardien viendra vraiment si elle vous l’envoie ? » Padre Pio répondit : « Dis-lui que son ange n’est pas comme elle. Son ange est très obéissant, et quand elle l’envoie, il vient ! » [101]
Padre Pio était très proche de son ange gardien, qui lui apprit à traduire des lettres en français et en grec. L’ange tenait éveillé Padre Pio la nuit afin qu’ils puissent tous deux chanter les louanges de Dieu. L’ange de Padre Pio adoucissait également la douleur qu’il endurait à cause des morsures des démons. [102]
Padre Pio avait de nombreux noms pour son ange gardien, dont : petit ange, ami, frère, compagnon, conducteur, secrétaire, messager céleste, compagnon de mon enfance, et d’autres. [103]
Padre Pio, Lettre ; 20 avril 1915 : « Répétez souvent cette magnifique prière : “Ange de Dieu, mon gardien à qui la bonté du Père Céleste m’a confié, protégez et guidez-moi maintenant et à jamais.” » [104]
Un avocat nommé Attilio de Sanctis fut extrêmement surpris d’avoir réussi à conduire sa voiture sur plus de 43 kilomètres sans accident alors qu’il était endormi. À l’occasion d’une visite à Padre Pio, il lui demanda ce qui était arrivé la nuit où il avait conduit plusieurs kilomètres endormi. Padre Pio dit à De Sanctis : « Vous vous êtes assoupi et votre ange gardien a conduit la voiture. » [105]
Padre Pio dit à propos des anges : « Les anges nous envient pour une chose seulement : ils ne peuvent pas souffrir pour Dieu. » [106]
Padre Pio écrivit la chose suivante à son directeur spirituel le 5 novembre 1912 : « Tu ne peux pas imaginer à quel point ces vauriens [les démons] me frappent. Parfois je crois que je suis sur le point de mourir. Samedi, j’eus l’impression qu’ils avaient l’intention d’en finir avec moi et je ne savais pas vers quel saint me tourner. Je m’adressai à mon ange et après m’avoir fait attendre un moment, le voici qui arrive flottant près de moi, chantant des hymnes à la Majesté divine avec sa voix angélique... Je le réprimandai avec amertume de m’avoir laissé attendre si longtemps alors que je l’avais effectivement appelé à mon aide. Pour le punir, je décidai de ne pas le regarder en face ; je voulais m’en aller, me débarrasser de sa présence. Mais lui, pauvre créature, me rattrapa au bord des larmes et me retint jusqu’à ce que je levasse les yeux vers lui et que je le découvrisse tout contrarié. Puis, il me dit : “Je suis toujours auprès de toi, mon jeune homme bien-aimé...” » [107]
Par Frère Michael Dimond, O.S.B.
Source : www.vaticancatholique.com,
[101] prophète du peuple, p. 214.
[102] Padre Pio de Pietrelcina, p. 52.
[103] Le démon dans la vie de Padre Pio, p. 114.
[104] Lettres Vol. II, (centre national Padre Pio), p. 421.
[105] chemins de Padre Pio, p. 148.
[106] Envoie moi ton Ange gardien p. 65.
[107] Lettres Vol. I, (centre national Padre Pio), p. 351.

807

Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio)
(Lettre à Rafaellina Cerase, 20 avril 1915)

l'ange gardien

«Invoque ton Ange gardien, afin qu’il t’éclaire et te guide.  Le Seigneur te l’a donné pour guide et pour messager.  Aussi, recours à lui.» (Padre Pio)
Prenez la belle habitude de toujours penser à votre ange gardien.
A côté de nous, il y a un esprit céleste qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte pas un instant, qui nous guide, qui nous protège comme un ami, comme un frère, qui doit aussi nous consoler toujours, spécialement dans les heures qui sont, pour nous, les plus tristes. Invoquez souvent cet ange gardien, cet ange bénéfique, répétez souvent la belle prière : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien, vous à qui la bonté divine m’a confié, éclairez-moi, protégez-moi, guidez-moi, maintenant et toujours. »
Quelle consolation sera la vôtre, ô Raffaelina, quand votre âme, au moment de la mort, verra cet ange si bon qui vous aura accompagnée tout au long de votre vie, et aura été plus prodigue qu’un cœur maternel ! 

680

saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr


L'ASSOMPTION

L'Immaculée est la réalité la plus sublime entre Dieu et la création. Elle est une image fidèle de la perfection de Dieu, de sa Sainteté. Plus grande sera notre perfection dans l'amour, plus étroite sera l'union de notre volonté avec celle de Dieu. Parce que la très Sainte Mère de Dieu surpasse dans sa perfection tous les anges et les saints, sa volonté s'unit et s'accomplit dans la plus étroite collaboration avec la volonté de Dieu, elle vit et oeuvre uniquement en Dieu, et à travers Dieu.

657

     Marthe Robin
(Journal - 5 avril 1930)

« Le Seigneur envoie par toute la terre des anges pour recueillir toutes les prières que nous faisons au nom de l’Eglise, pour les offrir à Dieu en hommage, en expiation, en reconnaissance. »



567

Marthe Robin (1902-1981)

Prière de Marthe, "Ô Mère de Miséricorde"
Ô Mère de Miséricorde, soyez le secours, le soutien de tous les pauvres affligés, la consolation de ceux qui pleurent, le remède des malades, je Vous en supplie, ô Marie. Vous qui êtes la fille bien aimée de Dieu le Père, la Mère immaculée de Dieu le Fils, l’épouse de l’Esprit-Saint, Vous que l’archange a saluée pleine de grâces, soyez notre avocate, demandez miséricorde pour les pécheurs.
Ô Marie, soyez l’étoile qui me guide, ma lumière dans les ténèbres, mon courage dans l’épreuve, mon refuge dans la douleur.
Ô Marie, pleine de Clémence, ô ma Mère, ne m’abandonnez jamais. Obtenez-moi de partager bientôt votre bonheur dans la félicité des Anges et des Saints.
Ô Vierge ! plus pure que le Ciel, protégez-moi, protégez ma famille chérie, protégez tous vos enfants, comblez-nous de vos faveurs, ornez-nous de vos vertus. Vous êtes notre avocate, demandez miséricorde pour vos pauvres pécheurs.

467

St Augustin
Sermon 19, 5
Que me réserves-tu dans le ciel ? Qu'est-ce qui m'attend là-haut ? La vie éternelle, l'incorruptibilité, la royauté avec le Christ, la société des anges. Là, plus de trouble, plus d'ignorance, plus de dangers, plus de tentations ; la vraie, la certaine, l'immuable sécurité ! Et loin de toi, qu'ai-je recherche sur la terre ? des richesses qui fuient, tombent, s'envolent ; qu'ai-je recherché ? l'or, cette terre au reflet jaune, l'argent, cette terre au pâle reflet ; l'honneur, fumée d'un instant ; voilà ce que j'ai recherché loin de toi sur la terre ! Et dire qu'en voyant cela aux mains des pécheurs, mes pieds chancelaient et j'étais sur le point de tomber ! Oh ! que Dieu est bon pour ceux qui ont le cœur droit.

442

Bible - Nouveau Testament
Matthieu 18, 1-5.10 (évangile pour la mémoire des saints Anges Gardiens)
En ce moment-là, les disciples s'approchèrent de Jésus et dirent : " Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? "
Alors ayant fait venir un enfant, il le plaça au milieu d'eux et dit : " Je vous le dis, en vérité, si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. Celui donc qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux. Et celui qui reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il reçoit. "
Prenez garde de mépriser aucun de ces petits, car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux.

430

St Jean Damascène
Première homélie pour la nativité de la Vierge Marie
Que de miracles se réunissent en cette enfant, que d'alliances se font en elle ! Fille de la stérilité, elle sera la virginité qui enfante. En elle se fera l'union de la divinité et de l'humanité, de l'impassibilité et de la souffrance, de la vie et de la mort, pour qu'en tout ce qui était mauvais soit vaincu par le meilleur. O fille d'Adam et Mère de Dieu ! Et tout cela a été fait pour moi, Seigneur ! Si grand était votre amour pour moi que vous avez voulu, non pas assurer mon salut par les anges ou quelque autre créature, mais restaurer par vous-même celui que vous aviez d'abord créé vous-même. C'est pourquoi je tressaille d'allégresse et je suis plein de fierté, et dans ma joie, je me tourne vers la source de ces merveilles, et emporté par les flots de mon bonheur, je prendrai la cithare de l'Esprit pour chanter les hymnes divins de cette naissance...

380

St Augustin
De Trinitate, VIII, 8, 12
Que personne ne dise : Je ne sais quoi aimer. Qu’il aime son frère et il aimera l’amour même. En effet, il connaît mieux l’amour qui le fait aimer, que le frère qu’il aime. Il peut donc connaître Dieu mieux qu’il ne connaît son frère ; beaucoup mieux, parce que Dieu est plus présent ; beaucoup mieux, parce qu’il est plus intime ; beaucoup mieux, parce qu’il est plus certain. Embrasse le Dieu amour, et tu embrasseras Dieu par l’amour. C’est cet amour qui unit tous les bons anges et tous les serviteurs de Dieu par le lien de la sainteté, nous unit à eux et entre nous, et nous rattache tous à lui. Donc plus nous sommes exempts de la bouffissure de l’orgueil, plus nous sommes remplis d’amour et de quoi, sinon de Dieu, est rempli celui qui est rempli d’amour ? ― Mais, diras-tu, je vois la charité, je la découvre autant que possible des yeux de l’esprit, et je crois à l’Ecriture qui me dit: « Dieu est charité, et qui demeure dans la charité demeure en Dieu (Jean IV, 16 ) » ; mais si je vois la charité, je ne vois pas en elle la Trinité. ― Eh bien ! tu vois la Trinité, si tu vois la charité. Je ferai mes efforts pour t’en convaincre ; seulement qu’elle daigne elle-même nous assister, afin que la charité nous mène à quelque bon résultat.

340

St Grégoire le Grand
Homélies sur les évangiles, II, 17, 1
Quelle langue est capable de dire, quelle intelligence de comprendre la grandeur des joies du Ciel : être parmi les anges, siéger avec les saints, dans la gloire du Créateur, voir la face de Dieu, sa lumière infinie ? (...). Rien qu'en entendant cela, le désir s'enflamme et l'on aspire à parvenir là où l'on espère se réjouir sans fin.

205

Ste Faustine Kowalska
Le petit journal, § 20
Je vis mon ange gardien qui m’ordonna de le suivre. En un instant je me trouvai dans un endroit enfumé, rempli de flammes, où se trouvaient une multitude d’âmes souffrantes qui prient avec ferveur, mais sans efficacité pour elles-mêmes ; nous seuls pouvons les aider. Les flammes qui les brûlaient ne me touchaient pas. Mon ange gardien ne me quittait pas un seul instant. Et je demandais à ces âmes, quelle était leur plus grande souffrance. Elle me répondirent d’un commun accord que c’était la nostalgie de Dieu. J’ai vu la Sainte Vierge, visitant les âmes au Purgatoire. Elles l’appellent « Etoile de la mer ». Elle leur apporte du soulagement. Je voulais encore leur parler, mais mon ange gardien m’avait déjà donné le signal du départ. Nous sortions de cette prison de douleurs quand Dieu a dit : « Ma Miséricorde ne veut pas cela, mais la justice l’exige. » Depuis ce moment je suis en relations plus étroites avec les âmes souffrantes.

172

St Bernard
Sermons sur le Cantique des Cantiques, 39, 5
Aussi l'Épouse sous la protection des anges, et environnée de ces troupes célestes, est semblable à l'armée du Seigneur, à cette armée qui autrefois, au milieu des chariots de Pharaon, triompha de ses ennemis par un miracle étonnant de l'assistance divine (Exod. XIV, 18). Car si vous considérez attentivement toutes les choses que vous admirez dans un événement si prodigieux, vous en trouverez ici qui ne sont pas moins dignes d'admiration. Et même on peut dire que le triomphe ici est plus magnifique, puisque les merveilles qui se sont faites alors en des choses corporelles, s'accomplissent à présent d'une manière spirituelle. Ne vous semble-t-il pas, en effet, qu'il y a bien plus de gloire et de valeur, à terrasser le diable que Pharaon, et à dompter les puissances de l'air, qu'à renverser les chariots de ce prince ? Là on combattait contre la chair et le sang, et ici on combat contre les puissances invisibles, contre les princes du monde et des ténèbres, contre les esprits malins qui volent dans l'air (Ephes. XI, 12). Poursuivez avec moi les autres membres de cette comparaison. Là le peuple est tiré de l'Egypte ; ici l'homme est tiré du siècle. Là Pharaon, ici le diable est terrassé. Là ce sont les chariots de Pharaon qui sont renversés ; ici ce sont les désirs de la chair et du siècle, toujours en guerre avec l'âme, qui sont anéantis ! Ceux-là sont submergés dans les flots, ceux-ci le sont dans les larmes ; les uns dans le flot de la mer, les autres dans les larmes amères. Je crois que lorsqu'il arrive que les démons rencontrent une âme de telle sorte, ils crient comme les Egyptiens : « Fuyons Israël, car le Seigneur combat pour lui (Exod. XIV, 15). »

171

St Bernard
Sermon sur le Psaume 90, n. 12, 6
"Il a commandé à ses anges de vous garder en toutes vos voies." Combien cette parole doit-elle vous porter au respect, vous donner de dévotion, vous inspirer de confiance, vous porter au respect pour la présence de votre bon ange : donner de la dévotion à cause de sa bienveillance pour vous ; et vous inspirer de la confiance, puisqu'il prend soin de vous garder. Faites une attention particulière à toutes vos actions, puisque les anges, comme il leur a été commandé, vous sont présents dans toutes vos voies.
En quelque lieu que vous alliez, en quelque recoin que vous soyez, ayez toujours un grand respect pour votre bon ange. N'ayez pas la hardiesse de faire en sa présence ce que vous ne voudriez pas faire, si je vous voyais. Doutez-vous que cet esprit que vous ne voyez pas soit présent à ce que vous faites ? Combien auriez-vous de retenue si vous l'entendiez, si vous le touchiez, si vous le sentiez autour de vous ? Or, remarquez que ce n'est pas seulement par les yeux qu'on est assuré de la présence des choses.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)