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2345

    Martial d'Etampes (1575-1635)
    (Exercice des trois clous)
"La cinquième Parole que l'amour fait sortir de l'ardente fournaise du Cœur de Jésus en croix est : "J'ai soif". Il demande s'il n'y a plus rien à souffrir pour ôter tous les empêchements de l'union entre Lui et nous ; Il a soif de boire tous nos péchés, Il a un désir d'y satisfaire et de les anéantir, pour qu'ils n'apportent plus d'obstacle à l'union dont Il a soif.
Jésus voudrait égaler les souffrances à l'amour de son coeur, pour nous ravir le coeur ; Il nous dit : "J'ai encore soif : si cela ne vous suffit , me voilà prêt de souffrir encore davantage ; j'ai soif de pâtir pour vous attirer, et de compatir avec vous pour vous unir à moi dans les souffrances." 

2319

    Giovanni Battista Scaramelli (1687-1752)
    (Méthode de direction spirituelle, 3ème traité, art. 10, ch. 7 - Communion spirituelle)
« Toute personne pieuse doit d’abord concevoir un sincère repentir de ses péchés et purifier par cette douleur le tabernacle de son coeur, où elle désire recevoir et faire reposer le divin Sauveur. Ensuite elle fera un acte de foi vive sur la présence réelle de Jésus Christ dans cet auguste mystère. Puis elle considérera la grandeur et la majesté de ce Dieu caché sous le voile des Saintes Espèces : qu’elle réfléchisse à l’amour immense, à la grande bonté avec lesquels il désire s’unir à nous ; qu’elle jette aussi ses regards sur sa faiblesse et sa propre misère. Après ces considérations elle doit faire des actes d’humilité et de désir ; d’humilité, à la vue de sa propre indignité ; de désir, à cause de l’amabilité infinie de Dieu. Enfin, puisqu’il ne lui est pas donné de s’unir à son bon Sauveur par la réception réelle de l’Eucharistie, qu’elle s’en approche en esprit et s’unisse à lui par le doux lien d’un amour paisible et tranquille. Elle terminera la communion spirituelle en remerciant et en louant le Seigneur ; car, quoique Jésus-Christ ne soit pas descendu réellement dans son coeur, il était cependant bien disposé à cette union d’amour et la désirait avec toute l’ardeur de la charité. Elle lui demandera donc les grâces dont elle se reconnait indigne, et s’appliquera sérieusement à produire les actes qu’elle a coutume de faire après la réception de cette Nourriture divine. »

2280 

    Saint Jean Eudes (1601-1680)
     (Le Royaume de Jésus)
"Aussi ce doit être notre désir, notre soin et notre occupation principale, que de former Jésus en nous, c'est-à-dire de le faire vivre et régner en nous, et d'y faire vivre et régner son Esprit, sa dévotion, ses vertus, ses sentiments, ses inclinations et dispositions." 

2271

    François Garagnon
     (Extraits - Réussir dans la vie, ou réussir sa vie - Editions Monte-Cristo)
"Réussir sa vie, c’est d’abord réussir la rencontre. Avec son destin. Avec l’autre. Avec les autres. Avec Dieu. Avec les événements providentiels. Avec tout ce qui mérite d’être aimé.
Réussir c’est ne pas se laisser entraîné loin de soi-même. Ne pas errer en périphérie mais approcher le centre de plus en plus. Ne pas manquer la cible. Être dans le mille. S’ajuster à sa vocation.
L’attente est bonne au cœur de l’Homme, car c’est souvent l’impatience qui nous empêche de mener nos projets à leur terme. L’attente permet de creuser le désir, d’éprouver la solidité de nos mobiles et de nos engagements, de garantir la pertinence de nos élans spontanés. Et de valider nos espérances, nos projets et nos rêves en vérifiant qu’ils ne s’évaporent pas dans la durée.
Une vraie réussite ne saurait se concevoir sans ce respect des saisons intérieures grâces auxquelles peuvent surgir les plus belles éclosions et les jardins les mieux ordonnés." 

2263

    Saint Anselme (1033-1109)
(Proslogion)
"Que je te cherche en te désirant, que je te désire en te cherchant, que je te trouve en t'aimant, que je t'aime en te trouvant. Je n'essaie pas, Seigneur, de pénétrer ta profondeur, car je n'y compare aucunement mon intelligence, mais je désire entrer quelque peu en ta vérité, à laquelle mon coeur donne sa foi et son amour. En effet, ce n'est pas que je cherche à comprendre pour croire, mais je crois comprendre, car je crois aussi que je ne comprendrai pas sans d'abord croire." 
Saint Anselme de Cantorbery (1033-1109)

2262

    Saint Augustin
(Sermon sur la 1ère lettre de saint Jean)
" Toute la vie du vrai chrétien est un saint désir. Sans doute, ce que tu désires, tu ne le vois pas encore : mais le désir te rend capable, quand viendra ce que tu dois voir, d'être comblé.
Supposons que tu veuilles remplir quelque objet en forme de poche et que tu saches la surabondance de ce que tu as à recevoir ; tu étends cette poche, sac, outre, ou tout autre objet de ce genre ; tu sais combien grand est ce que tu as à y mettre, et tu vois que la poche est étroite : en l'étendant, tu en augmentes la capacité.
De même, Dieu, en faisant attendre, étend le désir ; en faisant désirer, Il étend l'âme ; en étendant l'âme, Il la rend capable de recevoir.
Désirons donc, mes Frères, parce que nous devons être comblés.


2244

    Charles de Condren (1588-1641)
(Lettre 76)
"Nous devons aller à la Sainte Communion, d'abord pour que Jésus Christ soit en nous tout ce qu'il doit y être, et que y cessions nous-mêmes d'êtres ce que nous sommes.
Nous devons aller à la communion par obéissance au désir qu'à Jésus-Christ de nous recevoir en Lui dans son être et dans sa vie, et de nous faire devenir ce qu'Il est, c'est à dire Vie, Vérité, Amour et vertu pour Dieu. Nous devons encore y aller par obéissance à la volonté qu'Il a de nous avoir pour membres, dans lesquels Il puisse vivre pour son Père, et par lesquels Il continue sa Vie divine sur la terre. 
Dans la Communion, Notre Seigneur se remplit de nous et y développe sa Vie et son être propre. Nous Lui faisons donc tort quand nous ne communion pas, tandis que rien ne nous empêcherait légitimement de le faire, un tort aussi réel que celui que nous ferions à l'âme de l'enfant auquel nous enlèverions sa nourriture, et que nous empêcherions ainsi de croître : car par là même nous lui ôterions la faculté de se développer et de se servir du corps dans toute l'étendue dont il était capable.

Et c'est ainsi que nos communions permettent l'extension universelle du sacrifice que Jésus Christ offre à son Père "pour la gloire de Dieu et le salut du monde :
L'âme qui a reçu le Fils de Dieu par la communion est vraiment un autel qui contient Jésus Christ et qui l'offre à Dieu continuellement, non seulement d'intention et de désir, comme on peut le faire sans le recevoir sacramentellement, mais réellement et en vérité en elle-même." 

2211

    Soeur Myriam
   (Revue "Prier" - avril 2010) 
Viens, viens, Ne meurs pas de soif
Au bord des Eaux vives.
Creuse en la terre de ton cœur
Le lieu de ta soif,
Creuse et creuse encore,
Fore profond,
Fore profond,
Ne t’arrête pas aux scories,
À l’épaisseur du non-désir,
Ne cède pas au désenchantement,
Aux impatiences de la route.
Imprime à ta vie un rythme de silence.
C’est au-dedans qu’il faut aller,
N’entends-tu pas bruire les eaux
De ton baptême ?
Déjà elles sont grosses
Et montent pour irriguer tes rives.
Ne sens-tu pas venir cette crue de printemps
Qui te fera ruisselant de fraîcheur ?
Ranime ton âme, ô vivant,
Pour qu’elle n’entre pas dans la tombe.
Parle à ton cœur
Et dis-lui : Viens. 

2191

    Saint François de Sales 
      (Lettre à une inconnue n°1990)
« Soyez vigilante et tenez votre cœur haut et élevé en Dieu ; ne vous étonnez point de vous sentir faible, car moyennant que vous invoquiez Dieu, Il sera votre force pour bien diligemment exécuter le désir que vous avez de ne vivre qu’en Lui. » 

2184

    Saint François de Sales 
      (Lettre à la Mère de Chastel 1619-1621 n°2044)
Je vois que votre cœur a toujours un grand désir de bien faire et une crainte de l’imprudence ; mais ne le tourmentez point, je vous prie, ce cœur bien-aimé, redressez-le doucement pour l’amour de Dieu à qui il est dédié, qui le bénira et favorisera en tout ce qui sera pour sa gloire. » 

2182

    Saint François de Sales 
      (Lettre à Mme de Soulfour 1603 n°181)
« Il est bon de désirer beaucoup, mais il faut mettre ordre aux désirs, et les faire sortir en effets, chacun selon sa saison et votre pouvoir. Dieu désire plus que nous la fidélité aux petites choses qu’Il met en notre pouvoir que l’ardeur aux grandes qui ne dépendent pas de nous. » 

2181

    Saint François de Sales 
      (Lettre à la Mère de Chantal 1607)
« La Communion est le grand moyen d’atteindre la perfection ; mais il faut la recevoir avec le désir et le soin d’ôter du cœur tout ce qui déplaît à Celui que nous voulons loger. » 

2163

    Saint François de Sales 
 (IVD 5, XIV)
« Vous avez un grand désir de la perfection chrétienne : c’est le désir le plus généreux que vous puissiez avoir, nourrissez-le et faites-le croître tous les jours. »

2117

  Charles de Condren (1588-1641)
( Lettre 76)
"Nous devons aller à la communion par obéissance au désir qu'a Jésus-Christ de nous recevoir en Lui dans son Être et dans sa Vie, de nous faire devenir ce qu'Il est, c'est à dire Vie, Vérité, Amour et vertu pour Dieu. Nous devons encore y aller par obéissance à la Volonté qu'Il a de nous avoir pour membres, dans lesquels Il puisse vivre pour son Père, et par lesquels Il continue sa vie divine sur la terre.
Nous devons obéissance au désir que Jésus-Christ a de nous recevoir et de nous posséder, car la communion ne nous donne pas seulement Jésus Christ, mais de plus elle nous donne à Jésus-Christ, puisqu'Il dit Lui-même que celui qui Le reçoit demeure en Lui. C'est donc une grande infidélité de manquer à ces désirs de Jésus-Christ, si nous n'avons pas d'empêchement légitime à la sainte Communion. Nous Lui faisons tort quand nous ne communions pas, tandis que rien ne nous empêcherait légitimement de le faire. Nous Lui faisons un tort aussi réel que celui que nous ferions à l'âme de l'enfant auquel nous enlèverions sa nourriture, et que nous empêcherions ainsi de croître. " 
Charles de Condren, docteur de Sorbonne (1588-1641) 

2084

      Prière pour vivre la communion spirituelle
     (L'instruction "MEMORIALE DOMINE" - 29 mai 1969, sur les différentes manières de communier
« Puisqu’il ne m’est pas donné de Te recevoir dans cette hostie Seigneur, je te sais assez puissant pour que Tu te donnes à moi autrement. Mon cœur Te désire, Viens Seigneur ! Amen ». 

1957

      Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection)

7. Pour être heureux, il faut remettre à Jésus la clef de sa volonté, pour aller à lui entièrement libre et bien résolu à tout quitter pour le suivre ; c’est alors que, nous prenant par la main, il transformera nos désirs en effets. Après avoir embrassé la Croix, si nous ne nous sentons pas la force de laisser le divin Rédempteur la mettre sur nos épaules, comme les filles de Jérusalem mêlons au moins nos larmes à ses douleurs ; à l’exemple de sainte Véronique, réparons par nos prières et par nos sacrifices les outrages, les mépris, les affronts faits à son amour.
Marthe Robin - de son journal, conseils pour avancer dans la voie de la perfection 

1880

     Saint Augustin (354-430)
(Lettre 130)
"Ce que veut notre Dieu et Seigneur, ce n'est pas que nous lui fassions connaître notre volonté, car Il ne peut l'ignorer, mais que nous mettions en mouvement notre désir par la prière, de telle sorte que nous puissions recevoir ce qu'il se prépare à donner. En effet, ce qu'il veut donner est immense, mais nous, nous sommes étroits et limités." 

1669

     Bx Louis de Blois (1506-1565)
(Institution Spirituelle)

" Quel que soit son progrès, que jamais le chrétien n'abandonne le désir de progresser. De toute façon, durant ce temps d'exil, jamais il ne parviendra si haut ou si profondément en Dieu, qu'il ne puisse à tout moment pénétrer plus haut ou plus profondément en Lui. Qu'il se comporte toujours comme s'il commençait, qu'il soit toujours aussi humble et aussi modeste." 

1584

      Saint Augustin 
« Le bonheur,
c’est continuer à désirer ce que l’on possède. »

1543

     Marthe Robin
(le 23 mai 1932)

" Oh Doux bonheur, bonheur infini ! Je vais enfin pouvoir réaliser mon plus cher désir : mon désir d'aimer et de faire aimer l'Amour ! Je ais pouvoir aimer et faire aimer Dieu comme je l'aime, puisque ma mission est de montrer au monde que Dieu nous a aimés jusqu'à la folie, jusqu'au martyre et dans l'immolation la plus complète, en complétant en moi sa Passion rédemptrice pour son corps qui est l'Eglise."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)