Affichage des articles dont le libellé est Maternité. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Maternité. Afficher tous les articles

1826

     pape François 
(Homélie du 1er janvier 2020, en la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu)

 « En Dieu, il y aura pour toujours notre humanité et pour toujours Marie sera la Mère de Dieu. Elle est femme et mère, c’est ce qui est essentiel. » « Par elle, une femme, le salut est venu et donc il n’ y a pas de salut sans la femme. »  « C’est là que Dieu s’est uni à nous, et si nous voulons nous unir à Lui, il faut passer par le même chemin : par Marie, femme et mère. »

1825

     pape François 
(Homélie du 1er janvier 2020, en la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu)
« Si nous voulons tisser d’humanité les trames de nos jours, nous devons repartir de la femme. »  

1824

     pape François 
(Homélie du 1er janvier 2020, en la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu)
« Aujourd’hui encore, la maternité est humiliée, parce que l’unique croissance qui importe est la croissance économique. Il y a des mères qui prennent le risque de voyages dangereux, cherchant désespérément à donner au fruit de leur sein un avenir meilleur et sont jugées en surnombre par des personnes qui ont le ventre plein, mais de choses, et le coeur vide d’amour. » 

1822

     pape François 
(Homélie pour les 1ères vêpres de la fête de Marie Mère de Dieu - 31 décembre 2019)
"La présence de Dieu ne quitte pas la ville: la révéler!"

"« Quand la plénitude des temps fut venue, Dieu a envoyé son Fils » (Gal 4: 4).
Le Fils envoyé par le Père a placé sa tente à Bethléem d’Ephrata, «si petite pour être parmi les villages de Juda » (Mi 5,1); il a vécu à Nazareth, une ville jamais mentionnée dans les Écritures sinon pour dire: « quelque chose de bon peut-il venir de Nazareth? » (Jn 1, 46), et il mourut rejeté par la grande
ville, par Jérusalem, crucifié en dehors de ses murs. La décision de Dieu est claire: pour révéler la son amour, il choisit la petite ville et la ville méprisée, et quand il arrive à Jérusalem, il s’unit au peuple des pécheurs et les rejetés. Aucun des habitants de la ville ne se rend compte que le Fils de Dieu fait homme marche dans ses rues, probablement même pas ses disciples,
qui ne comprendront pleinement qu’avec la résurrection le Mystère présent en Jésus.
Les paroles et les signes de salut qu’Il accomplit dans la ville suscitent un étonnement et un enthousiasme momentanés, mais ils ne sont pas bien accueillis dans leur pleine signification: bientôt, on ne s’en souviendra plus,
quand le gouverneur romain demandera: « Voulez-vous libérer Jésus ou Barabbas? ». En dehors de la ville, Jésus sera crucifié, en-haut, sur le Golgotha, pour être condamné par le regard de tous les habitants et tourné en dérision par leurs commentaires sarcastiques. Mais de là, de la croix, nouvel arbre de vie, la puissance de Dieu les attirera tous à lui. Et aussi la Mère de Dieu, qui est la Douloureuse au pied de la croix, va étendre sa maternité à tous les hommes. La Mère de Dieu est la Mère de l’Église et sa tendresse maternelle rejoint tous les hommes.
Dans la ville, Dieu a installé sa tente …, et de là il ne s’est jamais éloigné! Sa présence dans la ville, même dans notre ville de Rome, « ne doit pas être fabriquée, mais découverte, dévoilée » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, 71). C’est nous qui devons demander à Dieu la grâce de nouveaux yeux capables
d’un « regard contemplatif, c’est-à-dire un regard de foi qui découvre Dieu qui habite dans ses maisons, dans ses rues, dans ses places » (ibid., 71). Les prophètes, dans l’Écriture, mettent en garde contre tentation de ne lier la présence de Dieu qu’au Temple (Jér 7,4): il vit au milieu de son peuple,marche avec lui et vit sa vie. Sa fidélité est concrète, elle est proximité avec le quotidien de ses enfants. Plus encore, quand Dieu veut faire toutes choses nouvelles par son Fils, il ne commence pas par le Temple, mais par le sein d’une petite femme pauvre de son peuple. Ce choix de Dieu est extraordinaire ! Il ne change par l’Histoire par les hommes puissants des institutions civiles et religieuses, mais à partir des femmes de la périphérie de l’empire, comme Marie, et de leurs seins stériles, comme celui d’Elisabeth.
Dans le Psaume 147, que nous venons de prier, le psalmiste invite Jérusalem à glorifier Dieu, parce qu’Il « envoie sa Parole sur la terre, son message la parcourt » (v. 4). Grâce à son Esprit, qui prononce sa Parole dans chaque cœur humain, Dieu bénit ses enfants et les encourage à travailler pour la paix dans la ville. Je souhaite ce soir que notre regard sur la ville de Rome saisisse les choses du point de vue du regard de Dieu. Le Seigneur se réjouit de voir combien de réalités de bien, combien d’efforts et de dévouement sont faits chaque jour pour promouvoir la fraternité et la solidarité. Rome n’est pas seulement une ville compliquée, avec de nombreux problèmes, avec des inégalités, de la corruption et des tensions sociales. Rome est une ville où Dieu envoie sa Parole, qui fait son nid grâce à l’Esprit dans le cœur de ses habitants et qui les pousse à croire, à espérer malgré tout, à aimer en se battant pour le bien de tous.
Je pense aux nombreuses personnes courageuses, croyantes et non croyantes, que j’ai rencontrées ces dernières années et qui représentent le « cœur battant » de Rome. Vraiment, Dieu n’a jamais cessé de changer la l’histoire et le visage de notre ville grâce au peuple des petits et des pauvres qui y habitent: il les choisit, les inspire, les incite à l’action, les rend solidaires, les pousse à activer des réseaux, à créer des liens vertueux, pour construire des ponts et non des murs. C’est précisément grâce à ces mille ruisseaux d’eau vive de l’Esprit que la Parole de Dieu féconde la ville et de stérile qu’elle était en fait une « mère d’enfants joyeuse » (Ps 113, 9).
Et que demande le Seigneur à l’Église de Rome? Il nous confie sa Parole et nous pousse à nous jeter dans la mêlée, pour nous impliquer dans la rencontre et dans la relation avec les habitants de la ville car « son message coure rapidement ». Nous sommes appelés à rencontrer les autres et à nous mettre à l’écoute de leur existence, de leur appel à l’aide. L’écoute est déjà un acte d’amour! Avoir du temps pour les autres, dialoguer, reconnaître d’un regard contemplatif la présence et l’action de Dieu dans leur vie, témoigner de la vie nouvelle de l’Évangile par des actes plutôt qu’avec des paroles est vraiment un service d’amour qui change la réalité. Ce faisant, en effet, un air nouveau circule dans la ville et aussi dans l’Église un désir de se remettre en route, pour surmonter les vieilles logiques de l’opposition et des barrières, pour collaborer ensemble, construire une ville plus juste et plus fraternelle.
Nous ne devons pas avoir peur ou nous sentir inadéquats pour une mission si importante. Souvenons-nous: Dieu ne nous choisit pas à cause de notre « excellence », mais plutôt parce que nous sommes et que nous nous sentons petits. Nous le remercions pour sa grâce qui nous a soutenus cette année et avec joie élevons vers lui le chant de louange."

1765

     Isaac de l'Etoile (v. 1105/1120 - 1178)
       (Isacco della Stella, Discorsi 51 (PL 194, 1863 s.)
« Ma­rie et l’Eglise sont une mère et plusieurs mères ; une vierge et plusieurs vierges. L’une et l’autre mère, l’une et l’autre vierge…C’est à juste titre que, dans les Écritures, inspirées par Dieu, ce qui est dit de façon générale pour l’Église vierge et mère, s’applique individuellement à Marie, vierge et mère et ce qui est dit en particulier de la Vierge mère qu’est Marie se comprend en général de l’Eglise vierge mère… Enfin, chaque âme croyante est également, à sa manière, épouse du Verbe de Dieu, mère, fille et soeur du Christ, à la fois vierge et féconde »

1764

     père Ranièro Cantalamessa
       (3ème prédication de l'Avent 2019)
Une phrase d’Origène, reprise par saint Augustin, saint Bernard, par Luther et par d’autres dit : « A quoi me sert-il que le Christ soit né une fois de Marie à Bethléem, s’il ne naît pas aussi par la foi dans mon âme ? » (2). La maternité divine de Marie se réalise sur deux plans : sur un plan physique et sur un plan spirituel. Marie est mère de Dieu pas seulement parce qu’elle l’a porté physiquement en son sein, mais aussi parce qu’elle l’a conçu d’abord dans son coeur, par la foi. Il ne nous est pas possible, naturellement, d’imiter Marie dans le premier sens, en engendrant à nouveau le Christ, mais nous pouvons l’imiter dans le second sens, celui de la foi. Jésus lui-même a initié cette application à l’Eglise du titre de « Mère du Christ », quand il déclara : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique » (Lc 8, 21 ; Mc 3, 31 ss ; Mt 12, 49). 
(2) (Origène - commentaire de l’Évangile de Luc 22, 3 -  SCh, 87, p. 302)

1550

 prière pour les couples sans enfants


Seigneur,
Rappelle-toi ton Alliance éternelle avec nous.
Dans ta grande tendresse, viens au secours des couples infertiles,
regarde la détresse des femmes sans enfants.
Dans Ton infinie miséricorde fait jaillir la Vie en nous.
Que notre couple trouve sa fécondité en Toi.
Si telle est Ta volonté, confie-nous un enfant que nous pourrons Te consacrer.
Si Tu le veux, rends-nous féconds de toute autre manière.
Mais surtout, ne permets pas que notre couple se referme sur lui-même.
Ouvre-nous aux autres personnes souffrantes, qu'en les aidant nous surmontions notre peine.
Que nos coeurs soient toujours accueillants, à l'écoute l'un de l'autre et de toutes les personnes que Tu nous envoies
que notre âme soit toujours prête à bénir,
nos bras toujours prêts à consoler.
Pardonne-nous nos mouvements d'impatience,
nos regrets, nos colères, nos révoltes,
nos désamours passagers, nos divisions, nos doutes, nos peurs.
Augmente en nous la foi, l'espérance et la charité
que rayonne de plus en plus en nous ton Amour
car l'Amour ne passera jamais,
Amen

Amen
Amen.

1416

     André Grétry

« Le plus beau chef-d’œuvre du cœur de Dieu est le cœur d'une mère. »

1233

  saint Pio de Pietrelcina

« Que Marie fleurisse et parfume ton âme de Vertus toujours nouvelles, et qu’elle pose sa main maternelle sur ta tête ! » 

1231

  saint François de Sales (1567-1622)

(Sermon pour le Vendredi Saint)

"Regardant sa très bénite Mère, Jésus sur la croix lui donna une certaine union de coeur et d'amour tendre pour le prochain, cet amour des uns pour les autres qui est un don des plus grands que sa bonté fasse aux hommes. 
Mais quel amour ? Un amour maternel. "Femme, dit-Il, voilà ton fils."
Ô Dieu, quel échange ! Du Fils au serviteur de Dieu, de Dieu à la créature ! Néanmoins elle ne refuse point, sachant bien qu'en la personne de saint Jean elle acceptait pour siens tous les enfants de la croix et qu'elle en serait la chère mère. " 

1077

Jean Lafrance  (1931-1991) :  
En prière avec Marie, Mère de Jésus (ch. IV, 6), Abbaye Ste-Scholastique, Dourgne, 1985.

« Il n'y a aucun doute que Marie voulait et désirait la venue du Messie, comme Jean-Baptiste lorsqu'il envoie ses disciples demander à Jésus : "es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ?" (Mt 11,3). Marie portait cet ardent désir, même si elle ne comprenait pas ses exigences dont elle découvrira bientôt la profondeur avec un certain effroi, lorsque l'ange la visitera.

Marie a forcément eu le désir de la maternité de Jésus, car le Saint-Esprit ne fait rien en nous, sans le faire désirer d'une manière inconsciente ou incoative. On obtient de Dieu ce qu'on espère de lui et, si on n'attend rien, le Saint-Esprit ne peut pas combler un désir inexistant. Seul le désir peut attirer Dieu en nous et il ne vient qu'à ceux qui le lui demandent avec intensité, confiance et persévérance. On pressent bien cette loi du désir dans l'éducation à la prière : on ne peut pas apprendre à prier à quelqu'un qui n'en a pas le désir intense. Si Marie avait le désir de la maternité, il faut tout de suite ajouter qu'elle ne savait pas ce qu'elle désirait, parce qu'étant habitée par l'Infini, elle était aussi mue par l'Infini. Par ailleurs, ayant fait le propos de virginité, elle ne pouvait pas désirer "quelque chose" dans le domaine de la maternité. Elle désirait dans la ligne des désirs du Peuple d'Israël, mais sans savoir quoi, parce qu'elle n'était pas fixée sur ses petites idées.
[...]
« En réalité, dans sa souplesse, elle avait déjà renoncé à tout..., ce qui est la seule façon de "choisir tout", comme le fit Thérèse, fille de Marie, deux mille ans après. Marie désirait autant la fécondité que la virginité. Ne pouvant abdiquer aucun de ses désirs, et ne voyant pas comment ils pouvaient se concilier, elle avait choisi de ne rien choisir et de s'en remettre à Dieu (avant même la parole de l'ange) sur le "Quomodo fiet istud ?" "Comment cela se fera-t-il ?". L'ampleur illimitée de sa soif exigeait justement, par sa folie même, qu'elle ne prenne aucune initiative pour l'assouvir. (C'est pourquoi je ne suis pas sûr qu'elle ait fait voeu de virginité. Elle a consacré à Dieu, tout simplement, les forces de son âme et de son corps). Incapable de sortir des contradictions où la plongeait le Saint-Esprit, elle s'en remettait à lui, dans une obscurité totale, du soin de les dénouer." (*) »

(*) : M.D. Molinié, "La Sainte Vierge et la Gloire", Cahiers sur la Vie Spirituelle, Deuième Série, L'Epouse, 1973.

1007

Marthe Robin - (1902-1981)
23 juillet 1930 - de son Journal

" L'amour de Dieu, c'est l'amour fort et protecteur d'un père, l'amour sublime d'une mère, (...) 
Dieu ne se lasse jamais d'aimer et Il ne se rassasie jamais d'être aimé."

705

Marthe Robin 

(« Journal », 27 mars 1930)

« Oh ! si je n'avais pas une Maman au ciel, tout me serait plus torturant encore ; mais de penser que Jésus n'a voulu naître de la Sainte Vierge que pour nous donner une Mère et de lui dire : « Maman ! », il me semble qu'elle ne peut résister à ce cri d'amour, et que de toute sa maternelle tendresse elle se penche sur sa douloureuse enfant. »


459

Ad. Tanquerey
Les dogmes générateurs de la piété, Paris-Tournai-Rome, 4ème éd., 1931, p. 137
C'est un modèle facile à imiter, en ce sens du moins que Marie s'est sanctifiée dans la vie commune, dans l'accomplissement de ses devoirs de jeune fille et de mère, dans les humbles soins du ménage, dans la vie cachée, dans les joies comme dans les tristesses, dans l'exaltation comme dans les humiliations les plus profondes.

454

Benoît XVI
Angelus, 19 novembre 2006
Après-demain, 21 novembre, à l'occasion de la mémoire liturgique de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple, nous célébrerons la Journée pro Orantibus, consacrée aux communautés religieuses de clôture. (...)
Chers frères et sœurs, rendons grâce au Seigneur, qui dans sa providence a voulu les communautés de clôture, masculines et féminines. Que notre soutien spirituel et même matériel, ne leur fasse pas défaut, afin qu'ils puissent accomplir leur mission, celle de maintenir vivante dans l'Eglise l'attente ardente du retour du Christ. Invoquons pour cela l'intercession de Marie, que, lors de la fête de sa Présentation au Temple, nous contemplerons comme Mère et modèle de l'Eglise, qui réunit en elle les deux vocations : à la virginité et au mariage, à la vie contemplative et à la vie active.

395

Catéchisme de l'Église Catholique
n. 964
Le rôle de Marie envers l’Église est inséparable de son union au Christ, elle en découle directement. " Cette union de Marie avec son Fils dans l’œuvre du salut est manifeste dès l’heure de la conception virginale du Christ, jusqu’à sa mort " (LG 57). Elle est particulièrement manifeste à l’heure de sa passion :
La bienheureuse Vierge avança dans son pèlerinage de foi, gardant fidèlement l’union avec son Fils jusqu’à la Croix où, non sans un dessein divin, elle était debout, souffrant cruellement avec son Fils unique, associée d’un cœur maternel à son sacrifice, donnant à l’immolation de la victime, née de sa chair, le consentement de son amour, pour être enfin, par le même Christ Jésus mourant sur la Croix, donnée comme sa Mère au disciple par ces mots : " Femme, voici ton fils " (Jn 19, 26-27) (LG 58).
Source : www.vatican.va

350

Saint Jean-Paul II
Homélie, 13 mai 2000, n° 3-4 (béatification des pastoureux de Fatima, François et Jacinthe Marto)

C'est la douleur d'une mère qui l'oblige à parler ; le destin de ses enfants est en jeu. C'est pourquoi Elle demande aux pastoureux : "Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs ; tant d'âmes finissent en enfer parce que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles".
La petite Jacinthe a partagé et vécu cette douleur de la Madone, en s'offrant héroïquement comme victime pour les pécheurs. Un jour, lorsqu'elle et François avaient désormais contracté la maladie qui les obligeait à rester au lit, la Vierge Marie vint leur rendre visite à la maison, comme le raconte Jacinthe : "La Madone est venue nous voir et elle a dit que bientôt elle viendra prendre François pour l'emmener au Ciel. A moi, elle a demandé si je voulais encore convertir davantage de pécheurs. Je lui ai dit que oui". Et lorsque le moment du départ de François s'approche, la petite lui recommande : "De ma part porte de nombreux saluts à Notre Seigneur et à la Madone et dit leur que je suis disposée à supporter tout ce qu'ils voudront pour convertir les pécheurs". Jacinthe était restée tellement frappée par la vision de l'enfer, qui avait eu lieu lors de l'apparition de juillet, que toutes les mortifications et pénitences lui semblaient peu de choses pour sauver les pécheurs.

347

St Alphonse-Marie de Liguori
Divers exercices de dévotion en l'honneur de la Mère de Dieu, de l'Ave Maria
Dire chaque jour, matin et soir, en se levant et se couchant, trois Ave Maria, la face contre terre, ou du moins à genoux, ajoutant à chaque Ave Maria cette courte prière : " Par votre pure et immaculée conception, ô Marie, purifiez mon corps et sanctifiez mon âme. " Demander ensuite à Marie, comme à notre mère, sa bénédiction, comme faisait toujours saint Stanislas ; et puis se placer en esprit sous le manteau de Marie, la priant de nous garder de tout péché, pendant le jour ou la nuit qui doit suivre. Il est bon d’avoir à cette fin une belle image de Marie auprès du lit.

296

Saint Jean-Paul II
Lettre aux femmes, 29 juin 1995, n° 2
Le merci adressé au Seigneur pour son dessein sur la vocation et la mission de la femme dans le monde devient aussi un merci concret et direct aux femmes, à chacune des femmes, pour ce qu'elles représentent dans la vie de l'humanité.
Merci à toi, femme-mère, qui accueilles en ton sein l'être humain dans la joie et dans la peine d'une expérience unique par laquelle tu deviens sourire de Dieu pour l'enfant qui vient au monde, tu deviens le guide de ses premiers pas, le soutien de sa croissance, puis le point de repère sur le chemin de sa vie.
Merci à toi, femme-épouse, qui unis d'une façon irrévocable ton destin à celui d'un homme, dans une relation de don réciproque, au service de la communion et de la vie.
Merci à toi, femme-fille et femme-sœur, qui apportes au foyer familial puis dans le complexe de la vie sociale les richesses de ta sensibilité, de ton intuition, de ta générosité et de ta constance.
Merci à toi, femme-au-travail, engagée dans tous les secteurs de la vie sociale, économique, culturelle, artistique, politique, pour ta contribution irremplaçable à l'élaboration d'une culture qui puisse allier la raison et le sentiment, à une conception de la vie toujours ouverte au sens du « mystère », à l'édification de structures économiques et politiques humainement plus riches.
Merci à toi, femme-consacrée, qui, à la suite de la plus grande des femmes, la Mère du Christ, Verbe incarné, t'ouvres en toute docilité et fidélité à l'amour de Dieu, aidant ainsi l'Église et l'humanité entière à donner à Dieu une réponse « sponsale » qui exprime merveilleusement la communion qu'il veut établir avec sa créature.
Merci à toi, femme, pour le seul fait d'être femme ! Par la perception propre à ta féminité, tu enrichis la compréhension du monde et tu contribues à la pleine vérité des relations humaines.

259

Michel Gasnier
Les silences de saint Joseph, chap. 26
1er dimanche de St Joseph
Les chrétiens qui se plaisent à contempler le mystère de Joseph découvrent dans sa vie comme dans celle de Marie une série de sept douleurs et de sept allégresses..., par le moyen desquelles Dieu a buriné son âme.
La première indicible angoisse lui était venue lorsqu'il avait aperçu chez sa fiancée les signes d'une prochaine maternité.Son cœur s'etait déchiré de devoir se séparer d'elle. Mais quand l'ange l'avait rassuré en lui annonçant que la fécondité de Marie était l'ouvrage de l'Esprit Saint, l'affreux cauchemar s'était métamorphosé en un chant de louange et en un redoublement de respect et de tendresse.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)