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2481 - Pape François - Angélus du 7 juin 2020

« Le Cœur humain et divin de Jésus est la source où nous pouvons toujours puiser la miséricorde, le pardon, la tendresse de Dieu. Nous pouvons le faire en nous arrêtant sur un passage de l’Évangile, en entendant qu’au centre de chaque geste, de chaque parole de Jésus, au centre il y a l’amour, l’amour du Père qui a envoyé son Fils, l’amour de l’Esprit Saint qui est en nous. Et nous pouvons le faire en adorant l’Eucharistie, où cet amour est présent dans le Sacrement. Alors notre cœur aussi, peu à peu, deviendra plus patient, plus généreux, plus miséricordieux, à l’imitation du Cœur de Jésus.
Il y a une vieille prière – je l’ai apprise de ma grand-mère – qui disait ainsi : “Jésus, rends mon cœur semblable au tien”. C’est une belle prière.»

2472

        saint Jean François Régis (1597-1640)
           (par le père Sintas - cité dans une homélie du père Roger Hébert le 16 mai 2020)
St François Régis avait le grand désir de partir au Canada, il en fait part à son supérieur qui refuse en lui disant : « Votre Canada, ça sera le Vivarais ! » Un peu déconcertant comme réponse quand on est habité par un si grand projet ! Mais voilà ce que le père Sintas écrivait pour expliquer cette réponse : 
« Le 1° élément à remarquer dans cet événement, c’est combien les choses sont claires dans l’esprit de François. Il a fait sa proposition avec détermination. Il l’a faite avec d’autant plus d’énergie que, pour lui, cette proposition lui paraît être le meilleur moyen de remplir sa vocation. Mais elle n’est qu’un moyen. Sa préoccupation essentielle n’est pas dans le désir de partir au Canada. Sa préoccupation essentielle demeure bien celle qui l’a fait entrer au noviciat, à savoir : Servir Dieu, Notre Seigneur dans l’Église, sous la conduite de la compagnie. 
Voilà où François situe tout le poids de sa vie, tout l’objectif de son désir. Il a intégré à son existence la 1° phrase des Exercices Spirituels de St Ignace, le fondement de toute la vie spirituelle : n’avoir d’autre désir que de servir Dieu, Notre Seigneur. Peu à peu, c’est cela qui est devenu toute sa vie. Tout le reste a trouvé, sous l’éclairage de cette lumière, sa position juste de moyen au service de l’unique fin. Certes sans le moyen, la fin ne serait pas atteinte. Mais le choix des moyens n’a plus l’importance primordiale qu’il peut avoir dans des existences moins lucides sur la fin unique, seule nécessaire. La réponse négative du supérieur ne peut plus atteindre François de façon grave. Ayant clarifié son désir, l’ayant purifié et approfondi, il ne se laisse plus démolir par un refus qui ne vise pas son choix fondamental. Sa vocation demeure intacte, pleinement accueillie par le supérieur, en cette heure même où il refuse à François le moyen qu’il propose pour la mettre en œuvre. Même si sa sensibilité en souffre. Il ne fait pas du choix des moyens une question de vie ou de mort. »
Voilà donc comment on acquiert la vraie liberté. Car nous qui ne sommes plus des ados, nous savons que la vraie liberté ça ne sera jamais de faire ce qu’on veut, comme on veut, quand on veut ! Pour trouver la vraie liberté, il nous faut apprendre à ne pas confondre la fin et les moyens comme dit le père Sintas.  
Saint Jean-François Régis (1597-1640)

2433

        Pape François
       (Homélie du 22 avril 2020, en la chapelle Sainte Marthe - Dialogue entre Jésus et Nicodème)
Ce passage de l’Évangile de Jean, chapitre 3 (cf. Jn 3,16-21), le dialogue entre Jésus et Nicodème, est un véritable traité de théologie : tout est là. Le kérygme, la catéchèse, la réflexion théologique, la parénèse… tout y est, dans ce chapitre. Et chaque fois que nous le lisons, nous rencontrons davantage de richesse, d’explications, de choses qui nous font comprendre la révélation de Dieu. Ce serait beau de le lire plusieurs fois, pour s’approcher du mystère de la Rédemption. Aujourd’hui, je prendrai seulement deux points sur l’ensemble, deux points qui sont dans le passage de ce jour.

Le premier est la révélation de l’amour de Dieu. Dieu nous aime et il nous aime, comme le dit un saint, à la folie : l’amour de Dieu semble une folie. Il nous aime : « il a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3,16). Il a donné son Fils, il a envoyé son Fils et l’a envoyé mourir sur la croix. Chaque fois que nous regardons le crucifix, nous trouvons cet amour. Le crucifix est vraiment le grand livre de l’amour de Dieu. Ce n’est pas un objet à mettre ici ou là, plus beau, pas très beau, plus ancien, plus moderne… non. C’est l’expression de l’amour de Dieu. Dieu nous a aimés ainsi : il a envoyé son Fils, qui s’est anéanti jusqu’à la mort sur la croix par amour. « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils » (cf. v.16).

Un grand nombre de personnes, de chrétiens passent leur temps à regarder le crucifix… et là, ils trouvent tout, parce qu’ils ont compris, l’Esprit Saint leur a fait comprendre qu’il y a là toute la science, tout l’amour de Dieu, toute la sagesse chrétienne. Paul en parle, il explique que tous les raisonnements humains qu’il fait servent jusqu’à un certain point, mais le vrai raisonnement, la façon la plus belle de penser, mais aussi qui explique tout est la croix du Christ, c’est le « Christ crucifié qui est un scandale » (cf. 1 Cor 1,23) et une folie, mais c’est la voie. Et c’est cela l’amour de Dieu. Dieu « a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3,16). Et pourquoi ? « Afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle » (v.3,16). L’amour du Père qui veut ses enfants avec lui.

Regarder le crucifix en silence, regarder les plaies, regarder le cœur de Jésus, regarder l’ensemble : le Christ crucifié, le Fils de Dieu, anéanti, humilié… par amour. C’est le premier point que nous montre aujourd’hui ce traité de théologie qu’est le dialogue de Jésus avec Nicodème.

Le second point est un point qui nous aidera aussi : « La lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jn 3,19). Jésus reprend aussi cela sur la lumière. Il y a des personnes – nous aussi, parfois – qui ne peuvent pas vivre dans la lumière parce qu’elles sont habituées aux ténèbres. La lumière les aveugle, elles sont incapables de voir. Ce sont des chauves-souris humaines : elle ne savent se déplacer que la nuit. Et nous aussi, quand nous sommes dans le péché, nous sommes dans cet état : nous ne tolérons pas la lumière. Il est plus commode pour nous de vivre dans les ténèbres ; la lumière nous gifle, elle nous montre ce que nous ne voulons pas voir. Mais le pire, c’est que les yeux, les yeux de l’âme, à force de vivre dans les ténèbres, s’habituent à tel point qu’ils finissent par ignorer ce qu’est la lumière. Perdre le sens de la lumière, parce que je m’habitue davantage aux ténèbres. Et tant de scandales humains, tant de corruption, nous signalent cela. Les corrompus ne savent pas ce qu’est la lumière, ils ne connaissent pas. Nous aussi, quand nous sommes en état de péché, en état d’éloignement du Seigneur, nous devenons aveugles et nous nous sentons mieux dans les ténèbres et nous avançons ainsi, sans voir, comme les aveugles, en nous déplaçant comme nous pouvons.

Laissons l’amour de Dieu, que Jésus a envoyé pour nous sauver, entrer en nous et « la lumière qu’apporte Jésus » (cf. v.19), la lumière de l’Esprit entrer en nous et nous aider à voir les choses dans la lumière de Dieu, dans la vraie lumière et non dans les ténèbres que nous donne le seigneur des ténèbres.

Deux points aujourd’hui : l’amour de Dieu dans le Christ, dans le crucifié, dans le quotidien. Et la question quotidienne que nous pouvons nous poser : « Est-ce que je marche dans la lumière ou dans les ténèbres ? Suis-je enfant de Dieu ou ai-je fini par devenir une pauvre chauve-souris ? ».


2421

        Sainte Faustine Kowalska
         ( Jésus à soeur Faustine - Journal, 14 septembre 1937 )
 « Je suis l’amour et la miséricorde même ; il n’est pas de misère qui puisse se mesurer avec ma miséricorde »

2415

        Huguette Le Blanc
         ( Seigneur ouvre nos coeurs - paru sur coopbelsud/le mot du jour)
"Seigneur, ouvre nos cœurs à la pauvreté, rends-nous sensibles au don de ta présence. Que la faim, la soif, les larmes de tant de frères et de sœurs ne nous trouvent pas insensibles.
Ouvre nos yeux et nos cœurs afin qu’ils voient cette humanité-famille que tu nous donnes : tous ces peuples qui survivent dans les bidonvilles, les favelas, les taudis rapiécés du Nord et du Sud ; tous ces peuples qui n’ont plus que leur courage comme bagages.
Vois, nos larmes coulent si rarement pour ces populations que l’on traite sans respect. Notre richesse, notre indifférence et notre silence complices ne sont-ils pas signes de notre inhumanité ?
Que ta Parole en ce jour vienne à notre secours ; qu’elle nous recrée en ton Esprit d’amour afin que nous devenions vivants et vivantes de toi.
Apprends-nous à devenir véritablement humains, et à laisser passer par nos pauvretés le don de ton amour." 

2409

        Benoît XVI
         (Message pour le Carême 2006)
"En nous tournant vers le divin Maître, en nous convertissant à Lui, en faisant l’expérience de sa miséricorde grâce au sacrement de la Réconciliation, nous découvrirons un «regard» qui nous scrute dans les profondeurs et qui peut animer de nouveau les foules et chacun d’entre nous. Ce «regard» redonne confiance à ceux qui ne se renferment pas dans le scepticisme, en leur ouvrant la perspective de l’éternité bienheureuse. En fait, déjà dans l’histoire, même lorsque la haine semble dominer, le Seigneur ne manque jamais de manifester le témoignage lumineux de son amour."

2406

        Benoît XVI
         (Message pour le Carême 2006)
Face aux terribles défis de la pauvreté d’une si grande part de l’humanité, l’indifférence et le repli sur son propre égoïsme se situent dans une opposition intolérable avec le «regard» du Christ. Avec la prière, le jeûne et l’aumône, que l’Église propose de manière spéciale dans le temps du Carême, sont des occasions propices pour se conformer à ce «regard». Les exemples des saints et les multiples expériences missionnaires qui caractérisent l’histoire de l’Église constituent des indications précieuses sur le meilleur moyen de soutenir le développement. Aujourd’hui encore, au temps de l’interdépendance globale, on peut constater qu’aucun projet économique, social ou politique ne remplace le don de soi à autrui, dans lequel s’exprime la charité. Celui qui agit selon cette logique évangélique vit la foi comme amitié avec le Dieu incarné et, comme Lui, se charge des besoins matériels et spirituels du prochain. Il le regarde comme un mystère incommensurable, digne d’une attention et d’un soin infinis. Il sait que celui qui ne donne pas Dieu donne trop peu.

2392

    pape François 
     (
Audience générale du 17 mai 2017)
« Qu'il est beau de penser que la première apparition du Ressuscité - selon les Évangiles - s'est déroulée de façon si personnelle ! Qu'il y a quelqu'un qui nous connaît, qui voit notre souffrance et notre déception, et qui est ému pour nous, et nous appelle par notre nom.
C'est une loi que l'on retrouve sculptée dans de nombreuses pages de l'Évangile.
Autour de Jésus, il y a beaucoup de gens qui cherchent Dieu ; mais la réalité la plus prodigieuse est que, bien plus tôt, il y a d'abord Dieu qui prend soin de notre vie, qui veut la relever, et pour ce faire, Il nous appelle par notre nom, reconnaissant le visage personnel de chacun.
Chaque homme est une histoire d'amour que Dieu écrit sur cette terre. Chacun de nous est une histoire de l'amour de Dieu. Les Évangiles nous décrivent le bonheur de Marie : la résurrection de Jésus n'est pas une joie donnée au compte-goutte, mais une cascade qui investit toute la vie."

2391

    pape François 
     (
Audience générale du 24 mai 2017)
« Nous avons tous, dans notre vie, connu des moments difficiles et sombres ; des moments où nous avons marché tristes, songeurs, sans horizon, avec juste un mur devant nous.
Et Jésus est toujours à nos côtés pour nous donner de l'espoir, pour nous réchauffer le cœur et nous dire : "Allez-y, je suis avec vous. Allez-y".
Le secret de la route qui mène à Emmaüs est là : même si les apparences sont contraires, nous continuons à être aimés, et Dieu ne cessera jamais de nous aimer. Dieu marchera toujours avec nous, toujours, même dans les moments les plus douloureux, même dans les pires moments, même dans les moments de défaite : il y a le Seigneur. Et c'est ce que nous espérons.

2355

    Jean Tauler (1300-1361)
    (Sermon XX)
"Nous mangeons notre Dieu. Quel admirable et ineffable amour il a fallu, pour inventer cette merveille ! Cet amour dépasse tous les sens, et cet amour devrait blesser le coeur de tous les hommes, tellement il est au dessus de tout, l'amour de Jésus pour nous. Or, il n'y a point de chose matérielle qui soit aussi proche et aussi intime à l'homme que le boire et le manger reçus dans la bouche de l'homme, et c'est précisément pour cela, c'est pour s'unir à nous de la façon la plus proche et la plus intime, qu'il a trouvé ce merveilleux procédé." 

2354

    Saint Angèle de Foligno (1249-1309)
    (Méditation X)
"Tout d'un coup cette parole divine s'imposa à mon âme : "mon amour pour toi n'a pas été une plaisanterie ! "
"Ces mots me frappèrent d'une douleur mortelle, car les yeux de mon âme s'ouvrirent aussitôt, et j'ai vu à quel point ce qu'ils disent est vrai. Et j'ai vu ce qu'à opéré cet Amour, j'ai vu tout ce que le Fils de Dieu a fait par cet Amour, j'ai vu tout ce qu'a supporté dans sa vie et dans sa mort cet Homme-Dieu, passionné de cet amour indicible, de cet amour d'entrailles.
Et si j'ai vu tout ce qu'à opéré la tendresse infiniment vraie de cet amour, si j'ai compris que ces paroles étaient infiniment vraies en Lui, et que ce n'est pas par plaisanterie, mais par une tendresse parfaite et qui lui tenait aux entrailles qu'Il m'a aimée, j'ai vu aussi tout le contraire en moi, car moi je ne l'aime pas vraiment, mais plutôt par plaisanterie. Et voir cela m'était une peine mortelle, une douleur si intolérable que j'ai cru en mourir."

2348

    Alexandre Piny (1640-1709)
    (Etat du pur Amour)
"Oui, c'est par cette amoureuse préférence du bon plaisir de Dieu à tout nous-même, c'est par ce fiat réitéré et comme habituel à l'égard de la divine volonté, que nous jouissons d'une vie heureuse ; c'est par là que nous trouvons et goûtons la paix au milieu des troubles, et notre bonheur dans les croix que la nature appelle malheurs." 

2347

    Saint François de Sales (1567-1622)
    (Introduction à la vie dévote)
"Il m'a aimé, dit saint Paul, et s'est donné pour moi (Ga 2, 20), comme s'Il disait : pour moi seul, tout autant comme s'il n'eût rien fait pour le reste. Ah mon Dieu ! que nous devrions profondément mettre ceci en notre mémoire : est-il possible que j'aie été aimée et si doucement aimée de mon Sauveur, qu'Il allât penser à moi en particulier, et en toutes ces petites occasions par lesquelles Il m'a tirée à Lui ?
Considérez l'amour éternel que Dieu vous a porté, car déjà avant que Notre Seigneur Jésus Christ en tant qu'homme souffrit en Croix pour vous, sa divine Majesté vous projetait en sa souveraine bonté et vous aimait extrêmement. mais quand commença-t-Il à vous aimer ? Il commença quand Il commença à être Dieu. Et quand commença-t'il à être Dieu ? Jamais, car Il l'a toujours été sans commencement et sans fin, et aussi, Il vous a toujours aimé dès l'éternité ; c'est pourquoi Il vous préparait les grâces et faveurs qu'Il vous a faites."

2343

    Saint François de Sales (1567-1622)
    (Sermon du 25 mars 1622)
"Dieu ne pouvait-Il point fournir au monde un autre remède que celui de la mort de son Fils ? Ô certes, Il le pouvait bien faire, et par mille autres moyens que celui-là ; car n'était-il pas en sa puissance de pardonner à la nature humaine d'une pouvoir absolu et par pure miséricorde ? Il le pouvait sans doute, mais Il ne l'a pas voulu, car ce qui était suffisant à notre Salut ne l'était pas à assouvir son amour." 


2319

    Giovanni Battista Scaramelli (1687-1752)
    (Méthode de direction spirituelle, 3ème traité, art. 10, ch. 7 - Communion spirituelle)
« Toute personne pieuse doit d’abord concevoir un sincère repentir de ses péchés et purifier par cette douleur le tabernacle de son coeur, où elle désire recevoir et faire reposer le divin Sauveur. Ensuite elle fera un acte de foi vive sur la présence réelle de Jésus Christ dans cet auguste mystère. Puis elle considérera la grandeur et la majesté de ce Dieu caché sous le voile des Saintes Espèces : qu’elle réfléchisse à l’amour immense, à la grande bonté avec lesquels il désire s’unir à nous ; qu’elle jette aussi ses regards sur sa faiblesse et sa propre misère. Après ces considérations elle doit faire des actes d’humilité et de désir ; d’humilité, à la vue de sa propre indignité ; de désir, à cause de l’amabilité infinie de Dieu. Enfin, puisqu’il ne lui est pas donné de s’unir à son bon Sauveur par la réception réelle de l’Eucharistie, qu’elle s’en approche en esprit et s’unisse à lui par le doux lien d’un amour paisible et tranquille. Elle terminera la communion spirituelle en remerciant et en louant le Seigneur ; car, quoique Jésus-Christ ne soit pas descendu réellement dans son coeur, il était cependant bien disposé à cette union d’amour et la désirait avec toute l’ardeur de la charité. Elle lui demandera donc les grâces dont elle se reconnait indigne, et s’appliquera sérieusement à produire les actes qu’elle a coutume de faire après la réception de cette Nourriture divine. »

2314

    Marthe Robin
    (Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection )
28. Ah ! qu’ils seront beaux, qu’ils seront merveilleux, qu’ils seront ineffables, les trésors d’amour dont nous jouirons éternellement dans le ciel ! Jésus nous les a fait seulement pressentir ; mais la réalité dépassera de beaucoup nos prévisions bornées.

2311

    Marthe Robin
    (Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection )
25. Dieu nous place au pied de la sainte montagne de l’amour ! A nous d’en gravir les hauts sommets sur les pas du doux Jésus et de monter avec lui au Calvaire où l’âme transfigurée, victorieuse de la chair et des sens, est affermie dans l’amour du Dieu vivant.

2310

    Marthe Robin
    (Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection )
24. Aimons Dieu ! Aimons aussi notre prochain quel qu’il soit ; c’est le commandement formel imposé à tous par Jésus Notre Seigneur. Et aimer de cette façon, c’est aimer en Dieu, donc en toute liberté d’esprit et de cœur. S’il arrive même qu’il se produise un certain attachement, il sera tout divin, parce qu’il n’aura qu’un idéal, qu’un but : Jésus. L’amour du prochain fait grandir en nous l’amour de Dieu, et à mesure que l’âme s’avance en Dieu davantage, elle aime intérieurement le prochain. Cet amour-là est un amour du ciel.

2308

    Marthe Robin
    (Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection )
22. Notre perfection n’est réellement possible qu’en raison de nos sacrifices ; l’oraison, le silence, la patience, le renoncement, la mortification intérieure et extérieure sont les grands actes par lesquels, avec la confiance en Notre Seigneur Jésus Christ et la divine protection de la Sainte Vierge, nous pouvons arriver à notre fin dernière : l’Amour divin. 

2302

    Saint Jean de la Croix
    (Nuit Obscure Livre 2 ch.19,2)
« Cette recherche du Bien- Aimé est continuelle…cherchez- Le en toutes choses et ne vous arrêtez à aucune que vous ne l’ayez trouvé…l’âme n’est occupée que de son amour» 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)