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2481 - Pape François - Angélus du 7 juin 2020

« Le Cœur humain et divin de Jésus est la source où nous pouvons toujours puiser la miséricorde, le pardon, la tendresse de Dieu. Nous pouvons le faire en nous arrêtant sur un passage de l’Évangile, en entendant qu’au centre de chaque geste, de chaque parole de Jésus, au centre il y a l’amour, l’amour du Père qui a envoyé son Fils, l’amour de l’Esprit Saint qui est en nous. Et nous pouvons le faire en adorant l’Eucharistie, où cet amour est présent dans le Sacrement. Alors notre cœur aussi, peu à peu, deviendra plus patient, plus généreux, plus miséricordieux, à l’imitation du Cœur de Jésus.
Il y a une vieille prière – je l’ai apprise de ma grand-mère – qui disait ainsi : “Jésus, rends mon cœur semblable au tien”. C’est une belle prière.»

2353

    Jean Nicolas Grou (1731-1803)
    (Manuel des âmes intérieures)
"Jésus a souffert de la part de ses ennemis tous les genres de persécutions. Il ne leur a opposé que son innocence et la vérité ; Il a laissé agir leurs passions, Il s'est tu quand Il les a vus obstinés dans leur malice ; Il na pas cherché à se justifier, ce qui lui était si aisé ; Il s'est laissé condamner ; Il leur a pardonné, Il a prié, Il a versé son sang pour eux." 

2343

    Saint François de Sales (1567-1622)
    (Sermon du 25 mars 1622)
"Dieu ne pouvait-Il point fournir au monde un autre remède que celui de la mort de son Fils ? Ô certes, Il le pouvait bien faire, et par mille autres moyens que celui-là ; car n'était-il pas en sa puissance de pardonner à la nature humaine d'une pouvoir absolu et par pure miséricorde ? Il le pouvait sans doute, mais Il ne l'a pas voulu, car ce qui était suffisant à notre Salut ne l'était pas à assouvir son amour." 


2295

    Saint Josémaria Escriva (1902-1975)
     (Amis de Dieu, 148)
Dieu est notre Père
Il faut apprendre à se faire tout-petit, il faut apprendre à être enfant de Dieu. Et, au passage, il faut transmettre aux autres cet esprit qui, au milieu des faiblesses naturelles, nous rendra “ fermes dans la foi ”, féconds dans nos œuvres et sûrs dans notre chemin, de sorte que quelle que soit la nature de notre erreur éventuelle la plus désagréable, nous n’hésitions jamais à réagir et à retourner sur la voie royale de la filiation divine qui nous conduit vers les bras grands ouverts de Dieu notre Père qui nous attend.
Il veut que nous l’appelions Père, que nous savourions ce mot qui réjouit profondément notre âme.

Qui pourrait oublier les bras de son père, sans doute moins cajoleurs, moins doux et délicats que ceux de sa mère ? Or ces bras vigoureux et forts nous rassuraient lorsqu’ils nous serraient chaleureusement.
Merci Seigneur pour ces bras fermes. Merci pour ces mains fortes. Merci pour ce cœur tendre et ferme. J’allais même te remercier pour mes erreurs, non, tu ne les veux pas, tout en les comprenant, les excusant, les pardonnant. Mais tu les comprends, les excuses, les pardonnes.
Ceci dit, Dieu notre Père nous aime, chacun de nous, tels que nous sommes !
Si moi, qui ne suis qu’un pauvre homme, je vous aime chacun de vous tel que vous êtes, imaginez donc ce que doit être l’Amour de Dieu, pourvu que nous luttions, pourvu que nous nous efforcions de régler notre vie selon notre conscience bien formée.

2289

    Saint Josémaria Escriva (1902-1975)
     (Quand le Christ passe, 178)
"La miséricorde de Dieu 
La joie est un bien chrétien. Elle ne s’estompe qu’avec l’offense à Dieu: car le péché vient de l’égoïsme, et que l’égoïsme cause la tristesse. Ceci dit, même alors la joie demeure enfouie sous les braises de l’âme. En effet, nous savons que Dieu et sa Mère n’oublient jamais les hommes. Si nous nous repentons, s’il jaillit de notre cœur un acte de douleur, si nous nous purifions dans le saint sacrement de la pénitence, Dieu s’avance à notre rencontre et nous pardonne. Alors, il n’y a plus de tristesse: il est tout à fait juste de se réjouir puisque ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie; il était perdu et il est retrouvé. Ces propos sont le mot de la merveilleuse fin de la parabole du fils prodigue que nous ne nous lasserons jamais de méditer: voici que le Père s’avance à ta rencontre; il inclinera sa tête sur ton épaule, il te donnera un baiser, gage d’amour et de tendresse; il te fera remettre un vêtement, un anneau et des chaussures. Tu crains encore sa remontrance: il te rend ta dignité; tu crains un châtiment: il te donne un baiser; tu as peur d’un mot de reproche: il prépare un festin à ton intention. L’amour de Dieu est insondable"

2254

    pape François
    (Homélie du 20 mars 2020 - la conversion ; la confession en période de confinement)
Le Carême est toujours centré sur cette conversion du cœur qui, dans l'habitude chrétienne, prend forme dans le sacrement de la Confession. Il est temps - pas de "régler les comptes", je n'aime pas cette expression - mais de laisser Dieu nous blanchir, nous purifier, nous embrasser.

Je sais que beaucoup d'entre vous, pour Pâques, vont se confesser pour se retrouver avec Dieu. Mais beaucoup me diront aujourd'hui : "Mais mon Père, où puis-je trouver un prêtre, un confesseur, pourquoi je ne puis pas quitter la maison ? Et je veux faire la paix avec le Seigneur, je veux qu'Il m'embrasse, je veux que mon père m'embrasse... Que puis-je faire si je ne trouve pas de prêtres ? Vous faites ce que dit le Catéchisme. C'est très clair : si tu ne trouves pas un prêtre pour te confesser, parle à Dieu, il est ton père, et dis-lui la vérité : "Seigneur, j'ai fait ceci, cela, cela ... Pardonne-moi", et demande-lui pardon de tout mon cœur, avec l'Acte de contrition et promets-lui : "Je me confesserai plus tard, mais pardonne-moi maintenant". Et immédiatement, vous reviendrez à la grâce de Dieu. Vous pouvez vous-même approcher, comme le Catéchisme nous l'enseigne, le pardon de Dieu sans avoir un prêtre à portée de main. Pensez-y : c'est le moment ! Et c'est le bon moment, le moment opportun. Un acte douloureux bien fait, mais qui fera que notre âme deviendra blanche comme neige.

Il serait bon d'entendre ce "retour" qui résonne dans nos oreilles aujourd'hui, "reviens à ton papa, reviens à ton papa". Il vous attend et il va vous faire la fête.»

2251

    Saint Pio de Pietrelcina (1887-1968) 
    (Padre Pio)
"Aime Jésus ! Sois sans crainte ! Même si tu avais commis tous les péchés du monde, Jésus te répète ces paroles : Beaucoup de péchés te sont pardonnés parce que tu as beaucoup aimé."

2249

    pape François
    (Homélie du 20 mars 2020 - la conversion ; la confession en période de confinement)
Homélie du pape :

«Lorsque je lis ou que j'écoute ce passage du prophète Osée que nous avons entendu dans la première lecture [qui dit] : "Reviens Israël, au Seigneur, ton Dieu, reviens", lorsque je l'entends, je me souviens d'une chanson que Carlo Buti a chantée il y a 75 ans et qui a été entendue avec tant de plaisir dans les familles italiennes de Buenos Aires : "Reviens à ton papa. Il te chantera encore la berceuse". Reviens : mais c'est ton papa qui te dit de revenir. Dieu est ton papa, ce n'est pas lui le juge, c'est ton papa : "Rentre à la maison, écoute, viens". Et ce souvenir - j'étais un petit garçon - m'amène immédiatement au père du chapitre 15 de Luc, ce père qui dit : "Il a vu son fils venir de loin", ce fils qui était parti avec tout l'argent et l'avait gaspillé. Mais s'il l'a vu de loin, c'est parce qu'il l'attendait. Il montait sur la terrasse - combien de fois par jour ! - pendant la journée et les jours, les mois, les années peut-être, à attendre son fils. Il l'a vu de loin. Retourne chez ton père, retourne chez ton père. Il t’attend. C'est la tendresse de Dieu qui nous parle, surtout pendant le Carême. Il est temps d'entrer en nous-mêmes et de se souvenir du Père ou de retourner au père.
"Non, père, j'ai honte d'y retourner parce que... Tu sais, père, j'ai fait tant de choses mauvaises". Que dit le Seigneur ? "Reviens, je te guérirai de ton infidélité, je t'aimerai profondément, car ma colère a disparu. Je serai comme la rosée, tu fleuriras comme un lys et tu prendras racine comme un arbre du Liban". Retourne chez ton père qui t'attend. Le Dieu de la tendresse nous guérira, il nous guérira de beaucoup, beaucoup de blessures de la vie et de beaucoup de choses laides que nous avons faites. Chacun a le sien !

Mais penser ceci : revenir à Dieu, c'est revenir à l'étreinte, à l'étreinte du père. Et de penser à cette autre promesse qu'Isaïe fait : "Si tes péchés sont aussi laids que l'écarlate, je te rendrai blanc comme neige. Il est capable de nous transformer, il est capable de changer nos cœurs, mais il veut nous faire faire le premier pas : revenir. Il ne va pas à Dieu, non : il rentre chez lui.

Le Carême est toujours centré sur cette conversion du cœur qui, dans l'habitude chrétienne, prend forme dans le sacrement de la Confession. Il est temps - pas de "régler les comptes", je n'aime pas cette expression - mais de laisser Dieu nous blanchir, nous purifier, nous embrasser.

Je sais que beaucoup d'entre vous, pour Pâques, vont se confesser pour se retrouver avec Dieu. Mais beaucoup me diront aujourd'hui : "Mais mon Père, où puis-je trouver un prêtre, un confesseur, pourquoi ne puis-je pas quitter la maison ? Et je veux faire la paix avec le Seigneur, je veux qu'Il m'embrasse, je veux que mon père m'embrasse... Que puis-je faire si je ne trouve pas de prêtres ? Vous faites ce que dit le Catéchisme. C'est très clair : si tu ne trouves pas un prêtre pour te confesser, parle à Dieu, il est ton père, et dis-lui la vérité : "Seigneur, j'ai fait ceci, cela, cela ... Pardonne-moi", et demande-lui pardon de tout mon cœur, avec l'Acte de contrition et promets-lui : "Je me confesserai plus tard, mais pardonne-moi maintenant". Et immédiatement, vous reviendrez à la grâce de Dieu. Vous pouvez vous-même approcher, comme le Catéchisme nous l'enseigne, le pardon de Dieu sans avoir un prêtre à portée de main. Pensez-y : c'est le moment ! Et c'est le bon moment, le moment opportun. Un acte douloureux bien fait, mais qui fera que notre âme deviendra blanche comme neige.

Il serait bon d'entendre ce "retour" qui résonne dans nos oreilles aujourd'hui, "reviens à ton papa, reviens à ton papa". Il vous attend et il va vous faire la fête.»

Ce vendredi encore, François a terminé la célébration par une adoration et une bénédiction eucharistique, en invitant à faire la communion spirituelle :

Voici la prière récitée par le Pape :

«À tes pieds, ô mon Jésus, je me prosterne et je t'offre le repentir de mon cœur contrit qui s'abandonne dans son néant et en ta sainte présence. Je t'adore dans le sacrement de ton amour, je désire te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur te propose. Dans l'attente du bonheur de la communion sacramentelle, je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, que je vienne à Toi. Que Ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et pour la mort. Je crois en toi, j'espère en toi, je t'aime. Ainsi soit-il.»

2242

    Saint Ambroise (340-397)
    (De la pénitence)
"Ici, le plus digne d'éloges est le plus humble ; le plus juste est celui qui a pour lui-même le plus de mépris. Que pleure pour toi l'Eglise notre mère, et qu'elle lave ta faute avec ses larmes ! Si le Christ a pardonné tout de suite à Pierre lui-même, c'est parce qu'il a pleuré amèrement. Si toi aussi, tu pleures amèrement, le Christ regardera vers toi, et la faute s'éloignera. Que rien donc ne te détourne de la pénitence ! Elle t'est commune avec les saints : puisses-tu imiter la façon de pleurer qui fut la leur ! "

2241

    Saint François de Sales (1567-1622)
(Introduction à la vie dévote)
"Le péché n'est honteux que quand nous le faisons, mais étant converti en confession et pénitence, il est honorable et salutaire. La contrition et confession sont si belles et de si bonne odeur, qu'elles effacent la laideur et dissipent la puanteur du péché. Si nous sommes bien humbles, notre péché nous déplaira infiniment parce que Dieu en est offensé, mais l'accusation de notre péché nous sera douce et agréable, parce que Dieu en est honoré : ce nous est une sorte d'allègement de bien dire au médecin le mal qui nous tourmente."

2240

    Saint Augustin (354-430)
(sur la première épître de saint Jean)
"Les baptisés de Pâques sont sortis hommes nouveaux de la fontaine baptismale. Mais depuis que tous nos péchés ont été pardonnés et supprimés, nous avons vécu dans le monde au milieu des tentations, et sans doute, avons-nous commis de nouvelles fautes. Que l'homme avoue donc son état présent, afin d'être guéri par Celui qui reste ce qu'Il a toujours été.
En effet, tant que dure son existence mortelle, il est impossible à l'homme de se préserver complètement de fautes au moins légères. Ces fautes, que nous appelons légères, ne les regarde pas comme négligeables : beaucoup de petites font une grande ! Ce sont des gouttes d'eau nombreuses qui remplissent le lit d'un fleuve et les tas de blé se composent d'une multitude de grains. Où donc placer notre espérance ? D'abord, dans l'aveu de nos iniquités : que personne ne se croie juste, que personne ne lève la tête en présence du Dieu qui voit ce que nous sommes." 

2140

    pape François
      (Homélie du 9 mars 2020 - Confession : la grâce de la honte) 
"La première lecture du prophète Daniel (Dn 9, 4-10) est une confession des péchés. Le peuple reconnaît qu’il a péché… “Ah ! toi Seigneur, le Dieu grand et redoutable, qui garde alliance et fidélité à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements, nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons fait le mal, nous avons été rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances. Nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos princes, à nos pères, à tout le peuple du pays.”
Il y a une confession des péchés, la reconnaissance que nous avons péché. Quand nous nous préparons à recevoir le sacrement de la réconciliation, nous devons faire ce qui s’appelle un “examen de conscience” et voir ce que j’ai fait devant Dieu : j’ai péché. Reconnaître le péché. Mais reconnaître son péché ne peut pas consister seulement à faire une liste intellectuelle des péchés, à dire “j’ai péché”, puis je le dis au prêtre et le prêtre me pardonne. Ce n’est pas nécessaire, ce n’est pas juste de faire cela. Ce serait comme faire une liste des choses que je dois faire ou que je dois avoir ou que j’ai mal faites, mais qui reste dans la tête. Une vraie confession des péchés doit rester dans le cœur. Aller se confesser ce n’est pas seulement donner au prêtre sa liste, “j’ai fait ça, ça et ça …”, et puis je m’en vais, je suis pardonné. Non, ce n’est pas cela. Il faut un pas, un pas en plus, qui est la confession de nos misères, mais du fond du cœur ; c’est-à-dire qu’il faut que la liste des mauvaises choses, descende dans mon cœur. C’est ce que fait Daniel, le prophète. “À toi, Seigneur, la justice ; à nous la honte au visage”.
Quand j’ai reconnu que j’ai péché, que je n’ai pas bien prié et que je le sens dans mon cœur, un sentiment de honte m’envahit : “J’ai honte d’avoir fait cela. Je te demande pardon avec honte”. Et la honte pour nos péchés est une grâce, nous devons la demander : “Seigneur, que j’aie honte”. Une personne qui a perdu la honte perd l’autorité morale, perd le respect des autres. Un effronté. La même chose arrive avec Dieu : à nous la honte. A toi la justice, à nous la honte. La honte sur le visage, comme aujourd’hui. “Seigneur, à nous la honte au visage, à nos rois, à nos princes, à nos pères, parce que nous avons péché contre toi.”. Au Seigneur notre Dieu, (Daniel) avait parlé de justice, à présent il parle de miséricorde.
Quand nous avons non seulement le souvenir, la mémoire des péchés que nous avons faits, mais aussi le sentiment de la honte, cela touche le cœur de Dieu et il répond avec miséricorde. Le chemin pour aller à la rencontre de la miséricorde de Dieu, c’est avoir honte des mauvaises choses que nous avons faites. Ainsi, quand j’irai me confesser je donnerai non seulement la liste de mes péchés, mais aussi mes sentiments de confusion, de honte d’avoir fait cela à un Dieu si bon, si miséricordieux, si juste.
Demandons aujourd’hui la grâce de la honte : avoir honte de nos péchés. Que le Seigneur nous accorde à tous cette grâce."

2127

  Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - conseils pour avancer dans la voie de la perfection)
19. Nous nous rendons indignes de l’amour de Dieu toutes les fois que nous laissons aller notre cœur à la colère, toutes les fois que nous fermons la porte à la charité et au pardon.  

2118

  Saint Ambroise (340-397)
( De la pénitence)
 "Tu ne voudrais pas implorer Dieu de te pardonner, ni obtenir que le peuple saint intervienne pour appuyer ta requête ? Ici pourtant, il n'y a rien dont il faille avoir honte, sinon de ne point faire d'aveu, puisque tous, nous sommes pécheurs. Ici, le plus digne d'éloges est le plus humble ; le plus juste est celui qui a pour lui-même le plus de mépris. Que pleure pour toi l'Église notre mère, et qu'elle lave ta faute avec ses armes ! Que rien donc ne te détourne de la pénitence ! Elle t'est commune avec les saints : puisse-tu imiter la façon de pleurer qui fut la leur ! " 

2078

      Marthe Robin (1902-1981)
     ( Journal - 12 février 1930 
« J’ai péché contre vous, ô mon Dieu, et tout péché, pour être pardonné, demande expiation ! Doux Seigneur, ne me regardez pas avec toute votre colère, je me jette dans vos bras, je me livre à vous... je veux réparer. »
Marthe Robin (1902-1981) 

2043

      père Bruno-Marie Duffé 
     (24 février 2020, présentation du message de Carême du pape François - le père Duffé est
secrétaire du dicastère pour le service du développement humain intégral depuis 2017)
La conversion est un chemin intérieur : le chemin de la prière. Expérience du « face à face » et du « cœur à cœur » qui nous conduit à la vérité et au pardon. Pardon demandé, reçu et partagé. Temps de grâce qui nous libère de toute illusion et nous fait passer, avec le Christ, du chemin de la mort à un chemin de vie et de joie partagée.

1913

      Saint Jean-Marie Vianney
(Curé d'Ars )

« Quand le prêtre donne l’absolution, il ne faut penser qu’à une chose, c’est que le sang du Bon Dieu coule sur notre âme pour la laver, la purifier et la rendre aussi belle qu’elle était après le Baptême. »

1912

      Saint Jean-Marie Vianney
(Curé d'Ars )

«Sans le sacrement de Pénitence, on serait bien à plaindre.»

1907

      Pape François
     (Christus Vivit, §217)

" Créer un "Foyer" en définitive, c'est faire une famille. C'est apprendre à se sentir unis aux autres au-delà des liens utilitaires ou fonctionnels, unis de façon à sentir la vie un peu plus humaine.
Créer un foyer, c'est faire en sorte que la prophétie prenne corps et rende nos heures et nos jours moins inhospitaliers, moins indifférents et moins anonymes.
C'est créer des liens qui se construisent par des gestes simples, quotidiens et que nous pouvons tous faire.
Un foyer, et tous nous le savons bien, a besoin de collaboration de chacun. Personne ne peut être indifférent ou étranger puisque chacun est une pierre nécessaire à la construction. Et cela implique de demander au Seigneur de nous donner la grâce d'apprendre à avoir de la patience, d'apprendre à pardonner ; apprendre tous les jours à recommencer. Et combien de fois pardonner ou recommencer ? Soixante-dix fois sept fois, chaque fois qu'elles sont nécessaires.
Créer des liens forts exige de la confiance qui se nourrit tous les jours de patience et de pardon. Et il se produit ainsi le miracle de faire l'expérience qu'ici on naît de nouveau ; ici, tous, nous naissons de nouveau, parce que nous sentons agir la caresse de Dieu qui nous permet de rêver le monde plus humain et, par conséquent, plus divin. (1) "
(1) : (Discours de la visite au foyer du Bon Samaritain à Panama (27 janvier 2019)
Le "foyer", c'est l'Eglise, c'est votre paroisse, c'est votre communauté, c'est votre famille, c'est votre coeur.. 

1904

      Benoît XVI
     (Homélie du 8 janvier 2012)

"La Prière est la première condition pour éduquer, car en priant, nous nous mettons dans la disposition de laisser à Dieu l’initiative, de Lui confier nos enfants, à Lui qui les connaît avant nous et mieux que nous, et qui sait parfaitement quel est leur bien véritable.
Et, dans le même temps, quand nous prions, nous nous mettons à l’écoute des inspirations de Dieu pour bien accomplir notre part, qui nous revient quoi qu’il en soit et que nous devons réaliser.
Les Sacrements, en particulier l’Eucharistie et la Pénitence, nous permettent d’accomplir l’action éducative en union avec Le Christ, en communion avec Lui et en étant sans cesse renouvelés par son Pardon.
La Prière et les Sacrements nous permettent d’obtenir cette Lumière de Vérité, grâce à laquelle nous pouvons être dans le même temps tendres et forts, faire usage de douceur et de fermeté, nous taire et parler lorsqu’il le faut, faire des remontrances et corriger de la juste manière."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)