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1733

    Saint Augustin (354-430)
(Lettre à Proba)
"Dieu qui sait donner de bonnes choses à ses fils, nous pousse à demander, à réclamer et à frapper à sa porte, alors qu'Il connaît ce qui nous est nécessaire avant même que nous le lui demandions. Cela pourrait surprendre, si nous ne comprenions pas que ce qu'Il veut, ce n'est pas apprendre quelle est notre volonté, car Il ne peut l'ignorer, mais mettre à l'épreuve notre désir par la prière, de telle sorte que nous ayons la capacité de recevoir ce qu'Il se prépare à donner." 

1732

    Saint Grégoire le Grand (540-604)
(Dialogues)
"Certes, on n'obtiendra jamais rien que Dieu n'ait prévu par avance ; mais ce que les saints obtiennent par leur prière, a justement été prévu par Dieu comme devant être obtenu par leur prière ! Dans sa toute-puissance, Il a prévu que les élus le seraient à travers leur fidélité, de telle sorte qu'ils méritent de recevoir par leur prière, ce qu'il a disposé de leur donner avant tous le siècles... Dieu avait décrété de multiplier par son fils Isaac la postérité d'Abraham, et cependant c'est par la prière qu'Isaac obtint d'avoir des enfants. " 

1731

    Bx Jean Tauler (1300-1361)
(Sermon 72)
"Si l'homme s'abandonnait à Dieu en vraie confiance, en toute chose et dans tout ce qu'il fait, soyez-en sûrs, Dieu prendrait indiciblement mieux soin de cet homme, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, que toutes les créatures ne pourraient le faire."

1714

     Charles Gay (1815-1892)
        (12ème Élévation)
"Cette volonté nous fait être le Jésus que Dieu veut que nous soyons, et , par suite, une manière de Verbe incarné. C'est du divin qui se fait homme ; c'est de l'invisible qui apparaît, de l'éternel qui prend place et date dans le temps ; c'est le ciel descendant sur la terre, ce que nous demandons dans l'oraison dominicale et que saint Paul nomme si bien "l'avènement du Christ", avènement qui est aussi celui du règne de Dieu." 

1696

     Institutions Taulériennes * - XIVe siècle
"Les hommes dont la volonté est parfaitement unie à celle de Dieu sont ses vrais amis, mais ils demeurent cachés. Leur sainteté passe inaperçue. En effet, ils la portent comme de l'or caché sous terre, et cela fait qu'ils ne seront d'aucune façon connus de ceux dont le coeur est appesanti par les réalités terrestres ; tout leur trésor est caché à l'intérieur, au fond de leur âme, si bien que celui qui vit pour l'extérieur les connaît bien peu. Leur mode de vie et leur comportement n'ont rien de particulier ; et c'est pourquoi les adeptes de pratiques singulières ignorent ces hommes ordinaires. De là vient qu'étant en réalité les plus nobles, ils sont réputés les plus méprisables : ce que l'on ignore, comment pourrait-on l'aimer ? Mais c'est ce qu'ils font qui dépasse tout ce qu'ils peuvent dire ; voilà pourquoi se trompent bien souvent ceux qui veulent les juger ou les mesurer à leurs paroles. Une grande sagesse est nécessaire pour bien les connaître, et cette sagesse ne s'apprend pas dans les collèges parisiens, mais à l'école de la Passion du Christ !"
* "les Institutions Taulériennes" sont une compilation de textes de nombreux auteurs rhéno-flamands tels qu’Eckhart ou Ruusbroec. choisis par saint Pierre Canisius, qui les publia en 1543. À travers ses éditions latines faites par la chartreuse de Cologne, l’influence de ce recueil fut décisive pour le XVIe siècle espagnol, notamment pour Thérèse d’Avila, et le XVIIe siècle français.


1658

     Livre des Proverbes 
Chapitre 7 verset 3

« Garde mes préceptes et tu Vivras…
Fixe-les à tes doigts, inscris-les sur la tablette de ton cœur ».

1567

   Dom Helder Câmara (1909-1999)
    (L'Evangile avec Dom Hélder Câmara, Ed Desclée de Brouwer, 2009, page 81)

" Comme nous sommes loin de savoir vivre le Notre Père ! Ainsi, quand nous disons vouloir la volonté de Dieu. C'est plutôt facile d'accepter la volonté de Dieu quand elle coïncide avec la nôtre. Nous savons bien demander au Seigneur, mais que le Seigneur veille bien à être d'accord avec notre désir, notre volonté ! Et qu'il se garde bien de penser ou de vouloir d'une manière différente ! 
La prière que j'aime à dire ? "Seigneur, que ta grâce m'aide à vouloir ce que Tu veux, à préférer ce que Tu préfères..." Parce que, vraiment, que savons-nous ? 
Nous devons tout faire comme si tout dépendait de nous, mais en nous livrant entre les mains du Seigneur, en sachant que notre force est dans l'offrande de notre faiblesse."

1548

     Marthe Robin 
(prière pour la France)
« Ô Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France ; préparez le cœur de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour elle, pour toutes les autres nations, pour l’Église tout entière. Ô Père, ô mon Dieu, que le cœur de tous vos élus tressaille […] à votre appel, recon­naissant votre voix et votre commandement, votre invitation à agir ; conduisez-les, […] et imposez-leur vous-même tout ce que vous voulez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix, mais de votre unique désir, de votre unique volonté d’amour. »

1521

   sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
(lettre du 25 novembre 1887)
« Je trouve que les épreuves aident beaucoup à se détacher de la terre, elles font regarder plus haut que ce monde. Ici-bas, rien ne peut nous satisfaire, on ne peut goûter un peu de repos qu’en étant prête à faire la volonté du Bon Dieu. ».
Voilà le sens des épreuves pour Thérèse. Elles ne sont pas là comme des obstacles, des empêchements, mais comme des instruments placés là pour libérer le cœur. Le repos ne se trouve pas pour elle dans les plaisirs et les joies de ce monde, mais dans l’abandon à la volonté de Dieu, que cela soit souffrance, comme joie. 


1516

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
(voir le récit MsA 63r)

Thérèse on le voit est résolue, bien qu’elle ait besoin de se sentir confirmée dans son choix et la lettre de Pauline vient pour l’encourager. Thérèse y voit donc la volonté de Dieu et bien souvent c’est par Pauline qu’elle s’exprime. Or l’entrevue avec le Pape s’est mal passée…

« Ma chère petite Pauline, (LT 36 20 nov 87) Le bon Dieu me fait passer par bien des épreuves avant de me faire entrer au Carmel. Je vais te raconter comment la visite du Pape s’est passée. Oh ! Pauline, si tu avais pu lire dans mon cœur tu y aurais vu une grande confiance ; je crois que j’ai fait ce que le Bon Dieu voulait de moi, maintenant il ne me reste plus qu’à prier. 
Monseigneur n’était pas là, M. Révérony (Vicaire général de l’évèque Mgr Hugonin) le remplaçait ; pour te faire une idée de l’audience il aurait fallu que tu sois là. Le Pape était assis sur une grande chaise très haute. M. Révérony était tout auprès de lui, il regardait les pèlerins qui passaient devant le Pape après lui avoir embrassé le pied, puis il disait un mot de quelques-uns. Tu penses comme mon cœur battait fort en voyant mon tour arriver, mais je ne voulais pas m’en retourner sans avoir parlé au Pape. J’ai dit ce que tu me disais dans ta lettre, mais pas tout car M. Révérony ne m’en a pas donné le temps, il a dit aussitôt : Très Saint Père, c’est une enfant qui veut entrer au Carmel à quinze ans, mais ses supérieurs s’en occupent en ce moment. (Le bon Pape est si vieux qu’on dirait qu’il est mort, je ne me le serais jamais figuré comme cela, il ne peut dire presque rien, c’est M. Révérony qui parle). J’aurais voulu pouvoir expliquer mon affaire mais il n’y a pas eu moyen. Le Saint-Père m’a dit simplement : Si le bon Dieu veut vous entrerez. Puis on m’a fait passer dans une autre salle. Oh ! Pauline, je ne puis te dire ce que j’ai ressenti, j’étais comme anéantie, je me sentais abandonnée, et puis je suis si loin, si loin… Je pleurerais bien en écrivant cette lettre, j’ai le cœur bien gros. Cependant le Bon Dieu ne peut pas me donner des épreuves qui sont au-dessus de mes forces (1 Co 10,13) . Il m’a donné le courage de supporter cette épreuve, oh ! elle est bien grande… Mais Pauline, je suis la petite balle de l’Enfant Jésus ; s’Il veut briser son jouet Il est bien libre, oui je veux bien tout ce qu’Il veut. »

1511

   Edith Stein (Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix)
(De la personne, p 91)
« Il existe un état de repos en Dieu, de totale suspension de toute activité mentale (…) où on l’on abandonne tout son avenir à la volonté divine (…). Peut être ai-je éprouvé cet état après une expérience qui, ayant dépassé mes forces, consuma complètement ma vitalité spirituelle et m’ôta toute énergie (…) Et tandis que je m’abandonnait à ce sentiment, voici que je suis peu à peu remplie d’une vie nouvelle et d’un désir d’agir sans aucun effort volontaire de ma part. Cet afflux vital semble venir d’une activité et d’une force qui n’est pas mienne et qui produit son effet en moi sans faire violence à mon énergie. »

1434

  saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio) 

"Agis en sorte de te conformer toujours et en toutes choses à la volonté de Dieu, et ne crains rien. C'est la voie la plus sûre pour aller au Ciel. "

1401

   Bx Columba Marmion (1958-1923)

  (L'union à Dieu dans le Christ d'après les lettres de direction de Dom Marmion -Dom R. Thibaut, Eds DDB, p. 13, rev.)

La source de la paix intérieure

"Je désire beaucoup que vous puissiez acquérir le calme et la paix. Le meilleur moyen d'acquérir ce calme est une résignation absolue à la sainte Volonté de Dieu : c'est là la région de la paix... Tâchez de ne rien désirer, de n'attacher votre cœur à rien sans l'avoir auparavant présenté à Dieu et placé dans le Sacré Cœur de Jésus, afin de le vouloir en Lui et avec Lui.

Une des principales raisons pour lesquelles nous perdons la paix de l'âme est que nous désirons quelque chose, que nous attachons notre cœur à quelque objet, sans savoir si Dieu le veut ou non ; et alors, quand un obstacle s'oppose à nos désirs, nous nous troublons, nous sortons de la conformité à la sainte Volonté, et nous perdons la paix."



1360

   saint Pio de Pietrelcina

 Prière :
« O Christ ton règne est proche ; fais-nous participer à ton triomphe sur la terre pour ensuite avoir part à ton royaume céleste. 
Accorde-nous de pouvoir communiquer ton amour et d’annoncer ta royauté divine par l’exemple de notre vie et par nos œuvres. 
Prends possession de nos cœurs ici-bas, afin qu’ils soient tiens pour l’éternité. 
Ne permets pas que nous nous éloignons de ta volonté : que ni la vie ni la mort ne parviennent à nous séparer de Toi. 
Que notre cœur ait sa source en Toi, notre Sauveur, pour que, rassasiés de ton amour, nous devenions les apôtres infatigables de ton Règne. 
Que nous mourions chaque jour à nous-mêmes pour ne vivre que de Toi seul. »

1311

 Alexandre Piny (1640-1709) 

(l'Oraison du coeur)

"Il est certain qu'il n'y a telle pénitence que celle qui consiste bien moins à faire qu'à laisser faire Dieu, étant très vrai que les pénitences que nous faisons de nous-mêmes et que nous nous imposons étant toujours celles que nous voulons, ne punissent jamais assez sévèrement la partie la plus criminelle, qui est la propre volonté, et qui n'est jamais bien punie que quand elle est obligée de faire ou de souffrir ce qu'elle ne voudrait ni faire ni souffrir.
En revanche, quand on fait consister la pénitence à laisser faire à Dieu et accepter tout ce que Dieu fait, il est très sûr qu'alors la pénitence ou peine que nous essuierons sera tout ce que nous ne voudrions pas, la volonté de Dieu prenant alors à tâche de nous faire faire et souffrir tout ce que nous ne voudrions ni faire ni souffrir." 

1286

  Pape François 

(16 juin 2013, Messe pour la journée Evangelium Vitae.)

"Le chrétien est un homme spirituel, et cela ne signifie pas qu’il soit une personne qui vit ’dans les nuages’. Le chrétien est une personne qui pense et agit dans la vie quotidienne selon Dieu", 

1259

 saint Bernard (1090-1153)

(Sermon 18 sur le Cantique des cantiques)

"Le Médecin s'approche du blessé, l'Esprit-Saint s'approche de l'âme : que doit-il d'abord faire ? Enlever la tumeur qui a pu se développer sur la plaie et empêcher sa guérison. Que la tumeur d'une coutume invétérée soit donc enlevée par le fer tranchant de la contrition ! Mais la douleur est vive : que l'onguent de la dévotion l'adoucisse, laquelle n'est autre que la joie mise dans l'espérance du pardon, provenant de la maîtrise de soi et de la victoire sur le péché. Ensuite, on applique le remède de la pénitence, le cataplasme des jeûnes, des veilles, des prières et autres exercices pénitentiels. Dans sa peine, l'âme doit se nourrir des bonnes oeuvres pour ne pas défaillir ; apprends de quelle nourriture il s'agit : "Ma nourriture, c'est de faire la volonté de mon Père" (Jn 4, 34). La nourriture excite la soif : il faut qu'elle boive. Ajoutons donc à la nourriture des bonnes oeuvres le breuvage de l'oraison, qui se mélange aux bonnes actions dans l'estomac de la conscience, et les rend agréables à Dieu." 

1254

  Jean-Nicolas Grou (1731-1803)

(Manuel des âmes intérieures)

"Dieu demande que, quand on s'est donné tout à fait à Lui, on demeure soumis et abandonné à sa Volonté dans tous les états où Il lui plaît de nous mettre, et qu'on ne fasse rien de soi-même pour sortir de cet état sous prétexte qu'il est trop pénible pour la nature, et qu'on n'y peut pas durer plus longtemps. Il ne faut donc pas désirer qu'il nous délivre d'une tentation, ni d'une humiliation, ni d'une épreuve intérieure, destinée à nous purifier, mais il faut demander le courage de supporter tout cela jusqu'au bout. 
Ce que Dieu demande par-dessus tout, c'est l'abandon, l'abandon de tout sans exception, et pour toujours. 
Mais comme cet abandon a ses degrés, qui vont toujours croissant jusqu'à la perte entière de soi-même en Lui, il faut se tenir simplement dans la disposition générale de lui sacrifier quelque chose à mesure qu'Il la demandera. 
Il n'est donc pas besoin de rien prévoir ni de se mettre en idée dans des circonstances où peut-être on ne se trouvera jamais, ni d'essayer ses forces en se demandant si l'on pourra porter telle ou telle épreuve. 
L'abandon laisse à Dieu le soin de disposer de tout, et ne s'occupe que du moment présent. " 

1248

Thomas a Kempis (1379-1471) - 

(Imitation de Jésus Christ)

"Il n'est pas selon l'homme de porter la croix, d'aimer la croix, de châtier son corps et de le réduire en servitude, de fuir les honneurs, de souffrir volontiers les outrages, de se mépriser soi-même et de souhaiter d'être méprisé, de supporter les afflictions et les pertes, et de ne désirer aucune prospérité dans ce monde. " 

1247

Thomas a Kempis (1379-1471) - 

(Imitation de Jésus Christ)

"Si tu rejettes une croix, tu en trouveras certainement une autre, et peut-être plus lourde. Penses-tu échapper à ce qu'aucun mortel n'a pu éviter ? Quel saint, en ce monde, aura été sans croix ni épreuve ?" 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)