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2210

    père Guy Gilbert
   (pour la fête des mères)
Une mère, c’est si beau.
C’est par le regard de ma mère que j’ai compris la mère de l’enfant Jésus. Maman m’a tellement manqué.
Elle symbolise pour moi cette phrase que je trouve superbe : « Une mère, c’est si beau que même Dieu en a voulu une ».
Quand un jour nous avons demandé à notre mère : « Comment as-tu divisé l’amour entre tes quinze enfants ? », elle a simplement répondu : « Je l’ai multiplié. »

1742

     père Guy Gilbert (1935- / )
(« Seigneur, réconcilie-moi avec moi-même ! » :)
« Seigneur, Tu connais cette triste lassitude qui me ronge parfois le cœur ; réconcilie-moi avec moi-même ! Que Ta tendresse me rende confiance en moi, me fasse exister à mes propres yeux ! Comment pourrais-je rencontrer et aimer les autres si je ne me rencontre plus et ne m'aime plus ? Je voudrais avoir le courage de déverrouiller la porte dont je tiens moi-même la clef ! Seigneur, Toi qui m'aimes tel que je suis et non tel que je me rêve, aide-moi à accepter mes pauvretés, ma condition d'homme si limité et pourtant appelé à se dépasser. Apprends-moi à vivre avec mes ombres et mes lumières, mes douceurs et mes colères, mes rires et mes larmes, mon passé et mon présent. Donne-moi de m'accueillir comme Toi tu m'accueilles, de m'aimer comme Tu m'aimes. Ainsi-soit-il. »

1734

    père Guy Gilbert
L'Avent,

Si l’enfant-Dieu ne naît pas en toi, alors gueuletonne, bois jusqu’à plus soif. Noël ne sera qu’une fête conviviale dont tu auras manqué le mystère.
S’il ne naît pas encore en toi... au cours d’une retraite, d’un temps de silence, d’un événement heureux ou tragique, prépare-toi doucement à son arrivée.
S’il ne naît pas encore en toi... ne soit pas impatient. Dieu nous atteint tous et toutes, sur terre, sans exception. Seulement il nous attend à son heure.
S’il ne naît pas en toi… tu ne reconnaîtras pas celui ou celle qui frappe à ta porte et tu taperas toujours sur l’étranger, donc sur l’Enfant-Dieu.
S’il ne naît pas en toi… tu laisseras agir tes gosses au gré de leurs instincts et tu les aideras à grandir dans toutes les disciplines sauf l’essentiel.
S’il ne naît pas en toi… tes mômes ne sauront jamais le sens à donner à leur vie. Le mystère de l’arrivée sur terre d’un Bébé venu nous dire que seul l’amour compte donne une puissance vitale qui transforme et dynamise une existence.
S’il ne naît pas en toi… alors tu vas surgâter tes gosses en refusant de les faire communier à la misère des milliers de jeunes de leur âge qui vivent des calvaires atroces, en Afrique et partout dans le monde.
S’il ne naît pas en toi… la religion que tu véhicules à travers ta phrase rituelle : « je suis croyant, pas pratiquant » ne sera qu’un paravent religieux dérisoire qui te privera d’une force incalculable.
S’il ne naît pas en toi… prépare-toi à un beau Noël païen où tu réjouiras seulement ton estomac, laissant vide ton âme.
S’il ne naît pas en toi… tu peux au moins l’implorer devant chaque crèche que tu apercevras en lui disant : « dis-moi pourquoi tu es si grand et si fragile à la fois » ;
S’il ne naît pas en toi… ce Bébé qui a pris d’avance la dernière place n’aura rien à te dire.
Si tu essaies d’éveiller ou de réveiller en toi ce mystère de la naissance de l’Enfant-Dieu, tu te donnes toutes les chances pour un Noël de partage et de tolérance, à la force irrésistible.
Elle ne te quittera plus, cette force, si, partant d’une naissance prodigieuse, tu chemines durant l’année sur la route des mystères de la souffrance et de la mort du Christ.
Il te donnera alors une gueule de ressuscité.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)