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1395

   sainte Teresa de Calcutta (1910-1997)

"J'ai soif" (Jn 19,28)

Le 10 septembre 1946. Sœur Teresa est dans le train qui grimpe en direction de Darjeeling, aux pieds de l’Himalaya. Elle se rend à la retraite annuelle des Sœurs de Loreto. Elle a 36 ans. Elle est heureuse. Sa vie est pleine. Depuis ses élèves jusqu’à ses consœurs, tout le monde l’aime. Puis soudain cette voix dans son cœur et tout à la fois hors d’elle qui lui dit : « J’ai soif de toi, de ton amour ».

C’est la voix de Jésus. Elle ne doute pas. Dans ce train, le Christ lui demande de tout laisser, même son ordre, pour servir les plus pauvres parmi les pauvres, pour L’apporter à eux, dans les trous obscurs de l’existence humaine la plus dégradée. C’est la naissance des Missionnaires de la Charité, l’ordre fondé par Mère Teresa de Calcutta

Quand elle explique cette expérience en 1993, elle affirme avoir expérimenté la « soif de Dieu » comme étant les « profondeurs du désir divin infini d'aimer et d'être aimé ».
Elle conçoit alors que sa vocation est de répondre à cette soif de Dieu, en aimant les pauvres dans lesquels elle voit Dieu :« Pour moi, ils sont tous le Christ - Le Christ dans un déguisement désolant ».
lors la lettre dite de « Varanasi » écrite aux missionnaires de la Charité, le 25 mars 1993, elle affirme :
« Si vous devez retenir quelque chose de la lettre de Mère, retenez ceci: « J'ai soif » est bien plus profond que Jésus vous disant « Je vous aime ». Tant que vous ne savez pas au plus profond de vous que Jésus a soif de vous, vous ne pouvez pas savoir qui Il veut être pour vous. Ou qui Il veut que vous soyez pour Lui. » Mère Teresa poursuit « Jésus a soif, même maintenant, dans votre cœur et dans les pauvres, Il connaît votre faiblesse. Il veut seulement votre amour, Il veut seulement la chance de vous aimer. ».



1394

   saint Jean Bosco (1815-1888)

     "SI VOUS VOULEZ TROUVER UNE SOURCE
     INTARRISSABLE DE JOIE, SI VOUS VOULEZ
          DEVENIR HEUREUX, SOYEZ SAINTS."

Pendant ses années de scolarité à Chieri, saint Jean Bosco se constitue une bande de copains triés sur le volet au plan moral et religieux. Avec eux il forme la « Joyeuse Union ».
Les statuts de la société se résumaient en 2 points : Chaque membre se propose d’éviter tout discours et toute action indigne d’un chrétien, et il se propose d’accomplir avec la plus grande exactitude tous ses devoirs scolaires ou religieux. En plus, chaque membre devait chercher tels livres, lancer tels jeux capables de créer de la joie dans le groupe ! »



1317

  Anonyme

Un jeune moine se plaignait auprès du grand ascète saint Sisoès le Grand :
• "Abba, que dois-je faire ? J’ai succombé."
• "Relève-toi".
Plus tard :
• "Je me suis relevé et j’ai succombé à nouveau !"
• "Relève-toi à nouveau ! "
• "Combien de temps dois-je me lever et succomber ?"
• "Jusqu’à ta mort", répondit le saint
Ce sage dialogue devrait être intériorisé par chacun qui souhaite s’amender mais qui, trompés par le malin, retournent à leurs péchés antérieurs. Chaque fois que tu succombes à une transgression, relève-toi ! Se relever, c’est la Confession.

1271

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

« Ne crois pas ma fille, que l’union consiste à être tout près de moi, car ceux qui m’offensent le sont aussi, même contre leur gré. 
Elle ne consiste pas non plus dans les régals et les délices de l’oraison, même si je les accorde à un très haut degré ; ce n’est souvent qu’un moyen de gagner les âmes, même si elles ne sont pas en état de grâce. » Faveur 1572 p. 551 
Il faut de la patience et de l’humilité sur ce chemin. Il se peut bien que dans les débuts l’on ait une relation très forte avec le Seigneur, presque immédiate et l’on a l’impression que lui et nous c’est tout un. Le temps passant, ces expériences deviennent moins fortes, moins sensibles et l’on croit que Dieu s’éloigne de nous ou que l’on s’éloigne de lui, sans qu’il y ait de faute apparente de notre part. Parfois cela peut aller jusqu’au désespoir. 
En fait nous nous heurtons à un faux problème car c'est à ce niveau de la relation que le Seigneur nous attend, mais il veut nous emmener plus loin et nous aider à passer du sensible à l’esprit, car il est Esprit.

1258

 Jean Nicolas Grou (1731-1803)

(Manuel des âmes intérieures)

"Quelle misère ! Ne devrait-on pas voir que c'est l'orgueil tout pur, qu'on est humilié de se trouver, dans l'épreuve, moins fort, moins saint qu'on ne croyait, et qu'on n'aspire à être exempt d'imperfection et de fautes, que pour s'en applaudir en soi-même. Or, ce ne sont pas ceux qui font le moins de fautes qui sont les plus saints, mais ceux qui ont plus de courage, plus de générosité, plus d'amour, qui font de plus grands efforts sur eux-mêmes, et qui n'appréhendent pas de broncher, de tomber même et de se salir un peu pourvu qu'ils avancent." 

1254

  Jean-Nicolas Grou (1731-1803)

(Manuel des âmes intérieures)

"Dieu demande que, quand on s'est donné tout à fait à Lui, on demeure soumis et abandonné à sa Volonté dans tous les états où Il lui plaît de nous mettre, et qu'on ne fasse rien de soi-même pour sortir de cet état sous prétexte qu'il est trop pénible pour la nature, et qu'on n'y peut pas durer plus longtemps. Il ne faut donc pas désirer qu'il nous délivre d'une tentation, ni d'une humiliation, ni d'une épreuve intérieure, destinée à nous purifier, mais il faut demander le courage de supporter tout cela jusqu'au bout. 
Ce que Dieu demande par-dessus tout, c'est l'abandon, l'abandon de tout sans exception, et pour toujours. 
Mais comme cet abandon a ses degrés, qui vont toujours croissant jusqu'à la perte entière de soi-même en Lui, il faut se tenir simplement dans la disposition générale de lui sacrifier quelque chose à mesure qu'Il la demandera. 
Il n'est donc pas besoin de rien prévoir ni de se mettre en idée dans des circonstances où peut-être on ne se trouvera jamais, ni d'essayer ses forces en se demandant si l'on pourra porter telle ou telle épreuve. 
L'abandon laisse à Dieu le soin de disposer de tout, et ne s'occupe que du moment présent. " 

1245

Jean-Nicolas Grou (1731-1803

(Manuel des âmes intérieures)

" Ah ! Seigneur, chargez-vous vous-même de cette guerre. L'amour-propre n'est mon ennemi que parce qu'il est le vôtre : attaquez-le, domptez-le, écrasez-le ; poursuivez-le jusqu'à entière destruction. Je me livre et m'abandonne à vous dans ce dessein : vous êtes tout-puissant ; ne souffrez pas que je vous résiste ; ne me permettez pas le moindre regard sur moi-même, la moindre complaisance du bien qu'il vous plaira de faire en moi, la moindre attache à vos dons, le moindre esprit de propriété. Ne me relâchez pas, ô mon Dieu, que le vieil Adam ne soit tout à fait détruit en moi, et que le nouvel Adam, qui est Jésus-Christ, ne règne à sa place, et ne m'ait rendu saint de sa propre sainteté ! Ainsi soit-il."

1244

Jean-Nicolas Grou (1731-1803

(Manuel des âmes intérieures)

"L'Amour de Dieu et l'amour-propre sont comme les deux poids d'une balance, dont l'un ne peut baisser sans que l'autre s'élève. Ainsi, l'unique moyen de perfection, la grande pratique qui embrasse toutes les autres, est de travailler à mourir à soi-même en toutes choses, de se combattre, et, comme nous ne sommes ni assez clairvoyants, ni assez désintéressés, ni assez habiles dans le choix des moyens, pour entreprendre et pour conduire avec succès une guerre de cette importance, dont notre propre coeur est le champ de bataille, nous n'avons qu'un parti à prendre, qui est de nous donner franchement à Dieu, de nous reposer sur Lui du soin de cette guerre, et de Le seconder de tout notre pouvoir."

1241

pape François 

(Gaudete et Exsultate 11)

pape François, dans son exhortation apostolique Exsultate et Gaudete rappelle : "« Chacun dans sa route » dit le Concile. Il ne faut donc pas se décourager quand on contemple des modèles de sainteté qui semblent inaccessibles. Il y a des témoins qui sont utiles pour nous encourager et pour nous motiver, mais non pour que nous les copiions, car cela pourrait même nous éloigner de la route unique et spécifique que le Seigneur veut pour nous. Ce qui importe, c’est que chaque croyant discerne son propre chemin et mette en lumière le meilleur de lui-même, ce que le Seigneur a déposé de vraiment personnel en lui" (cf. 1 Co 12, 7) 

1235

 Ambroise de Lombez (1708-1778) 

(Traité de la paix intérieure)

" Persuadons-nous bien que Dieu ne permettra jamais que nous soyons tentés au dessus de nos forces, et qu'ainsi les tentations ne peuvent nous faire que le mal que nous voudrons."

1226

Jean Nicolas Grou (1731-1803)

Manuel des âmes intérieures

 "Lorsque l'on commence à se donner à Dieu, il nous traite d'abord avec beaucoup de douceur pour nous gagner ; Il répand dans l'âme une paix, une joie inéffable ; Il nous fait trouver du goût à la retraite, au recueillement, aux exercices de piété ; Il nous facilite la pratique de la vertu : rien ne coûte, on se croit capable de tout. 
Mais dès qu'il s'est une fois bien assuré d'une âme, Il ne tarde point à l'éclairer sur ses défauts ; Il lève par degré le voile qui les lui cachait, et Il lui inspire une forte volonté de les combattre. Elle ne voit en elle que misères, qu'imperfections, que recherches de soi-même, qu'attache à son propre sens ; sa dévotion même lui paraît pleine de défauts." 

1205

saint François de Sales (1567-1622) - Introduction à la vie dévote

"Le premier moyen pour se mettre en présence de Dieu consiste en une vive et attentive prise de conscience de ce que Dieu est en tout et partout, et qu'Il n'y a aucun lieu ni aucune chose en ce monde où Il ne soit d'une très aimable Présence. Certes, nous savons bien qu'Il est Présent à toutes choses, mais tant que nous n'y pensons pas, c'est tout comme si nous ne le savions point. C'est pourquoi, au moment de prier, il faut toujours inviter notre âme à y penser et à y réfléchir.
Le second moyen de se mettre en présence de Dieu, c'est de penser que non seulement Il est là où vous vous trouvez, mais qu'Il est très particulièrement en votre coeur et au fond de votre esprit, que c'est Lui qui le fait vivre et qui l'anime par sa divine Présence, s'y trouvant comme le coeur de votre coeur et l'esprit de votre esprit.
le troisième moyen, c'est de considérer notre Sauveur,, lequel en son humanité regarde depuis le ciel toutes les personnes qui sont au monde, mais particulièrement les chrétiens qui sont ses enfants, et plus spécialement encore ceux qui sont en prière.
La quatrième façon consiste à se servir simplement de notre imagination, en nous représentant le Sauveur en son humanité sacrée comme s'il était près de nous.
Vous userez donc de l'un de ces quatre moyens pour mettre votre âme en la présence de Dieu au début de votre oraison ; et il ne faut pas les vouloir employer tous ensemble, non seulement un à la fois, et cela brièvement et simplement." 


Citationschretiennes.com

1197

Benoît XVI

21 février 2007
"Le Carême est un catéchuménat renouvelé, à travers lequel nous allons à nouveau à la rencontre de notre Baptême pour le redécouvrir et le revivre en profondeur, pour devenir à nouveau réellement chrétiens. Le Carême est donc une occasion de redevenir chrétiens, à travers un processus constant de changement intérieur, et de progrès dans la connaissance et dans l'amour du Christ."

1192

saint Ambroise (340-397)

Que ta porte soit ouverte à Celui qui vient ; ouvre ton âme, élargis les capacités de ton esprit, afin de découvrir les richesses de la simplicité, les trésors de la paix, la douceur de la grâce. Dilate ton cœur ; cours à la rencontre du soleil de la Lumière éternelle.

1186

saint François de Sales (1567-1622) 

Vrais Entretiens spirituels

"Quand nous disons que nous ne pouvons trouver Dieu, et qu'il nous semble qu'Il est si loin de nous, nous voulons dire que nous ne pouvons avoir du sentiment de sa Présence. J'ai remarqué que plusieurs ne font point de différence entre Dieu et le sentiment de Dieu, entre la foi et le sentiment de la foi, ce qui est un trés grand défaut."

1173

Saint Jean Eudes 
QUE TON CŒUR BRÛLE EN MON CŒUR
à partir du texte : OC VIII, p. 350-352
« Comme une paille au feu devient du feu, comme l’or dans la fournaise est purifié… »
Ton cœur, Ô Jésus, mon Sauveur, est comme un feu.
Il me purifie,
m’illumine,
me sanctifie.
Il me transforme et me divinise.
Ton amour me fait participer à la vie de Dieu, à sa miséricorde, sa patience, sa bonté et sa charité.
Que ton cœur brûle en mon cœur !
Même si nous faisions le rêve de recueillir tout l’amour, toutes les affections, toutes les tendresses du monde entier et de tous les temps, ce ne serait qu’une étincelle de l’amour dont tu nous aimes.
Ton amour se répand dans tout l’univers, il n’exclut personne. A tous tu donnes l’être et la vie.
Embrase-moi de cet amour extraordinaire que tu as pour tous les hommes, tant pour les bons et tes amis que pour les méchants et tes ennemis. Même si je ne suis qu’une petite paille, humblement, je me donne à Toi, et je te donne tous mes frères et sœurs, et tous les habitants de la terre.
Viens fondre sur nos cœurs et change-les pour qu’ils brûlent d’amour comme TOI."

1171

saint Cyprien (Traité sur la prière du Seigneur) 

"Les préceptes de l'Évangile, frères bien-aimés, ne sont pas autre chose que les enseignements du Maître divin. Ce sont les fondements sur lesquels bâtir l'espérance, les appuis pour consolider la foi, les aliments pour réconforter le cœur, les orientations pour diriger le voyage, les sauvegardes pour obtenir le salut. "

1165

saint François de Sales (1567-1622)
Lettre de 1610

“Beaucoup font profession de vouloir être vertueux “à la philosophique”, qui néanmoins ne le sont ni ne le pourront être d’aucune façon, et ils ne produiront autre chose que certains fantômes de vertu. Mais nous, qui savons bien que nous ne saurions avoir un seul brin de vertu que par la grâce de Notre Seigneur, nous devons employer la piété et la sainte dévotion pour vivre vertueusement ; autrement, nous n’aurons des vertus qu’en imagination et en ombre. "

1164

saint Grégoire de Naziance (329-390)
Premier discours sur Pâques

“Que l’on donne tout, que l’on offre tout à Celui qui s’est Lui-même donné en rançon et en échange pour nous, et nous deviendrons par Lui tout ce que, Lui, est devenu par nous. “

1163

saint Grégoire de Naziance (329-390)
Premier discours sur Pâques


Et dans cette victoire, c’est déjà celle de Pâques qui s’accomplit en nous : “Devenons comme le Christ, puisque le Christ est comme nous ; Devenons des dieux par Lui, puisqu’Il est homme par nous. Il a reçu ce qui vient d’en bas pour donner ce qui vient d’en haut ; Il s’est fait pauvre pour que nous devenions riches dans sa pauvreté. Il a reçu la forme d’un esclave pour que nous recevions la liberté ; Il est descendu pour que nous soyons élevés . Il a connu la tentation pour que nous en soyons vaiqueurs ; Il a été sans honneur pour que nous soyons glorifiés. Il est mort pour que nous soyons sauvés ; Il s’est élevé pour nous entraîner à sa suite,
nous qui étions à terre du fait de la chute dans le péché.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)