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2440

        Sainte Térésa de Calcutta
« Seigneur crucifié et ressuscité,
Apprends-nous à affronter
Les luttes de la vie quotidienne,
Afin que nous vivions
Dans une grande plénitude.
Tu as humblement et patiemment accueilli,
Les échecs de la vie humaine
Comme les souffrances de la crucifixion.
Alors les peines et les luttes
Que nous apporte chaque journée,
Aide-nous à les vivre
Comme des occasions de grandir
Et de mieux te ressembler.
Rends-nous capable de les affronter,
Plein de confiance en ton soutien.
Fais nous comprendre
Que nous n’arrivons à la plénitude de la vie
Qu’en mourant sans cesse à nous mêmes
Et en nos désirs égoïstes.
Car c’est seulement en mourant avec Toi
Que nous pouvons ressusciter avec Toi.
Que rien désormais
Ne nous fasse souffrir ou pleurer
Au point d’en oublier la joie de ta résurrection.
Tu es le soleil éclaté de l’amour du Père,
Tu es l’espérance du bonheur éternisé
Tu es le feu de l’amour embrasé.
Que la joie de Jésus soit force en nous
Et qu’elle soit, entre nous, lien de paix
D’unité et d’amour. »

2341

    Saint Jean Chrysostome (350-407)
    (Homélie 84 sur Saint Jean)
"Si Jésus Christ a souffert toutes ces choses, c'est afin que nous suivions ses pas, et que nous supportions avec fermeté les mots piquants et les railleries qui ont coutume de nous émouvoir et d'allumer le plus notre colère." 

2336

    Saint Cyprien de Carthage 
    (sur l'oraison dominicale)
" Le Seigneur veut que ses enfants soient unis par les liens de la paix et de la concorde ; Il veut qu'ils persévèrent dans cette charité qu'ils tiennent de leur seconde naissance. Nous donc, qui sommes les fils de Dieu, persévérons dans la paix qu'Il nous a laissée, et puisque nous n'avons qu'un seul esprit, n'ayons qu'une seule pensée et un seul sentiment. Le Seigneur n'accepte pas le sacrifice de celui qui conserve dans son coeur des sentiments de haine ; Il l'éloigne de l'Autel ; Il lui ordonne d'aller se réconcilier avec son frère et de revenir ensuite lui adresser des prières inspirées par l'esprit de charité. Le sacrifice le plus agréable à Dieu, c'est la paix, la concorde fraternelle, l'unité du Père et du Fils et du Saint-Esprit, reproduite dans le peuple chrétien. "

2189

    Saint François de Sales 
      (Lettre à Madame Bourgeois, Abbesse du Puits-D’Orbe 1604)
« Il faut avoir un cœur de longue haleine ; les grands desseins ne se font qu’à force de patience et de longueur de temps ; les choses qui croissent en un jour se perdent en un autre. Courage donc, ma bonne fille, Dieu sera avec nous. » 

2153

    père Jean Debruynne
 Repartir, ce n’est surtout pas revenir sur ses pas,
Repartir, ce n’est pas faire marche arrière.
Ce n’est pas revenir à son point de départ.
Repartir, ce n’est pas faire demi-tour
en effaçant les traces de ses propres pas.
Jamais tu ne repars comme tu es arrivé.
Jamais tu ne reviens comme tu es parti.
Jamais tu ne rentres comme tu es sorti.
Le voyage te change
Le voyage n’a pas été seulement
celui des kilomètres et des semaines.
Celui qui repart se remet en cause,
il se remet en histoire et en route.
Il renonce à rentrer dans ses pantoufles et ses habitudes.
Repartir, c’est affirmer que l’avenir existe, puisqu’on y va.
C’est croire qu’il existe un possible, puisqu’on y part.
Repartir, c’est prouver que tout n’a pas été dit.
Repartir, c’est croire qu’il existe encore un chemin, il est celui du cœur.
Repartir, ce n’est pas rapporter des souvenirs, mais des projets.
Repartir, ce n’est pas retrouver ses habitudes
et remettre les choses à leur place.
Repartir, ce n’est pas déclarer que tout est fini
et qu’il ne reste plus que des nostalgies.
Repartir, c’est, au contraire, vouloir que tout commence.
Celui qui repart a le cœur neuf.Celui qui repart suit le chemin d’un nouveau regard.
Celui qui repart ne sera plus jamais comme avant.
Celui qui repart se remet en mouvement.

2081

      Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
     (Manuel des âmes intérieures) 
"Pour nous procurer ce bonheur, que fait Dieu ? Il se tient sans cesse à la porte de notre coeur : Il y frappe par ses lumières, ses bonnes inspirations, par les remords, afin de nous porter à la recherche du bien, et à la fuite du mal. Si nous étions attentifs, si nous rentrions souvent dans notre coeur, nous remarquerions qu'Il y frappe à tout instant, et que, si nous ne l'entendons pas, c'est que nous nous mettons hors d'état de l'entendre. Dieu y frappe sans se rebuter pendant une longue suite d'années, ou, pour mieux dire, pendant toute notre vie. Sa patience à nous attendre est inconcevable ; Il souffre nos dédains, notre résistance, nos obstinations avec une bonté, une persévérance qui passe tout expression."

2034

      Saint Pio de Pietrelcina
     (Prière)
« La prière demande la constance et la persévérance notamment lorsque nous n'y sommes pas disposés. D'abord Dieu récompense la volonté et non le sentiment. »
Seigneur, vide moi de moi-même et remplis moi de Toi...

2024

      Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection)

12. N’abandonnons jamais le pieux exercice de l’oraison, quand même nous n’y trouverions que sécheresses et souffrances, quand même notre esprit y serait en proie à de terribles et pénibles distractions. Que ceci au contraire nous engage à persévérer, car très souvent Dieu veut éprouver jusqu’où nous avons embrassé la Croix. N’oublions pas que nous ne devons en rien rechercher notre satisfaction, mais plaire à Dieu et nous perfectionner. L’âme doit avoir à cœur de sortir bien humble de l’oraison ; c’est alors que le démon, comprenant qu’il ne gagne rien, ne renouvellera que très rarement ses artifices. L’humilité appelle la confiance. Plus l’humilité descend, plus la confiance monte, plus l’âme s’élève à l’amour.
Marthe Robin - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection

1565

   pape François 
(Angélus 11/08/2019)


"Il nous est demandé de garder « les lampes allumées », pour être en mesure d’éclairer l’obscurité de la nuit. C’est-à-dire que nous sommes invités à vivre une foi authentique et mature, capable d’éclairer les nombreuses “nuits” de la vie. Nous le savons, nous avons tous vécu des jours qui étaient de vraies nuits spirituelles. La lampe de la foi demande d’être nourrie en continu, par la rencontre Cœur à cœur avec Jésus dans la prière et dans l’écoute de sa Parole. "

1525

   sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
(LT 55 , 5 juillet 88)

« Oui, je les désire, ces angoisses du cœur, ces coups d’épingles dont parle l’agneau ; qu’importe au petit roseau de plier. il n’a pas peur de se rompre, car il a été planté au bord des eaux ; au (1v ) lieu d aller toucher la terre quand il plie il ne rencontre qu’une onde bienfaisante qui le fortifie et lui fait désirer qu’un autre orage vienne à passer sur sa frêle tête. C’est sa faiblesse qui fait toute sa confiance il ne saurait se briser puisque quelque chose qui lui arrive, il ne veut voir que la douce main de son Jésus. Quelquefois les petits coups de vent sont plus insupportables au roseau que les grandes tempêtes, car alors il va se retremper dans son ruisseau chéri, mais les petits coups de vent ne le font pas plier assez bas ce sont les piqûres d’épingles.. Mais rien de trop à souffrir pour conquérir la palme… »

1518

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
De Pauline (sœur Agnès de Jésus) à Thérèse. LC 66 23 novembre 1887 réponse à LT 36

Dieu doit être aimé pour lui-même et ce qu’il attend de la part de Thérèse, c’est la gratuité. C’est le sens de la lettre que Pauline, en son langage un peu difficile pour notre époque, envoie à Thérèse. Cela nous montre aussi comment, très tôt, Thérèse a été façonnée par Pauline.

« Mais il ne veut rien, il ne désire rien, il ne demande rien que son petit jouet : Thérésita de l’Enfant Jésus… Avec sa petite balle chérie il sèche toutes ses larmes ! Quand il s’endort elle est là près de lui, toujours sa petite main la presse sur son cœur, toujours il la regarde, toujours… Mais mon petit Jésus, qu’avez-vous donc fait aujourd’hui de votre petite balle ? Comment, vous qui l’aimez tant, l’avoir ainsi percée ? Regardez, elle ne va plus rebondir, vous ne pourrez plus vous amuser, mais c’est votre faute. - Ce que j’ai fait de ma petite balle, ah ! répond le Divin Enfant, c’est tout simple, j’ai voulu voir ce qu’il y a dedans !….. - Et qu’avez-vous vu mon Jésus ? - J’ai vu, j’ai entendu un soupir, et ce soupir m’a dit : Jésus, je t’aime. Non jamais ma petite balle ne m’avait fait tant de plaisir, jamais ; je l’ai déjà piquée plusieurs fois et à chaque fois c’était un doux zéphir qui caressait mes boucles blondes ; aujourd’hui j’ai fait un trou plus grand et j’ai appris que ma petite balle n’était gonflée que de mon amour. J’ai appris qu’elle veut bien souffrir pour moi, j’ai appris qu’elle ne désire que moi, enfin j’ai tout appris !… A présent je vais la raccommoder et voici comment je vais faire ! Je vais la prendre dans mes deux petites mains et souffler dedans bien fort. Puis pour la fermer je ne vais pas faire autre chose que de déposer un baiser sur le trou que j’ai fait. Ce baiser sera le cachet de mon cœur, personne ne le pourra briser, personne… Oh ! que je suis content ! que j’aime ma petite balle ! je puis la percer, je puis en faire tout ce que je veux et toujours elle répète : Jésus je t’aime ! Jésus je t’aime ! Jouir, souffrir, souffrir encore ! tout ce que tu voudras mon petit Jésus chéri. O ma Thérèse chérie n’es-tu pas fière, n’es-tu pas heureuse de la préférence marquée que Jésus te témoigne. Aussi jeune, à 15 ans, il te trouve digne déjà de porter sa croix, il te trouve digne de souffrir ! Quel honneur pour toi ! Si tu savais ce que ces épreuves font avancer ton âme dans la voie de la Sainteté ! Tu veux être sainte, grande sainte, sois tranquille Jésus le veut aussi, il en donne la preuve aujourd’hui. »

1515

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
(LT 32 A Mme Guérin. 14 novembre 1887)

Commençons par entrer dans les sentiments de Thérèse. Elle écrit à Mme Guérin de 
Milan : 

« Nous avons reçu toutes les lettres du Carmel, il ne s’en est pas trouvé d’égarée. Je ferai ce que Pauline me dit dans sa lettre, je ne sais comment je m’y prendrai pour parler au Pape. Vraiment si le Bon Dieu ne se chargeait pas de tout, je ne sais comment je ferais. Mais j’ai une si grande confiance en lui qu’il ne pourra pas m’abandonner, je remets tout entre ses mains. Nous ne savons pas encore le jour de l’audience. Il paraît que pour parler à tout le monde le St Père passe devant les fidèles mais je ne crois pas qu’il s’arrête ; malgré tout je suis bien résolue à lui parler car, avant que Pauline m’ait écrit, j’y pensais mais je me disais que si le Bon Dieu voulait que je parle au Pape, il me le ferait bien savoir… »

1438

     E. Dickinson

"Le courage ne crie pas toujours. Parfois, il est la petite voix qui te chuchote à la fin de la journée: j'essayerai encore demain."

1370

     Saint Pio de Pietrelcina
    (Prière)

« Seule la prière est capable de transformer le monde. »

1331

  Saint François de Sales

(Lettre)

« Il faut avoir un cœur grand et de longue haleine : les grandes choses ne se font qu’à force de temps et de patience. Ce qui croît en un jour meurt en un autre. » 

1278

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

« l’oraison est la porte des si grandes faveurs qu’il m’a faites ; lorsqu’elle est fermée, je ne sais comment Il peut les accorder ; car bien qu’il veuille venir se délecter dans une âme et la choyer, il n’en trouve pas l’accès, alors qu’il la veut seule, limpide, et désireuse de recevoir ses faveurs. Si nous lui opposons beaucoup d’obstacles sans rien faire pour les supprimer, comment viendra-t-il à nous. »

Vous entendez ? Dieu veut venir se délecter dans notre cœur et le choyer ! Thérèse de Jésus n’invente rien, elle ne fait que reprendre l’Evangile de St Jean et l’actualiser : 

Jn 14:23 « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. »

1275

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

Lc 11,9 demandez cherchez frappez

Nous retrouvons Thérèse avec cette citation : V 8,5
« malgré les erreurs commises, celui qui a commencé à faire oraison ne doit pas y renoncer ; c’est le moyen pour lui de se guérir ; sans l’oraison, ce serait beaucoup plus difficile… Quant à ceux qui n’ont pas encore commencé, pour l’amour du Seigneur, je les conjure de ne pas se priver d’un si grand bien. Il ne s’agit pas de craindre mais de désirer… Si on persévère, je mets mon espérance en la miséricorde de Dieu, puisque nul ne l’a pris pour ami sans qu’il l’ait récompensé ; l’oraison mentale n’est rien d’autre, à mon avis, qu’un commerce d’amitié où on s’entretient souvent et intimement avec Celui dont nous savons qu’il nous aime. »

1254

  Jean-Nicolas Grou (1731-1803)

(Manuel des âmes intérieures)

"Dieu demande que, quand on s'est donné tout à fait à Lui, on demeure soumis et abandonné à sa Volonté dans tous les états où Il lui plaît de nous mettre, et qu'on ne fasse rien de soi-même pour sortir de cet état sous prétexte qu'il est trop pénible pour la nature, et qu'on n'y peut pas durer plus longtemps. Il ne faut donc pas désirer qu'il nous délivre d'une tentation, ni d'une humiliation, ni d'une épreuve intérieure, destinée à nous purifier, mais il faut demander le courage de supporter tout cela jusqu'au bout. 
Ce que Dieu demande par-dessus tout, c'est l'abandon, l'abandon de tout sans exception, et pour toujours. 
Mais comme cet abandon a ses degrés, qui vont toujours croissant jusqu'à la perte entière de soi-même en Lui, il faut se tenir simplement dans la disposition générale de lui sacrifier quelque chose à mesure qu'Il la demandera. 
Il n'est donc pas besoin de rien prévoir ni de se mettre en idée dans des circonstances où peut-être on ne se trouvera jamais, ni d'essayer ses forces en se demandant si l'on pourra porter telle ou telle épreuve. 
L'abandon laisse à Dieu le soin de disposer de tout, et ne s'occupe que du moment présent. " 

1241

pape François 

(Gaudete et Exsultate 11)

pape François, dans son exhortation apostolique Exsultate et Gaudete rappelle : "« Chacun dans sa route » dit le Concile. Il ne faut donc pas se décourager quand on contemple des modèles de sainteté qui semblent inaccessibles. Il y a des témoins qui sont utiles pour nous encourager et pour nous motiver, mais non pour que nous les copiions, car cela pourrait même nous éloigner de la route unique et spécifique que le Seigneur veut pour nous. Ce qui importe, c’est que chaque croyant discerne son propre chemin et mette en lumière le meilleur de lui-même, ce que le Seigneur a déposé de vraiment personnel en lui" (cf. 1 Co 12, 7) 

1208      

saint François de Sales (1567-1622)

(Vrais Entretiens spirituels)

"Il faut avoir une grande détermination de n'abandonner jamais l'oraison, pour aucune difficulté qui s'y puisse rencontrer, et d'y aller sans aucune préoccupation ni désirs d'y être consolé et satisfait ; car c'est une chose certaine que notre oraison ne sera pas moins agréable à Dieu, ni à nous moins utile, pour être faite avec plus de difficulté."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)