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    Marthe Robin
    (Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection )
26. Ne rechercher en rien ce que la vie a de meilleur, mais toujours ce qu’elle a de plus parfait. N’avoir qu’une volonté par amour du Christ Rédempteur : celle d’entrer toujours plus avant dans le dépouillement, le dénuement et la pauvreté de tout ce qui n’est pas Dieu. C’est en accomplissant toutes ses actions avec amour, avec grande humilité de cœur, qu’on parvient très vite à la pleine jouissance des joies divines. Que ne fait pas le divin Maître dans une âme confiante et parfaitement abandonnée à sa merveilleuse et souveraine volonté !

1789

     Charles Gay (1815-1892)
       (90ème Élévation)
"Était-ce un lieu de mort que ce tombeau de Jésus ? Tout tombeau est un lieu de mort. Mais au fond, en réalité, pour la foi qui est la vraie lumière, était-ce la vie ou la mort qu'abritait cette tombe ? C'était la Vie, une Vie silencieuse, si l'on veut, une Vie cachée et comme semée, attendant son moment pour éclore et paraître au monde, mais c'était bien la Vie, et quelle Vie ! Une Vie haute, pleine, royale, maîtresse absolue d'elle-même, et qui, éclipsée trois jours pour l'avoir librement voulu, allait tout à l'heure éclater au dehors et peu à peu tout envahir, plus forte que le temps, plus vaste que l'espace, plus profonde que l'enfer." 

1783

     saint Bernard (1090-1153)
(Sermon pour le Dimanche dans l'Octave de l'Assomption)
""Il nous faut un médiateur, pour arriver au Médiateur, et je n'en vois pas de plus utile que Marie. Nous avons eu une cruelle médiatrice dans Eve, par qui l'antique serpent a fait pénétrer jusqu'à l'homme même son virus empesté, mais Marie est fidèle, et est venue verser l'antidote du salut à l'homme et à la femme en même temps. L'une a prêté son concours à une oeuvre de séduction, l'autre a donné le sien à une oeuvre de réparation ; l'une suggéra à l'homme une pensée de prévarication, et l'autre lui apporta la rédemption. Pourquoi la faiblesse lui apporta la rédemption. Pourquoi la faiblesse humaine craindrait-elle de s'approcher de Marie ?" 

1498

   Cardinal Marc Ouellet
    (5 juin 2019 - 75ème anniversaire de la libération)


"Il nous faut proposer avec audace et certitude la possibilité de la Paix, parce que l’Esprit de Jésus Christ est à l’œuvre dans l’histoire, en toutes circonstances, Esprit de réconciliation, Esprit d’unité et de fraternité, offert à toute l’humanité par la rédemption de Jésus Christ. La possibilité de la Paix comme tâche à accomplir par les hommes au nom de leur foi, et non seulement comme stratégie rationnelle à promouvoir, est l’œuvre de l’Esprit et constitue le propre de la motivation des chrétiens à l’édification de la Paix. "

1473

   saint Jean-François de Reims (mort en 1660)
(Exercice de la Présence de Dieu)
"Ce doux Agneau, le plus persécuté et le plus maltraité d'entre tous les hommes, n'a jamais appelé aucune créature mortelle du nom d'ennemi ! Il appelle Judas son ami, au moment même qu'il trame contre Lui la plus perfide et exécrable trahison qui fût jamais. On la calomnie contre toute raison, on l'accuse faussement, on la méprise à tort, on lui crache au cisage par indignation, on le fouette par risée, on le couronne d'épines par moquerie, on le traite outrageusement, on le fait enfin mourir avec ignominie, et parmi tout cela Il n'a que des pensées d'amour pour ceux qui le traitent de la sorte, Il les excuse, Il ne parle que de pardon et de réconciliation pour eux auprès de son Père." 

1470                                           

saint François de Sales (1567-1622)
 sermon du 15 août 1602
"L'amour désirait que la mort entrât en Notre Seigneur, afin que par sa mort Il pût se répandre en tous les hommes ; la mort désirait d'y entrer, mais elle ne pouvait d'elle même. Elle attendit l'heure, heure bienheureuse pour nous, à laquelle l'amour lui fit l'entrée et lui livra Notre Seigneur pieds et mains cloués ; si bien que ce que la mort n'eût pu faire, l'amour, aussi fort qu'elle, l'entreprit et le fit. Il est mort d'amour, ce Sauveur de mon âme ; la mort n'y pouvait rien que par le moyen de l'amour : Il a été offert parce qu'Il l'a voulu." 

1468                                             

  saint François de Sales (1567-1622)Sermon du 25 mars 1622
" Dieu ne pouvait-Il point fournir au monde un autre remède que celui de la mort de son Fils ? Ô certes, Il le pouvait bien faire, et par mille autres moyens que celui-là ; car n'était-il pas en sa puissance de pardonner à la nature humaine d'un pouvoir absolu et par pure miséricorde ? Il le pouvait sans doute. Ou s'il se voulait servir pour cette rédemption de l'entremise de quelque créature, n'en pouvait-il pas créer une d'une telle excellence et dignité que, par ce qu'elle eût fait ou souffert, elle eût suffisamment satisfait pour les péchés nous racheter par mille autres moyens que celui de la mort de son Fils ; mais Il ne l'a pas voulu, car ce qui était suffisant à notre salut ne l'était pas à assouvir son amour." 

1345

  saint Claude la Colombière (1641-1682)

(Méditation sur la Passion)

"Par amour pour nous, non seulement Jésus-Christ a souffert ce qu'Il ne devait pas souffrir, mais Il a souffert plus qu'Il ne devait souffrir. Un larme pouvait laver toutes nos fautes, une goutte de sang pouvait nous mériter tous les secours ; pourquoi donc tant de sang ?
Mais faut-il demander des raisons à un Dieu qui aime ?
Il n'en peut donner d'autre que son amour. On croit toujours, quand on aime, que, quoi qu'on fasse, que, quoi qu'on donne, ce ne sera jamais assez.
Que manquait-il aux souffrances du Fils de Dieu ?
C'en était plus qu'il ne fallait pour nos besoins, pour la justice de son Père, pour la haine de ses ennemis. S'il verse son sang, c'est jusqu'à la dernière goutte ; à la flagellation, Il reçoit des coups plus que la loi n'ordonne, plus qu'il n'en peut supporter sans miracle ; Il n'a plus de force, Il veut encore porter la croix ; Il n'a plus de sang, plus de membres qui soient sans plaie, et Il demande encore à souffrir, et ce désir est une soif insatiable : "Sitio", j'ai soif."

1305

  Pape François 

(22 octobre 2013, messe à la Maison Sainte-Marthe.)

"Dieu ne nous sauve pas seulement par un décret ; il nous sauve par la tendresse, il nous sauve par les caresses, il nous sauve par sa vie"

1249

saint François de Sales (1567-1622)  

(Sermon du Vendredi Saint 1622)

"Oh ! il ne faut pas penser que Notre Seigneur ait voulu mourir seulement pour nous racheter, car un seul de ses soupirs, à cause de la dignité et du mérite du soupirant, suffisait pour nous sauver et délivrer de la main de nos ennemis ; mais cet amour infini ne pouvait pas être content s'il ne mourait de l'Amour même. Le Fils de Dieu est conduit à la Croix ; et qui l'y a mis ? Certes, cela a été l'Amour." 

1216

Apocalypse (Ap 20, 12) -

"Je vis les morts, grands et petits, debout devant le trône ; on ouvrit les livres, puis un autre livre, celui de la vie ; alors, les morts furent jugés d'après le contenu des livres, chacun selon ses oeuvres." 

1215 

saint Jean Chrysostome (345-407) - 

Homélie pour le Samedi Saint

"Le lieu même où nous nous rassemblons ce jour est appelé "coemeterium", lieu de repos et de sommeil, afin de vous apprendre que ceux qui sont morts et qui y sont déposés ne sont pas morts, mais ne sont qu'endormis. Depuis que le Fils de Dieu est venu et qu'il est mort pour rendre la vie au monde, la fin de l'homme n'est plus appelée mort, mais repos et sommeil." 

1072

saint Jean Damascène -
(676-749) prêtre et docteur de l’Église

"En d'autres temps, Dieu n'avait jamais été représenté en image, étant sans corps et sans visage. Mais à présent que Dieu a été vu dans sa chair et a vécu parmi les hommes, je représente ce qui est visible en Dieu. Je ne vénère pas la matière, mais le créateur de la matière, qui s'est fait matière pour moi et a daigné habiter dans la matière et opérer mon salut à travers la matière.

Je ne cesserai donc pas de vénérer la matière à travers laquelle m'a été assuré le salut. Mais je ne la vénère absolument pas comme Dieu ! 
Comment pourrait être Dieu ce qui a reçu l'existence à partir du non-être ?... 
Mais je vénère et respecte également tout le reste de la matière qui m'a procuré le salut, car pleine d'énergie et de grâces saintes. 
Le bois de la croix trois fois bénie n'est-il pas matière? L'encre et le très saint livre des Evangiles ne sont-ils pas matière? 
L'autel salvifique qui nous donne le Pain de vie n'est-il pas matière?.... 
Et, avant tout autre chose, la chair et le sang de mon Seigneur ne sont-ils pas matière? 
Ou bien tu dois supprimer le caractère sacré de toutes ces choses, ou bien tu dois accorder à la tradition de l'Eglise la vénération des images de Dieu et celle des amis de Dieu qui sont sanctifiés par le nom qu'ils portent, et qui, pour cette raison, sont habités par la grâce de l'Esprit Saint. N'offense donc pas la matière: celle-ci n'est pas méprisable; car rien de ce que Dieu a fait n'est méprisable"

(saint Jean Damascène - Contra imaginum calumniatores, I, 16, ed; Kotter, pp. 89-90).
-"Nous voyons que, à cause de l'incarnation, la matière apparaît comme divinisée, elle est vue comme la demeure de Dieu. Il s'agit d'une nouvelle vision du monde et des réalités matérielles. Dieu s'est fait chair et la chair est devenue réellement demeure de Dieu, dont la gloire resplendit sur le visage humain du Christ. C'est pourquoi, les sollicitations du Docteur oriental sont aujourd'hui encore d'une très grande actualité, étant donnée la très grande dignité que la matière a reçue dans l'Incarnation, pouvant devenir, dans la foi, le signe et le sacrement efficace de la rencontre de l'homme avec Dieu. Jean Damascène reste donc un témoin privilégié du culte des icônes, qui deviendra l'un des aspects les plus caractéristiques de la théologie et de la spiritualité orientale jusqu'à aujourd'hui. Il s'agit toutefois d'une forme de culte qui appartient simplement à la foi chrétienne, à la foi dans ce Dieu qui s'est fait chair et s'est rendu visible. "
(Benoît XVI - Audience Générale du Mercredi 6 mai 2009)

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Benoît XVI aux jeunes pour la 24e JMJ, 5 avril 2009

La Croix, une lumière sur la souffrance, sur le sens de la souffrance

« Lorsque nous touchons la Croix, mieux, lorsque nous la portons, nous touchons le Mystère de Dieu, le mystère de Jésus Christ. Le mystère que Dieu a tant aimé le monde - ‘nous’ - qu’il a donné son Fils unique pour nous (cf. Jean 3, 16). Nous touchons le Mystère merveilleux de l’Amour de Dieu, l’unique vérité vraiment rédemptrice. Mais nous touchons aussi la loi fondamentale, la norme constitutive de notre vie, c’est-à-dire le fait que sans le « oui » à la croix, sans marcher en communion avec le Christ jour après jour, la vie ne peut pas être réussie ». 

950

Livre d'Isaïe 53, 10
Broyé par la souffrance, le Serviteur a plu au Seigneur.
S’il remet sa vie en sacrifice de réparation,
il verra une descendance, il prolongera ses jours :
par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.
Par suite de ses tourments, il verra la lumière,
la connaissance le comblera.
Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes,
il se chargera de leurs fautes.
– Parole du Seigneur.


745

Marthe Robin 
(« Chemin de Croix » éd. Les Foyers de Charité)

« Oh ! comme elle est sacrée pour lui cette lourde croix, image de nos péchés, instrument de ses souffrances rédemptrices et de sa mort d’amour. Cette croix tout à l’heure sera un autel, son autel, sur lequel il va s’offrir au Père et attirer tout à lui !
Venons à l’école de Jésus, apprenons de lui comment aimer, comment être doux et humbles de cœur, même dans les épreuves, afin de devenir à notre tour un rayonnement de sa charité envers tous, et dans le Ciel un rayonnement de sa gloire. »


458

Bible - Ancien Testament
Isaïe 43, 1
Et maintenant, ainsi parle le Seigneur, celui qui t'a créé, ô Jacob, celui qui t'a formé, ô Israël : Ne crains point, car je t'ai racheté ; je t'ai appelé par ton nom, tu es à moi !

432

père Raniero Cantalamessa
Méditation, dimanche 9 septembre 2007
Dans notre Evangile (Lc 14, 25-33), Jésus nous rappelle également quel est le banc d’essai et le signe de l’amour authentique pour lui : « prendre sa croix sur soi ». Prendre sa croix ne signifie pas partir à la recherche de souffrances. Jésus n’est pas non plus allé chercher sa croix ; il l’a prise sur lui, en obéissance à la volonté du Père, celle que les hommes lui mettaient sur les épaules et par son amour obéissant il a fait de cet instrument de supplice un signe de rédemption et de gloire. Jésus n’est pas venu augmenter les croix humaines mais leur donner un sens. Il a été dit très justement que qui cherche Jésus sans la croix trouvera la croix sans Jésus, c’est-à-dire qu’il trouvera également la croix mais sans la force pour la porter.

395

Catéchisme de l'Église Catholique
n. 964
Le rôle de Marie envers l’Église est inséparable de son union au Christ, elle en découle directement. " Cette union de Marie avec son Fils dans l’œuvre du salut est manifeste dès l’heure de la conception virginale du Christ, jusqu’à sa mort " (LG 57). Elle est particulièrement manifeste à l’heure de sa passion :
La bienheureuse Vierge avança dans son pèlerinage de foi, gardant fidèlement l’union avec son Fils jusqu’à la Croix où, non sans un dessein divin, elle était debout, souffrant cruellement avec son Fils unique, associée d’un cœur maternel à son sacrifice, donnant à l’immolation de la victime, née de sa chair, le consentement de son amour, pour être enfin, par le même Christ Jésus mourant sur la Croix, donnée comme sa Mère au disciple par ces mots : " Femme, voici ton fils " (Jn 19, 26-27) (LG 58).
Source : www.vatican.va

387

Bible - Nouveau Testament
Romains 6, 8-11
Mais si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons avec lui, sachant que le Christ ressuscité des morts ne meurt
plus ; la mort n'a plus sur lui d'empire. Car sa mort fut une mort au péché une fois pour toutes, et sa vie est une vie pour Dieu. Ainsi vous-mêmes regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)