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1196

saint Ambroise (340-397)

Fuyons hors d’ici. Tu peux fuir en esprit, même si tu es retenu physiquement. Tu peux à la fois demeurer ici et être en présence du Seigneur, si ton âme s’attache à Lui, si, par la pensée, tu marches derrière Lui, si tu suis ses chemins par la foi, non par la vue, si tu te réfugies en Lui ; car Il est refuge et force, Lui à qui David disait : Vers toi je me suis réfugié et je n’ai pas été déçu.

1179

Saint Jean Eudes 
à partir d’un texte de saint Jean Eudes : OC I, p.421-423

APPRENDS-MOI À TE RECEVOIR 
O Jésus, vrai Dieu et vrai homme, 
je t’adore au moment de ton entrée dans notre monde. 
Dès le premier instant de ta vie, 
tu réponds au regard d’amour de ton Père 
par un regard plein d’amour et de louange, 
et tu m’invites à faire de même. 
Avec toi, je veux le louer pour son amour. 
Dès cet instant, tu aimes Marie, tu la combles de grâce, de lumière et de sainteté. 
Elle te répond avec toute la force de son amour de maman. 
Marie, s’il te plaît, 
fais-moi communier au même amour que tu portes à ton Fils. 
Ô Jésus, tu m’aimes depuis toujours : 
Tu as vécu pour moi, tu vis en moi, 
et ton grand désir est de prendre toute la place dans ma vie. 
Merci pour ton projet d’amour. 
Pardonne mes résistances à t’accueillir, 
donne-moi grâce et force pour te laisser vivre en moi. 

1151

Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
«Nous ne voulons pas admettre que la souffrance est nécessaire à notre âme; que la croix doit être notre pain quotidien. La Croix est nécessaire à l'âme comme la nourriture au corps. Jour après jour; c'est elle qui la purifie et la libère de son attachement aux créatures. Nous avons du mal à comprendre que Dieu ne veut pas, ne peut pas nous sauver sans la Croix; et plus Il attire une âme à Lui, plus Il la purifie par la Croix.»

1138

sainte Bernadette Soubirous (1844-1879- 35 ans)

« Lisez et méditez le chapitre de ce Chemin royal de la sainte Croix ! Vous y trouverez force et courage pour passer l'année ». 

1132

saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio) 

Le lieu du combat entre Dieu et Satan, c’est l’âme humaine, à chaque instant de la vie. 
Il est donc nécessaire que l’âme laisse libre accès au Seigneur pour qu’Il la fortifie de tout côté et par toutes sortes d’armes. 
Ainsi sa lumière peut venir l’illuminer pour mieux combattre les ténèbres de l’erreur ; 
revêtue du Christ, de sa vérité et de sa justice, 
protégée par le bouclier de la foi 
et par la parole de Dieu, 
elle vaincra ses ennemis, aussi puissants soient-ils. 
Mais pour être revêtu du Christ, encore faut-il mourir à soi-même. 

982

saint Jean-Paul II -  Lourdes, 15 août 1983

« Chers malades, je voudrais laisser en vos mémoires et en vos cœurs trois petites lumières qui me semblent précieuses.
Tout d’abord, quelle que soit votre souffrance, physique ou morale, personnelle ou familiale, apostolique, voire ecclésiale, il importe que vous en preniez lucidement conscience sans la minimiser et sans la majorer, et avec tous les remous qu’elle engendre dans votre sensibilité humaine : échec, inutilité de votre vie, etc.
Ensuite, il est indispensable d’avancer sur la voie de l’acceptation. Oui, accepter qu’il en soit ainsi, non par résignation plus ou moins aveugle, mais parce que la foi nous assure que le Seigneur peut et veut tirer le bien du mal. Combien, ici présents, pourraient témoigner que l’épreuve, acceptée dans la foi, a fait renaître en eux la sérénité, l’espérance . . . Si le Seigneur veut tirer le bien du mal, c’est qu’Il vous invite à être vous-mêmes aussi actifs que vous le pouvez, malgré la maladie, et si vous êtes handicapés, à vous prendre vous-mêmes en charge, avec les forces et talents dont vous disposez, malgré l’infirmité. 
Ceux qui vous entourent de leur affection et de leur entraide, et aussi les associations dont vous faites partie comme les Fraternités des malades, cherchent justement à vous faire aimer la vie, et à l’épanouir encore en vous, autant qu’il est possible, comme un don de Dieu.
Enfin, le plus beau geste reste à faire : celui de l’oblation. L’offrande, effectuée par amour du Seigneur et de nos frères, permet d’atteindre à un degré, parfois très élevé, de charité théologale, c’est-à-dire de se perdre dans l’amour du Christ et de la très sainte Trinité pour l’humanité.
Ces trois étapes vécues par chacun des souffrants, selon son rythme et sa grâce, lui apportent une libération intérieure étonnante. N’est-ce pas l’enseignement paradoxal rapporté par les évangélistes : “… celui qui perd sa vie à cause de moi la trouvera” ? (Matth. 16, 25) 

N’est-ce pas le mouvement évangélique d’abandon, si profondément expérimenté par Bernadette de Lourdes et Thérère de Lisieux, malades presque toute leur vie ? 

Chers Frères et Sœurs souffrants, repartez fortifiés et rénovés pour votre “mission spéciale” ! Vous êtes les précieux coopérateurs du Christ dans l’application, à travers le temps et l’espace, de la Rédemption qu’il a acquise une fois pour toutes et au bénéfice de l’humanité entière par les mystères historiques de son incarnation, de sa passion et de sa résurrection. Et Marie, sa Mère, et votre Mère, sera toujours près de vous ! » 

975

Benoît XVI - (Spe Salvi - sauvés dans l'Espérance - n° 35) 
30 novembre 2007
« Mais l’engagement quotidien pour la continuation de notre vie et pour l’avenir de l’ensemble nous épuise ou se change en fanatisme si nous ne sommes pas éclairés par la lumière d’une espérance plus grande, qui ne peut être détruite ni par des échecs dans les petites choses ni par l’effondrement dans des affaires de portée historique. Si nous ne pouvons espérer plus que ce qui est effectivement accessible d’une fois sur l’autre ni plus que ce qu’on peut espérer des autorités politiques et économiques, notre vie se réduit bien vite à être privée d’espérance. Il est important de savoir ceci : je peux toujours encore espérer, même si apparemment pour ma vie ou pour le moment historique que je suis en train de vivre, je n’ai plus rien à espérer. Seule la grande espérance-certitude que, malgré tous les échecs, ma vie personnelle et l’histoire dans son ensemble sont gardées dans le pouvoir indestructible de l’Amour et qui, grâce à lui, ont pour lui un sens et une importance, seule une telle espérance peut dans ce cas donner encore le courage d’agir et de poursuivre. »

672

saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr

LA FLAGELLATION


"Quand nous rencontrons une difficulté que nous ne sommes pas en mesure de surmonter, ou si quelques tentations commencent à nous tourmenter avec insistance, ne nous décourageons pas, mais tournons-nous vers Marie en toute confiance tel des fils vers leur mère et elle saura nous infuser la lumière et la force nécessaires, elle nous prendra sur son cœur et adoucira les plus grandes amertumes. Il n'existe pas dans le monde un seul lieu privé de croix ; du reste sans les croix, nous ne pourrions gagner le Paradis. Ne fuyons donc pas trop la Croix mais si cela est nécessaire, prenons-la sur les épaules et portons-la volontiers par amour pour l'Immaculée."

635

Saint Jean-Paul II - Salvici Doloris (1984)

"Dans la souffrance se cache une force particulière qui rapproche
intérieurement l’homme du Christ, une grâce spéciale. Dans la souffrance
nous devenons des hommes totalement nouveaux".

572

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal"12 janvier 1930 (dimanche)

« Il y a des jours de pluie quelquefois bien désolants, 
mais que de beaux jours de soleil en compensation ! 
Il y a des ombres et des brouillards glacés, 
mais que de lumières intimes et de ciels radieux ! 
Il y a de rudes hivers,
mais que de printemps fleuris et embaumés, que d’automnes fertiles et doux ! [...]

Confions-nous à Dieu et à Lui seul : 
Il est plus fort que les plus forts, que tous les forts ; 
Il voit clair dans les ténèbres, dans les consciences 
et Il sait le juste moment où il faut intervenir. »


476

St Augustin
De moribus Ecclesiae Catholicae 1,25,46
Bien vivre n’est autre chose qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de tout son agir. On Lui conserve un amour entier (par la tempérance) que nul malheur ne peut ébranler (ce qui relève de la force), qui n’obéit qu’à Lui seul (et ceci est la justice), qui veille pour discerner toutes choses de peur de se laisser surprendre par la ruse et le mensonge (et ceci est la prudence).

456

Bible - Ancien Testament
Isaïe 40, 28-31
Ne sais-tu pas, n'as-tu pas entendu ? Yahweh est un Dieu éternel, qui a créé les extrémités de la terre, qui ne se fatigue ni ne se lasse, et dont la sagesse est insondable.
Il donne de la force à celui qui est fatigué et redouble la vigueur de celui qui est défaillant.
Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, et les jeunes gens chancellent.
Mais ceux qui se confient en Yahweh renouvellent leurs forces ; ils élèveront leur vol comme les aigles ; ils courront et ne se fatigueront
point ; ils marcheront et ne se lasseront point.

420

St Clément d’Alexandrie
Stromata, 6, 9, 71, 4
Rien ne peut troubler celui qui tient sa force de l'amour de Dieu et il n'est pas nécessaire de le rassurer, puisqu'il est persuadé que tout est pour le bien. Il ne s'irrite pas et ne se met pas en colère, car il aime Dieu et aspire à toujours l'aimer davantage.

403

St Jean de la Croix
Sentences spirituelles, 4
Il vaut mieux être chargé de peines en la compagnie de celui qui a de grandes forces, que déchargé de souffrances en la compagnie de celui qui a beaucoup de faiblesse. Lorsque vous souffrez, vous êtes proche de Dieu, qui est votre force, car il est près de ceux qui ont le cœur affligé (Ps XXXIII, 19). Mais lorsque vous êtes exempt de croix, vous êtes très-proche de vous-même, qui êtes votre propre faiblesse, parce que la vertu et la force de l'âme s'augmentent et s'affermissent dans les afflictions les plus dures.

376

St Augustin
Confessions, 10, 1, 1
Que je vous connaisse, intime connaisseur de l’homme ! que je vous connaisse comme vous me connaissez ! ( 1 Cor. 13, 12). Force de mon âme, pénétrez-la, transformez-la, pour qu’elle soit vôtre et par vous possédée sans tache et sans ride ! (Ephés. 5, 27). C’est là tout mon espoir, toute ma parole ! Ma joie est dans cet espoir lorsqu’elle n’est pas insensée. Quant au reste des choses de cette vie, moins elles valent de larmes, plus on leur en donne ; plus elles sont déplorables, moins on les pleure ! Mais, vous l’avez dit, vous aimez la vérité, Seigneur (Ps 50, 8) ; et celui qui l’accomplit vient à la lumière (Jean 3, 21) : qu’elle soit donc dans mon cœur qui se confesse à vous, qu’elle soit dans cet écrit qui me confesse à tous !

333

Jeanne-Marie Kegelin
Fillette de 11 ans disparue le jour de la fête du Sacré-Cœur de Jésus (juin 2004), et sauvagement assassinée, qui écrivait dans un petit journal insoupçonné retrouvé après sa disparition :

Jésus, je te remercie parce que tu m'as donné la force d'être bonne et que tu as été crucifié pour nous sauver. Aide-moi à faire beaucoup de sacrifices et que je reste dans la joie.

Avec nos prières pour sa famille et notre soutien, du fond du cœur.
Source : jeanne-marie.over-blog.fr

514

Père Georges Finet

Pour être fort, il faut être Vivant ;
Pour être Vivant, il faut être Aimant ;
Pour être Aimant, il faut être priant.

(père Georges Finet)
père spirituel de Marthe Robin

083

Benoît XVI
Angelus, Dimanche 19 juin 2005
Nous célébrons demain, 20 juin, la Journée mondiale du Réfugié, promue par les Nations unies pour maintenir vive l'attention sur les problèmes de ceux qui sont contraints d'abandonner leur patrie. Le thème de cette année - "Le courage d'être réfugié" - met l'accent sur la force d'âme demandée à ceux qui doivent tout quitter, parfois même leur famille, pour échapper à de graves difficultés et dangers. La communauté chrétienne se sent proche de ceux qui vivent dans cette douloureuse situation ; elle s'efforce de les soutenir et leur manifeste de diverses façons son intérêt et son amour, qui se traduit en gestes concrets de solidarité, afin que quiconque se trouve loin de son pays sente l'Eglise comme une patrie où personne n'est étranger. (...)
Aujourd'hui, nous voulons confier en particulier les hommes, les femmes et les enfants qui vivent dans une situation de réfugiés à la protection maternelle de la Très Sainte Vierge Marie, qui, avec son époux Joseph et l'Enfant Jésus, fit l'expérience amère de l'exil, lorsque l'absurde persécution du roi Hérode contraignit la Sainte Famille à fuir en Egypte (Mt 2, 12-23). Prions la Très Sainte Vierge afin que nos frères et sœurs rencontrent accueil et compréhension sur leur chemin.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)