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    Saint Josémaria Escriva (1902-1975)
     (Quand le Christ passe, 178)
"La miséricorde de Dieu 
La joie est un bien chrétien. Elle ne s’estompe qu’avec l’offense à Dieu: car le péché vient de l’égoïsme, et que l’égoïsme cause la tristesse. Ceci dit, même alors la joie demeure enfouie sous les braises de l’âme. En effet, nous savons que Dieu et sa Mère n’oublient jamais les hommes. Si nous nous repentons, s’il jaillit de notre cœur un acte de douleur, si nous nous purifions dans le saint sacrement de la pénitence, Dieu s’avance à notre rencontre et nous pardonne. Alors, il n’y a plus de tristesse: il est tout à fait juste de se réjouir puisque ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie; il était perdu et il est retrouvé. Ces propos sont le mot de la merveilleuse fin de la parabole du fils prodigue que nous ne nous lasserons jamais de méditer: voici que le Père s’avance à ta rencontre; il inclinera sa tête sur ton épaule, il te donnera un baiser, gage d’amour et de tendresse; il te fera remettre un vêtement, un anneau et des chaussures. Tu crains encore sa remontrance: il te rend ta dignité; tu crains un châtiment: il te donne un baiser; tu as peur d’un mot de reproche: il prépare un festin à ton intention. L’amour de Dieu est insondable"

2242

    Saint Ambroise (340-397)
    (De la pénitence)
"Ici, le plus digne d'éloges est le plus humble ; le plus juste est celui qui a pour lui-même le plus de mépris. Que pleure pour toi l'Eglise notre mère, et qu'elle lave ta faute avec ses larmes ! Si le Christ a pardonné tout de suite à Pierre lui-même, c'est parce qu'il a pleuré amèrement. Si toi aussi, tu pleures amèrement, le Christ regardera vers toi, et la faute s'éloignera. Que rien donc ne te détourne de la pénitence ! Elle t'est commune avec les saints : puisses-tu imiter la façon de pleurer qui fut la leur ! "

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  Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - conseils pour avancer dans la voie de la perfection)
17. Aucune occupation, aucun prétexte ne doit nous faire négliger l’examen de conscience ; pour chaque faute nous devons faire acte de réparation. « Cette résolution a l’avantage de raffermir notre volonté de ne plus pécher. »  

2118

  Saint Ambroise (340-397)
( De la pénitence)
 "Tu ne voudrais pas implorer Dieu de te pardonner, ni obtenir que le peuple saint intervienne pour appuyer ta requête ? Ici pourtant, il n'y a rien dont il faille avoir honte, sinon de ne point faire d'aveu, puisque tous, nous sommes pécheurs. Ici, le plus digne d'éloges est le plus humble ; le plus juste est celui qui a pour lui-même le plus de mépris. Que pleure pour toi l'Église notre mère, et qu'elle lave ta faute avec ses armes ! Que rien donc ne te détourne de la pénitence ! Elle t'est commune avec les saints : puisse-tu imiter la façon de pleurer qui fut la leur ! " 

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      Fènelon (1651-1715)
     (Entretien pour le Carême)
"Ô mon Dieu ! je sais que vous voulez qu'un coeur qui vous aime soit au large. Loin, loin, cette sagesse triste et craintive qui se ronge toujours elle-même, qui tient toujours la balance en main pour peser des atomes ! Vous voulez qu'on vous aime uniquement : voilà sur quoi tombe votre jalousie ; mais quand on vous aime, vous laissez agir librement l'amour, et vous voyez bien ce qui vient véritablement de lui." 

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      Saint François de Sales (1567-1622)
     (Sermon du 4 mars 1609)
"Écoutons ce rossignol qu'est le Christ, et qui nous chante : "Faites-vous des trésors dans les cieux !" Écoutons cette tourterelle de notre terre qui est l'Eglise, et qui nous dit : "Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière !" Voilà les premières notes de tout le Carême, voilà les deux bornes du chemin pénitentiel : on part des cendres et on va au ciel, on part de la misère et l'on acquiert des trésors."

2046

      Saint François de Sales (1567-1622)
     (Sermon du 4 mars 1609)
"Les grenouilles des marais coassaient de plaisir par cette pluie et ces temps de ténèbres, mais le rossignol céleste et la tourterelle se congratulent de ce temps sec et clair du jeûne et de la pénitence, et ils nous réjouissent de leur chant, mêlé des voix si douces de la conversion et de l'espérance."
Carême : "Le voici maintenant le moment favorable,
le voici maintenant le jour du salut." (2 Co 6, 2)

1912

      Saint Jean-Marie Vianney
(Curé d'Ars )

«Sans le sacrement de Pénitence, on serait bien à plaindre.»

1904

      Benoît XVI
     (Homélie du 8 janvier 2012)

"La Prière est la première condition pour éduquer, car en priant, nous nous mettons dans la disposition de laisser à Dieu l’initiative, de Lui confier nos enfants, à Lui qui les connaît avant nous et mieux que nous, et qui sait parfaitement quel est leur bien véritable.
Et, dans le même temps, quand nous prions, nous nous mettons à l’écoute des inspirations de Dieu pour bien accomplir notre part, qui nous revient quoi qu’il en soit et que nous devons réaliser.
Les Sacrements, en particulier l’Eucharistie et la Pénitence, nous permettent d’accomplir l’action éducative en union avec Le Christ, en communion avec Lui et en étant sans cesse renouvelés par son Pardon.
La Prière et les Sacrements nous permettent d’obtenir cette Lumière de Vérité, grâce à laquelle nous pouvons être dans le même temps tendres et forts, faire usage de douceur et de fermeté, nous taire et parler lorsqu’il le faut, faire des remontrances et corriger de la juste manière."

1787

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
       (Manuel des âmes intérieures)
"Dieu veut que l'on craigne sa justice, afin qu'on évite le péché, qu'on en sorte au plus tôt, qu'on l'expie par la pénitence, qu'on ne se flatte jamais de l'avoir suffisamment expié, et qu'on ne présume pas légèrement du pardon. Mais en même temps, Il veut qu'on se confie en Lui, qu'on espère tout de sa miséricorde, qu'on se retourne vers Lui par amour plutôt que par crainte, qu'on ne se livre pas à des frayeurs vaines et injurieuses à Dieu, qui n'ont d'autre effet que de nous consterner et de nous décourager.
Mais jusqu'où doit aller la confiance en Dieu ? Aussi loin que sa puissance et sa bonté, aussi loin que notre faiblesse et notre misère ; c'est à dire qu'elle ne doit point avoir de bornes." 

1747

     Saint François de Sales (1567-1622)
        (Introduction à la vie dévolte)
"Le péché n'est honteux que quand nous le faisons, mais étant converti en confession et pénitence, il est honorable et salutaire. La contrition et confession sont si belles et de si bonne odeur, qu'elles effacent la laideur et dissipent la puanteur du péché. Simon le lépreux disait que Marie-Madeleine était pécheresse ; mais Notre Seigneur dit que non, et ne parle plus que des parfums qu'elle répandit et de la grandeur de sa charité. Si nous sommes bien humbles, notre péché nous déplaira infiniment parce que Dieu en est offensé, mais l'accusation de notre péché nous sera douce et agréable, parce que Dieu en est honoré : ce nous est une sorte d'allègement de bien dire au médecin le mal qui nous tourmente." 

1746

     Jean-Baptiste Saint-Jure (1588-1657)
        (De la connaissance du Fils de Dieu)
" Rentrons en nous-mêmes, faisons pénitence de nos péchés, efforçons-nous de nous réconcilier avec Dieu par un sincère repentir et par tous les moyens possibles et ne différons pas plus longtemps une action si importante. Dites-moi, si vous aviez reçu une blessure, attendriez-vous quatre ou cinq jours à la faire panser ? n'appelleriez-vous pas de suite le chirurgien pour y mettre un bon appareil ? Si vous étiez tombé dans un bourbier, si vous aviez sali vos mains, votre visage, vos habits, remettriez-vous à la semaine suivante à vous nettoyer ou n'iriez-vous pas chercher promptement de l'eau pour vous laver ? Pourquoi ne feriez-vous donc pas la même chose pour votre âme ? Pourquoi laisseriez-vous écouler les semaines et les mois avant de penser à la guérir, à la laver, et à recouvrer les biens immenses que vous avez perdus ? faites-vous donc plus de cas des taches d'un habit que de celles de votre âme ? des plaies de votre corps que de celles de votre coeur ?
Toutes ces raisons ne doivent-elles pas vous porter à faire pénitence et à vous réconcilier avec Dieu ? " 

1317

  Anonyme

Un jeune moine se plaignait auprès du grand ascète saint Sisoès le Grand :
• "Abba, que dois-je faire ? J’ai succombé."
• "Relève-toi".
Plus tard :
• "Je me suis relevé et j’ai succombé à nouveau !"
• "Relève-toi à nouveau ! "
• "Combien de temps dois-je me lever et succomber ?"
• "Jusqu’à ta mort", répondit le saint
Ce sage dialogue devrait être intériorisé par chacun qui souhaite s’amender mais qui, trompés par le malin, retournent à leurs péchés antérieurs. Chaque fois que tu succombes à une transgression, relève-toi ! Se relever, c’est la Confession.

1316

  Saint Jean Chrysostome

 (Homélies sur la pénitence (AD 387)

"As-tu péché ? Va à l’Eglise et lave-toi de ton péché. Chaque fois qu’il t’arrive de tomber, relève-toi à nouveau ; chaque fois que tu pèches, repens-toi de ton péché. Ne désespère pas. Même si tu pèches une deuxième fois, repens-toi une deuxième fois. Ne perds pas espoir dans les biens qui sont préparés pour toi…Car l’Eglise est l’hospice de la guérison, non un tribunal ; non un lieu où expient les pécheurs, mais un lieu ou le pardon des péchés est donné à l’être humain."

1314

  Saint François de Sales (1567-1622)

 (Vrais entretiens spirituels)

"Il se commet en confession quatre grands manquements :
  • le premier, c'est d'y aller pour se décharger et soulager, plutôt que pour plaire à Dieu et s'unir à Lui.
  • Le deuxième manquement, c'est que par leurs beaux discours, d'une grosse faute ou d'un gros péché, ils le diront en telle sorte qu'il semblera bien petit ; et faisant ainsi, ils ne donnent pas connaissance au confesseur de l'état de leur âme.
  • Le troisième manquement, c'est qu'ils y vont avec tant de finesse et de couverture, qu'au lieu de s'accuser ils s'excusent : cela est très pernicieux.
  • Le quatrième manquement, c'est qu'il y en a qui se satisfont à exagérer leurs fautes, et d'une petite faute ils en font une très grande.
L'un et l'autre de ces manquements est très grand. Je voudrais que l'on dise simplement et franchement les choses comme elles sont."

1311

 Alexandre Piny (1640-1709) 

(l'Oraison du coeur)

"Il est certain qu'il n'y a telle pénitence que celle qui consiste bien moins à faire qu'à laisser faire Dieu, étant très vrai que les pénitences que nous faisons de nous-mêmes et que nous nous imposons étant toujours celles que nous voulons, ne punissent jamais assez sévèrement la partie la plus criminelle, qui est la propre volonté, et qui n'est jamais bien punie que quand elle est obligée de faire ou de souffrir ce qu'elle ne voudrait ni faire ni souffrir.
En revanche, quand on fait consister la pénitence à laisser faire à Dieu et accepter tout ce que Dieu fait, il est très sûr qu'alors la pénitence ou peine que nous essuierons sera tout ce que nous ne voudrions pas, la volonté de Dieu prenant alors à tâche de nous faire faire et souffrir tout ce que nous ne voudrions ni faire ni souffrir." 

1309

 saint Ambroise (340-397) 

(De la pénitence)

"Tu ne voudrais pas implorer Dieu de te pardonner, ni obtenir que le peuple saint intervienne pour appuyer ta requête ? Ici pourtant, il n'y a rien dont il faille avoir honte, sinon de ne point faire d'aveu, puisque tous, nous sommes pécheurs. Ici, le plus digne d'éloges est le plus humble ; le plus juste est celui qui a pour lui-même le plus de mépris. Que pleure pour toi l'Église notre mère, et qu'elle lave ta faute avec ses larmes !
Si le Christ a pardonné tout de suite à Pierre lui-même, c'est parce qu'il a pleuré amèrement. Si toi aussi, tu pleures amèrement, le Christ regardera vers toi, et la faute s'éloignera. Que rien donc ne te détourne de la pénitence ! Elle t'est commune avec les saints : puisses-tu imiter la façon de pleurer qui fut la leur ! "

1307

  Isaac de l'Étoile (1100-1178)

(Sermon XII)

"Il y a deux choses qui appartiennent à Dieu seul : l'honneur de recevoir la confession des péchés, et le pouvoir de remettre les péchés. Il nous revient, et de lui faire cette confession, et d'attendre de lui cette rémission. A Dieu seul revient, en effet, de remettre les péchés ; c'est donc à Lui qu'il faut les confesser."

Donc, pas besoin d'aller trouver un prêtre ?

"Mais le Tout-Puissant et Trés-Haut ayant pris une épouse faible et humble, Il a fait de sa servante une reine : l'Église. Et de même que tout ce qui est au Père est au Fils, et que ce qui est au Fils est au Père de par leur unité de nature, de même l'Époux a donné à l'épouse tout ce qui est à Lui, et Il a assumé tout ce qui était à elle, faisant l'unité entre elle, Lui et son Père.
Dès lors, l'Église ne peut rien pardonner sans le Christ, mais le Christ ne veut rien pardonner sans l'Église. L'Église ne peut rien pardonner sinon à celui qui fait pénitence, c'est à dire à celui que le Christ a d'abord touché, mais le Christ ne veut rien remettre à celui qui dédaigne l'Église : "Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas !"
Ne sépare donc pas la tête du Corps, ce qui empêcherait le Christ d'exister tout entier ; car jamais le Christ n'est entier sans l'Église, ni l'Église sans le Christ.
Le Christ entier et complet, c'est la Tête et le Corps ; c'est cet homme-là seulement qui remet les péchés. "

1259

 saint Bernard (1090-1153)

(Sermon 18 sur le Cantique des cantiques)

"Le Médecin s'approche du blessé, l'Esprit-Saint s'approche de l'âme : que doit-il d'abord faire ? Enlever la tumeur qui a pu se développer sur la plaie et empêcher sa guérison. Que la tumeur d'une coutume invétérée soit donc enlevée par le fer tranchant de la contrition ! Mais la douleur est vive : que l'onguent de la dévotion l'adoucisse, laquelle n'est autre que la joie mise dans l'espérance du pardon, provenant de la maîtrise de soi et de la victoire sur le péché. Ensuite, on applique le remède de la pénitence, le cataplasme des jeûnes, des veilles, des prières et autres exercices pénitentiels. Dans sa peine, l'âme doit se nourrir des bonnes oeuvres pour ne pas défaillir ; apprends de quelle nourriture il s'agit : "Ma nourriture, c'est de faire la volonté de mon Père" (Jn 4, 34). La nourriture excite la soif : il faut qu'elle boive. Ajoutons donc à la nourriture des bonnes oeuvres le breuvage de l'oraison, qui se mélange aux bonnes actions dans l'estomac de la conscience, et les rend agréables à Dieu." 

1256

  Tertullien (160-220)

(De la Pénitence)

"Beaucoup se dérobent au devoir de la pénitence ou le diffèrent de jour en jour, parce qu'ils redoutent de s'afficher en public. Ils ont plus de souci de la honte que de leur salut. Mais dis-donc, toi, le pudibond, quand il s'agissait de pécher tu gardais le front haut, tu le baisses quand il s'agit d'apaiser Dieu !" 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)