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1669

     Bx Louis de Blois (1506-1565)
(Institution Spirituelle)

" Quel que soit son progrès, que jamais le chrétien n'abandonne le désir de progresser. De toute façon, durant ce temps d'exil, jamais il ne parviendra si haut ou si profondément en Dieu, qu'il ne puisse à tout moment pénétrer plus haut ou plus profondément en Lui. Qu'il se comporte toujours comme s'il commençait, qu'il soit toujours aussi humble et aussi modeste." 

1668 

     Robert de Langeac (1877-1947)
(La vie cachée en Dieu)
"De même que la pierre tend par son poids au centre de la terre, notre âme, ô mon Dieu, tend vers Vous de tout le poids de son amour. Dans ce mouvement qui la porte vers Vous, on peut compter des centres successifs, jalons d'étape, points de repos provisoires, d'où l'âme s'élance de nouveau vers Vous avec une vue plus nette du but, un amour plus impatient, des désirs plus avivés qui donnent à sa marche en avant une mystérieuse accélération. C'est un envahissement progressif avec comme des moments d'arrêt apparent. Puis vient une nouvelle vague qui s'étend plus loin que la première et qui paraît partir de plus profond. Rien n'est doucement impressionnant comme cette extension de l'action divine partant du plus intime de l'âme."

1654 

     Frédéric Lenoir 
"Deviens ce que tu es, fais ce que toi seul peut faire :
suis la voix de ton coeur ! "

1649

    saint Augustin 
(Commentaire du Psaume 41, 2)


« Cours aux sources,

Aspire aux fontaines.
En Dieu jaillit la source de la Vie,
Une Vie qui ne peut tarir.
Dans sa lumière se trouve une Lumière
que rien ne pourra obscurcir.
Que ton désir aille à cette Lumière
que tes yeux ne connaissent pas.
L'oeil intérieur se prépare à voir la Lumière,
A la Source la soif intérieure brûle de s'abreuver. »

1643

     André Sève
30 minutes pour Dieu, pages 28-29
« Mener une vie chrétienne, c’est regarder beaucoup le Christ et essayer de vivre comme Lui.
Simplet ?
Peut-être, mais allons jusqu’au bout de cette logique. Pourquoi faisons-nous un tri (plus ou moins conscient) dans ce que nous voulons imiter du Christ ? Nous le regardons aimer, pourquoi ne le regardons pas prier ? Il a eu besoin de prier.
Pas moi ? Mais qu’est ce que je veux au juste ? Être moi ou suivre le Christ ? Au nom de quoi puis-je décider que je vais Le suivre pour ceci et pas pour cela ?
Depuis qu’on m’a dit : « Regarde bien Jésus prier », je vois toujours en même temps deux choses : Jésus vivait constamment uni à son Père et pourtant Il devait s’arracher à l’annonce du Royaume pour aller prier seul.
Nous avons bonne mine, nous, avec nos dégoûts de prier et nos objections : « ...pas besoin d’un temps spécial de prière, il suffit de vivre uni à Dieu, et de faire ce qu’il faut faire. D’ailleurs, prier à l’écart c’est s’évader, il vaut mieux servir... »
Au lieu de discuter, regardons encore Jésus :
Jésus ne s’écarte pas de la foule ou de ses apôtres pour les oublier dans une recherche d’intimité avec son Père :
Il s’écarte toujours pour mieux servir. »


1580

      Saint Jean Chrysostome 
(Homélie 8 in 1 Co, 4) 
"Bâtissons donc sur le Christ, qu'Il soit notre fondement, comme la vigne l'est pour le sarment, et que rien ne s'intercale entre nous et Lui : si venait la moindre séparation, nous péririons à l'instant. Car le sarment vit de son rattachement et la construction tient par l'appui qu'elle trouve : si celui-ci venait à se dérober, elle s'effondrerait, n'ayant pas de soutien. Et ne nous attachons pas seulement au Christ, accolons-nous à Lui ; le moindre intervalle nous ferait mourir. Car Il est écrit (Ps 72,27) : "Ceux qui s'éloignent de Toi périront". Accolons-nous donc à Lui et accolons nous par les œuvres. Car dit-Il, "C'est celui qui observe mes commandements qui demeure en moi" (Jn 14, 21). Et en vérité, Il fait notre union avec Lui de beaucoup de manières. Vois : Il est la Tête, nous, le Corps, peut-il y avoir un espace vide entre la tête et le corps ?
Il est le Fondement, nous l'édifice ; Lui, la Vigne, nous, les sarments ; Lui, l'Époux, nous, l'épouse ; Lui, le Berger, nous, les brebis ; Lui la Voie, nous, les voyageurs ; nous le temple, Lui l'Habitant ; Lui, l'Aîné, nous, les frères ; Lui l'Héritier, nous, les cohéritiers ; Lui la Vie, nous, les vivants ; Lui la Résurrection, nous, les ressuscités ; Lui la Lumière, nous, les illuminés.
Tout cela parle d'union, tout cela indique qu'il ne peut demeurer d'intervalle, fût-ce le plus petit.

Qui se sépare, même très peu, verra la brèche grandir et sera écarté. Est-ce que notre corps, quand un glaive y fait une déchirure même exiguë, ne périt pas ? Est-ce qu'un édifice, par des fissures mêmes étroites, ne va pas à sa ruine ? Est-ce qu'une branche, coupée de la racine, même délicatement, ne dessèche pas ? Ce, peu de chose, vous le voyez, n'est pas peu, c'est presque tout. "

1560

   Saint Augustin 
(Saint Augustin. - sermones post Maurinos reperti, éd. G. Morin, IX, p 620 )
Présent aux yeux du coeur.

"S'il était resté avec son corps parmi nous, nous aurions préféré les yeux de la chair aux yeux du coeur. Mais Lui, sachant quels yeux sont les meilleurs, s'est soustrait à nos yeux de chair, pour susciter la foi dans nos yeux du coeur.
C'est plus en effet, de croire dans le Christ, que d'avoir toujours son corps devant soi...
Quand nous croyons, Il est Présent aux yeux de notre esprit...
Que personne ne s'attriste qu'Il soit monté au ciel et qu'Il nous ait comme abandonnés !
Il est avec nous si nous croyons ; son habitation à l'intérieur de toi, est plus réelle que s'Il était en dehors de toi, devant tes yeux : si tu crois, Il est en toi.
Si tu recevais le Christ dans ta chambre, Il serait avec toi ; voici que tu Le reçois dans ton coeur et Il ne serait pas avec toi ? "

1557

   Pape François 
(13 mai 2017 - pour le centenaire des apparitions à Fatima)

"Le Seigneur nous précède toujours : quand nous passons par quelque croix, il y est déjà passé. Dans sa Passion, il a pris sur lui toutes nos souffrances. Jésus sait ce que signifie la souffrance, il nous comprend, il nous console, et il nous donne la force. (...)Voilà le mystère de l’Eglise : l’Eglise demande au Seigneur de consoler les affligés et il vous console, même de manière cachée ; il vous console dans l’intimité du cœur et il vous console par sa force.
(...) Chers malades, vivez votre existence comme un don et dites à la Vierge, comme les pastoureaux, que vous voulez vous offrir à Dieu de tout votre cœur. Ne vous considérez pas seulement comme des bénéficiaires de la solidarité caritative, mais sentez-vous pleinement participants de la vie et de la mission de l’Eglise. 
Votre présence silencieuse mais plus éloquente que beaucoup de paroles, votre prière, l’offrande quotidienne de vos souffrances unies à celles de Jésus crucifié pour le salut du monde, l’acceptation patiente et même joyeuse de votre condition sont une ressource spirituelle, un patrimoine pour chaque communauté chrétienne. N’ayez pas honte d’être un trésor précieux de l’Eglise."

1549

   père Ambroise-Marie Carré (1908-2004)
" Vaste chez les saints, médiocre, voire infime chez d'autres, il y a toujours une part de nous-même qui, à cause de Jésus, peut dire : "Tout m'est buisson ardent."

1526

  Anonyme 
"La plus grande des victoires n’est pas de gagner une guerre, ou une médaille olympique, mais de se vaincre, de grandir en Charité..."

1510

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
(Manuscrit A 45)
"En cette nuit de lumière commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du Ciel… En un instant l’ouvrage que je n’avais pu faire en 10 ans, Jésus le fit se contentant de ma bonne volonté qui jamais ne me fit défaut. Comme ses apôtres, je pouvais Lui dire : "Seigneur, j’ai pêché toute la nuit sans rien prendre." Plus miséricordieux encore pour moi qu’Il ne le fut pour ses disciples, Jésus prit Lui-même le filet, le jeta et le retira rempli de poissons… Il fit de moi un pêcheur d’âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n’avais senti aussi vivement... Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse !… Un Dimanche (juillet 87) en regardant une photographie de Notre Seigneur en Croix, je fus frappée par le sang qui tombait d’une de ses mains Divines, j’éprouvai une grande peine en pensant que ce sang tombait à terre sans que personne s’empresse de le recueillir, et je résolus de me tenir en esprit au pied de Croix pour recevoir la Divine rosée qui en découlait, comprenant qu’il me faudrait ensuite la répandre sur les âmes… Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : "J’ai soif !". Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive… Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes… Ce n’était pas encore les âmes de prêtres qui m’attiraient, mais celles des grands pécheurs, je brûlais du désir de les arracher aux flammes éternelles…"

1509

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
(Manuscrit A 44)
« J’étais vraiment insupportable par ma trop grande sensibilité, ainsi, s’il m’arrivait de faire involontairement une petite peine à une personne que j’aimais, au lieu de prendre le dessus et de ne pas pleurer, ce qui augmentait ma faute au lieu de la diminuer je pleurais comme une Madeleine et lorsque je commençais à me consoler de la chose en elle-même, je pleurais d’avoir pleuré… Tous les raisonnements étaient inutiles et je ne pouvais arriver à me corriger de ce vilain défaut. Je ne sais comment je me berçais de la douce pensée d’entrer au Carmel, étant encore dans les langes de l’enfance !… Il fallut que le Bon Dieu fasse un petit miracle pour me faire grandir en un moment et ce miracle il le fit au jour inoubliable de Noël, en cette nuit lumineuse qui éclaire les délices de la Trinité Sainte , Jésus le doux petit Enfant d’une heure, changea la nuit de mon âme en torrents de lumière… Ps 138,12 en cette nuit où Il se fit faible et souffrant pour mon amour, Il me rendit forte et courageuse, Il me revêtit de ses armes Ep 6,11 et depuis cette nuit bénie, je ne fus vaincue en aucun combat, mais au contraire je marchai de victoires en victoires et commençai pour ainsi dire "une course de géant !…" ».
Ste Thérèse de l'Enfant Jésus - Manuscrit A 44

1478

   Jean Nicolas Grou (1731-1803)
(Manuel des âmes intérieures)
"Il est dur de se voir délaissé de Dieu, de ne plus recevoir aucune goutte de la rosée céleste, de se trouver en quelque sorte dur et insensible, de n'avoir plus ni lumières ni goût ; d'éprouver des combats, des agitations, des désolations intérieures ; d'ignorer si on aime Dieu et si Dieu nous aime. Cependant, il faut s'attendre à cela si l'on veut être uni à Dieu immédiatement et sans milieu, si l'on veut être purifié de ce que l'amour-propre a de plus délicat et de plus spirituel.
Quand Jésus-Christ, livré sur la croix à tous les tourments intérieurs et extérieurs, victime des passions des hommes et de la justice de Dieu, disait à son Père : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?", son Père l'avait-il réellement abandonné ? Non, certes ; au contraire, Il ne l'aima jamais plus qu'à ce moment où Jésus Christ lui donnait la plus grande preuve de son amour. Mais Il lui fit éprouver les plus terribles effets de l'abandon, pour donner lieu au sacrifice le plus parfait qui fût jamais. Il en est de même, à proportion, des âmes que Dieu éprouve. Plus Il paraît les abandonner, plus Il est prés d'elles en effet, plus Il les soutient, plus Il les aime."

1447



    Saint Maximilien Kolbe -
"Elle est notre mère la plus tendre, maintenant et toujours : dans la vie, dans la mort et l'Éternité. Cette vérité, rappelons-nous la, mais surtout dans les difficultés extérieures, et dans celles beaucoup plus dures, les dificultés intérieures."

1445



    Père Thierry-Dominique Humbrecht -
L'évangélisation impertinente - Parole et Silence, 2012. p 272

"Le combat spirituel est une idée qui n'est guère de mode, y compris chez les chrétiens. Le fait que nombre d'entre eux attendent davantage du Christ qu'Il soigne leurs blessures qu'Il ne leur donne la grâce de lutter contre le péché et de grandir dans les vertus nous renseigne sur l'état de notre époque.
Peut-être sommes-nous plus cabossés et plus faibles ; peut-être somme-nous plus passifs, aussi consommateurs de religion que du reste. Or la vie spirituelle réclame un peu de dynamisme, d'élan, de volonté de se battre contre ce qui en nous-mêmes s'oppose au Christ. L'hédonisme et le confort ramollissent."


1444


    Kôdô Sawaki

"Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir."

1436

     Carl Gustav. Jung,
(L'âme et la vie.)

"Trop de gens cherchent encore en dehors d’eux-mêmes ; les uns croient au leurre de la victoire et de la force victorieuse ; d’autres aux traités et aux lois ; d’autres encore au renversement de l’ordre établi.
En trop petit nombre, quelques-uns cherchent encore en eux-mêmes, dans leur être psychologique. Une minorité trop faible, se demande si, en définitive, la meilleure façon de servir la société et les hommes ne serait pas de commencer par soi-même, d’essayer d’abord et uniquement sur sa propre personne, dans sa propre économie interne, les réformes prêchées à tous les carrefours."

1430

  saint Antoine de Padoue

« Le riche est comme un roseau. Ses racines sont prises dans la vase, il a l’air droit en apparence, mais il est creux à l’intérieur. Si un homme s’appuie dessus, le roseau se brisera net et transpercera son âme. »

1412

   Saint Exupéry 

( Le petit prince)

« On ne voit bien qu'avec le cœur.
L'essentiel est invisible pour les yeux. »


La beauté ne se mesure pas par à ce que nous pouvons voir en un simple coup d’œil, car la vraie beauté est une attitude de coeur. Il n’existe pas de maquillage qui puisse embellir un cœur laid.
Un bel être intérieur se construit en aimant la vie et en oeuvrant jour après jour pour se débarrasser des sentiments négatifs qui empoisonnent notre existence... Il se construit en se laissant approcher par Celui qui nous aime et veut notre bonheur, en priant, en agrandissant ainsi son monde intérieur, en le rendant plus vaste, plus beau, plus fleuri.
Soyons doux, ne laissons pas la douleur et la peine nous endurcir. Ne laissons pas la douleur nous faire détester quelqu’un, ne laissons pas l’amertume nous contrôler. Cultivons avec Dieu notre jardin intérieur... , c'est ce qui fera notre beauté ; une beauté qui ne découvre pas au simple regard, qui ne peut pas être définie par des mots...ouvrir les yeux ne sufit pas... pour voir l'essentiel, il faut ouvrir SON COEUR.



1401

   Bx Columba Marmion (1958-1923)

  (L'union à Dieu dans le Christ d'après les lettres de direction de Dom Marmion -Dom R. Thibaut, Eds DDB, p. 13, rev.)

La source de la paix intérieure

"Je désire beaucoup que vous puissiez acquérir le calme et la paix. Le meilleur moyen d'acquérir ce calme est une résignation absolue à la sainte Volonté de Dieu : c'est là la région de la paix... Tâchez de ne rien désirer, de n'attacher votre cœur à rien sans l'avoir auparavant présenté à Dieu et placé dans le Sacré Cœur de Jésus, afin de le vouloir en Lui et avec Lui.

Une des principales raisons pour lesquelles nous perdons la paix de l'âme est que nous désirons quelque chose, que nous attachons notre cœur à quelque objet, sans savoir si Dieu le veut ou non ; et alors, quand un obstacle s'oppose à nos désirs, nous nous troublons, nous sortons de la conformité à la sainte Volonté, et nous perdons la paix."




Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)