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    Jacques Salomé 
   (Supplique d’un enfant à ses enseignants)
Apprenez-nous l’enthousiasme,
Enseignez-nous l’étonnement de découvrir.
N’apportez pas seulement vos réponses,
Réveillez nos questions,
Accueillez surtout nos interrogations,
Appelez-nous à respecter la vie.
Apprenez-nous à échanger, à partager, à dialoguer,
Enseignez-nous les possibles de la mise en commun,
N’apportez pas seulement votre savoir,
Réveillez notre faim d’être,
Accueillez nos contractions et nos tâtonnements,
Appelez-nous à -agrandir la vie.
Apprenez-nous le meilleur de nous-mêmes,
Enseignez-nous à regarder, à explorer, à toucher l’indicible,
N’apportez pas seulement votre savoir-faire,
Réveillez en nous le goût de l’engagement,
Accueillez notre créativité pour baliser un devoir,
Appelez-nous à enrichir la vie.
Apprenez-nous la rencontre avec le monde,
Enseignez-nous la rencontre avec le monde,
Enseignez-nous à entendre au-delà des apparences ;
N’apportez pas seulement de la cohérence et des bribes de vérité,
Éveillez en nous la quête de sens,
Accueillez nos errances et nos maladresses,
Appelez-nous à entrer dans une vie plus ardente,
II y a urgence vitale. 

2033

      Bx Charles de Foucauld (1858-1916) appelé Charles de Jésus     
 (lettre du 12 février 1900, rédigée depuis Nazareth où il vit en ermite, à sa petite soeur Marie de Blic, dite Mimi, venant de perdre son 7ème enfant, Régis, après quelques heures de vie)
Ma chère Mimi,
Je viens de recevoir la dépêche envoyée hier. Tu as dû avoir de la peine de la mort de cet enfant, et j’en ai aussi à la pensée de la tienne, mais je t’avoue que j’ai aussi une admiration profonde et que j’entre dans un ravissement plein de reconnaissance, quand je pense que toi, ma petite sœur, toi, pauvre voyageuse et pèlerine sur la terre, tu es déjà mère d’un saint. Que ton enfant, celui à qui tu as donné la vie, est dans ce beau ciel auquel nous aspirons, après lequel nous soupirons…
Le voici devenu, en un instant l’aîné de ses frères et sœur, l’aîné de ses parents, l’aîné de tous les hommes mortels : oh ! Comme il est plus savant que les savants ! tout ce que nous connaissons en énigme, il le voit clairement. Tout ce que nous désirons, il en jouit. Le but que nous poursuivons si péniblement, que nous nous estimerons trop heureux d’atteindre au prix d’une longue vie de combats et de souffrances, il y est arrivé dès le premier pas. Tous tes autres enfants marchent péniblement vers cette patrie céleste, en espérant l’atteindre, mais n’en n’ayant pas la certitude, et pouvant en être à jamais exclus ; ils n’y arriveront, sans doute, qu’au prix de bien des luttes et des douleurs en cette vie, et peut-être après encore un long purgatoire : lui, ce cher petit ange, protecteur de ta famille, il a, d’un coup d’aile, volé vers la patrie et il jouit pour l’éternité de la vue de Dieu, de Jésus, de la Sainte Vierge, de Saint Joseph et du bonheur infini des élus.
Comme il doit t’aimer. Tes autres enfants pourront compter ainsi que toi, sur un protecteur bien tendre. Avoir un saint dans sa famille, quelle force ! Etre la mère d’un habitant du Ciel, quel honneur et quel bonheur ! Je le répète, j’entre dans une admiration ravie en pensant à cela : on estimait la mère de Saint François bienheureuse, parce que, de son vivant, elle assista à la canonisation de son fils ; mille fois plus heureuse es-tu ! Tu sais, avec la même certitude qu’elle, que ton fils est un saint dans les cieux. Comme il t’est reconnaissant ! A tes autres enfants, tu as donné avec la vie l’espoir du bonheur céleste et, en même temps une condition soumise à bien des souffrances ; à celui-ci tu as donné, dès le premier instant, la réalité du bonheur des cieux, sans incertitude, sans attente, sans nul mélange d’aucune peine.
Ma chérie, ne sois donc pas triste, mais répète plutôt avec la très sainte Vierge : « Le Seigneur a fait en moi de grandes choses. Les générations me proclameront bienheureuse. » Oui, bienheureuse, parce que tu es la mère d’un saint, parce que celui que ton sein a porté est déjà, à cette heure, éclatant de la gloire éternelle.
Fr. Charles de Jésus

1904

      Benoît XVI
     (Homélie du 8 janvier 2012)

"La Prière est la première condition pour éduquer, car en priant, nous nous mettons dans la disposition de laisser à Dieu l’initiative, de Lui confier nos enfants, à Lui qui les connaît avant nous et mieux que nous, et qui sait parfaitement quel est leur bien véritable.
Et, dans le même temps, quand nous prions, nous nous mettons à l’écoute des inspirations de Dieu pour bien accomplir notre part, qui nous revient quoi qu’il en soit et que nous devons réaliser.
Les Sacrements, en particulier l’Eucharistie et la Pénitence, nous permettent d’accomplir l’action éducative en union avec Le Christ, en communion avec Lui et en étant sans cesse renouvelés par son Pardon.
La Prière et les Sacrements nous permettent d’obtenir cette Lumière de Vérité, grâce à laquelle nous pouvons être dans le même temps tendres et forts, faire usage de douceur et de fermeté, nous taire et parler lorsqu’il le faut, faire des remontrances et corriger de la juste manière."

1903

      Benoît XVI
     (Homélie du 8 janvier 2012)

"Il est très important pour vous parents, et également pour les parrains et les marraines, de croire fortement dans la présence et dans l’action de L’Esprit Saint, de l’invoquer et de l’accueillir en vous, à travers la Prière et Sacrements.
C’est Lui, en effet, qui illumine l’esprit, qui réchauffe le cœur de l’éducateur pour qu’il sache transmettre la connaissance et l’Amour de Jésus."

1899

      Benoît XVI
     (Homélie du 8 janvier 2012)

"La tâche des parents, aidés par le parrain et par la marraine, est celle d’éduquer son fils ou sa fille. Éduquer requiert un grand engagement, cela est parfois difficile pour nos capacités humaines, toujours limitées.
Mais éduquer devient une mission merveilleuse si on l’accomplit en collaboration avec Dieu, qui est le premier et véritable éducateur de chaque homme."

1895

     Benoît XVI 
(Homélie du 11 juin 2012)
faut-il baptiser les jeunes enfants ?
Enfin, il reste une question — quelques mots seulement — du baptême des enfants. Est-il juste de le faire, ou serait-il plus nécessaire de faire d’abord le chemin catéchuménal pour arriver à un baptême vraiment réalisé ? Et l’autre question qui se pose toujours est : « Mais pouvons-nous imposer à un enfant quelle religion il veut vivre ou non ? Ne devons-nous pas laisser le choix à cet enfant ? ». Ces questions montrent que nous ne voyons plus dans la foi chrétienne la vie nouvelle, la vraie vie, mais que nous voyons un choix parmi d’autres, plus encore, un poids qu’il ne faudrait pas imposer sans avoir eu l’assentiment du sujet. La réalité est différente. La vie elle-même nous est donnée sans que nous puissions choisir si nous voulons vivre au non ; on ne peut demander à personne : « Veux-tu être né ou pas ? ». La vie elle-même nous est donnée par nécessité sans assentiment préalable, elle nous est donnée ainsi et nous ne pouvons pas décider avant « oui ou non, je veux vivre ou non ». Et, en réalité, la vraie question est : « Est-il juste de donner la vie dans ce monde sans avoir eu un assentiment — veux-tu vivre ou non ? Peut-on réellement anticiper la vie, donner la vie sans que le sujet ait eu la possibilité de décider ? ». Je dirais : cela est possible et cela est juste uniquement si, avec la vie, nous pouvons donner aussi la garantie que la vie, avec tous les problèmes du monde, est bonne, qu’il est bon de vivre, qu’il y a une garantie que cette vie est bonne, qu’elle est protégée par Dieu et qu’elle est un don véritable. Seule l’anticipation du sens justifie l’anticipation de la vie. Et par conséquent, le baptême, comme garantie du bien de Dieu, comme anticipation du sens, du « oui » de Dieu qui protège cette vie, justifie aussi l’anticipation de la vie. Par conséquent, le baptême des enfants n’est pas contre la liberté ; il est précisément nécessaire de donner cela, pour justifier aussi le don — autrement discutable — de la vie. Seule la vie qui est entre les mains de Dieu, entre les mains du Christ, immergée dans le nom du Dieu trinitaire, est assurément un bien que l’on peut donner sans scrupule. Et ainsi sommes-nous reconnaissants à Dieu qui nous a donné ce don, qui lui-même s’est donné à nous. Et notre défi est de vivre ce don, de vivre réellement, dans un chemin post-baptismal, tout autant les renoncements que le « oui » et de vivre toujours dans le grand « oui » de Dieu, et ainsi de vivre bien"

1805

     Pierre de Bérulle (1575-1629)
    « Lettre à la reine mère) »
" Lorsqu'Il doit paraître en qualité de Messie sur la terre, sa vie et sa conversation est non avec les grands, mais avec les petits. Il veut que les petits viennent à Lui ; Il commande sévèrement à ses apôtres de les laisser approcher de Lui ; Il chérit, entretient et embrase tendrement ces petits que les apôtres mêmes, qui étaient petits eux-même, tenaient indignes de l'approcher. Et Il choisit les petits, les simples, les humbles de la terre pour annoncer le Royaume des Cieux, pour confondre les grands, les savants, les puissants du monde, et pour établir son empire en l'univers. Ainsi met-Il , et l'ornement de sa grâce, et le fondement de son état, dedans la petitesse." 

1672

     Jean-Joseph Surin (1600-1665)
         (lettre du 26 mai 1662)
" Il faut approcher de Dieu familièrement, et user de la sainte liberté que nous donne la qualité d'enfants de Dieu. Il est notre Créateur, Il est notre Père, nous pouvons donc, sans choquer la bienséance, aller à Lui avec la même franchise et la même simplicité que les enfants vont à leur père et à leur mère." 

1454

     père Ranièro Cantalamessa
homélie pour la Nativité de saint Jean Baptiste année C (24 juin 2002)

" Nous avons une idée très réductive et juridique de la personne, qui engendre une grande confusion dans le débat sur l’avortement. Il semble qu’un enfant acquière la dignité de personne au moment où les autorités humaines la lui reconnaissent. Pour la Bible, une personne est celle qui est connue de Dieu et que Dieu appelle par son nom ; et Dieu, nous est-il dit, nous connaît depuis le sein maternel, il nous voyait alors que nous étions « encore inachevés », dans le sein maternel. La science nous dit que l’embryon renferme tout l’homme en devenir, projeté dans les plus infimes détails ; la foi ajoute qu’il ne s’agit pas uniquement d’un projet inconscient de la nature mais d’un projet d’amour du Créateur. La mission de Jean-Baptiste est entièrement tracée avant sa naissance : « Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant le Seigneur, pour lui préparer les voies ».
L’Eglise a estimé que Jean-Baptiste a déjà été sanctifié dans le sein maternel, par la présence du Christ ; c’est pour cette raison qu’elle célèbre la fête de sa naissance. Ceci nous donne l’occasion d’évoquer une question délicate, qui a pris aujourd’hui une importance particulière à cause des millions d’enfants qui, surtout en raison de la diffusion effrayante de l’avortement, meurent sans avoir reçu le baptême. Que dire de ces enfants ? Sont-ils eux aussi d’une certaine manière sanctifiés dans le sein maternel ? Il y a-t-il un salut pour eux ? 
Sans hésiter je réponds : bien sûr que le salut existe pour eux. Jésus ressuscité dit également d’eux : « Laissez venir à moi les petits enfants ». L’idée selon laquelle les enfants non baptisés étaient destinés aux Limbes, un lieu intermédiaire dans lequel on ne souffre pas mais dans lequel on ne jouit pas non plus de la vision de Dieu, s’est répandue à partir du Moyen-âge. Mais il s’agit d’une idée qui n’a jamais été définie comme vérité de foi de l’Eglise. Il s’agissait d’une hypothèse des théologiens qu’à la lumière du développement de la conscience chrétienne et de la compréhension des Ecritures, nous ne pouvons plus maintenir.
Cette opinion, que j’exprimai, il y a quelque temps, dans l’un de ces commentaires de l’Evangile, fut l’objet de réactions diverses. Certains exprimèrent de la reconnaissance pour cette prise de position qui leur ôtait un poids sur le cœur, d’autres me reprochèrent de donner trop de poids à la doctrine traditionnelle et de diminuer ainsi l’importance du baptême. La discussion est aujourd’hui close car récemment, la Commission théologique internationale, qui travaille pour la congrégation pour la Doctrine de la foi a publié un document affirmant précisément cela.
Il me semble utile de revenir sur ce thème à la lumière de cet important document pour expliquer certaines des raisons qui ont conduit l’Eglise à tirer cette conclusion. Jésus a institué les sacrements comme moyens ordinaires pour le salut. Ceux-ci sont donc nécessaires et celui qui, alors qu’il peut les recevoir, les refuse contre sa conscience ou les néglige, compromet sérieusement son salut éternel. Mais Dieu ne s’est pas lié à ces moyens. Il peut sauver également à travers des chemins extraordinaires, lorsque la personne, sans aucune faute de sa part, est privée du baptême. Il l’a fait par exemple avec les Saints Innocents, morts eux aussi sans baptême. L’Eglise a toujours admis la possibilité d’un baptême de désir et d’un baptême de sang, et tant de ces enfants ont vraiment connu un baptême de sang, même s’il est de nature différente… Je ne crois pas que la clarification de l’Eglise encourage l’avortement ; si c’était le cas, ce serait véritablement tragique et il faudrait se préoccuper sérieusement, non pas du salut des enfants non baptisés mais de celui des parents baptisés. Ce serait se moquer de Dieu. Cette déclaration donnera en revanche un peu de soulagement aux croyants qui, comme chacun, s’interrogent, effarés, sur le sort atroce de tant d’enfants dans le monde aujourd’hui."

1382

 Marshall B. Rosenberg
( Élever nos enfants avec bienveillance (Raising Children Compassionately), Éd. Jouvence)

« Bien entendu, dans la plupart des situations, nos enfants ne recevront pas cette acceptation, ce respect et cet amour inconditionnel. Ils fréquenteront peut-être des écoles où les enseignants exercent une forme d’autorité fondée sur d’autres modes de pensée, selon lesquels le respect et l’amour se méritent, et où l’on est passible de punitions ou de réprimandes si l’on n’adopte pas un certain comportement. À cet égard, notre rôle de parents consiste à montrer à nos enfants comment rester humains, même en face de personnes qui recourent à des méthodes coercitives. »

1090

anonyme
(...)
Il n'est d'or que celui que l'on a dans le cœur. Du vrai or, le seul qui ait de la valeur. 
On naît nu, mais pas sans rien. 
On naît déjà baignés de l'amour de Dieu. 
Les premières choses que le nouveau-né reçoit c'est l'amour, dans les bras de sa mère, et un nom. Un nom, c'est aussi de l'amour, il porte déjà en lui les espoirs que nos parents ont pour nous. Même Dieu, envoyant l'ange à Marie, choisit un nom pour son fils, Jésus, et tout est déjà dans ce nom. 
On meurt les mains vides, mais pas sans rien. On part riche de l'amour reçu et donné sur cette terre, et dans l'Amour qui nous sauve.
On ne se souvient pas de l'amour qui marque nos premiers jours sur terre, mais vient-il à manquer et c'est toute une vie qui en souffre. 
Recevoir de l'amour, c'est pouvoir en donner, et donner de l'amour rend riche en retour, riche d'amour. 
On passe sa vie à être des mendiants d'amour, en oubliant bien souvent qu'aimés, on l'a été et nous le sommes aujourd'hui par Notre Père et cet amour là ne nous lâchera jamais. Il durera toujours.

1068

sainte Térésa de Calcutta 

"Nous devons trouver le temps de nous regarder en face pour échanger un bonjour, pour partager ensemble un moment de joie, pour être ce que nos enfants attendent de nous. "

1049

Pape François 

Gaudete et exsultate (paragraphes 7-10)

« La sainteté de l’Eglise militante »
« J’aime voir la sainteté dans le patient peuple de Dieu : chez ces parents qui éduquent avec tant d’amour leurs enfants, chez ces hommes et ces femmes qui travaillent pour apporter le pain à la maison, chez les malades, chez les religieuses âgées qui continuent de sourire. Dans cette constance à aller de l’avant chaque jour, je vois la sainteté de l’Église militante. 
C’est cela, souvent, la sainteté ‘‘de la porte d’à côté’’, de ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la Présence de Dieu, ou, pour employer une autre expression, ‘‘la classe moyenne de la sainteté’’.4 (…) Ce que je voudrais rappeler par la présente Exhortation, c’est surtout l’appel à la sainteté que le Seigneur adresse à chacun d’entre nous, cet appel qu’il t’adresse à toi aussi : « Vous êtes devenus saints car je suis saint » (Lv 11, 44 ; cf. 1 P 1, 16). » 

1031

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906)
« Toi qui es mère et qui sais quelles profondeurs d'amour le bon Dieu a mises en ton cœur pour tes enfants, tu peux saisir la grandeur de ce mystère : enfants de Dieu, est-ce que cela ne te fait pas tressaillir ? "Dieu nous a élus en Lui, avant la création. Il nous a prédestinés à l'adoption des enfants pour faire éclater la gloire de sa grâce", c'est-à-dire qu'en sa toute-puissance Il semble ne pouvoir rien faire de plus grand. »

Lettre 239

859

Evangile selon saint Matthieu 18, 4-5
"Celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom,
il m'accueille, moi.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la Face de mon Père qui est aux Cieux."

Photo : Christ bénissant les enfants par le peintre Nicolaes Maes


811

père Georges Finet (1898-1990)
(père spirituel de Marthe Robin, et co-fondateur des Foyers de Charité)
revue des Foyers de Charité "Alouette" n° 288 - avril 2015

«Autrefois, on préservait les enfants. Actuellement, il faut les former, car très vite ils pataugent. C’est le rôle des parents, et, quand ils sont petits, c’est le rôle de la maman. Que les parents n’oublient pas qu’ils ont reçu, dans le sacrement du mariage, une grâce de lumière qui leur permet de parler à leurs enfants. Mieux vaut que cette initiation soit faite cinq minutes trop tôt que cinq minutes trop tard.» 




614

Benoît XVI 
Angelus, Dimanche 12 juin 2005
L’Année de l’Eucharistie se poursuit, voulue par le bien-aimé Pape Jean-Paul II pour susciter toujours plus dans la conscience des croyants l’émerveillement à l’égard de ce grand Sacrement. En ce temps eucharistique particulier, l’un des thèmes récurrents est celui du Dimanche, Jour du Seigneur, thème qui a également été au centre du récent Congrès eucharistique italien, qui s’est déroulé à Bari. Au cours de la célébration de conclusion, j’ai moi aussi souligné que la participation à la Messe du Dimanche doit être ressentie par le chrétien non pas comme une contrainte ou comme un poids, mais comme un besoin et une joie. Se réunir avec nos frères et sœurs, écouter la Parole de Dieu et se nourrir du Christ, qui s’est immolé pour nous, est une belle expérience qui donne un sens à la vie, qui diffuse la paix dans les cœurs. Sans le dimanche, nous chrétiens nous ne pouvons pas vivre.
C’est pourquoi les parents sont appelés à faire découvrir à leurs enfants la valeur et l’importance de la réponse à l’invitation du Christ, qui convoque la famille chrétienne tout entière à la Messe du Dimanche. Sur ce chemin éducatif, une étape plus que jamais importante est la Première Communion, véritable fête pour la communauté paroissiale, qui accueille pour la première fois les plus petits de ses enfants à la Table du Seigneur. Pour souligner l’importance de cet événement pour la famille et la paroisse, le 15 octobre prochain, si Dieu le veut, je présiderai au Vatican une rencontre spéciale de catéchèse avec les enfants qui ont fait la Première Communion au cours de cette année.

602

« Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi,
douceur, maîtrise de soi » (Galates 5, 22-23).

Chiara Lubich écrivait : « Nous devons davantage nous rendre compte de la
présence de l’Esprit Saint : nous portons en nous un trésor immense […]. Pour que
sa voix soit entendue et suivie par nous, nous devons dire non aux tentations, en
coupant court à leurs suggestions, et oui aux tâches que Dieu nous a confiées, oui à
l’amour envers tous nos prochains, oui aux épreuves et aux difficultés que nous
rencontrons. Si nous agissons ainsi, l’Esprit Saint nous guidera et donnera à notre
vie une saveur, une vigueur, un mordant, une luminosité qu’elle ne saurait avoir si
elle n’est pas authentique. Alors ceux qui sont proches de nous s’apercevront que
nous ne sommes pas seulement enfants de notre famille humaine, mais enfants de
Dieu . »

444

Le Pasteur d'Hermas
Précepte 2, 1
Maintiens-toi dans la simplicité, l'innocence, et tu seras comme les petits enfants qui ignorent le mal destructeur de la vie des hommes.

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Bible - Nouveau Testament
Matthieu 18, 1-5.10 (évangile pour la mémoire des saints Anges Gardiens)
En ce moment-là, les disciples s'approchèrent de Jésus et dirent : " Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? "
Alors ayant fait venir un enfant, il le plaça au milieu d'eux et dit : " Je vous le dis, en vérité, si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. Celui donc qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux. Et celui qui reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il reçoit. "
Prenez garde de mépriser aucun de ces petits, car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)