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   Père Ambroise-Marie Carré (1908-2004)
(Croire avec 20 personnages de l'Évangile, Cerf, Paris, 2004, p. 37-38.)

L'esprit d'humilité
"La foi qui cherche ne peut se passer d'humilité, d'audace, de confiance. Voilà ce que le Seigneur nous propose dans l'enfant (Mt 18, 1-5). Ce qui fait la valeur irremplaçable de « l'esprit d'enfance », qui n'a rien à voir avec l'infantilisme, c'est l'humilité.
Ne l'oublions pas : c'est l'enfant que Jésus a donné en modèle à ses Apôtres qui étaient des hommes, qu'il avait choisis, qui avaient tout quitté pour le suivre et qui allaient devenir les colonnes de l'Église.
L'humilité n'a pas toujours bonne presse car elle est mal comprise. Aujourd'hui, on dit que l'homme humble se déprécie. On nomme l'humilité « complexe d'infériorité » — ou bien l'on prétend qu'elle n'est jamais, qu'elle ne peut pas être sincère.

Mais l'humilité chrétienne, plus originalement chrétienne que les autres vertus, car les philosophes de l'Antiquité l'ignoraient, joue un rôle essentiel. Elle nous situe dans la vérité de la condition humaine qui est dépendance à l'égard du Créateur et dépendance à l'égard du Rédempteur. Nous sommes constamment remis à Dieu, car la création et la rédemption continuent." 

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saint Augustin
Lettre à Proba sur la prière
Il faut rechercher la vie bienheureuse, c'est elle qu'il faut demander au Seigneur Dieu. En quoi consiste la béatitude, beaucoup ont écrit et ont discuté, dans des sens différents. Mais nous, pourquoi irions-nous vers tous ces gens et dans tous ces sens ? La parole de Dieu nous l'a dit brièvement et avec sérénité : Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu ! Pour faire partie de ce peuple, et pour que nous puissions parvenir à contempler Dieu et à vivre avec Lui pour toujours, le but du précepte, c'est l'amour qui vient d'un cœur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sincère.

Dans cette triple énumération, c'est l'espérance qui correspond à la bonne conscience. Donc la foi, l'espérance et l'amour conduisent à Dieu l'homme qui prie, c'est-à-dire qui croit, qui espère, qui désire et qui découvre dans la prière du Seigneur ce qu'il doit demander au Seigneur.

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pape François
Dialogue avec les séminaristes de Lombardie - 13 octobre 2018
C’est une croix, le doute, mais c’est une croix qui rapproche de Jésus et met en crise. Et comme tu l’as dit – c’est écrit là – « quelles actions concrètes pouvons-nous mettre en pratique chaque jour pour que notre vie quotidienne nourrisse ce chemin de confiance ? ».

L’action concrète c’est dialoguer avec la personne qui t’accompagne, dialoguer avec le supérieur, dialoguer avec ses camarades. Mais un dialogue ouvert, un dialogue sincère, des choses concrètes. Et surtout dialoguer avec le Seigneur : « Seigneur, que veux-tu me dire avec ceci, avec ce que tu me fais ressentir, avec cette désolation, avec ce doute ?…. » Prenez le doute comme une invitation à chercher la Vérité, à chercher la Rencontre avec Jésus-Christ : c’est le vrai doute. Entendu ?

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Marthe Robin 

(« Journal », 2 juillet 1930)

« Jésus nous dit et nous redit sans cesse que toute grâce nous sera accordée si nous avons une foi sincère ! »

Site Officiel dédié à Marthe Robin : www.martherobin.com

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St Jean-Marie Vianney
Sermon sur l'examen de consciencie
En second lieu, je dis que nous avons bien besoin des lumières du Saint-Esprit pour connaître nos péchés, parce que notre cœur est le siège de l'orgueil, qui ne cherche que les moyens de nous les faire connaître moindres qu'ils ne sont. Vous voyez que nous avons absolument besoin des secours du Saint-Esprit pour connaître nos péchés tels qu'ils sont.

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Tertullien
De la pénitence, VIII
Je veux citer aussi ce père si tendre qui rappelle son fils prodigue et qui le voyant dénué de tout, mais repentant, l'accueille avec joie, immole le veau gras, célèbre sa joie par un festin. (...) — Que devons-nous comprendre que figure ce père ? Dieu évidemment. Personne n'est père comme lui, ni tendre comme lui. Tu es son fils : même s'il t'arrive de dissiper ce que tu as reçu de lui, même si tu reviens nu, il te recevra, puisque tu reviens, et il se réjouira plus de ton retour que de toute la sagesse de son autre fils ; mais à condition que tu te repentes du fond de l'âme, que tu compares ta faim avec l'abondance dont jouissent les serviteurs de ton père, que tu abandonnes le troupeau des porcs immondes, et que tu ailles trouver ton père, si irrité soit-il, en lui disant : "Mon père, j'ai péché et je ne suis plus digne d'être appelé votre fils". Avouer les fautes commises allège autant que de les dissimuler appesantit. Car l'aveu est le parti de la satisfaction ; la dissimulation, celui de la révolte.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)